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Banque et Association 1901

31 réponses
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ch'picard80
Bonjour !
Quelles sont les pièces que peut exiger une banque d'une association loi
1901 ?
Je m'étonne qu'une banque auprès de laquelle nous venons d'ouvrir un compte,
se montre bizarrement inquisitrice.
Passe qu'elle nous aie demandé copie de nos statuts.des parutions au J.O.
Jusque là, rien d'anormal.
Par contre,alorsue nous ne la sollicitons pour rien, voilà qu'elle nous
demande communication des rapports d'activités ( registre des AG et des C.A.
etc. )
N'outrepasse telle pas ses prérogatives ? Et où s'arrêtent ses prérogatives
? Textes de référence ? Je ne vois rien dans la loi de 1901 à ce sujet.
( je rappelle que nous ne la sollicitons pour rien. Ni crédits, ni
découverts etc... )
Merci

10 réponses

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Patrick V
CFrofro a écrit, le 11/03/2007 12:45 :

Malgré les déclarations faites en préfecture, je n'ai jamais reçu de
d'accusé réception de ces déclarations.
Je fais comment ?



Tu les réclames, tout simplement. Et si tu n'as pas reçu le JO correspondant,
tu le commandes.

Et coté banque, il me semble que des extraits de PV d'AG et de délibérations
de Bureau sont une garantie pour l'association que les décisions d'ag sont
respectées coté fonctionnement d'un compte bancaire, non ?



Non. Ce qui est une garantie vis à vis de la banque, ce sont les publications
au JO.

Tu proposes juste, dans mon cas, le refus d'ouverture de compte et une
association qui ne peut plus fonctionner ?



Il propose plutôt d'aller voir une banque qui connaisse mieux le monde
associatif et ses règlementations et qui n'invente pas des contraintes qui
n'ont pas de sens.

--

Internet, newsgroups, e-mail => Netiquette
http://usenet-fr.news.eu.org/fr.usenet.reponses/usenet/netiquette.html
news:fr.bienvenue news:fr.bienvenue.questions
news:news.announce.newusers news:fr.usenet.reponses
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haveur
Bonjour,

Frofro a écrit :
C'est bien les grandes certitudes livresques !



C'est bien sur préférable à l'abus de pouvoir ou pouvoir du plus fort.

Quand c'est la banque qui affirme elle déclare que c'est "son" droit,
vérifié par "ses juristes" mais quand c'est un client qui lui oppose le
droit elle déclare que ce ne sont que des "certitudes livresques".
Typique!

Mais pour ma part, je suis des deux cotés du bureau : banque à titre pro, et
dirigeant d'un association.



C'est votre choix d'être des deux cotés.

Mais il n'y a qu'une forme de droit qui doit être appliqué de la même
manière des deux côtés.

Malgré les déclarations faites en préfecture, je n'ai jamais reçu de
d'accusé réception de ces déclarations.
Je fais comment ?



Ah bon?
Vous ne le savez pas ?
Et vous caricaturez le droit en l'abaissant à des "certitudes
livresques" sans savoir l'abc dec e droit!

Et coté banque, il me semble que des extraits de PV d'AG et de délibérations
de Bureau sont une garantie pour l'association que les décisions d'ag sont
respectées coté fonctionnement d'un compte bancaire, non ?



Relisez mes contributions précédentes et commencez par lire la loi du
1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Car visiblement vont
continuer à écrire sans les avoir lus. Ce n'est pas pour rien que le
législateur à appuyer les obligations déclaratives prévues par cette loi
par une sanction pénale, la seule existant dans cette loi de 1901, pour
ceux qui n'effectueraient pas les déclarations modificatrices
obligatoires dans les trois mois de son entrée en application.

Et lorsque l'on débat du droit on écrit pas : « il me semble... » Mais :
tel texte législatif ou réglementaire contient telle ou telle
disposition et, si nécessaire, on appuie son propos ou son écrit par des
jurisprudences existantes.

«Il me semble ... » c'est justement du domaine des croyances et non pas
de la réalité juridique.

Vous offrez tout à fait opportunément la démonstration de la confusion
régnant dans l'esprit des banquiers et leur faciliter à intituler
"droit" ce qu'ils pensent et non ce qui est écrit dans les lois.

