Je dois, à la fin du mois d'août, véhiculer une mineure (17 ans) en province
pendant 2/3 jours (je ne la connais pas encore).
Donc voiture, chambre d'hôtel, repas.
Comptant rencontrer ses parents d'ici-là pour préparer le voyage, je me
propose de leur faire signer un papelard contenant leur autorisation.
Que dois-je y faire mettre, quels sont les pièges auquels penser ?
En gros, çà ne sert à rien, sauf pour l'autorisation d'opérer en cas d'urgence.
Ca n'a absolument aucune valeur !
-- Djeel
Lydéric Méreau
Djeel a formulé la demande :
Ca n'a absolument aucune valeur !
Ah? Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation. Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune valeur.
-- Lydéric, http://luca.over-blog.org/
Djeel a formulé la demande :
Ca n'a absolument aucune valeur !
Ah?
Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge
d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation.
Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune
valeur.
Ah? Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation. Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune valeur.
-- Lydéric, http://luca.over-blog.org/
Harpo
Lydéric Méreau wrote:
Djeel a formulé la demande :
Ca n'a absolument aucune valeur !
Ah? Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation. Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune valeur.
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe, on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
-- http://patrick.davalan.free.fr/
Lydéric Méreau wrote:
Djeel a formulé la demande :
Ca n'a absolument aucune valeur !
Ah?
Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge
d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation.
Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune
valeur.
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le
patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe,
on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
Ah? Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation. Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune valeur.
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe, on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
-- http://patrick.davalan.free.fr/
Lydéric Méreau
Dans son message précédent, Harpo a écrit :
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe, on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
Et? Dans ce cas, un telle autorisation ne servirait à rien, et est pourtant obligatoire. Y'a comme un bug.
-- Lydéric, Pour les malcomprenants, ce message est sans rires enregistrés.
Dans son message précédent, Harpo a écrit :
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le
patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe,
on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
Et?
Dans ce cas, un telle autorisation ne servirait à rien, et est pourtant
obligatoire. Y'a comme un bug.
--
Lydéric,
Pour les malcomprenants, ce message est sans rires enregistrés.
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe, on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
Et? Dans ce cas, un telle autorisation ne servirait à rien, et est pourtant obligatoire. Y'a comme un bug.
-- Lydéric, Pour les malcomprenants, ce message est sans rires enregistrés.
Djeel
Lydéric Méreau wrote:
Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation. Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune valeur.
Salut Lydéric ! Il faut peut-être en effet préciser : Pour tout enfant confié à un organisme (école, association, ...) et conduit à l'hôpital par ce même organisme, l'autorisation parentale ne sert à rien dans la mesure où aucun chirurgien n'opèrera sur la foi de ce seul document ; si urgence, on attend les parents ; il ne faut pas oublier que le délai moyen d'attente (digestion du bol alimentaire) pour une opération est de 4 heures si anesthésie "légère" et de 6 heures si le patient doit être intubé. Si urgence vitale sévère, c'est le préfet qui autorise et on opère de suite. Le cas dont tu parles est je crois différent : il s'agit d'un enfant confié directement par ses parents à une structure hospitalière. Amitiés
-- Djeel
Lydéric Méreau wrote:
Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge
d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation.
Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune
valeur.
Salut Lydéric !
Il faut peut-être en effet préciser :
Pour tout enfant confié à un organisme (école, association, ...) et conduit
à l'hôpital par ce même organisme, l'autorisation parentale ne sert à rien
dans la mesure où aucun chirurgien n'opèrera sur la foi de ce seul document
; si urgence, on attend les parents ; il ne faut pas oublier que le délai
moyen d'attente (digestion du bol alimentaire) pour une opération est de 4
heures si anesthésie "légère" et de 6 heures si le patient doit être intubé.
Si urgence vitale sévère, c'est le préfet qui autorise et on opère de suite.
Le cas dont tu parles est je crois différent : il s'agit d'un enfant confié
directement par ses parents à une structure hospitalière.
Amitiés
Et portant, au sein même d'une strucure hospitaliére (prise en charge d'enfant handicapés), le parents signent cette autorisation. Il serait peut-être bon de préciser dans quel contexte cela n'a aucune valeur.
