Voir plus particulièrement les paragraphes sous "Une diversification à
tout-va..."
<http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/lache-par-l-iphone-apple
-face-a-son-probleme-d-innovation-567443.html>
> Entre tondre et respecter, j'ai une petite idée de la vision d'Apple ... > Le problème est que tondre avec du bas de gamme, jetable, je veux bien, > mais aux prix qu'ils pratiquent c'est indécent !
Faut pas tout jeter ensemble quand même. [...] - Mais il reste une certaine "durabilité" des produits quand même. Il y a longtemps qu'on n'a pas vu réapparaître la liste des appareils sortis de la compatibilité avec les nouveaux systèmes.
Je suis pas vraiment d'accord.
Aujourd'hui l'obsolésecnce chez Apple est double :
- maj de l'OS fréquente, avec ajout de librairies de fonctionnalités introduisant des ruptures, obligeant les éditeurs de logiciels de suivre le mouvement. Ceci rend les machines obsolètes bien plus vite qu'avant si tu suis pas le mouvement (forcené).
- cette course permanente en avant (vers la modernité) a une conséquence, c'est la puissance supplémentaire nécessaire à chaque révision, ce problème devient crucial avec les machines Apple d'aujourd'hui non upgradable (ou très difficillement upgradable) : ram soudés, disques inaccessibles, etc...
Ce qui est compliqué c'est que faire solide et durable est contradictoire avec une stratégie marketing moderne. Ceci dit être écologiquement propre aussi et ils ont quand même fait des efforts.
À nous, peut-être, de les pousser au cul dans le bon sens ?
> Entre tondre et respecter, j'ai une petite idée de la vision d'Apple ...
> Le problème est que tondre avec du bas de gamme, jetable, je veux bien,
> mais aux prix qu'ils pratiquent c'est indécent !
Faut pas tout jeter ensemble quand même.
[...]
- Mais il reste une certaine "durabilité" des produits quand même. Il y
a longtemps qu'on n'a pas vu réapparaître la liste des appareils sortis
de la compatibilité avec les nouveaux systèmes.
Je suis pas vraiment d'accord.
Aujourd'hui l'obsolésecnce chez Apple est double :
- maj de l'OS fréquente, avec ajout de librairies de fonctionnalités
introduisant des ruptures, obligeant les éditeurs de logiciels de suivre
le mouvement. Ceci rend les machines obsolètes bien plus vite qu'avant
si tu suis pas le mouvement (forcené).
- cette course permanente en avant (vers la modernité) a une
conséquence, c'est la puissance supplémentaire nécessaire à chaque
révision, ce problème devient crucial avec les machines Apple
d'aujourd'hui non upgradable (ou très difficillement upgradable) : ram
soudés, disques inaccessibles, etc...
Ce qui est compliqué c'est que faire solide et durable est
contradictoire avec une stratégie marketing moderne. Ceci dit être
écologiquement propre aussi et ils ont quand même fait des efforts.
À nous, peut-être, de les pousser au cul dans le bon sens ?
> Entre tondre et respecter, j'ai une petite idée de la vision d'Apple ... > Le problème est que tondre avec du bas de gamme, jetable, je veux bien, > mais aux prix qu'ils pratiquent c'est indécent !
Faut pas tout jeter ensemble quand même. [...] - Mais il reste une certaine "durabilité" des produits quand même. Il y a longtemps qu'on n'a pas vu réapparaître la liste des appareils sortis de la compatibilité avec les nouveaux systèmes.
Je suis pas vraiment d'accord.
Aujourd'hui l'obsolésecnce chez Apple est double :
- maj de l'OS fréquente, avec ajout de librairies de fonctionnalités introduisant des ruptures, obligeant les éditeurs de logiciels de suivre le mouvement. Ceci rend les machines obsolètes bien plus vite qu'avant si tu suis pas le mouvement (forcené).
