Faites connaissance avec le smartphone Nexus 4

Dans la boîte du Nexus 4

  • 1 Nexus 4
  • adaptateur secteur
  • câble microUSB vers USB
  • outil pour éjecter le chariot accueillant la microSIM
  • plusieurs manuels (garantie, d'utilisation)

A l'instar de ce qui se fait actuellement, la boîte est relativement petite et plutôt classe. On notera l'absence de casque audio, une concession nécessaire afin de proposer le N4 à 299€ et 349€.

Nexus_4_bo”te-GNT  

Présentation du terminal
Si les smartphones Nexus S et Galaxy Nexus ont été conçus par Samsung sur les bases respectives des Galaxy S et Galaxy SII, le Nexus 4 augure d'un tout nouveau partenariat entre Google et LG. Le constructeur sud-coréen a travaillé sur la base de l'Optimus G pour développer le N4.

La société sud-coréenne a équipé le terminal des mêmes caractéristiques techniques que l'Optimus G (exceptions faites de l’APN principal et de la connectivité cellulaire 4G LTE, même si...).

Dans le sillon de la tablette Nexus 7 développée par Asus, les Nexus 4 et 10 apportent leur lettre de noblesse à la griffe Nexus.

Nexus_4_zoom_dos_pixelisÂŽ-GNT Et si pour les fans de science fiction, le mot "Nexus" évoque les androïdes Nexus 6 du roman "Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" de Philip K. Dick (dont le film "Blade Runner" de Ridley Scott est inspiré), pour les geeks, il évoque bien des terminaux Android avec ROM stock (c'est à dire non modifié). Le Nexus 4 contribue à cette renommée mais popularise encore plus la gamme grâce à des tarifs très agressifs.

Le Nexus 4 est le 6ème appareil Nexus (après les Nexus One, Nexus S, Galaxy Nexus, Nexus Q et Nexus 7) proposé par Google.

Google n'en est donc plus au galop d'essai avec le Nexus 4. Essai que la société semble avoir transformé même si tout n'est pas et n'a pas été parfait, notamment en ce qui concerne le lancement du Nexus 4.

Un écran total

L'écran : le nec plus ultra du N4 ?
En premier lieu, c'est l'écran qui flatte l'oeil. Avec une diagonale de 4.7 pouces (11,94 cm), il affiche 1280 par 768 pixels. On est légèrement au delà de la 720p avec une résolution de 318 ppp (pixels par pouce). Étrangement, Google annonce 320 ppp. Ce qui peut signifier que le terminal dispose d'une taille d'écran effective de 4.665 pouces, chiffre que Google aurait finalement arrondi à 4.7 pouces (ce qui est somme toute logique).

Cette petite digression nous amène tout droit à la matrice de pixels de l'écran. La dalle est la même que celle de l'Optimus G et c'est tant mieux puisque celle-ci est dotée d'une matrice de pixels RGB. Trois sous-pixels (un rouge, un vert et un bleu) composent chaque pixel. Contrairement à une matrice PenTile (qui joue sur les sous-pixels verts), les couleurs ont un meilleur rendu.

Résolution conséquente et matrice de pixels RGB assurent un affichage de haute volée. L'oeil est flatté par l'excellent affichage qu'offre l'écran du Nexus 4. Ce dernier est par ailleurs très lumineux. LG avance 470 nits (cd/m2) alors qu'un écran AMOLED se caractérise par 242 nits, toujours selon LG. Une telle luminosité est également la bienvenue pour un usage extérieur, même si lorsqu’il y a du soleil, il faudra augmenter la luminosité à son maximum.

Les noirs sont par ailleurs très profonds : on se surprend à se demander s'il ne s'agit pas d'un écran AMOLED, même si on reste un cran en dessous (logique puisque le noir des AMOLED est tout simplement parfait : le pixel noir est éteint). Mais il s'agit bien d'un écran IPS Plus (le "Plus" se référant à la matrice de pixels RGB) qui équipe ce smartphone.

Si Sharp fait une percée avec sa technologie IGZO, que Samsung propose de sublimes écrans AMOLED, il ne faut donc surtout pas oublier LG Display et LG Innotek qui dotent ici le N4 d'un sublime écran True HD IPS Plus.

L'écran est également qualifié de Zerogap Touch ce qui, grâce à une technologie spécifique de revêtement, assure une fluidité tactile sans pareil.

Il est clair que la qualité de l'écran et la fluidité sont les deux choses qui frappent d'emblée lorsqu'on prend en main le Nexus 4.

