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Balance des blancs ?

97 réponses
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Jean-Luc ERNST
Bonjour,

ça pourrait être un troll mais je lance quand même...

Lorsqu'un appareil numérique effectue la balance des blancs, sur quoi se
base-t-il? Sur une éventuelle dominante dans les zones claires assimilées à
du blanc? Sur la moyenne des couleurs présentes dans l'image? Dans ce
dernier cas, si l'image présente une forte proportion de tons rouges, par
exemple un coquelicot en gros plan, où l'appareil trouve-t-il des valeurs de
référence, dans l'image, pour ajuster la balance?

--

Cordialement,
Jean-Luc ERNST
www.hopitaldelaphoto.com

10 réponses

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Jean-Luc ERNST
Bonjour Franeric,

Oui, j'ai bien vu la référence au Raw sur le carton et c'est pourquoi je me
demandais si dans le manuel, il est expliqué pourquoi cette plage de gris de
référence est plus claire. C'est le Raw qui veut ça?

Cordialement,
Jean-Luc


"franeric" a écrit dans le message de news:
ejkc51$r3t$

...snip...
non, je n'ai pas ca sous la main mais il y a une plage speeciale pour "
balance blancs pour caméra Raw " celle de gauche en bas

ricco



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franeric
"Jean-Luc ERNST" a écrit dans le message de
news: 455df460$0$7306$
Bonjour Franeric,

Oui, j'ai bien vu la référence au Raw sur le carton et c'est pourquoi je
me demandais si dans le manuel, il est expliqué pourquoi cette plage de
gris de référence est plus claire. C'est le Raw qui veut ça?

je vais regarder le chapitre et vous relater ce qu il en dit

ricco

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Charles VASSALLO
Jean-Luc ERNST wrote à Charles

Tu sembles faire la différence entre la balance des blancs automatique et
celle effectuée manuellement. Mais je ne vois pas très bien ce que ça
change. Dans le premier cas, l'appareil choisit lui-même en fonction de ses
algorithmes et de l'analyse qu'il effectue des couleurs présentes. Dans le
deuxième cas (manuelle), l'appareil applique un réglage qui lui est
"imposé", une espèce de filtre dont on n'a pas les caractéristiques et dont
on ne peut savoir là non plus comment il procède. J'ai plusieurs balances
de blancs sur mon APN et je ne comprends pas toujours la meilleure manière
de les utiliser. Les docs ne sont pas claires à ce sujet. La littérature
parle de "température de couleur" mais en général, les appareils pour la
mesurer sont des spectrocolorimètres ou des thermocolorimètres. Je doute
qu'ils aient mis ce type de technologie dans des APN compacts vu le prix de
la dite technologie... Donc, je me suis dit que les appareils procédaient
d'une autre manière... Mais laquelle?


La différence ?
L'appareil transforme des RVB "bruts" en RVB "sortants" qu'il va
mettre dans le fichier JPEG sous un profil donné. Avant l'intervention
du gamma dans le profil de sortie, la relation est purement linéaire
(matricielle) mais avec des 3x3 coefficients dépendants de la
température. Si l'utilisateur indique celle-ci, que soit sous forme
poétique (tungstène, soleil, nuages...) ou en dur (tant de degrés
Kelvin), l'appareil utilise une matrice de passage préétablie. Si on dit
à l'appareil de se débrouiller, celui-ci intuite la température et en
déduit la matrice de passage correspondante. Je pense toujours que cela
doit reposer peu ou prou sur une hypothèse d'histogramme équilibré, et
que ça se plante quand l'image a des couleurs très déséquilibrées

Charles

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franeric
La différence ?
L'appareil transforme des RVB "bruts" en RVB "sortants" qu'il va mettre
dans le fichier JPEG sous un profil donné. Avant l'intervention du gamma
dans le profil de sortie, la relation est purement linéaire (matricielle)
mais avec des 3x3 coefficients dépendants de la température. Si
l'utilisateur indique celle-ci, que soit sous forme poétique (tungstène,
soleil, nuages...) ou en dur (tant de degrés Kelvin), l'appareil utilise
une matrice de passage préétablie. Si on dit à l'appareil de se
débrouiller, celui-ci intuite la température et en déduit la matrice de
passage correspondante. Je pense toujours que cela doit reposer peu ou
prou sur une hypothèse d'histogramme équilibré, et que ça se plante quand
l'image a des couleurs très déséquilibrées


c'est interessant ce que tu dis et on aime bien savoir, en tout cas moi je
trouve que ca marche bien ( sony r1 )
rico

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Jean-Luc ERNST
Bonsoir Charles,
Merci pour ton explication.

Je déduis de ton intervention que c'est tout un poème !
%;>)))

La seule façon de savoir si l'appareil a fait correctement son travail, ce
serait de mesurer la valeur d'un gris neutre sur la photo après équilibrage
("poétique" ou "dur") des blancs par l'appareil. Ricco va nous dire ce qu'a
écrit Scott Kelby à ce sujet... Parce que, si cela n'a pas trop d'importance
en photo familiale (quoique), en photo professionnelle lorsque les couleurs
des objets photographiés doivent être respectées, on peut avoir besoin de
cette référence gris neutre pour contrôler et éventuellement rectifier la
balance des blancs.

