Sauf que la discussion portait sur l'étincelle dans l´image. Et que je trouve que celle-ci est tout, sauf naturelle: je trouve même que ça fait horriblement posé, téléphoné, etc ...raisons pour lesquelles ça ne me parle pas.
Je ne ressens pas du tout les choses de la même façon, perso j'y trouve un intimité qui me satisfait entièrement. Pour te dire, je me serais cru avec des familiers. Pour moi, hormis quelques cas particuliers, une image doit fonctionner de façon autonome, et donc les conditions de la prise de vue m'indiffèrent au plus haut point.
Je ne dis certes pas que cette photo n'est pas bonne, ni que sa (fausse) banalité (recherchée et même, AMA, un peu affectée) ne puisse intéresser quelqu'un, comme vous, par exemple, qui s'intéresse davantage à l'aspect "pictural" et composé d'une photo.
Sur ce plan elle correspond bien à mes goûts, c'est vrai.
Faut pas être désolé. Vous avez bien le droit de penser ce que vous voulez.
(en réalité je ne suis pas désolé, hein, c'est une précaution oratoire pour mettre de l'huile)
Mais ce que la télé (enfin, je suppose: je ne regarde autant dire jamais) ou le cinéma nous sert, c'est peut être «le même genre de scène» que (B) en effectivement bien plus léché, bien plus posé, bien plus travaillé et d'un « naturel factice » qui semble vous plaire. Autrement dit (B), mais fait à la manière de (A).
Exactement.
La scène de bistrot est un exercice d'école type, un condensé où tout doit paraître juste, et elle a été tellement rabâchée qu'elle doit être irréprochable, un point c'est tout. Qu'on se servent d'éléments formels (inclinaison, visages parasites, lumières gênantes) pour donner une impression d'instantanéité, très bien, mais il importe au final que l'image soit parfaitement fonctionnelle dans son propre registre, ce qui n'est pas le cas ici.
Je préfère ce genre de photo avec ses défauts et sa véritable spontanéité que je ne retrouve pas chez (A). Disons, en exagérant un peu pour que tout le monde comprenne, que pour (A), le photographe avait cinq cent milli- secondes quasi toutes semblables, pour appuyer sur l'obturateur; et pour faire la photo (B), juste quelques milisecondes
Ouais, bon, sur le plan de l'instantanéité, un bâillement est du même ordre que les échanges dans une discussion, disons que pour moi ça se vaut.
Techniquement rien n'est vraiment net, la lumière n'est pas bonne et on ne sait pas ce qui est important.
Techniquement, j'avais bien précisé : dans des conditions qui étaient sûrement pas optimales. Et, sur le plan de la composition, je regrette aussi la présence trop importante des personnages du centre, qui brouillent un peu la lecture de l'image, etc.
Oui, mais le problème est bien là. Les photographies de Daniel Rocha sont toujours admirables, ça je l'ai bien compris, mais jamais pour l'image qu'on a sous les yeux, toujours pour quelque chose d'autre, un geste, un regard, une émotion, que sais-je...
La technique, faut comprendre, c'est pris avec un gros bousin, ou alors il n'y avait pas plus de place à gauche, ou alors on n'avait pas le temps de faire mieux, ou alors il pleuvait, la nuit tombait, les gens partaient, bref c'est toujours difficile et c'est toujours le mieux qu'on pouvait faire selon ces circonstances.
Perso je n'y serais pas revenu, mais s'il s'agit de comparer avec les photos de Christian Roosen c'est vraiment le jour et la nuit, moi je leur trouve un abîme d'écart.
(je l'ai d'ailleurs exprimé quand il nous a proposé ses photos sur frpn)
Et ho !! Jaloux ! ...je drague encore comme je veux, oui ?
Oups.
Naibed a écrit
( Xns989F15CA5FCANaibed@195.130.132.70 )
Sauf que la discussion portait sur l'étincelle dans l´image. Et que je
trouve que celle-ci est tout, sauf naturelle: je trouve même que ça fait
horriblement posé, téléphoné, etc ...raisons pour lesquelles ça ne me
parle pas.
Je ne ressens pas du tout les choses de la même façon, perso j'y trouve un
intimité qui me satisfait entièrement. Pour te dire, je me serais cru avec
des familiers. Pour moi, hormis quelques cas particuliers, une image doit
fonctionner de façon autonome, et donc les conditions de la prise de vue
m'indiffèrent au plus haut point.
