La réponse de Google à la directive européenne et sa transposition dans la législation française en créant un droit voisin pour des agences de presse et éditeurs de presse était presque évidente. Les signes avant-coureurs avaient été suffisamment clairs.

Pourtant, la surprise semble de mise pour le gouvernement qui ne décolère pas, le ministre de la Culture en tête. Pour Franck Riester, " les déclarations de Google sur la question de la rémunération ne sont pas admissibles. […] La proposition de Google n'est évidemment pas acceptable. "

Avec les résultats de recherches en rapport l'actualité, Google a décidé qu'il n'affichera plus par défaut des aperçus d'articles avec quelques lignes ou les petites images. Un moyen de se soustraire à un paiement de droits voisins.

Le cas échéant, les éditeurs et agences de presse pourront donner l'autorisation d'afficher des contenus enrichis, mais sans rémunération en contrepartie.

Secrétaire d'État en charge du Numérique, Cédric O estime que la décision de Google est " irrespectueuse de l'esprit de la directive européenne et du droit français. " Franck Riester indique qu'il va prochainement s'entretenir avec ses homologues européens " pour remédier à la situation. " Dans le même temps, il appelle à " une véritable négociation globale entre Google et les éditeurs. "

Google a déjà fait valoir ses initiatives en faveur du soutien à la presse pour développer de nouvelles sources de revenus, en plus " d'orienter les internautes vers les sites d'information qui en tirent un revenu supplémentaire. " Autrement dit, en générant du trafic sur les sites.