Avec sa technologie Zerogap Touch, LG élimine la couche d'air qui se situe entre le film de capteurs et le verre qui le recouvre.

Maillons forts et maillons faibles du Nexus 4

Le Nexus 4 en détails
Les spécifications techniques du smartphone Nexus 4 laissent peu de place au doute (quant aux performances du terminal). Toutefois, des composants intéressants ne font pas à coup sûr un terminal réussi. Mais c'était sans compter sur le savoir faire de LG qui a réussi une alchimie quasi-parfaite grâce à des choix pertinents et un savant agencement.

On peut regrouper les composants suivant trois axes principaux : ceux ayant trait à l'affichage (voir la rubrique précédente), ceux ayant trait à la performance (CPU, GPU, RAM…) et ceux en rapport avec la connectivité (objet d'une rubrique spécifique).

caractÂŽristiques_Nexus_4-GNT Avec l'Optimus G et donc le Nexus 4, on peut dire que LG a mis les bouchées doubles, voire quadruples. Alors que les smartphones haut de gamme embarquent souvent 1 Go de RAM, le N4 se caractérise par 2 Go de RAM. Les Galaxy Note II, Optimus G et donc Nexus 4 amorcent ainsi une tendance qui devrait devenir la norme en 2013. On reste toutefois sur de la RAM faible consommation de type LPDDR2 (et non encore LPDDR3).

D'aucuns crieront à l'inutilité d'une telle quantité de RAM. Toutefois, l'évolution d'Android se traduit par un besoin de mémoire vive de plus en plus important. L'OS est toujours plus fluide (60 ips sur l'interface d'Android 4.1 et 4.2…) et plus performant, mais cela se fait au prix d'un besoin accru en mémoire vive.

Avec 2 Go de RAM, on peut ainsi penser que le passage à Android 4.3, alias Key Lime Pie, se fera sans problème (Nexus, et donc absence de surcouche propriétaire, oblige également).

LG s'est rapproché du fabricant de semi-conducteurs Qualcomm pour équiper l'Optimus G (et donc le Nexus 4) d'un SoC ultra performant. Il s'agit de la puce APQ8064 de la famille Snapdragon S4 Pro (en attendant les S4 Prime prévus pour 2013 dans l'Optimus G2 notamment). Elle est gravée en 28 nm.

Qualcomm a développé les coeurs Krait (plus proches de l'architecture Cortex-A15 que de l'architecture Cortex-A9) pour les CPU de ses S4 (Play, Plus, Pro et Prime). L'APQ8064 intègre un CPU à quatre coeurs Krait cadencés à 1.5 GHz. Avec l'Exynos 5250 de Samsung (premier de la famille Exynos 5 dual), l'APQ804 de Qualcomm est actuellement ce qui se fait de plus performant, à la différence prête que la puce de Samsung (embarquée dans la tablette Nexus 10 et dans le dernier Chromebook signé Acer) intègre un CPU double coeur.

Pour ne citer qu'une des caractéristiques des coeurs Krait qui succèdent aux Scorpion, on notera la possibilité de les faire fonctionner à des fréquences différentes (déjà possible avec les coeurs Scorpion mais optimisé ici). Cela permet au CPU d'épouser parfaitement les besoins applicatifs avec une consommation électrique réduite de façon substantielle.

A côté des coeurs Krait, on trouve l'Adreno 320 qui est le dernier GPU en date de Qualcomm. Il faut le comparer au PowerVR SGX543MP4 (et SGX544MP4) d'Imagination Technologies et au Mali-T600 d'ARM. Autant le dire tout de suite, l'Adreno 320, bien que très performant est en dessous du PowerVR SGX543MP4 (notamment présent dans l’A5X de iPad 3) selon les benchmarks GLBenchmark (dans la quasi-totalité des secteurs). Il reste toutefois largement plus performant que son prédécesseur, l'Adreno 220. Mais, Qualcomm a encore des progrès à faire dans le domaine des GPU pour se hisser au niveau d'Imagination Technologies.

On suivra cela de très près, car avec l'avènement des smartphones 1080p, le GPU va clairement devenir la pierre angulaire des SoC.

Le débit d'absorption spécifique ou DAS (à proximité des tissus du corps) est spécifié à 0.55 W/kg, ce qui est tout-à-fait correct et inférieur à la norme en vigueur en Europe (2 W/kg).

