Mis à l'écart par le gouvernement américain depuis des années sur le sol nord-américain sur fond de crainte d'espionnage, le groupe chinois Huawei a aussi fait l'objet d'une méfiance de la part de plusieurs pays, plus ou moins sous l'influence des USA.
La directrice financière, Meng Wangzhou, et fille du fondateur du groupe Ren Zhengfei, arrêtée au début de l'année au Canada à la demande des Etats-Unis, pour des soupçons de fraude et de contournement des mesures prises contre l'Iran, vient de porter plainte contre le gouvernement canadien pour détention arbitraire.
Huawei Mate X, pliable et 5G (MWC 2019)
De son côté, le groupe chinois envisagerait de porter plainte contre le gouvernement US et sa loi NDAA (National Defense Authorisation Act) qui limite l'accès des entreprises télécom (entre autres) au marché US au nom de la sécurité nationale et renforce les pouvoirs de supervision des acquisitions menées par des entreprises chinoises, et que le gouvernement chinois avait vu comme une mesure vexatoire.
Huawei devrait en dire plus à l'occasion d'une conférence de presse donnée ce jeudi à son siège social de Shenzhen. Selon le New York Times, le groupe chinois devrait utiliser comme angle d'attaque le NDAA se réduit à viser une entité en particulier et permet d'imposer des sanctions sans passer par un procès.
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