- cette course permanente en avant (vers la modernité) a une conséquence, c'est la puissance supplémentaire nécessaire à chaque révision, ce problème devient crucial avec les machines Apple d'aujourd'hui non upgradable (ou très difficillement upgradable) : ram soudés, disques inaccessibles, etc...
Ce qui est compliqué c'est que faire solide et durable est contradictoire avec une stratégie marketing moderne. Ceci dit être écologiquement propre aussi et ils ont quand même fait des efforts.
À nous, peut-être, de les pousser au cul dans le bon sens ?
Ce message est sous licence Creative Commons "by-nc-sa-2.0" <http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/>
william
On 2016-05-11, pehache wrote:
sûr rêver mieux mais quand je vois baver sur Apple dans les commentaires de l'article, par des aigris qui n'étalent que leur ignorance, le compteur "Apple est mort" de Mac Observer n'a pas fini de tourner comme un moulin ! <http://www.macobserver.com/tmo/death_knell/>
la palme de la myopie revenant à Matthew Lynn de Bloomberg (#52) qui a jugé bon d'écrire et publier début 2007 : "The iPhone is nothing more than a luxury bauble that will appeal to a few gadget freaks. In terms of its impact on the industry, the iPhone is less relevant. [...] Apple will sell a few to its fans, but the iPhone won't make a long-term mark on the industry."
Un vrai visionnaire ! :-)
Ca c'est facile et des "prédictions" foireuses dans ce genre on peut en trouver pour tout.
On reparle des visions de SJ et d'Apple concernant : - les tablettes 7" qui n'étaient pas un "bon format" ? Résultat l'iPad Mini - les grands smartphones pour lesquels il n'y avait pas demande ? Résultat l'iPhone 6 plus - "Qui veut un stylet ? ? "... Résultat le pencil de l'iPad pro
De vrais visionnaires...
Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox. Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre dans les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie iphone+ipad en 2015.
On 2016-05-11, pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
sûr rêver mieux mais quand je vois baver sur Apple dans les commentaires
de l'article, par des aigris qui n'étalent que leur ignorance, le
compteur "Apple est mort" de Mac Observer n'a pas fini de tourner comme
un moulin !
<http://www.macobserver.com/tmo/death_knell/>
la palme de la myopie revenant à Matthew Lynn de Bloomberg (#52) qui a
jugé bon d'écrire et publier début 2007 :
"The iPhone is nothing more than a luxury bauble that will appeal to a
few gadget freaks. In terms of its impact on the industry, the iPhone is
less relevant. [...] Apple will sell a few to its fans, but the iPhone
won't make a long-term mark on the industry."
Un vrai visionnaire ! :-)
Ca c'est facile et des "prédictions" foireuses dans ce genre on peut en
trouver pour tout.
On reparle des visions de SJ et d'Apple concernant :
- les tablettes 7" qui n'étaient pas un "bon format" ? Résultat l'iPad
Mini
- les grands smartphones pour lesquels il n'y avait pas demande ? Résultat
l'iPhone 6 plus
- "Qui veut un stylet ? ? "... Résultat le pencil de l'iPad pro
De vrais visionnaires...
Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox.
Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre dans
les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie iphone+ipad
en 2015.
sûr rêver mieux mais quand je vois baver sur Apple dans les commentaires de l'article, par des aigris qui n'étalent que leur ignorance, le compteur "Apple est mort" de Mac Observer n'a pas fini de tourner comme un moulin ! <http://www.macobserver.com/tmo/death_knell/>
la palme de la myopie revenant à Matthew Lynn de Bloomberg (#52) qui a jugé bon d'écrire et publier début 2007 : "The iPhone is nothing more than a luxury bauble that will appeal to a few gadget freaks. In terms of its impact on the industry, the iPhone is less relevant. [...] Apple will sell a few to its fans, but the iPhone won't make a long-term mark on the industry."
Un vrai visionnaire ! :-)
Ca c'est facile et des "prédictions" foireuses dans ce genre on peut en trouver pour tout.
