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Baie OVH

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SK Lurk
Bonjour,
Quelqu'un sait-il si dans l'offre 1 baie + 100 Mbits/s pour 810 euros, il
s'agit de 100 Mbits/s dédié ? Sinon, quel est le minimum garanti ? (le
service commercial d'OVH n'est pas clair à ce sujet).
Merci

10 réponses

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Spyou
Dans certains secteurs, un gestionnaire qui provisionnerait 1:1
passerait pour un con.


C'est le cas en hebergement, généralement ... heureusement, j'ai encore
des clients qui débarquent chez moi en disant "ok, j'ai compris ce que
vous me disiez y'a 1 an a propos des hebergeurs lowcost .. je signe ou
pour venir chez vous ?"


Et comme a dit Octave, tres justement, tant mieux pour nous qu'il y'ai
des clients comme ca et tant mieux pour OVH qu'ils aient des clients qui
soient heureux avec ce qu'ils ont, la vie continue :)

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Calimero
Spyou wrote:
Et comme a dit Octave, tres justement, tant mieux pour nous qu'il y'ai
des clients comme ca et tant mieux pour OVH qu'ils aient des clients qui
soient heureux avec ce qu'ils ont, la vie continue :)


Exactement. Il faudrait qu'on renouvelle notre stock de trolls.

--
@+
Calimero

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Spyou
Spyou wrote:

Et comme a dit Octave, tres justement, tant mieux pour nous qu'il y'ai
des clients comme ca et tant mieux pour OVH qu'ils aient des clients
qui soient heureux avec ce qu'ils ont, la vie continue :)



Exactement. Il faudrait qu'on renouvelle notre stock de trolls.


Le troll portait sur le fait qu'OVH garanti ou pas la bande passante, je
crois :)

Et ca a dérivé sur ce qu'on pouvait apeller Garantie, ce que ca
entraine, etc ..


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FightClub!
Pour moi ça déplace le risque (et les mutualisations de coûts
associés) vers vos fournisseurs, rien de plus.


Tout a fait .. mais c'est a celui qui accepte de prendre le risque de le
gerer, ca a toujours été comme ca depuis que le monde est monde .. il
y'en a dont le metier n'est pas de gerer ce risque la, point :)


A condition de ne pas abuser les clients finaux en leur racontant
n'importe quoi.
Vanter les mérites d'un réseau de meilleur qualité physique sur la base
d'accords contractuels et commerciaux c'est faire un amalgame volontaire
et déroger à ses obligations professionnelles.

Donc j'adhère à 100%, le risque existe, et chacun le gère à sa façon (en
désignant un tiers pour le gérer, pourquoi pas).

Mais c'est la gestion du risque qui est différente, pas le risque ! Dire
"nous on a des tuyaux qui peuvent tout supporter alors que vous vos
tuyaux sont trop petits dans telles et telles situations", je n'adhère pas.
Parce que même si tout est provisionné à 100% contractuellement, le jour
ou tous les clients voudront utiliser en même temps 100% de ce qu'ils
ont payés, et ben le résultat sera le même : réseau écroulé et serveurs
injoignables.
Evidemment je parle d'un nombre de clients raisonnable, c'est pas 2
célérons qui se battent en duel au fond d'un quart de baie qui risquent
de saturer les liens actuels.


--

http://www.SD2i.com
_ Cabinet SD2i _


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Issam Hakimi

Provisionner contractuellement ne veux pas dire seulement acheter aux
transitaires ...

Donc j'adhère à 100%, le risque existe, et chacun le gère à sa façon (en
désignant un tiers pour le gérer, pourquoi pas).



Si j'achète à un tiers 1, c'est lui qui doit gérer le risque en
upgradant ou pas, tout ou partie de son réseau.
Par contre si ovh ou autres prend le risque, je ne vois pas comment je
peux obliger mon tiers 1 a upgrader ou pas, tout ou partie de son
réseau sur la base de ma conso global comptable (ce que je vends) et
non de mon contrat qui me lie avec lui ...

Le pouvoir de minimiser le risque n'est pas le même.

