Le fondeur TSMC confirme qu'il ne livrera plus de puces à Huawei à partir de septembre

Le président du conseil d'administration de TSMC a confirmé à ses actionnaires que les livraisons de composants au groupe TSMC cesseront à partir de septembre, suivant les restrictions commerciales imposées par les Etats-Unis.
Si Huawei a vu ses relations commerciales avec les entreprises high-tech nord-américaines fortement contraintes par le décret sur la sécurité nationale signé par Donald Trump en 2019, le contexte s'est encore durci cette année avec le blocage de l'accès au fondeur taiwanais TSMC.
Ce dernier produit entre autres les puces mobiles Kirin de HiSilicon pour Huawei qui constitue ainsi son deuxième plus gros client après Apple et fait partie de ces acteurs prêts à mettre la main à la poche pour profiter des dernières évolutions des technologies de gravure.
Le site The Register indique que Mark Liu, président du conseil d'administration de TSMC, a confirmé aux actionnaires que le fondeur stopperait les livraisons de puces d'ici le mois de septembre, sachant que les dernières commandes ont été prises à la mi-mai.
Les directives du BIS (Bureau of Industry and Security) n'ayant pas changé depuis le mois de mai et la période de commentaires publics qui a suivi, le fondeur taiwanais n'a d'autre choix que de se séparer de son pourtant précieux client.
TSMC a cependant déjà indiqué être en mesure de compenser cette perte avec ses autres gros clients de sorte que ses résultats financiers ne devraient pas être trop chamboulés.
Le fondeur travaille toujours à l'implantation d'un site de production en Arizona pour 12 milliards de dollars, de manière à permettre une relocalisation partielle aux Etats-Unis de la fabrication de certains composants.
De son côté, Huawei a vraisemblablement pu se constituer un stock de puces Kirin gravées en 5 nm pour ses prochains smartphones de référence mais il reste à voir quelle direction il prendra pour la suite, entre l'utilisation de processeurs mobiles tiers ou bien un changement de fondeur, avec le risque de se retrouver bloqué de la même façon.
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TSMC va commencer à engranger des revenus de sa gravure en 5 nm cette année mais les restrictions US contre Huawei vont affaiblir les débuts de cette technologie.
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Vers qui Huawei pourra-t-il se tourner pour la production de ses processeurs mobiles Kirin, à défaut de TSMC ? La piste de Samsung semble mal engagée.
Vos commentaires
Je fais pas de souci pour TSMC par contre, ils ont les reins solides et des techno qui avancent vites !
Il suffit de voir les remise constante sur les p40 pour s'en convaincre Huawei ne vend plus beaucoup ses nouveaux modèles en dehors de chine, et quand les p30 deviendront obsolète et trop cher a produire je doute que leur présence perdure.
Et l'Homme créa les Etats-Unis
Il vas y avoir du sport :
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Sous la pression de l'Elliott Management Corp de Paul Singer, un important investisseur de la SoftBank avec une participation d'environ 3 milliards de dollars, la société a annoncé en mars un plan de rachat d'actions de 41 milliards de dollars et de réduction de la dette. Cela pourrait inclure la vente d'actifs tels que Arm, ainsi que le rachat d'actions ordinaires à hauteur de 18 milliards de dollars. Le programme de SoftBank se déroulera au cours des quatre prochains trimestres financiers en tandem avec un programme de rachat séparé de 4,8 milliards de dollars.
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SoftBank envisagerait la vente totale ou partielle de Arm pour renforcer les réserves de trésorerie de l'entreprise dans le cadre d'un programme de réduction de la dette de 41 milliards de dollars.
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Le conglomérat japonais a mandaté la banque d'investissement Goldman Sachs pour explorer les deux options possibles – introduction en bourse (IPO) ou vente, et jauger l'intérêt du marché.
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Et si une société Chinoise en prenait le contrôle l
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Oui, Softbank a besoin de pognon à cause de son fond d'investissement en perte :
https://www.01net.com/actualites/arm-fait-exploser-le-prix-de-certaines-de-ses-licences-1949256.html
Qui va trinquer au bout ? Nous !