
Elles souhaitaient poser les bases d'une réglementation interdisant la disponibilité de tels appareils pour enfants sur le territoire national, mais le ministère de la santé reste sur sa position exprimée au début de l'année et se fondant sur une neutralité en attendant les résultats de plusieurs études et collectes d'information.
Le ministère a formulé un avis après la polémique lancée par certaines associations en décembre 2007 à propos de la commercialisation d'un nouveau terminal, le Mo1, produit par la société espagnole Imaginarium et destiné aux enfants dès l'âge de six ans.
Aller au pénal pour débloquer les choses
Si rien n'est mis en place pour empêcher la commercialisation de ce type de produit, à défaut de données scientifiques suffisantes, Roselyne Bachelot a émis un avis à titre personnel déconseillant leur usage et invitant à la prudence.
Insuffisant, rétorquent les associations Priartem et Agir pour l'environnement, qui envisagent de déposer un plainte contre X pour obtenir l'interdiction de commercialisation et obliger le gouvernement à prendre des mesures en invoquant le principe de précaution.
S'il est avéré que les enfants sont beaucoup plus perméables que les adultes aux émissions électromagnétiques et que leur organisme, en plein développement, peut être plus sensible, notamment au niveau des systèmes nerveux et cérébral, en cours de maturation, les preuves scientifiques d'un effet éventuel de ces radiations de faible intensité peinent à être démontrées sur le long terme.
Source :
ZDNet.fr