Parce que même si tout est provisionné à 100% contractuellement, le jour ou
tous les clients voudront utiliser en même temps 100% de ce qu'ils ont payés,
et ben le résultat sera le même : réseau écroulé et serveurs injoignables.


Je ne vois pas en quoi le réseau d'une société A ne supporterait pas la
charge si il a été dimensionné pour ...

Maintenant que le réseau de la société A soit injoignable parcequ'un ou
plusieurs de ses fournisseurs n'a pu tenir ses engagements
*contractuel* n'a pas du tout la même conséquence/responsabilitée
juridique/financière pour cette société que dans la cas ou elle aurait
pris ce risque.

Cordialement,
Issam Hakimi

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Spyou
Donc j'adhère à 100%, le risque existe, et chacun le gère à sa façon (en
désignant un tiers pour le gérer, pourquoi pas).


A ceci près que sur deux societé d'hebergement, celle qui dit
"c'est garanti, sisi .. et si on tiens pas notre garantie, on trouvera
toujours a s'arranger" (j'attends toujours mon offre OVH gratuite a vie,
a propos :))

et une autre qui dit
"c'est garanti, sisi .. et si on tiens pas notre garantie, on vous verse
X euro"

il y'a une legere difference .. et pour moi, le premier ne propose pas
de veritable garantie.

Mais c'est la gestion du risque qui est différente, pas le risque !


Si. Le risque (technique), a conso égale (mettons 50 Mbps), sur un
réseau dimentionné pour 100 Mbps est plus elevé que sur un réseau
dimentionné pour 1Gbps.

Après, le risque commercial est plus elevé pour le réseau 1Gbps si il a
vendu 2Gbps comparé a celui qui n'a que 100Mbps mais qui a vendu les
50Mbps consommés.

Evidemment je parle d'un nombre de clients raisonnable, c'est pas 2
célérons qui se battent en duel au fond d'un quart de baie qui risquent
de saturer les liens actuels.


Tu serais étonné de voir ce que certains arrivent a faire cracher a deux
celerons qui se battent en duel :)

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Clement Cavadore
Spyou wrote
Tu serais étonné de voir ce que certains arrivent a faire cracher a deux
celerons qui se battent en duel :)


Ooooh oui ;-)

--
Clément Cavadore
www.frequence3.org
Webradio Francophone

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FightClub!
FightClub! wrote:

En achetant 100Mb/s de bande passante et en revendant 200Mb/s de
transit, ça me parait faisable, non ?


?


Vous demandez comment, je réponds. Ailleurs ça s'appelle du surbooking,
et quand il y a 200 places en tout ça marche pas toujours. Par contre
sur un total de plusieurs Go/s avec des dizaines de milliers de clients,
ça marche forcément à tous les coups.


Le cas ou tout le monde veut 100% de son transit en même temps est très
peu probable, à partir de certain volume il est même *infiniment* peu
probable. Et heureusement que certains l'ont compris : par exemple en
assurance combien on paierait si l'assureur commençait à prévoir le cas
où toutes les voitures du parc automobile français ont un accident en
même temps ?!


Une assurance fait de la gestion de risque, pas de l'achat/revente de
service.


Une assurance ne fait que revendre les services des réassureurs, c'est à
peu de chose près la même chose, et c'est aussi à peu de chose près géré
de la même façon. La différence c'est que les assureurs existent depuis
que le monde est monde, les hébergeurs c'est un peu plus récent, il faut
leur laisser le temps de s'installer...


Entre vous et votre opérateur oui, sur combien de mètres de long c'est
valable ? Et quand bien même ce soit en kilomètres, entre votre
fournisseur et les utilisateurs qui sont à l'autre extrémité ça se passe
comment ?


D'ou l'intérêt également du nombre d'opérateur. L'opérateur vous garanti
lui, le provisionnement de cet achat sur l'intégralité de son réseau, la
notion de risque, sur celui qui vends derriere du transit multi-op est
nulle, le risque est géré par le "propriétaire" du réseau, qui fournit la
matière première : contractuellement, cet achat est provisionné, il n'y a
donc pas de problèmes.


Oui, le risque est dilué. Mais vous raisonnez au niveau de votre AS ou
de votre switch. Au delà ça ne dépend plus de vous.