Je ne dis certes pas que cette photo n'est pas bonne, ni que sa (fausse)
banalité (recherchée et même, AMA, un peu affectée) ne puisse intéresser
quelqu'un, comme vous, par exemple, qui s'intéresse davantage à l'aspect
"pictural" et composé d'une photo.
Sur ce plan elle correspond bien à mes goûts, c'est vrai.
Faut pas être désolé. Vous avez bien le droit de penser ce que vous
voulez.
(en réalité je ne suis pas désolé, hein, c'est une précaution oratoire pour
mettre de l'huile)
Mais ce que la télé (enfin, je suppose: je ne regarde autant dire jamais)
ou le cinéma nous sert, c'est peut être «le même genre de scène» que (B)
en effectivement bien plus léché, bien plus posé, bien plus travaillé et
d'un « naturel factice » qui semble vous plaire. Autrement dit (B), mais
fait à la manière de (A).
Exactement.
La scène de bistrot est un exercice d'école type, un condensé où tout doit
paraître juste, et elle a été tellement rabâchée qu'elle doit être
irréprochable, un point c'est tout. Qu'on se servent d'éléments formels
(inclinaison, visages parasites, lumières gênantes) pour donner une
impression d'instantanéité, très bien, mais il importe au final que l'image
soit parfaitement fonctionnelle dans son propre registre, ce qui n'est
pas le cas ici.
Je préfère ce genre de photo avec ses défauts et sa véritable spontanéité
que je ne retrouve pas chez (A). Disons, en exagérant un peu pour que tout
le monde comprenne, que pour (A), le photographe avait cinq cent milli-
secondes quasi toutes semblables, pour appuyer sur l'obturateur; et pour
faire la photo (B), juste quelques milisecondes
Ouais, bon, sur le plan de l'instantanéité, un bâillement est du même ordre
que les échanges dans une discussion, disons que pour moi ça se vaut.
Techniquement rien n'est vraiment net, la lumière n'est pas bonne et on
ne sait pas ce qui est important.
Techniquement, j'avais bien précisé : dans des conditions qui étaient
sûrement pas optimales. Et, sur le plan de la composition, je regrette
aussi la présence trop importante des personnages du centre, qui
brouillent un peu la lecture de l'image, etc.
Oui, mais le problème est bien là. Les photographies de Daniel Rocha sont
toujours admirables, ça je l'ai bien compris, mais jamais pour l'image qu'on
a sous les yeux, toujours pour quelque chose d'autre, un geste, un regard,
une émotion, que sais-je...
La technique, faut comprendre, c'est pris avec un gros bousin, ou alors il
n'y avait pas plus de place à gauche, ou alors on n'avait pas le temps de
faire mieux, ou alors il pleuvait, la nuit tombait, les gens partaient, bref
c'est toujours difficile et c'est toujours le mieux qu'on pouvait faire
selon ces circonstances.
Perso je n'y serais pas revenu, mais s'il s'agit de comparer avec les photos
de Christian Roosen c'est vraiment le jour et la nuit, moi je leur trouve un
abîme d'écart.
(je l'ai d'ailleurs exprimé quand il nous a proposé ses photos sur frpn)
Et ho !! Jaloux ! ...je drague encore comme je veux, oui ?
Sauf que la discussion portait sur l'étincelle dans l´image. Et que je trouve que celle-ci est tout, sauf naturelle: je trouve même que ça fait horriblement posé, téléphoné, etc ...raisons pour lesquelles ça ne me parle pas.
Je ne ressens pas du tout les choses de la même façon, perso j'y trouve un intimité qui me satisfait entièrement. Pour te dire, je me serais cru avec des familiers. Pour moi, hormis quelques cas particuliers, une image doit fonctionner de façon autonome, et donc les conditions de la prise de vue m'indiffèrent au plus haut point.
Je ne dis certes pas que cette photo n'est pas bonne, ni que sa (fausse) banalité (recherchée et même, AMA, un peu affectée) ne puisse intéresser quelqu'un, comme vous, par exemple, qui s'intéresse davantage à l'aspect "pictural" et composé d'une photo.
Sur ce plan elle correspond bien à mes goûts, c'est vrai.
Faut pas être désolé. Vous avez bien le droit de penser ce que vous voulez.
