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un avocat qui écrit des mensonges dans ses conclusions ...

23 réponses
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Guido
Bonjour,
J'ai saisi la justice pour un locataire qui m'avait frappé (il y a 4 ans
maintenant).
L'affaire a été plaidée au pénal et il a été condamné à 3 mois avec sursis.
Maintenant, l'affaire est au civil pour fixer les indemnités.
Mon locataire a fait appel et quand je lis les conclusions de son avocat je
me demande si on peut écrire n'importe quoi :
J'aurai la nationalité italienne, FAUX
J'aurai fait muter un commissaire de Police, FAUX
Je tarvaille au ministère de l'intérieur, FAUX
J'aurai fait de la garde à vue, FAUX
etc...
J'ai écrit à M. De Villepin mais il m'a répondu que ce n'était pas l'affaire
de la Police (je soupçonnais la complaisance d'un policier du commisariat où
j'ai déposé la plainte avec mon locataire).
Donc, je me retrouve avec un avocat adverse qui écrit des mensonges et vu le
peu le temps qu'on a pour se défendre à la barre (j'en ai fait
l'expérience), j'ai vraiment la crainte que le juge gobe toutes les
conneries de cet avocat en lisant à tête reposée le dossier.
Que pouvez vous me conseiller ?
G. V.

10 réponses

1 2 3
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Pierre-Paul HAY-NAPOLEONE
Ici même, Guido écrivit :

[...] > Mon locataire a fait appel et quand je lis les conclusions de son
avocat je me demande si on peut écrire n'importe quoi :
J'aurai la nationalité italienne, FAUX



Faites-vous établir un certificat de nationalité.


J'aurai fait muter un commissaire de Police, FAUX
Je tarvaille au ministère de l'intérieur, FAUX



Faites une copie de votre bulletin de salaire.


J'aurai fait de la garde à vue, FAUX
etc...
J'ai écrit à M. De Villepin mais il m'a répondu que ce n'était pas
l'affaire de la Police (je soupçonnais la complaisance d'un policier
du commisariat où j'ai déposé la plainte avec mon locataire).
Donc, je me retrouve avec un avocat adverse qui écrit des mensonges
et vu le peu le temps qu'on a pour se défendre à la barre (j'en ai
fait l'expérience), j'ai vraiment la crainte que le juge gobe toutes
les conneries de cet avocat en lisant à tête reposée le dossier.
Que pouvez vous me conseiller ?



Répondre point par point à ces aspects litigieux. Cela dit, si la partie
adverse ne fait que dire sans appuyer ses propos par des éléments concrets,
elle n'en sortira que plus discréditée, surtout si vous, vous montrez que
tout est faux.


PPHN
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Laurent Jumet
Hello !

"Pierre-Paul HAY-NAPOLEONE"
wrote:

PN> Répondre point par point à ces aspects litigieux. Cela dit, si la
PN> partie adverse ne fait que dire sans appuyer ses propos par des
PN> éléments concrets, elle n'en sortira que plus discréditée, surtout si
PN> vous, vous montrez que tout est faux.

Mais il est quand même anormal que les avocats se permettent les
arguments ad hominem et mensongers sous le couvert de l'immunité de
plaidoirie.
Si la partie adverse rétorquait que maître Untel est cocu, qu'il porte
une ceinture de chasteté sous la robe, etc etc..., quelle serait la
réaction du président? Je parie qu'il retrouverait subitement le sens des
débats et la police de l'assemblée.

--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
KeyID: 0xCFAF704C
[Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
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le_troll
Bonjour,

Je ne comprends pas tout:
-> 3 mois avec sursis, ça fait lourd, il t'a frappé avec un sabre ton
locataire? Et tu ne t'es pas défendu ?
-> Pourquoi l'affaire est maintenant au civile? Le pénal emportant le civil,
si le dossier est complet le magistrat se prononce sur la totalité souvent,
là, que va-t-il se passer, y aura-t-il une autre audience, un délibéré, un
procès civil ?
-> N'as-tu pas d'avocat?
-> Il faut demander lors de l'appel de corriger les informations, mais tu ne
sembles ne pas être satisfait, pourtant infliger trois mois avec sursis ça
devrait te suffire, et manifestement ce qui a été écrit faussement n'a pas
été pris en compte par les magistrats, la preuve tu as gagné, alors bien
qu'il faille faire corriger, ça ne t'a pas porté préjudice (je parle par
exemple de la nationalité)...
Par contre pour le reste, ben il faut le contester comme des allégations
sans fondement, mais ça ne va pas jouer normalement sur l'issue de
l'appel...