Pour moi ça déplace le risque (et les mutualisations de coûts associés)
vers vos fournisseurs, rien de plus.


C'est une différence de taille :

1) Il n'y a justement pas à gérer ce risque.


Ca ne change rien au fait qu'il soit bien présent dans tous les cas.

2) Contractuellement, ce risque est inexistant vu que nous demandons
contractuellement la garantie du provisionnement sur le réseau dudit
opérateur. C'est à lui, fournisseur de la "matière première" de
dimensionner/redimensionner son réseau en conséquence.



Sauf qu'aucun fournisseur ne peut réellement suivre la demande puisqu'il
ne gère pas plus loin que son propre réseau. Ou alors c'est via une
concentration physique démesurée et on voit les conséquences que ça a
quand par exemple il y a une coupure d'électricité généralisée :)

Oui mais la on change de sujet, on parlait de quantité et dans ces deux
exemples il est question de qualité et/ou de service associés, ce qui
n'a rien à voir.


Bien au contraire, car on parle de quantité, mais pas de la même chose. 100
Mb/s de BP n'est pas 100 Mb/s de transit, tout comme une canalisation d'une
capacité de 1000L/minute, n'est pas un volume d'eau de 1000L/minute (qui
peut n'etre que de 10L...


Oui c'est que je dis, quand la canalisation pète ou sature, c'est pour
tout le monde, parce que dans (quasiment) tous les cas, la canalisation
est trop petite pour que tout le monde s'en serve en même temps.
Vous louez 10L de canalisation même quand vos utilisateurs n'en
utilisent qu'un pour ne pas gérer le risque, c'est votre façon de faire,
mais ça ne change rien au résultat.


Pour le transit c'est pareil, du moment que le client a le transit dont
il a besoin, il n'y a aucune différence entre acheter ce transit au
volume réel ou bien en acheter au volume hypothétique : les octets de
données qui passent iront à la même vitesse (et bien souvent sur les
mêmes tuyaux !)


Mais justement : le risque qu'il ne puisse pas avoir ce transit augmente de
manière considérable dans l'un des cas. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir


Désolé je ne comprends pas pourquoi le risque augmenterait ? Par contre
je comprends bien pourquoi c'est plus cher de payer 10L tout le temps au
lieu de payer 10L seulement quand on s'en sert et 1L le reste du temps.

lorsqu'un point de peering se casse la gueule, les débits de certains
fournisseurs vers certains réseaux/fai, devient ridicule : il n'y a pas le
transit nécessaire.


Ok. Mauvais fournisseur, changer de fournisseur. Dans tout les cas si le
risque est mal géré, la connexion tombe, ça c'est clair.


question ne sert évidemment de justification qu'à ceux qui vendent du
tuyau, puisque ceux qui vendent du transit réel sont moins cher pour un
service équivalent (il n'ont donc rien à justifier).


C'est tout le contraire : vendre de la BP ne coute rien, puisque
contractuellement, il s'agit le plus souvent de la largeur d'un tuyau chez
l'hébergeur uniquement. Dans l'absolu je veux donc vendre 1 Gb/s de BP pour
25 euro /mois et ne dimmensionner les liens de transit sortant que de 100
Mb/s. Il n'y a pas mensonge, mais c'est bel et bien de la tromperie pour le
client.


Bon, est-ce simplement une question de vocabulaire ? Pour reprendre
votre exemple, ce que j'appelle BP c'est le diametre de la canalisation,
les 1000L donc, et ce que j'appelle transit, c'est ce qui passe
réellement dedans.

Donc si je loue 10L en permanence et que j'en utilise en général que 1L,
c'est forcément plus cher que de louer ma consommation réelle, non ? Et
en dehors du fait que ce soit plus cher, ça sert à quoi ? Ca monopolise
une partie du tuyau total pour rien alors que d'autre pourrait justement
s'en servir sans me gêner, non ? Donc si je loue mes 10L en partageant
avec d'autres au lieu de les louer pour moi tout seul, ça va couter
moins cher, non ?


