Suicidez vous sinon vous risquez de vous entretuer et ce serait pire.
Suicidez vous sinon vous risquez de vous entretuer et ce serait pire.
Suicidez vous sinon vous risquez de vous entretuer et ce serait pire.
ce pourrait être le cas si j'étais une personne complexe mais je ne suis
pas capable d'être autrement qu'une personne à la fois, je marche au
switch
ce pourrait être le cas si j'étais une personne complexe mais je ne suis
pas capable d'être autrement qu'une personne à la fois, je marche au
switch
ce pourrait être le cas si j'étais une personne complexe mais je ne suis
pas capable d'être autrement qu'une personne à la fois, je marche au
switch
"LeLapin" a écrit dans le message de groupe de
discussion : hnehln$1vi6$Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux restos ou
aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande, aussi bien pour des
jobs de base comme recueillir les dons en nature et les transporter, que
pour des jobs administratifs pour gérer le tout et les bénéficiaires.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le travail en collectif
fait que c'est finalement agréable, sans parler de la reconnaissance des
autres et de l'estime de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon aisance en
communication pour rechercher et contacter les donneurs potentiels (grandes
surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai toujours été bien reçu.
Jamais reparti sans au moins quelques cartons de quelque chose de correct.
Et je te jure que quand tu appelles les gars du stock pour venir chercher
de quoi remplir une petite fourgonnette et que tu reviens avec eux, les
regards qui s'échangent à l'avant du bahut en disent autant que si on avait
braqué une banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait semblant de
râler parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on rapporte. Et pis si
t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où on fait les dons, et
tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté de canard que
tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le plaisir
de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car rien à battre
d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu de
l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées entre
elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est peut être
ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
"LeLapin" <ipub-enlever@neuf-enlever.fr> a écrit dans le message de groupe de
discussion : hnehln$1vi6$1@talisker.lacave.net...
Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux restos ou
aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande, aussi bien pour des
jobs de base comme recueillir les dons en nature et les transporter, que
pour des jobs administratifs pour gérer le tout et les bénéficiaires.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le travail en collectif
fait que c'est finalement agréable, sans parler de la reconnaissance des
autres et de l'estime de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon aisance en
communication pour rechercher et contacter les donneurs potentiels (grandes
surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai toujours été bien reçu.
Jamais reparti sans au moins quelques cartons de quelque chose de correct.
Et je te jure que quand tu appelles les gars du stock pour venir chercher
de quoi remplir une petite fourgonnette et que tu reviens avec eux, les
regards qui s'échangent à l'avant du bahut en disent autant que si on avait
braqué une banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait semblant de
râler parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on rapporte. Et pis si
t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où on fait les dons, et
tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté de canard que
tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le plaisir
de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car rien à battre
d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu de
l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées entre
elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est peut être
ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
"LeLapin" a écrit dans le message de groupe de
discussion : hnehln$1vi6$Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux restos ou
aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande, aussi bien pour des
jobs de base comme recueillir les dons en nature et les transporter, que
pour des jobs administratifs pour gérer le tout et les bénéficiaires.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le travail en collectif
fait que c'est finalement agréable, sans parler de la reconnaissance des
autres et de l'estime de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon aisance en
communication pour rechercher et contacter les donneurs potentiels (grandes
surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai toujours été bien reçu.
Jamais reparti sans au moins quelques cartons de quelque chose de correct.
Et je te jure que quand tu appelles les gars du stock pour venir chercher
de quoi remplir une petite fourgonnette et que tu reviens avec eux, les
regards qui s'échangent à l'avant du bahut en disent autant que si on avait
braqué une banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait semblant de
râler parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on rapporte. Et pis si
t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où on fait les dons, et
tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté de canard que
tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le plaisir
de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car rien à battre
d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu de
l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées entre
elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est peut être
ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
promer a écrit :"LeLapin" a écrit dans le message de groupe
de discussion : hnehln$1vi6$Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux restos
ou aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande, aussi bien pour
des jobs de base comme recueillir les dons en nature et les transporter,
que pour des jobs administratifs pour gérer le tout et les bénéficiaires.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le travail en collectif
fait que c'est finalement agréable, sans parler de la reconnaissance des
autres et de l'estime de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon aisance en
communication pour rechercher et contacter les donneurs potentiels
(grandes surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai toujours été bien
reçu. Jamais reparti sans au moins quelques cartons de quelque chose de
correct. Et je te jure que quand tu appelles les gars du stock pour venir
chercher de quoi remplir une petite fourgonnette et que tu reviens avec
eux, les regards qui s'échangent à l'avant du bahut en disent autant que
si on avait braqué une banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait
semblant de râler parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on
rapporte. Et pis si t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où
on fait les dons, et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger
du pâté de canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le
plaisir de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car rien
à battre d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu de
l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées entre
elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est peut être
ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
Suicidez vous sinon vous risquez de vous entretuer et ce serait pire.
promer a écrit :
"LeLapin" <ipub-enlever@neuf-enlever.fr> a écrit dans le message de groupe
de discussion : hnehln$1vi6$1@talisker.lacave.net...
Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux restos
ou aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande, aussi bien pour
des jobs de base comme recueillir les dons en nature et les transporter,
que pour des jobs administratifs pour gérer le tout et les bénéficiaires.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le travail en collectif
fait que c'est finalement agréable, sans parler de la reconnaissance des
autres et de l'estime de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon aisance en
communication pour rechercher et contacter les donneurs potentiels
(grandes surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai toujours été bien
reçu. Jamais reparti sans au moins quelques cartons de quelque chose de
correct. Et je te jure que quand tu appelles les gars du stock pour venir
chercher de quoi remplir une petite fourgonnette et que tu reviens avec
eux, les regards qui s'échangent à l'avant du bahut en disent autant que
si on avait braqué une banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait
semblant de râler parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on
rapporte. Et pis si t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où
on fait les dons, et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger
du pâté de canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le
plaisir de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car rien
à battre d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu de
l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées entre
elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est peut être
ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
Suicidez vous sinon vous risquez de vous entretuer et ce serait pire.
promer a écrit :"LeLapin" a écrit dans le message de groupe
de discussion : hnehln$1vi6$Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux restos
ou aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande, aussi bien pour
des jobs de base comme recueillir les dons en nature et les transporter,
que pour des jobs administratifs pour gérer le tout et les bénéficiaires.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Le travail en collectif
fait que c'est finalement agréable, sans parler de la reconnaissance des
autres et de l'estime de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon aisance en
communication pour rechercher et contacter les donneurs potentiels
(grandes surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai toujours été bien
reçu. Jamais reparti sans au moins quelques cartons de quelque chose de
correct. Et je te jure que quand tu appelles les gars du stock pour venir
chercher de quoi remplir une petite fourgonnette et que tu reviens avec
eux, les regards qui s'échangent à l'avant du bahut en disent autant que
si on avait braqué une banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait
semblant de râler parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on
rapporte. Et pis si t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où
on fait les dons, et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger
du pâté de canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le
plaisir de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car rien
à battre d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu de
l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées entre
elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est peut être
ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
Suicidez vous sinon vous risquez de vous entretuer et ce serait pire.
et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté de
canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté de
canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté de
canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
Ta gueule Cléa, pour une fois qu'il nous ouvre son coeur et qu'il est
beau, tu ne fais que de la boue.
Ta gueule Cléa, pour une fois qu'il nous ouvre son coeur et qu'il est
beau, tu ne fais que de la boue.
Ta gueule Cléa, pour une fois qu'il nous ouvre son coeur et qu'il est
beau, tu ne fais que de la boue.
promer a tapoté du bout de ses petites papattes :"LeLapin" a écrit dans le message de
groupe de discussion : hnehln$1vi6$Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux
restos ou aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande,
aussi bien pour des jobs de base comme recueillir les dons en nature
et les transporter, que pour des jobs administratifs pour gérer le
tout et les bénéficiaires. Toutes les bonnes volontés sont les
bienvenues. Le travail en collectif fait que c'est finalement
agréable, sans parler de la reconnaissance des autres et de l'estime
de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon
aisance en communication pour rechercher et contacter les donneurs
potentiels (grandes surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai
toujours été bien reçu. Jamais reparti sans au moins quelques cartons
de quelque chose de correct. Et je te jure que quand tu appelles les
gars du stock pour venir chercher de quoi remplir une petite
fourgonnette et que tu reviens avec eux, les regards qui s'échangent
à l'avant du bahut en disent autant que si on avait braqué une
banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait semblant de râler
parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on rapporte. Et pis si
t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où on fait les
dons, et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté
de canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le
plaisir de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car
rien à battre d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu
de l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma
personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées
entre elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est
peut être ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
Du coup, si ça n'est pas trop indiscret, tu fais quoi ?
J'ai toujours approuvé les cyniques qui disaient qu'on ne fait jamais
rien gratuitement. Mais ils ne pensaient pas à la forme de rémunération
dont je parlais. Quand on est normalement constitué, on éprouve un
plaisir intense à faire don de soi ou de ce qu'on possède pour faire le
bonheur d'autrui. Quand en plus on obtient en retour de la
reconnaissance (mais ça n'est même pas indispensable), alors là c'est
vraiment kiffant. Quand tu te lèves le matin en te disant putain, hier
j'ai fait ça et ça pour autrui sans rien demander ni espérer en retour,
tu te lèves tout heureux d'être un mec un peu meilleur que la veille. Ca
te rend tout joyeux et plein d'énergie pour la journée, et pour
continuer à faire pareil.