Le Nexus 4 est décliné en versions avec 8 Go ou bien 16 Go. Aucun slot microSD n’est présent. Google met en avant ses services Cloud (Google Drive) pour pallier à cette absence. Il est à noter que sur la version 16 Go, seuls 12.92 Go sont réellement disponibles pour l’utilisateur.

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Android 4.2 et ergonomie

L'apport d'Android 4.2
Avec Android 4.2, Google a conservé le nom "Jelly Bean". La mise à jour est donc considérée comme mineure et il faudra attendre Android 4.3, alias Key Lime Pie, pour voir une MàJ majeure.

Toutefois, Android 4.2 redore encore un peu plus le blason de l'OS mobile de Google.

On pense à Photo Sphere Camera qui permet de prendre des photos panoramiques à 360 degrés. Peut-on encore parler de panoramas avec ce nouveau mode photos introduit dans l'appli photo native ? Véritables boules, les rendus vous plongent littéralement dans l'environnement que vous avez saisi. Comptez une bonne vingtaine de photos pour réaliser ces véritables sphères. Il faudra aussi s'exercer pour que le rendu soit optimisé. Mais, on se prend rapidement au jeu.

Google offre la possibilité d'uploader directement le panorama pris dans Google Maps. Il devient dès lors consultable par les internautes et mobinautes du monde entier.

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Android 4.2, c'est aussi la possibilité de partager un terminal avec les comptes multi-utilisateurs. Mais cette fonctionnalité est réservée aux tablettes (aux Nexus 7 et 10 pour l’instant donc).

Petit apport et non des moindres, l'accès à un volet de paramétrage rapide (en faisant glisser deux doigts depuis le haut de l'écran vers le bas). On peut ainsi régler à la volée la connectivité mais aussi accéder aux paramètres. Il ne s'agit pas d'une révolution mais c'est extrêmement pratique au point où cela manque cruellement quand on repasse sur un terminal tournant sous Android 4.1 ou inférieur.

Alors que 16 (4 par 4) icônes d'applications apparaissaient simultanément sur Android 4.1 (et 4.0), elles sont désormais au nombre de 25 (5 par 5). Sur un écran de 4.7 pouces, c'est finalement trop. On se surprend parfois à repasser plusieurs fois sur un même écran avant de trouver l'appli cherchée.

Le clavier s'enrichit d'un mode à la "Swiftkey" qui est censé permettre (une fois que la technique est maîtrisée) de saisir plus rapidement du texte. Vous maintenez le doigt sur l'écran et glissez d'une lettre à l'autre, les mots se forment alors automatiquement et vous sont proposés. Les adeptes de ce genre de clavier apprécieront.

Des cartes sont par ailleurs ajoutées à Google Now dont l’usage reste tout de même encore limité en France.

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L'application Horloge a également eu droit à des modifications en profondeur. Elle est très dépouillée mais très complète et pratique à l'usage.

Ergonomie
Si les entrailles d'un terminal sont garantes des performances et du bon fonctionnement de celui-ci, le design extérieur se doit d'être ergonomique. Objet du quotidien, s'il en est, le smartphone est manipulé des dizaines de fois par jour.

A ce titre, il doit pouvoir être parfaitement pris en main. C'est le cas du Nexus 4. Malgré son dos en verre pixelisé du plus bel effet, il ne glisse pas des mains grâce notamment à son pourtour légèrement oblique en polycarbonate. Le Nexus 4 est léger (139 grammes) mais on le sent tout de même très bien lorsqu'on l'a en main.

Venons-en aux boutons physiques. Ils sont tout simplement absents en façade (ni boutons physiques, ni taille_ecran_rÂŽduite_Nexus_4-GNT  boutons tactiles). Les 3 habituels boutons en façade des smartphones Android apparaissent en bas de l'écran lorsqu'on l'allume. Cela permet au N4 d'être très sobre mais on se surprend à ne pas le prendre dans le "bon" sens (une fois sur deux), faute de repère en façade (l'objectif de l'APN en façade très discret ne vient pas en aide). Par ailleurs, dans certaines situations, cela diminue logiquement la surface de l'écran utile. Notamment, lorsqu'on visualise une vidéo, ils n'apparaissent pas mais dès qu'on désire accéder aux fonctions de contrôle, l'image est réduite. Cela n'est en rien rédhibitoire mais c'est à noter. On cherche encore la pertinence de l'absence de touches tactiles pour l'utilisateur (pour le constructeur, cela permet probablement de diminuer légèrement la BOM (Bill of Materials)).

Le connecteur jack 3.5 mm est situé au sommet du Nexus 4, ce qui s'avère très pratique pour écouter de la musique au casque, smartphone en poche.

