Du simple problème d' E-réputation, les "Likes" sur le réseau social Facebook viennent d’entrer dans une nouvelle dimension, celle de la loi.

Facebook-Like  En 2009, le Shériff BJ Roberts se présentait aux réélections pour conserver son poste. Alors qu’il espérait le soutien de ses adjoints lors de la campagne, il a constaté que 6 de ceux-ci avaient "liké" la page Facebook de son principal opposant alors qu’il appelait à le faire renvoyer avant la fin des élections.

BJ Roberts a finalement conservé son poste suite aux élections, mais a aussitôt rassemblé son équipe, et licencié les six adjoints en question. La question qui s’est rapidement posée était alors de savoir si ce choix pouvait être légalement justifié.

Non d’après la Cour d’appel des États-Unis pour le quatrième circuit qui a précisé que les "Likes" de Facebook tombaient sous le coup de la liberté d’expression. Dans ce cas précis, la justice à établi que le fait d’aimer une page était "l’équivalent sur Internet d’installer une pancarte de soutient politique au bout de son jardin ", une pratique qui est elle-même reconnue comme de la libre expression.

En définitive, les adjoints licenciés abusivement peuvent poursuivre le shérif en justice pour ne pas avoir respecté leur liberté d’expression. La Cour a ajouté qu' "un utilisateur peut employer un simple clic de souris pour afficher une idée ou une page qu’il apprécie au lieu de taper lui même le même message à l’aide de plusieurs touches de clavier, il n’y a aucune différence significative à ce niveau."

En outre, la liberté d’expression rejoint ici la liberté d’opinion. C’est justement ce genre de décision que Facebook souhaite voir appliquer le plus possible. Et pour cause, il y va de l’avenir de la plateforme sociale.

Pour autant, tout n’est pas encore gagné puisque les mois précédents, une décision inverse avait été annoncée suite à une affaire similaire.

Source : The Verge