On reparle des visions de SJ et d'Apple concernant : - les tablettes 7" qui n'étaient pas un "bon format" ? Résultat l'iPad Mini - les grands smartphones pour lesquels il n'y avait pas demande ? Résultat l'iPhone 6 plus - "Qui veut un stylet ? ? "... Résultat le pencil de l'iPad pro
De vrais visionnaires...
Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox. Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre dans les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie iphone+ipad en 2015.
voir_le_reply-to
william wrote:
Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox. Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre dans les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie iphone+ipad en 2015.
Je ne vois pas pourquoi Apple ne serait pas Xerox en termes de fragilité, surtout si on se place du strict point de vue "économique" (le mot resterait à débattre).
Le seul espoir réside dans le fait qu'Apple a DÉJÀ connu la pathologie d'une gestion "économique" à courte vue, au début des années 90 : dégagement de SJ, asservissement à la "demande" supposée, gamme des performa et autres impasses diverses... l'époque des Spindler et Amelio.
Les raisons du renouveau de la marque ont été de *rupture* avec l'existant, depuis la couleur des iMacs jusqu'à l'interface de l'iPhone... En installant en principe durablement Tim Cook aux commandes, SJ a espéré que cela puisse se poursuivre, mais Tim a-t-il suffisamment d'audace pour s'opposer aux actionnaires et surtout à l'extrême nervosité des "marchés", rien n'est moins sûr.
Pour avoir vécu de près les grandeurs et décadences d'une grande société "informatique", je peux juste témoigner que le fait d'investir massivement dans le "R&D" est une condition nécessaire mais pas suffisante. Pour que la mayonnaise prenne, il faut au moins deux autres critères : 1/ laisser la bride sur le cou aux ingénieurs et à leur créativité, ne pas leur imposer d'objectifs ni en termes financiers ni en délais (c'est déjà bien difficile !) et 2/ qu'il y ait rencontre entre les nouveautés proposées et le goût du public (qui n'est pas un "besoin" puisque ne connaissant pas ces nouveautés possibles, il s'en passe fort bien). Donc accepter l'incertitude, qui n'est pas non plus dans le tempérament de base d'actionnaires d'une telle boîte...
Amha, pessimisme plutôt justifié, donc.
Un signe annonciateur du déclin est souvent l'abandon de produits ou filières de grande qualité mais jugées insuffisamment "rentables". Une boîte comme Apple se devrait de proposer de vrais produits "phares" (flagship products), éventuellement à perte mais signant son avance technologique indiscutable dans certains domaines. La finesse des premiers Macbook Air par exemple (même si dérisoire)... Le Mac Pro aurait pu en faire partie... Et ça aurait marché s'il avait été vendu quasi à perte, ils pouvaient se le permettre ! Dommage. Un Mac Pro burné à 2800 euros, ça aurait eu de la gueule !
-- Gérald
william <blop@no.spam> wrote:
Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox.
Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre dans
les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie iphone+ipad
en 2015.
Je ne vois pas pourquoi Apple ne serait pas Xerox en termes de
fragilité, surtout si on se place du strict point de vue "économique"
(le mot resterait à débattre).
Le seul espoir réside dans le fait qu'Apple a DÉJÀ connu la pathologie
d'une gestion "économique" à courte vue, au début des années 90 :
dégagement de SJ, asservissement à la "demande" supposée, gamme des
performa et autres impasses diverses... l'époque des Spindler et Amelio.
Les raisons du renouveau de la marque ont été de *rupture* avec
l'existant, depuis la couleur des iMacs jusqu'à l'interface de
l'iPhone... En installant en principe durablement Tim Cook aux
commandes, SJ a espéré que cela puisse se poursuivre, mais Tim a-t-il
suffisamment d'audace pour s'opposer aux actionnaires et surtout à
l'extrême nervosité des "marchés", rien n'est moins sûr.
