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Argentique numérique, la suite...

164 réponses
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filh
Bonsoir...

L'édito de Rouillé pour cette semaine avec la suite sur
numérique/argentique.

http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-125.html

FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

10 réponses

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JPW
"RigoloClic" a écrit

par quelques empoussierrés ou toildaraignérisés seulement...


C'est pour cela que tu admires tant le numérique ? Par crainte de ne pas
avoir le temps d'être de ton temps ?


héhé y'a surement du vrai dans ce que tu dis

mais dire que j'admire ??
faut pas abuser
j'ai essayé le numérique j'y ai trouvé
de multiples avantages

de monstrueuses âneries se disaient à son sujet
sur ces forums j'ai fait part de l'expérience
que j'en avais...

jpw


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ilan.ginzburg
La partie centrale, je crois l'articulation du raisonnement de Rouillé
est:

"La photo numérique a les apparences de la photo, mais ce n'est plus
de la photo car elle n'a ni les matériaux de la photo, ni ses
vitesses de circulation, ni ses dispositifs opératoires, ni ses modes
d'alliages avec les autres images, ni ses surfaces d'inscription,
ni son régime de vérité, ni ses coûts de production, ni son
odeur...
Parce que tous ces changements sont amplement plus importants que les
permanences, on est fondé à parler sans emphase de «révolution
numérique»."

Et je suis pas d'accord avec sa conclusion, que tous ces changements
sont (amplement) plus importants que les permanences. Partant de ce
constat de desaccord, peu importe le reste de son discours qui s'appuye
la dessus (et c'est souvent comme ca: l'articulation d'un discours est
présentée comme évidente alors que c'est justement celle qu'il
faudrait développer et remettre en question).

Reflechissons... Même avant la dominance des boitiers numériques sur
le marché de la photo, on n'avait plus très souvent l'occasion de
voir des photos non numérisées. Magazines, livres, télé etc. Est-ce
que le fait qu'un négatif, une diapo ou un tirage soient passés par
un scanner changeait notre façon de regarder le résultat final?
Personnellement je crois pas.

Pour moi le débat argentique numérique se réduit à des questions
techniques et n'est pas intéressant. Ce qui m'interesse c'est de voir
le regard de photographes intéressants sur des évenements
intéressants ou pas, et peu m'importe comment ils s'y sont pris.

Pour la valeur "permanente" d'une photo (par rapport a la grande
facilité de manipulation de la photo numérique), je pense qu'on
viendra à des appareils numériques qui "signent" les photos,
signature qui se perdrait avec toute retouche (sauf équilibrages
couleurs etc). Ca permettrait de garder le même niveau de "preuve" que
constitue un négatif (sachant que de toutes facons cette preuve ne
peut pas être absolue).
Avatar
Florent
a exprimé avec précision :
La partie centrale, je crois l'articulation du raisonnement de Rouillé
est:

"La photo numérique a les apparences de la photo, mais ce n'est plus
de la photo car elle n'a ni les matériaux de la photo, ni ses
vitesses de circulation, ni ses dispositifs opératoires, ni ses modes
d'alliages avec les autres images, ni ses surfaces d'inscription,
ni son régime de vérité, ni ses coûts de production, ni son
odeur..."


en fait, pour lui, si j'ai bien compris, la photo ne peut être
qu'argentique... car ce qui définit la Photo, c'est son coté
matériel...

ça me semble une vue bien étriquée... (si j'ai bien compris)

Pour la valeur "permanente" d'une photo (par rapport a la grande
facilité de manipulation de la photo numérique), je pense qu'on
viendra à des appareils numériques qui "signent" les photos,
signature qui se perdrait avec toute retouche (sauf équilibrages
couleurs etc). Ca permettrait de garder le même niveau de "preuve" que
constitue un négatif (sachant que de toutes facons cette preuve ne
peut pas être absolue).


le raw n'a-t-il pas déjà valeur de négatif ?

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filh
Florent wrote:

a exprimé avec précision :
La partie centrale, je crois l'articulation du raisonnement de Rouillé
est:

"La photo numérique a les apparences de la photo, mais ce n'est plus
de la photo car elle n'a ni les matériaux de la photo, ni ses
vitesses de circulation, ni ses dispositifs opératoires, ni ses modes
d'alliages avec les autres images, ni ses surfaces d'inscription,
ni son régime de vérité, ni ses coûts de production, ni son
odeur..."


en fait, pour lui, si j'ai bien compris, la photo ne peut être
qu'argentique... car ce qui définit la Photo, c'est son coté
matériel...