--
Merci, @+, bye, des
troll75 AROBASE iFrance POINT com
------------------------------------------
Ce message est plein de virus "certifiés"
Le_Troll, éleveur de Trolls depuis César, qui disait:
Avec une hache, celui qui tient le manche a toujours raison !
------------------------------------------


"Guido" a écrit dans le message de news:
40d5208c$0$293$
Bonjour,
J'ai saisi la justice pour un locataire qui m'avait frappé (il y a 4 ans
maintenant).
L'affaire a été plaidée au pénal et il a été condamné à 3 mois avec


sursis.
Maintenant, l'affaire est au civil pour fixer les indemnités.
Mon locataire a fait appel et quand je lis les conclusions de son avocat


je
me demande si on peut écrire n'importe quoi :
J'aurai la nationalité italienne, FAUX
J'aurai fait muter un commissaire de Police, FAUX
Je tarvaille au ministère de l'intérieur, FAUX
J'aurai fait de la garde à vue, FAUX
etc...
J'ai écrit à M. De Villepin mais il m'a répondu que ce n'était pas


l'affaire
de la Police (je soupçonnais la complaisance d'un policier du commisariat



j'ai déposé la plainte avec mon locataire).
Donc, je me retrouve avec un avocat adverse qui écrit des mensonges et vu


le
peu le temps qu'on a pour se défendre à la barre (j'en ai fait
l'expérience), j'ai vraiment la crainte que le juge gobe toutes les
conneries de cet avocat en lisant à tête reposée le dossier.
Que pouvez vous me conseiller ?
G. V.




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www.juristprudence.fr.st
rien ne vous interdit de déposer avec vos pièces, des conclusions écrites

lors de la plaidoirie, signaler au juge :
a) je conteste telle et telle affirmation qui sont "contraire à la vérité"
(ne pas utiliser mensongères ou mensonges) ;
je suis français, je travaille là, je n'ai jamais faitceci ou cela
ET d'ailleurs, vous trouverez dans mon dossier .....

b) à toutes fins utiles, au cas ou votre greffier (nécessairement présent à
l'audience)
n'aurait pas le temps de noter tous mes arguments, je vous remets à ce stade
de mes explications une copie écrite de mes moyens juridiques

c) vous constatez donc, à ce stade de la discussion, le peu de crédibilité
de la
thèse adverse qui, déjà, travesti la simple matérialité des faits ;
dès lors, lorsqu'il s'agit ensuite de bâtir un raisonnement,
quel degré de crédibilité accorder à cette façon de procéder ?

En toutes hypothèses, je suis convaincu que, dans sa sagesse, le tribunal
ne sera pas dupe et c'est avec sconfiance que je vous prie de
bien vouloir considérer que
1;;;;;;;;;;;;;;;
2................
3 etc.

--
www.juristprudence.fr.st (site de doit social - accès gratuit sans mot de
passe)


"Guido" a écrit dans le message de
news:40d5208c$0$293$
Bonjour,
quand je lis les conclusions de son avocat je
me demande si on peut écrire n'importe quoi :
J'aurai la nationalité italienne, FAUX
J'aurai fait muter un commissaire de Police, FAUX
Je tarvaille au ministère de l'intérieur, FAUX
J'aurai fait de la garde à vue, FAUX




vu le
peu le temps qu'on a pour se défendre à la barre (j'en ai fait
l'expérience), j'ai vraiment la crainte que le juge gobe toutes les
conneries de cet avocat en lisant à tête reposée le dossier.
Que pouvez vous me conseiller ?


Avatar
michele
> b) à toutes fins utiles, au cas ou votre greffier (nécessairement présent


à
l'audience)
n'aurait pas le temps de noter tous mes arguments, je vous remets à ce


stade
de mes explications une copie écrite de mes moyens juridiques

c) vous constatez donc, à ce stade de la discussion, le peu de crédibilité
de la
thèse adverse qui, déjà, travesti la simple matérialité des faits ;
dès lors, lorsqu'il s'agit ensuite de bâtir un raisonnement,
quel degré de crédibilité accorder à cette façon de procéder ?




Etant moi-même concerné, je suis un peu surprise de votre réponse !

l'avocate adversaire (procédure de divorce) a rendu ses conclusions très
tardivement, je les ai eu 4 jours avant l'audience, c'etait criblé d'ineptie
de mensonges et de mauvaise fois

j'ai répondu point par point aux accusation avec des preuves ! mon avocate
m'a répondu que c'etait trop tard et que elle ne pouvais pas faire passer
mes commentaires. je lui est dit que je les remettrais le jour de l'audience
: interdit m'a-t'elle dit !

donc je ne comprends pas votre position. Sur quel texte est-elle fondée ?