En plus, il n'y a pas de "petit" geste. Faire traverser une vieille
dame, dire bonjour avec un sourire à tous ceux qu'on croise,
s'intéresser à la croissance du dernier-né de l'employée de la pharmacie...
Tiens, hier, en allant à la clinique, j'ai croisé une de ces précaires
qui se font un peu de fric en distribuant dans les boites aux lettres le
matériel pour les régionales. Je l'ai renseignée pour trouver une
adresse introuvable qu'elle avait l'air de chercher, puis j'ai terminé
avec un "bon courage" qui l'a faite se retourner. Elle m'a remercié avec
une banane jusqu'aux oreilles, le premier sourire que je voyais sur son
visage. C'était ma plus petite BA de la journée, totalement spontanée de
ma part, mais rien que celle-là elle faisait déjà la différence. Si tout
le monde faisait comme ça tout le temps, le monde serait quand même
moins désagréable.
promer a tapoté du bout de ses petites papattes :
"LeLapin" <ipub-enlever@neuf-enlever.fr> a écrit dans le message de
groupe de discussion : hnehln$1vi6$1@talisker.lacave.net...
Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux
restos ou aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande,
aussi bien pour des jobs de base comme recueillir les dons en nature
et les transporter, que pour des jobs administratifs pour gérer le
tout et les bénéficiaires. Toutes les bonnes volontés sont les
bienvenues. Le travail en collectif fait que c'est finalement
agréable, sans parler de la reconnaissance des autres et de l'estime
de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon
aisance en communication pour rechercher et contacter les donneurs
potentiels (grandes surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai
toujours été bien reçu. Jamais reparti sans au moins quelques cartons
de quelque chose de correct. Et je te jure que quand tu appelles les
gars du stock pour venir chercher de quoi remplir une petite
fourgonnette et que tu reviens avec eux, les regards qui s'échangent
à l'avant du bahut en disent autant que si on avait braqué une
banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait semblant de râler
parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on rapporte. Et pis si
t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où on fait les
dons, et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté
de canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le
plaisir de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car
rien à battre d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu
de l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma
personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées
entre elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est
peut être ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
Du coup, si ça n'est pas trop indiscret, tu fais quoi ?
J'ai toujours approuvé les cyniques qui disaient qu'on ne fait jamais
rien gratuitement. Mais ils ne pensaient pas à la forme de rémunération
dont je parlais. Quand on est normalement constitué, on éprouve un
plaisir intense à faire don de soi ou de ce qu'on possède pour faire le
bonheur d'autrui. Quand en plus on obtient en retour de la
reconnaissance (mais ça n'est même pas indispensable), alors là c'est
vraiment kiffant. Quand tu te lèves le matin en te disant putain, hier
j'ai fait ça et ça pour autrui sans rien demander ni espérer en retour,
tu te lèves tout heureux d'être un mec un peu meilleur que la veille. Ca
te rend tout joyeux et plein d'énergie pour la journée, et pour
continuer à faire pareil.
En plus, il n'y a pas de "petit" geste. Faire traverser une vieille
dame, dire bonjour avec un sourire à tous ceux qu'on croise,
s'intéresser à la croissance du dernier-né de l'employée de la pharmacie...
Tiens, hier, en allant à la clinique, j'ai croisé une de ces précaires
qui se font un peu de fric en distribuant dans les boites aux lettres le
matériel pour les régionales. Je l'ai renseignée pour trouver une
adresse introuvable qu'elle avait l'air de chercher, puis j'ai terminé
avec un "bon courage" qui l'a faite se retourner. Elle m'a remercié avec
une banane jusqu'aux oreilles, le premier sourire que je voyais sur son
visage. C'était ma plus petite BA de la journée, totalement spontanée de
ma part, mais rien que celle-là elle faisait déjà la différence. Si tout
le monde faisait comme ça tout le temps, le monde serait quand même
moins désagréable.
promer a tapoté du bout de ses petites papattes :"LeLapin" a écrit dans le message de
groupe de discussion : hnehln$1vi6$Bah, si tu as un peu de temps, tu peux aller faire une saison aux
restos ou aux banques alimentaires. Ils sont toujours en demande,
aussi bien pour des jobs de base comme recueillir les dons en nature
et les transporter, que pour des jobs administratifs pour gérer le
tout et les bénéficiaires. Toutes les bonnes volontés sont les
bienvenues. Le travail en collectif fait que c'est finalement
agréable, sans parler de la reconnaissance des autres et de l'estime
de soi.
