Le géant de San Diego est spécialisé dans les puces de communication sans fil et les plates-formes mobiles des smartphones et autres objets électroniques intégrant des communications wireless.
Mais parce qu'il sera difficile de prendre des parts de marché à Intel, qui domine largement le segment avec ses processeurs x86, et alors que Qualcomm cherche à réduire ses coûts de fonctionnement, il s'est murmuré il y a quelques mois que l'effort sur les processeurs pour serveurs ARM pourrait être abandonné et la division vendue, malgré les ressources engagées sur plusieurs années.
Si plusieurs acteurs sont engagés dans cette voie, une sortie de Qualcomm aurait sans doute des conséquences sur l'essor des processeurs ARM sur le marché. Sur ce point, Christiano Amon, président de Qualcomm, a indiqué à Reuters que cette activité sera finalement maintenue, avec des moyens réduits et une cible resserrée aux grands acteurs de l'Internet aux USA et en Chine.
Ces derniers ont la capacité de développer eux-mêmes la partie software nécessaire à leurs besoins, alors que de plus petites entreprises doivent généralement s'équiper en logiciels prêts à l'emploi. Or l'offre de logiciels ARM pour serveurs reste modique comparée aux possibilités sous x86, constituant un frein sévère à l'adoption des processeurs ARM dans les serveurs.
La conception de processeurs ARM pour serveurs sera intégrée à la branche Qualcomm CDMA Technologies consacrée au développement des processeurs mobiles.