(en réalité je ne suis pas désolé, hein, c'est une précaution oratoire pour mettre de l'huile)
Mais ce que la télé (enfin, je suppose: je ne regarde autant dire jamais) ou le cinéma nous sert, c'est peut être «le même genre de scène» que (B) en effectivement bien plus léché, bien plus posé, bien plus travaillé et d'un « naturel factice » qui semble vous plaire. Autrement dit (B), mais fait à la manière de (A).
Exactement.
La scène de bistrot est un exercice d'école type, un condensé où tout doit paraître juste, et elle a été tellement rabâchée qu'elle doit être irréprochable, un point c'est tout. Qu'on se servent d'éléments formels (inclinaison, visages parasites, lumières gênantes) pour donner une impression d'instantanéité, très bien, mais il importe au final que l'image soit parfaitement fonctionnelle dans son propre registre, ce qui n'est pas le cas ici.
Je préfère ce genre de photo avec ses défauts et sa véritable spontanéité que je ne retrouve pas chez (A). Disons, en exagérant un peu pour que tout le monde comprenne, que pour (A), le photographe avait cinq cent milli- secondes quasi toutes semblables, pour appuyer sur l'obturateur; et pour faire la photo (B), juste quelques milisecondes
Ouais, bon, sur le plan de l'instantanéité, un bâillement est du même ordre que les échanges dans une discussion, disons que pour moi ça se vaut.
Techniquement rien n'est vraiment net, la lumière n'est pas bonne et on ne sait pas ce qui est important.
Techniquement, j'avais bien précisé : dans des conditions qui étaient sûrement pas optimales. Et, sur le plan de la composition, je regrette aussi la présence trop importante des personnages du centre, qui brouillent un peu la lecture de l'image, etc.
Oui, mais le problème est bien là. Les photographies de Daniel Rocha sont toujours admirables, ça je l'ai bien compris, mais jamais pour l'image qu'on a sous les yeux, toujours pour quelque chose d'autre, un geste, un regard, une émotion, que sais-je...
La technique, faut comprendre, c'est pris avec un gros bousin, ou alors il n'y avait pas plus de place à gauche, ou alors on n'avait pas le temps de faire mieux, ou alors il pleuvait, la nuit tombait, les gens partaient, bref c'est toujours difficile et c'est toujours le mieux qu'on pouvait faire selon ces circonstances.
Perso je n'y serais pas revenu, mais s'il s'agit de comparer avec les photos de Christian Roosen c'est vraiment le jour et la nuit, moi je leur trouve un abîme d'écart.
(je l'ai d'ailleurs exprimé quand il nous a proposé ses photos sur frpn)
Et ho !! Jaloux ! ...je drague encore comme je veux, oui ?
Oups.
Philippe LAGARDE
La technique, faut comprendre, c'est pris avec un gros bousin, ou alors il n'y avait pas plus de place à gauche, ou alors on n'avait pas le temps de faire mieux, ou alors il pleuvait, la nuit tombait, les gens partaient, bref c'est toujours difficile et c'est toujours le mieux qu'on pouvait faire selon ces circonstances.
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça. Et là la technique sert. Et là (je parle de photo professionnelle, mais je pense que ça peut s'appliquer à tous les champs) tu peux faire la différence, quand tout le monde se trouve des excuses, et que toi tu y vas quand même, et que tu la sors, la photo.
Cordialement,
Philippe LAGARDE
La technique, faut comprendre, c'est pris avec un gros bousin, ou alors il
n'y avait pas plus de place à gauche, ou alors on n'avait pas le temps de
faire mieux, ou alors il pleuvait, la nuit tombait, les gens partaient, bref
c'est toujours difficile et c'est toujours le mieux qu'on pouvait faire
selon ces circonstances.
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En
photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il
pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler
pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité
moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça.
Et là la technique sert. Et là (je parle de photo professionnelle, mais je
pense que ça peut s'appliquer à tous les champs) tu peux faire la
différence, quand tout le monde se trouve des excuses, et que toi tu y vas
quand même, et que tu la sors, la photo.
La technique, faut comprendre, c'est pris avec un gros bousin, ou alors il n'y avait pas plus de place à gauche, ou alors on n'avait pas le temps de faire mieux, ou alors il pleuvait, la nuit tombait, les gens partaient, bref c'est toujours difficile et c'est toujours le mieux qu'on pouvait faire selon ces circonstances.
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça. Et là la technique sert. Et là (je parle de photo professionnelle, mais je pense que ça peut s'appliquer à tous les champs) tu peux faire la différence, quand tout le monde se trouve des excuses, et que toi tu y vas quand même, et que tu la sors, la photo.