Après mes dossiers bi-annuels sur le sujet, je profitais de mon
aisance en communication pour rechercher et contacter les donneurs
potentiels (grandes surfaces, boulangeries, producteurs...) et j'ai
toujours été bien reçu. Jamais reparti sans au moins quelques cartons
de quelque chose de correct. Et je te jure que quand tu appelles les
gars du stock pour venir chercher de quoi remplir une petite
fourgonnette et que tu reviens avec eux, les regards qui s'échangent
à l'avant du bahut en disent autant que si on avait braqué une
banque. Pis après t'as le chef du stock qui fait semblant de râler
parce qu'il ne sait pas où il va mettre ce qu'on rapporte. Et pis si
t'es un peu curieux, tu vas dans le bâtiment à côté où on fait les
dons, et tu vois la surprise des gens qui vont pouvoir manger du pâté
de canard que tu as rapporté.
Ca, putain, ça te marque à vie.
j'imagine bien, je ressens ça à un niveau autre dans ma profession, se
démêner pour voir de la satisfaction et sans rien espérer d'autre, le
plaisir de faire plaisir, de la fierté même pas à bien y réfléchir car
rien à battre d'être oublié après
c'est une des raisons que j'aime ce que je fais, parce que dans le feu
de l'action il me rend tout autre de qui je suis dans le fond de ma
personne
c'est bizarre d'être deux ou plusieurs personnes à la fois, opposées
entre elles, en même temps c'est un bon équilibre et à l'inverse c'est
peut être ceux qui ne sont qu'une personne qui sont les plus bizarres
Du coup, si ça n'est pas trop indiscret, tu fais quoi ?
J'ai toujours approuvé les cyniques qui disaient qu'on ne fait jamais
rien gratuitement. Mais ils ne pensaient pas à la forme de rémunération
dont je parlais. Quand on est normalement constitué, on éprouve un
plaisir intense à faire don de soi ou de ce qu'on possède pour faire le
bonheur d'autrui. Quand en plus on obtient en retour de la
reconnaissance (mais ça n'est même pas indispensable), alors là c'est
vraiment kiffant. Quand tu te lèves le matin en te disant putain, hier
j'ai fait ça et ça pour autrui sans rien demander ni espérer en retour,
tu te lèves tout heureux d'être un mec un peu meilleur que la veille. Ca
te rend tout joyeux et plein d'énergie pour la journée, et pour
continuer à faire pareil.
En plus, il n'y a pas de "petit" geste. Faire traverser une vieille
dame, dire bonjour avec un sourire à tous ceux qu'on croise,
s'intéresser à la croissance du dernier-né de l'employée de la pharmacie...
Tiens, hier, en allant à la clinique, j'ai croisé une de ces précaires
qui se font un peu de fric en distribuant dans les boites aux lettres le
matériel pour les régionales. Je l'ai renseignée pour trouver une
adresse introuvable qu'elle avait l'air de chercher, puis j'ai terminé
avec un "bon courage" qui l'a faite se retourner. Elle m'a remercié avec
une banane jusqu'aux oreilles, le premier sourire que je voyais sur son
visage. C'était ma plus petite BA de la journée, totalement spontanée de
ma part, mais rien que celle-là elle faisait déjà la différence. Si tout
le monde faisait comme ça tout le temps, le monde serait quand même
moins désagréable.
Ah non hein ça suffit maintenant, allez dégoiser de vos conneries psy
ailleurs, et changez aussi de fournisseur, vous nous foutez le bourdon.
Ah non hein ça suffit maintenant, allez dégoiser de vos conneries psy
ailleurs, et changez aussi de fournisseur, vous nous foutez le bourdon.
Ah non hein ça suffit maintenant, allez dégoiser de vos conneries psy
ailleurs, et changez aussi de fournisseur, vous nous foutez le bourdon.
Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans l'expression "Ta gueule !" que
je t'ai écrite il y a peu ?
Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans l'expression "Ta gueule !" que
je t'ai écrite il y a peu ?
Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans l'expression "Ta gueule !" que
je t'ai écrite il y a peu ?
et au moment de noël, la putain de dinde Bio label rouge de 3kg
qui est donnée...
là c'est le bénévole qui veut en tirer une... :-)
et au moment de noël, la putain de dinde Bio label rouge de 3kg
qui est donnée...
là c'est le bénévole qui veut en tirer une... :-)
et au moment de noël, la putain de dinde Bio label rouge de 3kg
qui est donnée...
là c'est le bénévole qui veut en tirer une... :-)