Pour avoir vécu de près les grandeurs et décadences d'une grande société
"informatique", je peux juste témoigner que le fait d'investir
massivement dans le "R&D" est une condition nécessaire mais pas
suffisante. Pour que la mayonnaise prenne, il faut au moins deux autres
critères : 1/ laisser la bride sur le cou aux ingénieurs et à leur
créativité, ne pas leur imposer d'objectifs ni en termes financiers ni
en délais (c'est déjà bien difficile !) et 2/ qu'il y ait rencontre
entre les nouveautés proposées et le goût du public (qui n'est pas un
"besoin" puisque ne connaissant pas ces nouveautés possibles, il s'en
passe fort bien). Donc accepter l'incertitude, qui n'est pas non plus
dans le tempérament de base d'actionnaires d'une telle boîte...
Amha, pessimisme plutôt justifié, donc.
Un signe annonciateur du déclin est souvent l'abandon de produits ou
filières de grande qualité mais jugées insuffisamment "rentables". Une
boîte comme Apple se devrait de proposer de vrais produits "phares"
(flagship products), éventuellement à perte mais signant son avance
technologique indiscutable dans certains domaines. La finesse des
premiers Macbook Air par exemple (même si dérisoire)... Le Mac Pro
aurait pu en faire partie... Et ça aurait marché s'il avait été vendu
quasi à perte, ils pouvaient se le permettre ! Dommage. Un Mac Pro burné
à 2800 euros, ça aurait eu de la gueule !
Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox. Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre dans les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie iphone+ipad en 2015.
Je ne vois pas pourquoi Apple ne serait pas Xerox en termes de fragilité, surtout si on se place du strict point de vue "économique" (le mot resterait à débattre).
Le seul espoir réside dans le fait qu'Apple a DÉJÀ connu la pathologie d'une gestion "économique" à courte vue, au début des années 90 : dégagement de SJ, asservissement à la "demande" supposée, gamme des performa et autres impasses diverses... l'époque des Spindler et Amelio.
Les raisons du renouveau de la marque ont été de *rupture* avec l'existant, depuis la couleur des iMacs jusqu'à l'interface de l'iPhone... En installant en principe durablement Tim Cook aux commandes, SJ a espéré que cela puisse se poursuivre, mais Tim a-t-il suffisamment d'audace pour s'opposer aux actionnaires et surtout à l'extrême nervosité des "marchés", rien n'est moins sûr.
Pour avoir vécu de près les grandeurs et décadences d'une grande société "informatique", je peux juste témoigner que le fait d'investir massivement dans le "R&D" est une condition nécessaire mais pas suffisante. Pour que la mayonnaise prenne, il faut au moins deux autres critères : 1/ laisser la bride sur le cou aux ingénieurs et à leur créativité, ne pas leur imposer d'objectifs ni en termes financiers ni en délais (c'est déjà bien difficile !) et 2/ qu'il y ait rencontre entre les nouveautés proposées et le goût du public (qui n'est pas un "besoin" puisque ne connaissant pas ces nouveautés possibles, il s'en passe fort bien). Donc accepter l'incertitude, qui n'est pas non plus dans le tempérament de base d'actionnaires d'une telle boîte...
Amha, pessimisme plutôt justifié, donc.
Un signe annonciateur du déclin est souvent l'abandon de produits ou filières de grande qualité mais jugées insuffisamment "rentables". Une boîte comme Apple se devrait de proposer de vrais produits "phares" (flagship products), éventuellement à perte mais signant son avance technologique indiscutable dans certains domaines. La finesse des premiers Macbook Air par exemple (même si dérisoire)... Le Mac Pro aurait pu en faire partie... Et ça aurait marché s'il avait été vendu quasi à perte, ils pouvaient se le permettre ! Dommage. Un Mac Pro burné à 2800 euros, ça aurait eu de la gueule !