Salut Lydéric ! Il faut peut-être en effet préciser : Pour tout enfant confié à un organisme (école, association, ...) et conduit à l'hôpital par ce même organisme, l'autorisation parentale ne sert à rien dans la mesure où aucun chirurgien n'opèrera sur la foi de ce seul document ; si urgence, on attend les parents ; il ne faut pas oublier que le délai moyen d'attente (digestion du bol alimentaire) pour une opération est de 4 heures si anesthésie "légère" et de 6 heures si le patient doit être intubé. Si urgence vitale sévère, c'est le préfet qui autorise et on opère de suite. Le cas dont tu parles est je crois différent : il s'agit d'un enfant confié directement par ses parents à une structure hospitalière. Amitiés
-- Djeel
Harpo
Lydéric Méreau wrote:
Dans son message précédent, Harpo a écrit :
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe, on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
Et? Dans ce cas, un telle autorisation ne servirait à rien, et est pourtant obligatoire. Y'a comme un bug.
Je ne sais pas, peut-être que dans ce cas, on peut dire "nécessité fait loi".
S'il faut rechercher les parents, avec le temps que ça peut prendre, ça risque d'être pour leur demander ce qu'il faut faire du cadavre. Pour le médecin, il aurait le choix entre 1) une inculpation pour, au moins, non-assistance à personne en danger et être rayé de la profession ou 2) très invraisemblablement, accusé d'avoir fait un défaut de procédure... Yapafoto !
Ici il ne s'agit pas de confier la garde d'un enfant à une institution, mais d'agir dans l'urgence.
-- http://patrick.davalan.free.fr/
Lydéric Méreau wrote:
Dans son message précédent, Harpo a écrit :
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le
patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe,
on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire
?
Et?
Dans ce cas, un telle autorisation ne servirait à rien, et est
pourtant obligatoire. Y'a comme un bug.
Je ne sais pas, peut-être que dans ce cas, on peut dire "nécessité fait
loi".
S'il faut rechercher les parents, avec le temps que ça peut prendre, ça
risque d'être pour leur demander ce qu'il faut faire du cadavre.
Pour le médecin, il aurait le choix entre 1) une inculpation pour, au
moins, non-assistance à personne en danger et être rayé de la
profession ou 2) très invraisemblablement, accusé d'avoir fait un
défaut de procédure...
Yapafoto !
Ici il ne s'agit pas de confier la garde d'un enfant à une institution,
mais d'agir dans l'urgence.
On parlait d'une hospitalisation d'*urgence*, vous croyez que si le patient perd son sang, à une crise cardiaque ou une péritonite aigüe, on commence par chercher les parents pour savoir ce qu'il faut faire ?
Et? Dans ce cas, un telle autorisation ne servirait à rien, et est pourtant obligatoire. Y'a comme un bug.
Je ne sais pas, peut-être que dans ce cas, on peut dire "nécessité fait loi".
S'il faut rechercher les parents, avec le temps que ça peut prendre, ça risque d'être pour leur demander ce qu'il faut faire du cadavre. Pour le médecin, il aurait le choix entre 1) une inculpation pour, au moins, non-assistance à personne en danger et être rayé de la profession ou 2) très invraisemblablement, accusé d'avoir fait un défaut de procédure... Yapafoto !
Ici il ne s'agit pas de confier la garde d'un enfant à une institution, mais d'agir dans l'urgence.
-- http://patrick.davalan.free.fr/
Lydéric Méreau
Harpo a couché sur son écran :
Ici il ne s'agit pas de confier la garde d'un enfant à une institution, mais d'agir dans l'urgence.
Ce n'est pas une institution, dans le cas que j'ai cité. Mais à une école, on confie son enfant, non?
De toutes façons, en cas de rééelle urgence, et si les parents sont contre (témoin de jéhovah, par exemple), les parents peuvent être déchus momentanement de leur autorité parentale. Cela se pratique rarement, mais cela existe.
De toutes façons, un hopital agira, et se posera les questions eventuelles aprés, on est bien d'accord.
-- Lydéric, Si tout le monde était comme moi, je serais beaucoup plus tolérant.
Harpo a couché sur son écran :
Ici il ne s'agit pas de confier la garde d'un enfant à une institution,
mais d'agir dans l'urgence.
Ce n'est pas une institution, dans le cas que j'ai cité.
Mais à une école, on confie son enfant, non?
De toutes façons, en cas de rééelle urgence, et si les parents sont
contre (témoin de jéhovah, par exemple), les parents peuvent être
déchus momentanement de leur autorité parentale. Cela se pratique
rarement, mais cela existe.
De toutes façons, un hopital agira, et se posera les questions
eventuelles aprés, on est bien d'accord.
--
Lydéric,
Si tout le monde était comme moi, je serais beaucoup plus tolérant.
Ici il ne s'agit pas de confier la garde d'un enfant à une institution, mais d'agir dans l'urgence.
