La High Court britannique vient ainsi de prononcer le blocage d'une liste de 32 sites illégaux qui proposent des liens ou hébergent directement des fichiers soumis à droit d'auteur. Dans la liste, on retrouve des pointures comme SumoTorrent, Isohunt ou encore Domonoid.

justice  Des sites qui proposent ainsi des liens Torrent permettant de télécharger des films ou de la musique piratée, mais la mesure concerne également quelques sites qui tentaient de contourner la loi en misant sur la diffusion en direct de contenus protégés : Stream TV ou Watchseries-online.

Et l'opération ne concerne plus que les grandes pointures du piratage, mais aussi des sites plus modestes. Ainsi, la vague de blocage concerne également quelques trackers privés à la popularité naissante et relativement faible.

La justice britannique a transmis l'ordre de blocage à l'ensemble des FAI du pays, qui doivent mettre en place tous les moyens nécessaires à leur disposition pour en verrouiller l'accès, sans quoi ils s'exposent à des poursuites. La majorité des demandes émane de la Motion Picture Association et de la British Phonographic Industry.

Depuis 2012, ce sont 93 sites pirates et illégaux qui ont fait l'objet d'un blocage administratif au Royaume-Uni. À chaque opération, les listes de sites visés s'allongent... Mais l'efficacité des mesures en place fait toujours débat.

Ainsi et comme c'est souvent le cas pour le piratage, fermer un site provoque l'ouverture d'un équivalent presque immédiatement, ou pire encore, une dispersion des pirates qui se retrouvent sur plusieurs plateformes, plus complexes à saisir. Les sites ferment, mais les habitudes persistent. D'autant que les blocages par IP se révèlent particulièrement simples à contourner grâce aux proxys libres mis à disposition des internautes gratuitement.

Reste que le Royaume-Uni entend bien ne pas laisser de répit aux pirates, même si le combat parait perdu d'avance.