ça me semble une vue bien étriquée... (si j'ai bien compris)


Non ce n'est pas « étriqué », mais c'est une façon de distinguer l'avant
de l'après. En ce sens que toutes les réflexions théoriques sur la
nature de la photo actuellement disponnibles traitent de la photo
argentique. Ce qu'on a nommé jusqu'à présent « la photo », ce qui est
inscrit dans notre culture (là effectivement il faut prendre en compte
que Rouillé a connu plus de photo argentique que numérique).

Maintenant une chose que je ne comprend pas c'est ton agressivité à son
encontre.

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


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filh
wrote:
La partie centrale, je crois l'articulation du raisonnement de Rouillé
est:

"La photo numérique a les apparences de la photo, mais ce n'est plus
de la photo car elle n'a ni les matériaux de la photo, ni ses
vitesses de circulation, ni ses dispositifs opératoires, ni ses modes
d'alliages avec les autres images, ni ses surfaces d'inscription,
ni son régime de vérité, ni ses coûts de production, ni son
odeur...
Parce que tous ces changements sont amplement plus importants que les
permanences, on est fondé à parler sans emphase de «révolution
numérique»."

Et je suis pas d'accord avec sa conclusion, que tous ces changements
sont (amplement) plus importants que les permanences. Partant de ce
constat de desaccord, peu importe le reste de son discours qui s'appuye
la dessus (et c'est souvent comme ca: l'articulation d'un discours est
présentée comme évidente alors que c'est justement celle qu'il
faudrait développer et remettre en question).

Reflechissons... Même avant la dominance des boitiers numériques sur
le marché de la photo, on n'avait plus très souvent l'occasion de
voir des photos non numérisées.



Oui, mais ta réflexion s'arrête à quelques années en arrière. En gros ce
que tu dis est vrai à partir des années 90 (peut-être tu es suffisament
jeune pour ne pas avoir connu avant).

Autrement dit ce que tu montres n'est pas le fait qu'il n'y a pas de
changement, mais que le changement fut progressif.

Or Roulillé ne dit pas que ce changement est brutal.

Ce qu'il serait plus intéressant c'est que tu fasses ce que tu annonces,
en gros au lieu de juste dire, ben on connaissait, que tu nous montres
en quoi cette somme de petits changement ne fait pas une révolution.
(Avec remise en question et développement) :)

FiLH


--
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une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org

Avatar
Florent
FiLH a formulé ce samedi :
Florent wrote:

a exprimé avec précision :
La partie centrale, je crois l'articulation du raisonnement de Rouillé
est:

"La photo numérique a les apparences de la photo, mais ce n'est plus
de la photo car elle n'a ni les matériaux de la photo, ni ses
vitesses de circulation, ni ses dispositifs opératoires, ni ses modes
d'alliages avec les autres images, ni ses surfaces d'inscription,
ni son régime de vérité, ni ses coûts de production, ni son
odeur..."


en fait, pour lui, si j'ai bien compris, la photo ne peut être
qu'argentique... car ce qui définit la Photo, c'est son coté
matériel...

ça me semble une vue bien étriquée... (si j'ai bien compris)


Non ce n'est pas « étriqué », mais c'est une façon de distinguer l'avant
de l'après. En ce sens que toutes les réflexions théoriques sur la
nature de la photo actuellement disponnibles traitent de la photo
argentique. Ce qu'on a nommé jusqu'à présent « la photo », ce qui est
inscrit dans notre culture (là effectivement il faut prendre en compte
que Rouillé a connu plus de photo argentique que numérique).


alors c'est une vision personnelle (au sens où la définition de la
photo lui est propre)

Maintenant une chose que je ne comprend pas c'est ton agressivité à son
encontre.


non y'a pas d'agressivité... si j'avais voulu être agressif, ça se
verrait autrement



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filh
Florent wrote:



ça me semble une vue bien étriquée... (si j'ai bien compris)


Non ce n'est pas « étriqué », mais c'est une façon de distinguer l'avant
de l'après. En ce sens que toutes les réflexions théoriques sur la
nature de la photo actuellement disponnibles traitent de la photo
argentique. Ce qu'on a nommé jusqu'à présent « la photo », ce qui est
inscrit dans notre culture (là effectivement il faut prendre en compte
que Rouillé a connu plus de photo argentique que numérique).


alors c'est une vision personnelle (au sens où la définition de la
photo lui est propre)


Non... C'est une appelation personnelle d'une vision traditionnellement
partagée de la photo argentique.