-- Gérald
J.P
In article <1mo0625.8v9jqf1kqjhqmN% com>, (Gerald) wrote:
william wrote:
> Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox. > Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre > dans > les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie > iphone+ipad > en 2015.
Je ne vois pas pourquoi Apple ne serait pas Xerox en termes de fragilité, surtout si on se place du strict point de vue "économique" (le mot resterait à débattre).
Le seul espoir réside dans le fait qu'Apple a DÉJÀ connu la pathologie d'une gestion "économique" à courte vue, au début des années 90 : dégagement de SJ, asservissement à la "demande" supposée, gamme des performa et autres impasses diverses... l'époque des Spindler et Amelio.
Les raisons du renouveau de la marque ont été de *rupture* avec l'existant, depuis la couleur des iMacs jusqu'à l'interface de l'iPhone... En installant en principe durablement Tim Cook aux commandes, SJ a espéré que cela puisse se poursuivre, mais Tim a-t-il suffisamment d'audace pour s'opposer aux actionnaires et surtout à l'extrême nervosité des "marchés", rien n'est moins sûr.
Pour avoir vécu de près les grandeurs et décadences d'une grande société "informatique", je peux juste témoigner que le fait d'investir massivement dans le "R&D" est une condition nécessaire mais pas suffisante. Pour que la mayonnaise prenne, il faut au moins deux autres critères : 1/ laisser la bride sur le cou aux ingénieurs et à leur créativité, ne pas leur imposer d'objectifs ni en termes financiers ni en délais (c'est déjà bien difficile !) et 2/ qu'il y ait rencontre entre les nouveautés proposées et le goût du public (qui n'est pas un "besoin" puisque ne connaissant pas ces nouveautés possibles, il s'en passe fort bien). Donc accepter l'incertitude, qui n'est pas non plus dans le tempérament de base d'actionnaires d'une telle boîte...
Amha, pessimisme plutôt justifié, donc.
Un signe annonciateur du déclin est souvent l'abandon de produits ou filières de grande qualité mais jugées insuffisamment "rentables". Une boîte comme Apple se devrait de proposer de vrais produits "phares" (flagship products), éventuellement à perte mais signant son avance technologique indiscutable dans certains domaines. La finesse des premiers Macbook Air par exemple (même si dérisoire)... Le Mac Pro aurait pu en faire partie... Et ça aurait marché s'il avait été vendu quasi à perte, ils pouvaient se le permettre ! Dommage. Un Mac Pro burné à 2800 euros, ça aurait eu de la gueule !
Belle et juste analyse, ma foi !...
-- Jean-Pierre
In article
<1mo0625.8v9jqf1kqjhqmN%voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.
com>,
voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.com (Gerald) wrote:
william <blop@no.spam> wrote:
> Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox.
> Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre
> dans
> les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie
> iphone+ipad
> en 2015.
Je ne vois pas pourquoi Apple ne serait pas Xerox en termes de
fragilité, surtout si on se place du strict point de vue "économique"
(le mot resterait à débattre).
Le seul espoir réside dans le fait qu'Apple a DÉJÀ connu la pathologie
d'une gestion "économique" à courte vue, au début des années 90 :
dégagement de SJ, asservissement à la "demande" supposée, gamme des
performa et autres impasses diverses... l'époque des Spindler et Amelio.
Les raisons du renouveau de la marque ont été de *rupture* avec
l'existant, depuis la couleur des iMacs jusqu'à l'interface de
l'iPhone... En installant en principe durablement Tim Cook aux
commandes, SJ a espéré que cela puisse se poursuivre, mais Tim a-t-il
suffisamment d'audace pour s'opposer aux actionnaires et surtout à
l'extrême nervosité des "marchés", rien n'est moins sûr.
