Infos bidon et canulars : Facebook opte pour du fact checking tiers

La vérification par les faits de tiers spécialisés est l'une des composantes choisies par le réseau social Facebook pour pointer ostensiblement du doigt de fausses actualités. Pas de censure cependant.
Suite à l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, Google et Facebook ont été critiqués pour l'influence qu'ils auraient pu jouer sur le vote en affichant et laissant passer de fausses informations.
Mi-novembre, Google et Facebook ont annoncé leur intention de taper sur les revenus publicitaires des sites d'informations bidon. Pour Google, cela signifie le bannissement de sa plate-forme AdSense de publications trompeuses, tandis que Facebook n'intégrera pas de publicités sur de tels sites ou applications.
Aujourd'hui, le réseau social en dit un peu plus sur sa lutte contre les fausses actualités et autres canulars (un hoax). D'une part, les signalements par les utilisateurs eux-mêmes vont être simplifiés avec une référence claire à une fausse actualité. D'autre part, Facebook a débuté un programme pour travailler avec des tiers sur du fact checking.
Cette vérification par les faits implique un partenariat avec des organisations qui sont membres de l'International Fact-Checking Network de l'institut indépendant Poynter. Ce réseau compte actuellement un total de 43 membres (Associated Press, ABC News, Climate Feedback, Factcheck.org, VoxUkraine, The Washington Post Fact Checker…), dont on remarquera qu'il n'y a aucun représentant pour la France.
" Nous utiliserons les rapports de notre communauté, ainsi que d'autres signaux, pour envoyer des publications à ces organisations. Si elles identifient une publication comme fausse, elle sera marquée comme contestée et il y aura un lien vers l'article correspondant expliquant pourquoi ", écrit le responsable des fils d'actualité chez Facebook.
La publication contenant de fausses informations - du moins des faits qui n'auront pas passé la vérification par des tiers - aura droit à une alerte particulière qui sera apposée. Elle pourra toujours être partagée, même si l'alerte l'accompagnant devrait amplement limiter sa viralité. L'auteur ne pourra plus en faire la promotion via de la publicité.
Un tel signal va être testé afin d'être pris en compte dans le classement (ranking). Facebook ne souhaite donc pas de censure pure et simple. Néanmoins, certaines voix s'élèvent déjà pour contester la partialité du fact checking. Une histoire sans fin...
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Suite aux critiques pointant du doigt la volonté d'influencer les votes de l'élection américaine en laissant de fausses informations s'afficher sur leurs réseaux, Google et Facebook font désormais la chasse aux sites de fausse info.
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Pas content, HTC. Déjà affecté par une croissance affaiblie sur la fin d'année, le fabricant doit gérer les flux et surtout reflux de son cours en bourse. Il porte plainte contre Citigroup Global Markets pour diffusion de fausse ...
Vos commentaires
Voyons, ne vous souciez pas de ce que les autres ont à dire et fiez vous uniquement aux sources certifiées 100% vérité sûre promis juré craché . Franchement...vraiment quoi, ne regardez pas ce que les autres médias indépendants ont à dire, ce sont des menteurs..si si vraiment, c'est prouvé et puis de toute manière c'est la messe servie donc elle ne peut être que vraie .
=>Et dont on remarquera qu'ils sont pas du tout orientés
Qu'est-ce qui est sérieux sur Facebook ?