Nexus_4_zoom_bouton_volume-GNT La longue touche de volume sonore est située sur la tranche gauche de l'écran tandis que le bouton "ON" est sur la tranche opposée. Mais contrairement au Samsung Galaxy S III, cela ne se traduit pas par la fâcheuse tendance à éteindre le terminal quand on le prend en main. LG a en effet opté pour des touches très fines et (trop) peu proéminentes.

L'APN est situé en haut à gauche du N4. Dans la pratique, on a tendance à passer un doigt devant. Il aurait été préférable de conserver l'emplacement central comme sur le Galaxy Nexus.

LG précise que le verre de l'écran est plus solide grâce à une nouvelle technologie employée.

Une connectivité quasi-complète

Connectivité
S'il est un domaine à ne pas négliger, c'est bien la connectivité. C'est sa richesse qui permettra au téléphone d'interagir avec le monde extérieur.

La plus importante est la connectivité cellulaire. LG a doté l'Optimus G du support des modes DC-HSPA et 4G LTE (en plus du GSM). Le Nexus 4 perd le support du mode 4G LTE même si certains composants (modem et puce radio) sont présents, ce qui a d'ailleurs permis à des utilisateurs d'activer la 4G LTE sur le réseau cellulaire canadien Telus (malgré l'absence de PA (Power Amplifier) et de filtre dédiés à la 4G).

Le support du DC-HSPA se traduit par des débits maximum théoriques descendant de 42.2 Mb/s et montant de 5.76 Mb/s (certains opérateurs français proposent déjà des forfaits avec DC-HSPA).

Le Nexus 4 supporte le Bluetooth 4.0, le WiFi Direct, le NFC (Near Field Communication), le GPS (avc A-GPS) et le GLONASS (même si les données de ce dernier ne semblent pas exploitées), le Wifi 802.11b/g/n et le standard Qi assurant la recharge sans fil par induction (le chargeur Wireless Charging Orb a été annoncé par Google). Le support microUSB est compatible avec le standard SlimPort qui permet de connecter le smartphone N4 à un port HDMI moyennant un adaptateur dédié. Un adaptateur compatible avec le standard Miracast (Android 4.2 le supporte) permet la diffusion sans fil vers une HDTV.

C'est un quasi sans faute même si dans les pays où la 4G LTE est très répandue (aux Etats-Unis par exemple), l'absence du support de ce mode a été pointé du doigt.

On notera par ailleurs qu'il n'est pas compatible avec l'USB OTG (On The Go). Ce dernier permet de transférer directement du contenu depuis ou vers un stockage USB (connecté via un câble microUSB vers USB femelle appelé câble OTG).

LG et Google ont opté pour le SlimPort plutôt que le MHL. Moyennant un boîtier idoine, il est donc possible d'afficher simultanément l'écran du Nexus 4 sur un une HDTV ou un moniteur via son port HDMI. Le boîtier se connecte au Nexus 4 via son port microUSB. Il faut également alimenter le boîtier (le smartphone se recharge également) qui dispose à cet effet d'une entrée microUSB. 

La fonctionnalité a été ici testée avec l'excellent service Plex transformant le Nexus 4 en véritable boîtier multimédia grâce à cet adaptateur SlimPort.

Adaptateur_SlimPort  

Multimédia enfin au niveau sur un Nexus et performances au top

Photos et vidéos
Si l'APN du Galaxy Nexus était un des points faibles du terminal, celui du Nexus 4 se hisse au niveau des meilleurs APN des smartphones de la concurrence (Nokia Lumia 920 mis à part). Toutefois, on regrettera qu'il s'agisse d'un capteur 8 MPixels alors que l'Optimus G est équipé d'un capteur de 13 MPixels.

Le rendu des photos est de très bonne qualité (fidélité des couleurs, contraste...) même en en conditions de faible luminosité. Il s'agit d'un capteur Sony BSI, dit également rétro-éclairé. Aucune aberrance chromatique n'a été à déplorer durant ce test.

Au delà de la qualité intrinsèque des photos, on peut se féliciter de la nouvelle ergonomie de l'appli photo. Un simple cercle permet d'accéder rapidement à de nombreux réglages (balance des blancs, HDR, passage d'un APN à l'autre, activation du flash, exposition…) à la volée. Un bouton à droite du déclencheur permet de passer d'un mode à l'autre (Photo, Vidéo, Panorama à 240 degrés et Photo Sphere).

