C'est une annonce qui devrait faire beaucoup de bruit ce jeudi à Washington : la Fondation américaine des sciences (NSF) devrait faire le point sur ses recherches réalisées sur les ondes gravitationnelles et en confirmer l'existence.

Depuis plus de 15 ans, des chercheurs du Caltech (California Institute of Technology), du MIT et du Ligo (Laser Intererometre gravitational-wave Observatory) se penchent sur la détection de ces ondes. Et c'est l'équipe du Ligo qui serait parvenu à démontrer l'existence de ces ondes pour la première fois.

Les ondes gravitationnelles, telles qu'elles sont expliquées par Albert Einstein, dont des vibrations de l'espace-temps qui peuvent être créées par plusieurs phénomènes, mais plus particulièrement l'effondrement d'une étoile ou un trou noir.

trou-noir

Si le Ligo confirme avoir bien mis en évidence l'existence de ces ondes, on pourrait alors réviser l'intégralité de l'astronomie actuelle. Ces phénomènes ouvriraient de nouvelles pistes de recherches pour étudier les trous noirs et la formation des galaxies dont ils forment le centre.

Clifford Burgess a indiqué que "Si l'on pouvait détecter ces ondes, il serait sans doute possible de remonter à la première milliseconde du Big Bang. Il n'y a pas d'autres moyens pour l'homme de remonter ainsi jusqu'aux origines de l'univers."

Si les astronomes et scientifiques étaient désormais capables de mesurer ces ondes, c'est une nouvelle dimension qui viendrait s'ajouter à l'ensemble des projets de recherche, un nouveau facteur clé capable de nous aider à élucider des phénomènes restés sans réponse pendant des siècles. Jusqu'à présent, le principal élément que nous exploitons pour observer les astres est la lumière.

Étudier ces ondes permettrait même de sonde le coeur des étoiles et de résoudre le mystère des rayons gamma.