Le transit est donc plus cher que de la BP (qui ne coute rien sinon le
dimmensionnement des cables et ports et équipements). Le transit lui, se


Comment peut-on dire que la BP ne coute rien ?! Ce qui coute c'est
justement le réseau physique. Quand il y a 1000L maxi, la seule solution
c'est de mettre un second tuyau.

provisionne, ou alors, on doit disposer d'un contrat qui garantie dans tous
les termes possibles, que sur mon port Gb/s sur lequel je ne paye qu'au 95
percentile, en cas de dépassement, le fournisseur de "matière première"
s'engage à ce que ce transit soit disponible.


Hé ben voilà, on y arrive. Si le fournisseur s'y engage et tiens son
engagement, au final, tous les utilisateurs payent moins cher :)

Alors qu'à l'inverse, si le fournisseur de "matière première" s'est
engagé à fournir 100% de transit et qu'un jour il ne le fourni pas, hé
ben, tous les utilisateurs auront payé plus cher...

Comme dans les deux cas il y a autant de chance que le fournisseur
tienne son engagement (par exemple parce que ça passe par la même
canalisation de 1000L), le calcul est, me semble-t-il, vite fait.


amicalement,



pareil ;)

--

http://www.SD2i.com
_ Cabinet SD2i _


Avatar
atmaniak
Clement Cavadore wrote:
Ooooh oui ;-)


Ben alors, qu'est ce donc que ce cri ?

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Christophe Casalegno
FightClub! wrote:

Vous demandez comment, je réponds. Ailleurs ça s'appelle du surbooking,
et quand il y a 200 places en tout ça marche pas toujours. Par contre
sur un total de plusieurs Go/s avec des dizaines de milliers de clients,
ça marche forcément à tous les coups.


"à tout les coups" est une abomination mathématique et probabilistique. On
voit bien ce que cela donne avec les avions, et ce de manière relativement
(et trop) régulière. Dans le cas du transit, d'ailleurs, certains ont déjà
eu à faire face à ce problème. Ces derniers en ont d'ailleurs retenu un
certain nombre de leçons.

Une assurance ne fait que revendre les services des réassureurs, c'est à


Qui reste lui de la gestion de risque.

D'ou l'intérêt également du nombre d'opérateur. L'opérateur vous garanti
lui, le provisionnement de cet achat sur l'intégralité de son réseau, la
notion de risque, sur celui qui vends derriere du transit multi-op est
nulle, le risque est géré par le "propriétaire" du réseau, qui fournit la
matière première : contractuellement, cet achat est provisionné, il n'y a
donc pas de problèmes.


Oui, le risque est dilué. Mais vous raisonnez au niveau de votre AS ou
de votre switch. Au delà ça ne dépend plus de vous.


Ce qui me permet au moins de donner à mon clients des garanties
particulières :

1) sur mon réseau
2) sur les garanties contractuelles qui engagent mes fournisseurs vis à vis
de mon réseau.

Je suis donc dans le cas où je peux apporter la preuve, en cas de problème,
que j'ai bien pris toutes les mesures nécessaires à la livraison de mon
client. Certains clients se moquent de la SLA, ce qu'ils veulent c'est
éviter les pannes, et lorsqu'il y en a une, s'assurer, que ce n'est pas le
service qu'ils utilisent qui est en cause et qu'ils peuvent continuer à
faire confiance à leur prestataire. A partir du moment ou je dumpe, je ne
peux pas raisonnablement offrir ces garanties.

1) Il n'y a justement pas à gérer ce risque.


Ca ne change rien au fait qu'il soit bien présent dans tous les cas.


Si : ce n'est pas le même risque. Si
transitaireA--->revendeurB---HebergeurC---ClientD font tous les même chose,
le risque de saturation augmente considérablement, et ce, dès la connexion
à l'hébergeur. Si B, C et D dimmensionnent tous comme il faut, le risque
est supporté par un seul point (transitaireA), qui fournit la matière
première. Cela change beaucoup de choses, autant en terme de technique que
de responsabilité juridique.