Cordialement,
Philippe LAGARDE
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Philippe LAGARDE wrote:
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça. Et là la technique sert. Et là (je parle de photo professionnelle, mais je pense que ça peut s'appliquer à tous les champs) tu peux faire la différence, quand tout le monde se trouve des excuses, et que toi tu y vas quand même, et que tu la sors, la photo.
Difficile mais interessant, une approche vraiment exigeante ! Ca implique un flash, non, pour quand la lumière n'est pas là ?
J'ai bien tenté recement une photo dans des conditions épouvantables, préssée par le temps en plus pour photoshoper le résultat avec un tampon énorme...Je ne suis pas particulierement fièrote du résultat, mais coincée entre la fenêtre et un sèche linge, je ne pouvais pas descendre plus bas que le sol ni reculer plus loin que le mur. J'aurais quand du essayer de faire un plan partiel un peu meilleur ( il fallait un plan complet ).
Noëlle Adam
Philippe LAGARDE wrote:
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En
photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il
pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler
pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité
moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça.
Et là la technique sert. Et là (je parle de photo professionnelle, mais je
pense que ça peut s'appliquer à tous les champs) tu peux faire la
différence, quand tout le monde se trouve des excuses, et que toi tu y vas
quand même, et que tu la sors, la photo.
Difficile mais interessant, une approche vraiment exigeante !
Ca implique un flash, non, pour quand la lumière n'est pas là ?
J'ai bien tenté recement une photo dans des conditions épouvantables,
préssée par le temps en plus pour photoshoper le résultat avec un tampon
énorme...Je ne suis pas particulierement fièrote du résultat, mais
coincée entre la fenêtre et un sèche linge, je ne pouvais pas descendre
plus bas que le sol ni reculer plus loin que le mur. J'aurais quand du
essayer de faire un plan partiel un peu meilleur ( il fallait un plan
complet ).
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça. Et là la technique sert. Et là (je parle de photo professionnelle, mais je pense que ça peut s'appliquer à tous les champs) tu peux faire la différence, quand tout le monde se trouve des excuses, et que toi tu y vas quand même, et que tu la sors, la photo.
Difficile mais interessant, une approche vraiment exigeante ! Ca implique un flash, non, pour quand la lumière n'est pas là ?
J'ai bien tenté recement une photo dans des conditions épouvantables, préssée par le temps en plus pour photoshoper le résultat avec un tampon énorme...Je ne suis pas particulierement fièrote du résultat, mais coincée entre la fenêtre et un sèche linge, je ne pouvais pas descendre plus bas que le sol ni reculer plus loin que le mur. J'aurais quand du essayer de faire un plan partiel un peu meilleur ( il fallait un plan complet ).
Noëlle Adam
Daniel Rocha
Philippe LAGARDE wrote:
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça.
Je suis d'accord avec ça aussi. C'est aussi pour ça que j'aime faire des photos de manifs.
Mais pour ma photo me mettre plus à gauche aurait été impossible. Je ne vais pas casser un mur, déplacer des tables pour le faire.
Soit cette photo plait, ou pas. Car pour moi je ne pouvais pas trouver meilleure place dans les conditions ou j'étais, pour photographier la scène que j'avais dans les yeux.
A moins de faire poser des gens en les mettant là ou il faut pour faire le cadrage parfait. Mais la on sort du type de photo que je fais d'habitude...
-- <> Daniel Rocha | Photographie <> http://www.monochromatique.com
Philippe LAGARDE wrote:
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué
: "En photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes
jamais". Il pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais
renoncer à travailler pour un problème de météo, et ne jamais y
trouver prétexte à une qualité moindre. Faire avec le réel, parce de
toutes façons il n'y a que ça.
Je suis d'accord avec ça aussi. C'est aussi pour ça que j'aime faire
des photos de manifs.
Mais pour ma photo me mettre plus à gauche aurait été impossible.
Je ne vais pas casser un mur, déplacer des tables pour le faire.
Soit cette photo plait, ou pas. Car pour moi je ne pouvais pas trouver
meilleure place dans les conditions ou j'étais, pour photographier
la scène que j'avais dans les yeux.
A moins de faire poser des gens en les mettant là ou il faut pour
faire le cadrage parfait. Mais la on sort du type de photo que je fais
d'habitude...
