Quel objectif cherche à atteindre Google avec Fuchsia OS ? Le groupe américain exploite déjà Android pour la sphère mobile et Chrome OS pour les ordinateurs et le rôle de cette troisième plate-forme reste relativement mystérieux.

Récemment, il est apparu que le Pixelbook (initialement sous Chrome OS) faisait partie des machines de test pour Fuchsia OS. Le site Ars Technica a donc tenté de l'installer sur cette machine.

Google Fuchsia

L'installation sur Pixelbook n'est pas des plus simples et suggère, par son installation passant par le réseau, que l'OS finalisé pourrait être transféré directement dans des machines depuis le cloud.

Fuchsia OS est un projet qui permet à Google de construire son propre kernel ("Zircon") sans faire appel à Linux, ce qui nécessite de tout recréer. La version installée sur le Pixelbook gère l'écran tactile, le clavier et son touchpad, ainsi que les ports USB mais pas la connexion WiFi.

Google Fuchsia 02

Le tout fleure bon le système en cours de développement. On y retrouve l'interface Armadillo aperçue l'an dernier, avec toujours un certain nombre d'éléments inactifs ou encore à l'état brut, comme le browser, tandis que les applications sont quasiment inexistantes ou très basiques.

Ars Technica note qu'il a fallu cinq ans de développement pour aboutir à Android 1.0 (et encore en allant vite pour ne pas se laisser distancer par iOS d'Apple) et que Fuchsia OS n'a qu'environ deux années d'existence et pourrait mettre plus de temps à émerger. Autant dire que l'OS a le temps pour se bonifier et faire émerger ses particularités.

Source images : Ars Technica

Source : Ars Technica