Sauf qu'aucun fournisseur ne peut réellement suivre la demande puisqu'il
ne gère pas plus loin que son propre réseau. Ou alors c'est via une
concentration physique démesurée et on voit les conséquences que ça a
quand par exemple il y a une coupure d'électricité généralisée :)


D'ou l'intérêt de ne pas reposer sur un seul fournisseur. Pour moi il y a
une sacré différence entre dire à son client : vous m'achetez 500 Mb/s, moi
j'achete 1,5 Gb/s à Sprint, MCI et Level3, et dire vous m'achetez 500 Mb/s,
moi j'ai 300 Mb/s chez xxx.

De même en cas de problème de saturation, une destination en particulier
pourra être touchée, pas l'ensemble des destinations possibleS.

Oui c'est que je dis, quand la canalisation pète ou sature, c'est pour
tout le monde, parce que dans (quasiment) tous les cas, la canalisation
est trop petite pour que tout le monde s'en serve en même temps.


Ce qui ne peut pas arriver dans le cas d'un dimmensionnement approprié et de
l'arrivée de canalisations multiples.

Vous louez 10L de canalisation même quand vos utilisateurs n'en
utilisent qu'un pour ne pas gérer le risque, c'est votre façon de faire,
mais ça ne change rien au résultat.


Si totalement : si cette canalisation n'est qu'à moi, qu'elle a une
capacité de 1000L et que je n'en vends et n'utilise que 10, et si, de plus,
il y en a plusieurs, les risques de rupture du services sont bien moins
importants.

Désolé je ne comprends pas pourquoi le risque augmenterait ? Par contre
je comprends bien pourquoi c'est plus cher de payer 10L tout le temps au
lieu de payer 10L seulement quand on s'en sert et 1L le reste du temps.


C'est le principe de la chaine, dans laquelle on introduit des maillons
faibles. Plus il y a de maillons qui ne respectent pas les specs de la
chaine, plus le risque qu'un problème se pose est important.

Donc si je loue 10L en permanence et que j'en utilise en général que 1L,
c'est forcément plus cher que de louer ma consommation réelle, non ?
Et
en dehors du fait que ce soit plus cher, ça sert à quoi ? Ca monopolise
une partie du tuyau total pour rien alors que d'autre pourrait justement
s'en servir sans me gêner, non ? Donc si je loue mes 10L en partageant
avec d'autres au lieu de les louer pour moi tout seul, ça va couter
moins cher, non ?


Ce n'est pas un problème de prix, c'est un problème de qualité. Exemple
concret, sur une plateforme ou l'on achete 7 Gb/s, et ou la consommation
n'est que de 4 Gb/s et le volume de vente réelle de 6 Gb/s. On pourrait
dire que l'on achete 3 Gb/s ou 1 Gb/s de plus pour rien ? Absoluement pas.
Ces Gb/s supplémentaires vont permettre aux clients de burster
*contractuellement* au dessus de leur consommation lorsque ces Gb/s sont
disponibles (QoS Powered), sans "voler" la BP des autres, ou d'encaisser
des attaques sur des liens clients sans que ces derniers en assument les
conséquences. Là on fait de la gestion de risque, mais un risque qui ne
pèse pas sur le service contractuellement acheté par le client.

Comment peut-on dire que la BP ne coute rien ?! Ce qui coute c'est
justement le réseau physique. Quand il y a 1000L maxi, la seule solution
c'est de mettre un second tuyau.


Ca peut ne rien couter : je branche un serveur avec un port Gb/s sur un
switch Gb/s et je vends 1 Gb/s de BP à un client. Il y a bien la BP. La BP
de coute que lorsqu'elle devient du transit potentiel, c'est à dire lorsque
toute la chaine est dimmensionnée en conséquence du client au fournisseur
de matière première.

Comme dans les deux cas il y a autant de chance que le fournisseur
tienne son engagement (par exemple parce que ça passe par la même
canalisation de 1000L), le calcul est, me semble-t-il, vite fait.


Absoluement pas : si chaque maillon de la chaine est mal dimmensionné, le
risque augmente à chaque maillon. Le calcul est en effet vite fait...

amicalement,

--
Christophe Casalegno | Groupe Digital Network | UIN : 153305055
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Technical director | Security Intrusion techniques & infowar specialist.