Le fabricant de smartphones Huawei pouvait jusqu'à présent compter sur ses propres processeurs mobiles Kirin conçus par HiSilicon pour équiper ses smartphones de haut et milieu de gamme et il n'hésitait pas à faire appel aux dernières techniques de gravure disponibles.

Avec le durcissement des restrictions US limitant ses interactions avec les entreprises high-tech nord-américaines mais aussi avec les entreprises exploitant des technologies d'origine américaine, cette situation va évoluer à partir du 15 septembre.

Kirin 985

A cette date, Huawei ne pourra plus récupérer de puces fabriquées par le fondeur taiwanais TSMC. Ce dernier ne prend plus de commandes depuis le mois de mai et est en train de produire les derniers volumes pour Huawei.

Même en ayant accru ses commandes en amont, la série Huawei Mate 40 pourrait être l'une des dernière, avec un futur Huawei P50, à proposer un SoC Kirin à la pointe de la technologie (sans doute gravé en 5 nm).

Commentant cet état de fait, Huawei évoque la fin de la production des SoC Kirin par TSMC comme une " perte immense " qui aura des répercussions sur son activité.

Le fabricant chinois est parvenu à obtenir des volumes proches de ceux de 2019 mais n'étant pas en capacité de produire ses propres SoC mobiles, il va falloir trouver des alternatives.

La firme n'a encore rien dit de sa stratégie pour trouver des puces pouvant alimenter ses smartphones haut de gamme mais ce ne sera pas tâche aisée sans rencontrer des technologies US sur son chemin.

Source : AFP