Pour avoir vécu de près les grandeurs et décadences d'une grande société
"informatique", je peux juste témoigner que le fait d'investir
massivement dans le "R&D" est une condition nécessaire mais pas
suffisante. Pour que la mayonnaise prenne, il faut au moins deux autres
critères : 1/ laisser la bride sur le cou aux ingénieurs et à leur
créativité, ne pas leur imposer d'objectifs ni en termes financiers ni
en délais (c'est déjà bien difficile !) et 2/ qu'il y ait rencontre
entre les nouveautés proposées et le goût du public (qui n'est pas un
"besoin" puisque ne connaissant pas ces nouveautés possibles, il s'en
passe fort bien). Donc accepter l'incertitude, qui n'est pas non plus
dans le tempérament de base d'actionnaires d'une telle boîte...
Amha, pessimisme plutôt justifié, donc.
Un signe annonciateur du déclin est souvent l'abandon de produits ou
filières de grande qualité mais jugées insuffisamment "rentables". Une
boîte comme Apple se devrait de proposer de vrais produits "phares"
(flagship products), éventuellement à perte mais signant son avance
technologique indiscutable dans certains domaines. La finesse des
premiers Macbook Air par exemple (même si dérisoire)... Le Mac Pro
aurait pu en faire partie... Et ça aurait marché s'il avait été vendu
quasi à perte, ils pouvaient se le permettre ! Dommage. Un Mac Pro burné
à 2800 euros, ça aurait eu de la gueule !
In article <1mo0625.8v9jqf1kqjhqmN% com>, (Gerald) wrote:
william wrote:
> Le gros du problème est que maintenant Apple ne soit pas Xerox. > Xerox était la plus grosse boite US qui du lutter pour ne pas disparaitre > dans > les années 2000. Parce que 75% de leur chiffre vient de l'économie > iphone+ipad > en 2015.
Je ne vois pas pourquoi Apple ne serait pas Xerox en termes de fragilité, surtout si on se place du strict point de vue "économique" (le mot resterait à débattre).
Le seul espoir réside dans le fait qu'Apple a DÉJÀ connu la pathologie d'une gestion "économique" à courte vue, au début des années 90 : dégagement de SJ, asservissement à la "demande" supposée, gamme des performa et autres impasses diverses... l'époque des Spindler et Amelio.
Les raisons du renouveau de la marque ont été de *rupture* avec l'existant, depuis la couleur des iMacs jusqu'à l'interface de l'iPhone... En installant en principe durablement Tim Cook aux commandes, SJ a espéré que cela puisse se poursuivre, mais Tim a-t-il suffisamment d'audace pour s'opposer aux actionnaires et surtout à l'extrême nervosité des "marchés", rien n'est moins sûr.
Pour avoir vécu de près les grandeurs et décadences d'une grande société "informatique", je peux juste témoigner que le fait d'investir massivement dans le "R&D" est une condition nécessaire mais pas suffisante. Pour que la mayonnaise prenne, il faut au moins deux autres critères : 1/ laisser la bride sur le cou aux ingénieurs et à leur créativité, ne pas leur imposer d'objectifs ni en termes financiers ni en délais (c'est déjà bien difficile !) et 2/ qu'il y ait rencontre entre les nouveautés proposées et le goût du public (qui n'est pas un "besoin" puisque ne connaissant pas ces nouveautés possibles, il s'en passe fort bien). Donc accepter l'incertitude, qui n'est pas non plus dans le tempérament de base d'actionnaires d'une telle boîte...
Amha, pessimisme plutôt justifié, donc.
Un signe annonciateur du déclin est souvent l'abandon de produits ou filières de grande qualité mais jugées insuffisamment "rentables". Une boîte comme Apple se devrait de proposer de vrais produits "phares" (flagship products), éventuellement à perte mais signant son avance technologique indiscutable dans certains domaines. La finesse des premiers Macbook Air par exemple (même si dérisoire)... Le Mac Pro aurait pu en faire partie... Et ça aurait marché s'il avait été vendu quasi à perte, ils pouvaient se le permettre ! Dommage. Un Mac Pro burné à 2800 euros, ça aurait eu de la gueule !