--
<> Daniel Rocha | Photographie <>
http://www.monochromatique.com
+1. Un photographe m'a donné, à mes débuts, un conseil qui m'a marqué : "En photo il y a toujours des excuses, mais toi ne t'en donnes jamais". Il pleut? Tu fais avec. Il y a foule? Pareil. Ne jamais renoncer à travailler pour un problème de météo, et ne jamais y trouver prétexte à une qualité moindre. Faire avec le réel, parce de toutes façons il n'y a que ça.
Je suis d'accord avec ça aussi. C'est aussi pour ça que j'aime faire des photos de manifs.
Mais pour ma photo me mettre plus à gauche aurait été impossible. Je ne vais pas casser un mur, déplacer des tables pour le faire.
Soit cette photo plait, ou pas. Car pour moi je ne pouvais pas trouver meilleure place dans les conditions ou j'étais, pour photographier la scène que j'avais dans les yeux.
A moins de faire poser des gens en les mettant là ou il faut pour faire le cadrage parfait. Mais la on sort du type de photo que je fais d'habitude...
-- <> Daniel Rocha | Photographie <> http://www.monochromatique.com
mh durantet
c'est du même ordre...
d'un coté un pauvre type qui a un reveil délicat et qui éternue. de l'autre une photo d'un prisonier torturé.
j'ai du mal à suivre le cheminement d'idées qui aboutit à une similitude ("même ordre"). y a t il un message codé dans l'éternuement ???
Sûrement Alf, sûrement... *
*Soupir
Mhd
c'est du même ordre...
d'un coté un pauvre type qui a un reveil délicat et qui éternue.
de l'autre une photo d'un prisonier torturé.
j'ai du mal à suivre le cheminement d'idées qui aboutit à une similitude
("même ordre").
y a t il un message codé dans l'éternuement ???
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image. Cette photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable ? Publiable ? N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur consentement. A moins que tu ne sois allé leur faire signer un document à l'issue de ta prise de vue ?
Si la photo est sympa et semble en effet capturer un instant, un regard, le cadrage n'a-t-il pas un peu souffert. La fille de gauche assise est un peu étriquée. Et l'ensemble du cadre ne penche-t-il pas si l'on en juge des verticales du fond ?
Enfin, pour répondre à une remarque sur les excuses. Bien sur il y a ceux qui ne sortent jamais d'excuses et qui s'en sortent sus la pluie sous le soleil ou dans la foule. BIen sur. Mais pour les autres, à qui il manque un peu de technique ou de génie, ne faut il pas plutot rappeler qu'à mon avis ce qui distingue le photographe amateur du grand public qui prend des photos, c'est la capacité à renoncer à une image. Parfois on se retrouve a un endroit magnifique. La lumire, le decor, le vent, les circonstances sont magnifiques. Mais il faut un grand angle ou un teleobjectif ou un pied ou je ne sais quoi d autres dont notre boitier ne dispose pas. Le grand public lui fera quand meme l image. Parce qu il considere que dans son coeur l emotion y sera. Elle ne sera pas sur l image, mais lui il s en fout. L image n est pas son objectif. Le photographe amateur eclaire, lui, sait qu il ne peut pas parvenir a tirer une image acceptable. Il ne prend donc pas la photo à cet instant la avec son materiel. N est ce pas a cette acceptation, a cette renonciation, que l on reconnait le vrai regard ? Et non pas a celui qui mitraille tout et n importe quoi ?
Smeagol
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa
reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image. Cette
photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable
? Publiable ? N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus
est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur
consentement. A moins que tu ne sois allé leur faire signer un
document à l'issue de ta prise de vue ?
Si la photo est sympa et semble en effet capturer un instant, un
regard, le cadrage n'a-t-il pas un peu souffert. La fille de gauche
assise est un peu étriquée. Et l'ensemble du cadre ne penche-t-il pas
si l'on en juge des verticales du fond ?
Enfin, pour répondre à une remarque sur les excuses. Bien sur il y a
ceux qui ne sortent jamais d'excuses et qui s'en sortent sus la pluie
sous le soleil ou dans la foule. BIen sur. Mais pour les autres, à qui
il manque un peu de technique ou de génie, ne faut il pas plutot
rappeler qu'à mon avis ce qui distingue le photographe amateur du
grand public qui prend des photos, c'est la capacité à renoncer à
une image. Parfois on se retrouve a un endroit magnifique. La lumire,
le decor, le vent, les circonstances sont magnifiques. Mais il faut un
grand angle ou un teleobjectif ou un pied ou je ne sais quoi d autres
dont notre boitier ne dispose pas. Le grand public lui fera quand meme
l image. Parce qu il considere que dans son coeur l emotion y sera.