Ce n'est pas une institution, dans le cas que j'ai cité. Mais à une école, on confie son enfant, non?
De toutes façons, en cas de rééelle urgence, et si les parents sont contre (témoin de jéhovah, par exemple), les parents peuvent être déchus momentanement de leur autorité parentale. Cela se pratique rarement, mais cela existe.
De toutes façons, un hopital agira, et se posera les questions eventuelles aprés, on est bien d'accord.
-- Lydéric, Si tout le monde était comme moi, je serais beaucoup plus tolérant.
Harpo
Lydéric Méreau wrote:
De toutes façons, un hopital agira, et se posera les questions eventuelles aprés, on est bien d'accord.
On est d'acord.
Lydéric Méreau wrote:
De toutes façons, un hopital agira, et se posera les questions
eventuelles aprés, on est bien d'accord.
En cas de d'urgence vitale, si les DEUX parents ne sont pas joignables, l'administrateur de garde se^W démerde^W prévient la préfecture...
Si c'est un samedi soir à 20 h, il suffit d'attendre le lundi matin. S'il s'agit d'une hémorragie artérielle, le corps commencera à attirer les mouches devant la porte de l'hopital.
Et maintenant, on nous demande l'accord des DEUX parents... Rien que du bonheur :-(
Mettons qu'il ne soient pas d'accord entre eux, il faudra attendre la décison du juge des enfants (que j'espère en vacance), éventuellement une interjection en appel et un recours en cassation ? le corps commencera à poser un problème de salubrité publique, même les vautours n'essaieront plus d'approcher.
Qu'est-ce que vous voulez que l'on demande aux parents ? "Vous voulez qu'on le soigne ou qu'on le laisse crever ?", et s'ils disent "laisser le crever ce petit con.", il faut que la standardiste annonce "intervention 327 cancelled." ? l'infirmier pourra alors relacher son point de compression et vaquer à d'autres urgences ?
Je ne suis pas vraiment certain que ce soit comme cela que cela se passe, mais je suis habituellement assez naïf.
-- http://patrick.davalan.free.fr/
JM.Negri wrote:
En cas de d'urgence vitale, si les DEUX parents ne sont pas
joignables, l'administrateur de garde se^W démerde^W prévient la
préfecture...
Si c'est un samedi soir à 20 h, il suffit d'attendre le lundi matin.
S'il s'agit d'une hémorragie artérielle, le corps commencera à attirer
les mouches devant la porte de l'hopital.
Et maintenant, on nous demande l'accord des DEUX parents... Rien que
du bonheur :-(
Mettons qu'il ne soient pas d'accord entre eux, il faudra attendre la
décison du juge des enfants (que j'espère en vacance), éventuellement
une interjection en appel et un recours en cassation ? le corps
commencera à poser un problème de salubrité publique, même les vautours
n'essaieront plus d'approcher.
Qu'est-ce que vous voulez que l'on demande aux parents ? "Vous voulez
qu'on le soigne ou qu'on le laisse crever ?", et s'ils disent "laisser
le crever ce petit con.", il faut que la standardiste
annonce "intervention 327 cancelled." ? l'infirmier pourra alors
relacher son point de compression et vaquer à d'autres urgences ?
Je ne suis pas vraiment certain que ce soit comme cela que cela se
passe, mais je suis habituellement assez naïf.
En cas de d'urgence vitale, si les DEUX parents ne sont pas joignables, l'administrateur de garde se^W démerde^W prévient la préfecture...
Si c'est un samedi soir à 20 h, il suffit d'attendre le lundi matin. S'il s'agit d'une hémorragie artérielle, le corps commencera à attirer les mouches devant la porte de l'hopital.
Et maintenant, on nous demande l'accord des DEUX parents... Rien que du bonheur :-(
Mettons qu'il ne soient pas d'accord entre eux, il faudra attendre la décison du juge des enfants (que j'espère en vacance), éventuellement une interjection en appel et un recours en cassation ? le corps commencera à poser un problème de salubrité publique, même les vautours n'essaieront plus d'approcher.
Qu'est-ce que vous voulez que l'on demande aux parents ? "Vous voulez qu'on le soigne ou qu'on le laisse crever ?", et s'ils disent "laisser le crever ce petit con.", il faut que la standardiste annonce "intervention 327 cancelled." ? l'infirmier pourra alors relacher son point de compression et vaquer à d'autres urgences ?
Je ne suis pas vraiment certain que ce soit comme cela que cela se passe, mais je suis habituellement assez naïf.