(l'audience a été reporté entre temps sur allégation encore plus folklorique
de la partie adversaire : j'ai appris que j'avais un demi milliards d'ancien
francs minimum de patrimoine, que le compte courant de mon employeur
(équivalent RATP était le mien !) (je parle en anciens francs pour aggraver
la situation et pour faire sourire : sinon plus de 750 000 euros surtout
quand on sait que je suis sous le coup d'un dossier de surendettement banque
de franc, au lieu de 900 euros de remboursement le juge de exécution m'a
condamné a payer 70 euros) sans commentaire !
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www.juristprudence.fr.st
"michele" a écrit dans le message de
news:cb623d$c9e$

Etant moi-même concerné, je suis un peu surprise de votre réponse !



vous vouliez dire, je présume, "tant dans un situation pressentie comme
similaire",
ceci diffère de "concerné"

l'avocate adversaire (procédure de divorce) a rendu ses conclusions très
tardivement,


donc la partie adverses a été la première a dépasser une phase procédurale

je les ai eu 4 jours avant l'audience, c'etait criblé d'ineptie
de mensonges et de mauvaise fois
j'ai répondu point par point aux accusation avec des preuves ! mon avocate
m'a répondu que c'etait trop tard et que elle ne pouvais pas faire passer
mes commentaires. je lui est dit que je les remettrais le jour de


l'audience
: interdit m'a-t'elle dit !


il ressort de vos explications que l'adversaire peut s'affranchir des règles
procédurales,
mais pas vous... selon votre avocat, ou selon ce que vous nous expliquez que
votre avocat aurait dit

je ne connais qu'un code de procédure, il contient des obligations
similaires pour les deux parties

donc je ne comprends pas votre position. Sur quel texte est-elle fondée ?


vous invoquez une procédure avec "représentation" obligatoire,
là il existe des audiences administratives dites de "mises en état"

en résumé, le tribunal fixe les échéances de communication
puis prononce la fin des écgnages
et fixe alors la date de plaidoirie

MAIS,
l'auteur de la question initiale m'a semblé (est-ce une illusion de ma part
?)
se trouver dans un cas SANS "représentation" obligatoire,
avec une procédure dite "orale"
et là les règles changent : pas "d'ordonnance de clôture" dans la
communication des pièces ;
je souligne qu'il n'était pas question de l'intervention d'un avocat
mais d'un plaideur s'exprimant en personne


(l'audience a été reporté entre temps sur allégation encore plus


folklorique
de la partie adversaire : j'ai appris que j'avais un demi milliards


d'ancien

ceci vous permet de relever que, en toutes hypothèses, même dans votre
procédure,
le juge dispose de pouvoirs (article 15 et 16 du ncpc)
pour faire respecter le principe du débat "contradictoire" ;
vous pouvez donc désormais, ou vous pouviez à l'époque,
obtenir un renvoi pour réplique
Avatar
Guido
Je pense qu'en plus de payer un avocat qui est censé remettre des
conclusions pour me défendre, j'ai vraiment intérêt à préparer moi aussi mes
conclusions que je remettrai le jour de l'audience au juge.

J'imagine que ça ne fera pas plaisir à mon avocat (déjà fait l'expérience
...).

A la barre on n'a pas vraiment le temps de s'expliquer, surtout pas le temps
de se mettre à contredire toutes les contre vérités de la partie adversaire.
Tout au plus on a quelques minutes pour répondre aux questions précises du
juge.

J'en conclus que les avocats peuvent se permettre de dire n'importe quoi,
sans apporter la moindre preuve, ... à la fin ça agace.

J'avais déjà écrit une fois à l'ordre des avocats mais j'avais eu une
réponse négative.

Je ne vais pas surenchérir car je considère qu'il faut avoir un minimum
d'honnêté, mais les avocats sont-ils honnêtes ?... c'est peut être pour cela
qu'on en voit beaucoup se lancer dans la politique.

Guido


"www.juristprudence.fr.st" a écrit dans le
message de news:cb65k0$p24$
"michele" a écrit dans le message de
news:cb623d$c9e$

> Etant moi-même concerné, je suis un peu surprise de votre réponse !

vous vouliez dire, je présume, "tant dans un situation pressentie comme
similaire",
ceci diffère de "concerné"
>
> l'avocate adversaire (procédure de divorce) a rendu ses conclusions très
> tardivement,
donc la partie adverses a été la première a dépasser une phase procédurale

>je les ai eu 4 jours avant l'audience, c'etait criblé d'ineptie
> de mensonges et de mauvaise fois
> j'ai répondu point par point aux accusation avec des preuves ! mon


avocate
> m'a répondu que c'etait trop tard et que elle ne pouvais pas faire


passer
> mes commentaires. je lui est dit que je les remettrais le jour de
l'audience
> : interdit m'a-t'elle dit !
il ressort de vos explications que l'adversaire peut s'affranchir des


règles
procédurales,
mais pas vous... selon votre avocat, ou selon ce que vous nous expliquez


que
votre avocat aurait dit

je ne connais qu'un code de procédure, il contient des obligations
similaires pour les deux parties