Elle ne sera pas sur l image, mais lui il s en fout. L image n est pas
son objectif. Le photographe amateur eclaire, lui, sait qu il ne peut
pas parvenir a tirer une image acceptable. Il ne prend donc pas la
photo à cet instant la avec son materiel. N est ce pas a cette
acceptation, a cette renonciation, que l on reconnait le vrai regard ?
Et non pas a celui qui mitraille tout et n importe quoi ?
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image. Cette photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable ? Publiable ? N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur consentement. A moins que tu ne sois allé leur faire signer un document à l'issue de ta prise de vue ?
Si la photo est sympa et semble en effet capturer un instant, un regard, le cadrage n'a-t-il pas un peu souffert. La fille de gauche assise est un peu étriquée. Et l'ensemble du cadre ne penche-t-il pas si l'on en juge des verticales du fond ?
Enfin, pour répondre à une remarque sur les excuses. Bien sur il y a ceux qui ne sortent jamais d'excuses et qui s'en sortent sus la pluie sous le soleil ou dans la foule. BIen sur. Mais pour les autres, à qui il manque un peu de technique ou de génie, ne faut il pas plutot rappeler qu'à mon avis ce qui distingue le photographe amateur du grand public qui prend des photos, c'est la capacité à renoncer à une image. Parfois on se retrouve a un endroit magnifique. La lumire, le decor, le vent, les circonstances sont magnifiques. Mais il faut un grand angle ou un teleobjectif ou un pied ou je ne sais quoi d autres dont notre boitier ne dispose pas. Le grand public lui fera quand meme l image. Parce qu il considere que dans son coeur l emotion y sera. Elle ne sera pas sur l image, mais lui il s en fout. L image n est pas son objectif. Le photographe amateur eclaire, lui, sait qu il ne peut pas parvenir a tirer une image acceptable. Il ne prend donc pas la photo à cet instant la avec son materiel. N est ce pas a cette acceptation, a cette renonciation, que l on reconnait le vrai regard ? Et non pas a celui qui mitraille tout et n importe quoi ?
Smeagol
filh
smeagol wrote:
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image.
Pas sur celle là mais c'est un sujet qui revient souvent.
Cette photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable ? Publiable ?
Bah...
N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur consentement.
Chais pas... je me suis retrouvé sur des sites, ça m'a fait ni chaud ni froid. Ben quoi oui j'étais dehors j'assume...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
smeagol <didier-mars@netcourrier.fr> wrote:
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa
reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image.
Pas sur celle là mais c'est un sujet qui revient souvent.
Cette
photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable
? Publiable ?
Bah...
N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus
est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur
consentement.
Chais pas... je me suis retrouvé sur des sites, ça m'a fait ni chaud ni
froid. Ben quoi oui j'étais dehors j'assume...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image.
Pas sur celle là mais c'est un sujet qui revient souvent.
Cette photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable ? Publiable ?
Bah...
N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur consentement.
Chais pas... je me suis retrouvé sur des sites, ça m'a fait ni chaud ni froid. Ben quoi oui j'étais dehors j'assume...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Alf92
smeagol () a écrit dans news: :
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image. Cette photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable ? Publiable ? N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur consentement. A moins que tu ne sois allé leur faire signer un document à l'issue de ta prise de vue ?
presque chaque semaine il y a un post sur le sujet. donc plus grand chose à dire.
smeagol (didier-mars@netcourrier.fr) a écrit
dans news:1166684165.571483.66960@f1g2000cwa.googlegroups.com :
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa
reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image. Cette
photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable
? Publiable ? N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus
est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur
consentement. A moins que tu ne sois allé leur faire signer un
document à l'issue de ta prise de vue ?
presque chaque semaine il y a un post sur le sujet.
donc plus grand chose à dire.
Une chose m etonne. Au dela de l interet de la photographie et de sa reussite technique. Personne n'a soulevé le droit à l'image. Cette photo volée de ces deux jeunes femmes est elle finalement autorisable ? Publiable ? N'y a-t-il pas un probleme à photographier et qui plus est à diffuser des images de personnes ainsi photographiées sans leur consentement. A moins que tu ne sois allé leur faire signer un document à l'issue de ta prise de vue ?
presque chaque semaine il y a un post sur le sujet. donc plus grand chose à dire.
