La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) annonce que Apple a accepté de payer une amende de 25 millions d'euros dans le cadre d'une transaction pénale.

À l'issue d'une enquête, la DGCCRF a conclu que les détenteurs d'iPhone " n'avaient pas été informés que les mises à jour du système d'exploitation iOS qu'ils installaient étaient susceptibles de conduire à un ralentissement du fonctionnement de leur appareil. "

Cette affaire fait écho à une ancienne pratique d'Apple qui avait secrètement introduit dans la mise à jour iOS 10.2.1 diffusée en janvier 2017, un bridage des performances du processeur de l'iPhone. Ce n'est qu'avec iOS 11.3 en mars 2018 qu'il a été ajouté la possibilité de désactiver un tel bridage.

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Apple avait fini par avouer ce qui est aujourd'hui retenu comme une pratique commerciale trompeuse et qui avait pu toucher les iPhone 6, 6S, SE et 7 aux batteries anciennes. Le groupe de Cupertino avait justifié une mesure de protection face à l'usure de la batterie de l'iPhone et pour prolonger sa durée de vie grâce à une gestion dynamique de l'alimentation.

À la suite d'une plainte de l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée), le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour obsolescence programmée, ce qui n'a pas été retenu au final contrairement à un défaut d'information.

Outre la somme de 25 millions d'euros, Apple va publier sur son site un communiqué pour une durée d'un mois.

Du côté de l'association HOP, elle salue " une première victoire historique ", mais " regrette que la procédure employée (ndlr : la transaction pénale), prive les consommateurs d'un procès public sur l'obsolescence programmée. "