Cordialement,
Jean-Luc


"Charles VASSALLO" a écrit dans le
message de news: 455f2c06$0$27386$
...snip...

La différence ?
L'appareil transforme des RVB "bruts" en RVB "sortants" qu'il va mettre
dans le fichier JPEG sous un profil donné. Avant l'intervention du gamma
dans le profil de sortie, la relation est purement linéaire (matricielle)
mais avec des 3x3 coefficients dépendants de la température. Si
l'utilisateur indique celle-ci, que soit sous forme poétique (tungstène,
soleil, nuages...) ou en dur (tant de degrés Kelvin), l'appareil utilise
une matrice de passage préétablie. Si on dit à l'appareil de se
débrouiller, celui-ci intuite la température et en déduit la matrice de
passage correspondante. Je pense toujours que cela doit reposer peu ou
prou sur une hypothèse d'histogramme équilibré, et que ça se plante quand
l'image a des couleurs très déséquilibrées

Charles



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Jean-Claude Ghislain

La seule façon de savoir si l'appareil a fait correctement son
travail, ce serait de mesurer la valeur d'un gris neutre sur la photo
après équilibrage ("poétique" ou "dur") des blancs par l'appareil.


C'est ce que je fais en repro de peinture, car Photoshop rend fainéant à
la prise de vue. Avant j'avais le thermocolorimètre, les filtres en
gélatine et la charte sur l'image. Maintenant, j'ai une balance des
blancs pas trop mauvaise, une charte sur l'image et la pipette grise de
Photoshop...

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Jean-Claude Ghislain

C'est bien ce qui me fait reculer l'achat de mon numérique.
On ne fait plus de la photo, mais de l'informatique.


Avant on faisait de la prise de vue et du labo chimique, maintenant on
fait de la prise de vue et du labo informatique.

Les images sont recadrées, éclaircies/foncées,etc, etc, c'est
vraiement autre chose.


Pas tant que ça. Dans la chambre noire on recadrait, on masquait, on
changeait de grade de papier, on adaptait le révélateur, on virait les
tirages avec des produits qui puent...

Moi qui ai appris sur l'agfa entierement manuel de mon papa, avec
cellule, télémètre,et diapo, je ne me reconnais pas dans cette manière
de photographier.


J'ai commencé sur cette chose :
http://users.skynet.be/grimart/ghislain/index_robot.htm
Pas de cellule et pas de télémètre, tout au pif !

Et encore, c'est uniquement pour de l'amateurisme !


Amateurisme ou pas les grands principes n'ont pas changé, c'est juste
la technique pour y arriver qui est différente.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Jean-Claude Ghislain

Mais avec la photo numérique, telle que je la comprends, nous sommes
loin de la prise de vue argentique


Ces dernières années que faisait l'amateur moyen ? Il photographiait en
négatif couleur et confiait ses pellicules à un labo. Le labo
développait la pelloche, la tireuse avalait le film, faisait ses petites
corrections de densité et de couleur, puis sortait des photos correctes.
Ce principe peut toujours être appliqué aujourd'hui, on peut donner du
fichier numérique à une tireuse et lui laisser faire ses petites
corrections comme avant, les photos sortiront comme en argentique.

Mais aujourd'hui le labo s'ouvre au plus grand nombre, on peut
tripatouiller ses photos à la maison sans se salir les mains et sans
choper d'allergie à la bonne chimie qui pue, on peut, mais ce n'est pas
une obligation.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

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Charles VASSALLO
none wrote:


C'est ce que je fais en repro de peinture, car Photoshop rend fainéant à
la prise de vue. Avant j'avais le thermocolorimètre, les filtres en
gélatine et la charte sur l'image. Maintenant, j'ai une balance des
blancs pas trop mauvaise, une charte sur l'image et la pipette grise de
Photoshop...



C'est bien ce qui me fait reculer l'achat de mon numérique.
On ne fait plus de la photo, mais de l'informatique.
Les images sont recadrées, éclaircies/foncées,etc, etc, c'est vraiement
autre chose.
Moi qui ai appris sur l'agfa entierement manuel de mon papa, avec cellule,
télémètre,et diapo, je ne me reconnais pas dans cette manière de
photographier.
Et encore, c'est uniquement pour de l'amateurisme !


Bien sûr que si qu'on fait toujours de la photo. Cet échange de messages
tournait autour d'un respect sourcilleux des couleurs ; quand on fait de
la reproduction, c'est bien le minimum qu'on se soucie un peu de ça, et
c'est bien plus facile maintenant. Pour ceux qui regrettent les
initiatives prises par les films couleur dans ce domaine, on a
maintenant la possibilité de vraiment décider soi-même de
l'interprétation qu'on va donner de l'image. On ne recréera pas pour
autant la bonne lumière qu'il aurait fallu attendre, rien ne change
là-dessus...

Charles


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Jean-Claude Ghislain

Alors pourquoi rajouter l' étape "tripatouillage" ?


Comme exprimé avant, ce n'est pas obligatoire, tu peux laisser
travailler les automatismes de l'APN et ceux du labo, le résultat sera
standard comme avec de l'argentique tiré dans un labo grand public.

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com