Le mode vidéo n'est pas en reste et permet de filmer en 1080p à 30 ips. Il est doté d'un mode Timelapse et de la possibilité de prendre des photos tout en filmant.

Les performances
Avec son CPU quad coeur cadencé à 1.5 GHz, 2 Go de RAM et un GPU Adreno 320 de dernière génération, le Nexus 4 a de quoi caracoler en tête des benchmarks. C'est bien le cas dans de nombreux secteurs. Mais les performances du GPU moyennent souvent la note de benchmark. L'Adreno 320 est clairement moins performant que les PowerVR SGX543MP4 et SGX544MP4. Pas de quoi s'affoler tout de même avec des scores très élevés.

PassMark_score_Nexus_4-GNT  Score global PassMark (réduite par les perfs du GPU en 3D)

PassMark_3D_Nexus_4-GNT   PassMark_CPU_Nexus_4-GNT   

Perfs 3D (à gauche) et CPU (à droite)

Autonome mais perfectible

L'autonomie
LG a conservé la batterie de 2100 mAh qui équipe l'Optimus G. En utilisation "classique", son autonomie permet de dépasser une journée avant de le recharger. C'est un des points positifs du Nexus 4. Les composants (le SOC en particulier) bénéficient d'une finesse de gravure avancée (28 nm pour l'APQ8064), ce qui permet d'améliorer les performances (transistors MOS plus rapides) tout en diminuant la consommation électrique (par rapport à des puces gravées dans des technologies moins avancées).

Ce qui manque
On a vu que le Nexus 4, lorsqu'il est passé au crible, s'en sort avec les honneurs. Toutefois, il reste perfectible. Il manque ainsi le support de l'USB OTG et de la 4G LTE (même s'il semble difficile de trouver la solution composant miracle permettant de couvrir toutes les bandes de la 4G LTE au niveau mondial).

On regrettera aussi le capteur 8 MPixels alors qu'un capteur 13 Mpixels aurait définitivement permis au N4 de creuser l'écart avec les Galaxy S III, iPhone 5 et autre Galaxy Note II. Enfin, l'Adreno 320 souffre de la comparaison avec les derniers GPU PowerVR conçus par Imagination Technologies (Apple ne s'y est pas trompé !).

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Conclusion

Conclusion
Le Nexus 4 ne révolutionne pas le domaine de la mobilité en termes de performances ou de nouveautés. Toutefois, il révolutionne ce secteur par son rapport qualité prix. Celui-ci amène à une petite réflexion sur le futur de la gamme Nexus.

Si d'aventures, Google décidait (en 2013 par exemple) de décliner son offre en deux versions de Nexus : un low cost performant (à l'image du Nexus 4) et un modèle high end plus onéreux (au prix des Galaxy S III ou iPhone 5 lors de leur lancement finalement) mais hyper avancé technologiquement, on ose à peine imaginer ce que cela donnerait !

Avec le Nexus 4, Google signe incontestablement le meilleur terminal mobile de la gamme Nexus. On regrettera juste la distribution calamiteuse sur le Google Play qui a laissé beaucoup de frustration.

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Le Nexus 4 bénéficie de surcroît d'un vaste écosystème d'accessoires. Ont pu être testées en particulier deux coques, l'une signée Ballistic et l'autre d'ArmourDillo.

Avec un look baroudeur, les coques ArmourDillo Hybrid (à 15.49€) et Ballistic Shell Gel (à 35.49€) sont le nec plus ultra en matière de protection. Avec ces véritables blindages, le Nexus 4 est protégé de tout risque de casse, le dos en verre du mobile étant particulièrement fragile (l'écran reste, lui, exposé).

La coque ArmourDillo intègre de surcroît une béquille qui permet d'utiliser le Nexus 4 comme radio-réveil ou de regarder des vidéos plus aisément. Elle sont toutes les deux constituées de plusieurs couches de protection (jusqu'à 3 pour la Ballistic avec notamment un exosquelette amovible).

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+ Les plus

  • Prix
  • Ecran IPS d'excellente facture
  • DC-HSPA+
  • Ergonomie
  • Aucun secteur réellement déficient
  • Très bonne autonomie
  • L'APQ8064
  • Les apports d'Android 4.2

- Les moins

  • Pas de support de l'USB OTG (On-The-Go)
  • GPU Adreno 320 : le maillon "faible" de l'APQ8064
  • Batterie inamovible (même si l'accès reste possible)
  • Pas de slot microSD
  • Stocks visiblement trop limités