> donc je ne comprends pas votre position. Sur quel texte est-elle fondée


?
vous invoquez une procédure avec "représentation" obligatoire,
là il existe des audiences administratives dites de "mises en état"

en résumé, le tribunal fixe les échéances de communication
puis prononce la fin des écgnages
et fixe alors la date de plaidoirie

MAIS,
l'auteur de la question initiale m'a semblé (est-ce une illusion de ma


part
?)
se trouver dans un cas SANS "représentation" obligatoire,
avec une procédure dite "orale"
et là les règles changent : pas "d'ordonnance de clôture" dans la
communication des pièces ;
je souligne qu'il n'était pas question de l'intervention d'un avocat
mais d'un plaideur s'exprimant en personne

>
> (l'audience a été reporté entre temps sur allégation encore plus
folklorique
> de la partie adversaire : j'ai appris que j'avais un demi milliards
d'ancien

ceci vous permet de relever que, en toutes hypothèses, même dans votre
procédure,
le juge dispose de pouvoirs (article 15 et 16 du ncpc)
pour faire respecter le principe du débat "contradictoire" ;
vous pouvez donc désormais, ou vous pouviez à l'époque,
obtenir un renvoi pour réplique




Avatar
Thierry Castagnet
"Guido" a écrit dans le message news:
40d73147$0$281$
Je pense qu'en plus de payer un avocat qui est censé remettre des
conclusions pour me défendre, j'ai vraiment intérêt à préparer moi aussi


mes
conclusions que je remettrai le jour de l'audience au juge.

J'imagine que ça ne fera pas plaisir à mon avocat (déjà fait l'expérience
...).

A la barre on n'a pas vraiment le temps de s'expliquer, surtout pas le


temps
de se mettre à contredire toutes les contre vérités de la partie


adversaire.
Tout au plus on a quelques minutes pour répondre aux questions précises du
juge.

J'en conclus que les avocats peuvent se permettre de dire n'importe quoi,
sans apporter la moindre preuve, ... à la fin ça agace.

J'avais déjà écrit une fois à l'ordre des avocats mais j'avais eu une
réponse négative.

Je ne vais pas surenchérir car je considère qu'il faut avoir un minimum
d'honnêté, mais les avocats sont-ils honnêtes ?... c'est peut être pour


cela
qu'on en voit beaucoup se lancer dans la politique.

Guido





Vous oubliez un petit détail, l'avocat porte la parole de son client.Les
inexactitudes qu'il peut éventuellement rapporter, à votre avis il est allé
les chercher où ?
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www.juristprudence.fr.st
"Guido" a écrit dans le message de
news:40d73147$0$281$
Je ne vais pas surenchérir car je considère qu'il faut avoir un minimum
d'honnêté, mais les avocats sont-ils honnêtes ?... c'est peut être pour


cela
qu'on en voit beaucoup se lancer dans la politique.



compte tenu du nombre d'avocats
compte tenu du petit nombre d'avocars qui se lancent en politique,

n'aurions nous pas ci-dessus un commentaire empreint d'inexactitude ?
Avatar
michele
>
Vous oubliez un petit détail, l'avocat porte la parole de son client.Les
inexactitudes qu'il peut éventuellement rapporter, à votre avis il est


allé
les chercher où ?





oui mais l'avocat n'a pas obligation de conseil ?

exemple vecu :

quand la cliente de l'avocat confond sur une declaration d'impôt frais réel
et indemnité ou prime verse par l'employeur (l'avocat a écrit dans ses
conclusions que les revenus de monsieur était du montant du salaire +
indemnité non imposable + prime + frais réel : oui l'avocat a rajouté les
frais réel au revenu de la personne à la demande de la cliente,!!!!)
L'avocat n'a t'il pas l'obligation d'expliquer a sa cliente que les frais
réel représente une charge et non un produit !

quand la cliente de l'avocat affirme que dans une entreprise comme la RATP,
les conducteurs receveurs ne touchent pas le même salaire suivant la ligne
qu'il font (l'avocat a écrit dans ses conclusions que monsieur a change de
ligne pour diminuer son revenu de 30 % à la demande de la cliente)
l'avocat n'a t'il pas l'obligation d'expliquer a sa cliente que dans un
entreprise semi publique ce type de pratique est impossible et inimaginable
(bonjour la gestion !) et puis tout bêtement qui irait travaille sur cette
ligne qui permet de toucher 30 % de moins a la fin du mois !!!

quand la cliente de l'avocat mais en doute l'honnêteté d'un juge de
l'exécution et que l'avocat l'écrit ...
l'avocat n'a pas peur a mon avis ...
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