C'est aussi pour dire que si nous avons appelé un objet photo pendant
130 ans, l'objet que nous avons devant les yeux n'est plus de la photo
au sens de ces 130 ans d'histoire. Si Rouillé pense avoir un nouvel
objet, autant ne pas le nommer de la même façon.



Maintenant une chose que je ne comprend pas c'est ton agressivité à son
encontre.


non y'a pas d'agressivité... si j'avais voulu être agressif, ça se
verrait autrement


Ok...

FiLH


--
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une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org



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Florent
FiLH avait prétendu :
Florent wrote:



ça me semble une vue bien étriquée... (si j'ai bien compris)


Non ce n'est pas « étriqué », mais c'est une façon de distinguer l'avant
de l'après. En ce sens que toutes les réflexions théoriques sur la
nature de la photo actuellement disponnibles traitent de la photo
argentique. Ce qu'on a nommé jusqu'à présent « la photo », ce qui est
inscrit dans notre culture (là effectivement il faut prendre en compte
que Rouillé a connu plus de photo argentique que numérique).


alors c'est une vision personnelle (au sens où la définition de la
photo lui est propre)


Non... C'est une appelation personnelle d'une vision traditionnellement
partagée de la photo argentique.

C'est aussi pour dire que si nous avons appelé un objet photo pendant
130 ans, l'objet que nous avons devant les yeux n'est plus de la photo
au sens de ces 130 ans d'histoire. Si Rouillé pense avoir un nouvel
objet, autant ne pas le nommer de la même façon.


ok, ça se tient :)
je comprend mieux


(même si j'adhère pas ;-))




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Pierre Pallier
Hello, FiLH a écrit dans <news:1h68ovr.crdja3eeawclN%

L'édito de Rouillé pour cette semaine avec la suite sur
numérique/argentique.

http://www.paris-art.com/edito_detail-andre-rouille-125.html


Ce qui est dommage dans ce texte, c'est qu'il y a des idées, mais que c'est
noyé dans une sorte de mélange bizarre auquel il est difficile d'adhérer
pleinement.

Déjà, je pouffe en lisant l'énoncé du sacro-saint principe qui dit - si j'ai
bien lu - que "La Photographie ne sera possible que par la grâce des
Halogénures d'Argent, et du subtil échange énergétique entre les Photons et
la Gélatine, tout le reste ne sera que vile illusion".

Mouais. Ça part mal, là.

Là où ça devient intéressant, par contre, c'est dans le devenir des prises
de vue. La dématérialisation des choses, et la diffusion. Là, il y a
effectivement des choses qui peuvent être discutées. Malgré encore une fois
ce parti pris qui dit que l'image traditionnelle ne ment jamais, ou alors
très difficilement. L'éloge du "fixateur" est tout de même révélatrice...

Et si je pousse un peu son raisonnement, j'en conclus que pour André
Rouillé, on aurait dû en rester à l'époque du bon vieux Daguerréotype.

Bof.
--
Pierre.
Mes photographies : <URL:http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier>
La FAQ de frp : <URL:http://frp.parisv.com>
Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog

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Alf92
FiLH a dit ça :

"La photo numérique a les apparences de la photo, mais ce n'est plus
de la photo car elle n'a ni les matériaux de la photo, ni ses
vitesses de circulation, ni ses dispositifs opératoires, ni ses
modes d'alliages avec les autres images, ni ses surfaces
d'inscription,
ni son régime de vérité, ni ses coûts de production, ni son
odeur..."


en fait, pour lui, si j'ai bien compris, la photo ne peut être
qu'argentique... car ce qui définit la Photo, c'est son coté
matériel...

ça me semble une vue bien étriquée... (si j'ai bien compris)


Non ce n'est pas « étriqué », mais c'est une façon de distinguer
l'avant de l'après. En ce sens que toutes les réflexions théoriques
sur la nature de la photo actuellement disponnibles traitent de la
photo argentique. Ce qu'on a nommé jusqu'à présent « la photo », ce
qui est inscrit dans notre culture (là effectivement il faut prendre
en compte que Rouillé a connu plus de photo argentique que numérique).


En somme il suffirait de désigner la photo numérique avec un autre mot que
"photo" pour que Rouillé soit content et nous foute la paix...

--
Cordialement,
Alf92
http://frpn.online.fr



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