Cordialement.


--

le forum d'aide aux membres et dirigeants d'associations :
news://news.elodis.com/elodis.aide-associations
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Emma
haveur a écrit :
Bonjour,/ %

Emma a écrit :
> la banque peut demander
- les statuts qui précisent les fonctions de chaque dirigeant (pour
savoir qui peut ouvrir ce compte) et qui peut signer,
- et , à mon avis, le PV de l'AG ou de la réunion de bureau qui
décide de l'ouverture d'un compte.



Non, sauf si les statuts contiennent une disposition prévoyant que
l'ouverture d'un compte bancaire fera l'objet d'une décision d'une des
instances dirigeantes



OK, merci,
C'est La Poste qui l'avait demandé.
Alors, on avait fait une réunion de bureau, pour décider de l'ouverture
dudit compte, on avait inscrit ça sur notre cahier, fait une photocopie
et joint à notre demande
:-))

Réunion de bureau au AG, c'était du pareil au même pour cette asso
débutante qui n'avait que 8 membres à l'époque.

Mais dans la plupart des cas (90/95 % des statuts) ce sujet ne fait
l'objet d'aucune disposition statutaire. Ce qui renvoie à deux
possibilités :

- les statuts ont silencieux sur la répartition des attributs, (des
pouvoirs) de chaque fonction dirigeante et chaque instance dirigeante :
dans ce cas le tribunal de grande instance, étant seul compétent pour
apprécier les statuts d'une association, considère généralement
(jurisprudence) que le président a tous les pouvoirs ...

- les statuts définissent dans les grandes lignes les pouvoirs de ces
instances et fonctions mais oublient de préciser ce qui est le plus
important (les éléments concrets): comme qui décide de l'ouverture d'un
compte bancaire et qui signe les chèques. Là la jurisprudence est moins
constante car le tribunal doit apprécier cette question en fonction des
lignes et orientations générales qu'il croit trouver dans ces statuts ...



mais que c'est épuisant à essayer d'expliquer cela à une banque, un
Maire, ou tout autre personne qui veut imposer ses conditions.

Emma


--
(répondre en direct : virer le lezard qui sommeille dans mon adresse)

Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par
l'obéissance il assure l'ordre; par la résistance il assure la liberté.
Alain
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haveur
Bonjour,

Pat a écrit :
Pour exemple :
https://www.entreprises.labanquepostale.fr/tools/devenirclient/associations/pieces_justificatives.html



Merci pour ce document qui arrive à point pour illustrer ce débat:

" Récépissé d’insertion légale au Journal Officiel" : il n'existe aucune
disposition législative ou réglementaire créant ce récépissé. Les
éditions du journal officiel adressent au responsable de l'association
une facture confirmant le paiement des frais de publicité et un extrait
de cette publication.

Il serait intéressant de demander à la direction nationale de la poste
sur quel texte législatif ou réglementaire elle s'appuie pour affirmer
cette exigence.

Il faut aussi remarquer que depuis 2004 les imprimés et formulaires de
déclaration de création ou de modification ont enfin remplacé le terme
de président par celui de responsable. Car aucune disposition
législative ou réglementaire n'impose qu'une association aist un
président. Chaque association est libre de rédiger le contenu de ses
statuts comme le veut. Elle doit simplement veiller à respecter les lois
en application. Ce qui entraîne une association peut très bien appeler
son responsable « Grand Bâchibouzouk » ou « totem » ou de toute autre
appellation. Elle en a le droit mais il faut reconnaître que ce serait
loin d'être pratique pour elle, que cela ne faciliterait pas ses
relations avec son environnement, et que cela prêterait plutôt à rire ou
à des interprétations de type psychiatrique (pourtant non pertinentes
dans ce cas là).

« Extrait du procès-verbal de la dernière Assemblée Générale décidant
l’ouverture du compte et désignant les personnes accréditées, si elles
ne sont pas désignées dans les statuts.»
Cette affirmation démontre l'ignorance de cette grande institution
qu'est la poste (je n'ose plus écrire de ce service public) des
dispositions législatives et réglementaires existantes depuis plus d'un
siècle. Il serait peut etre temps cet organisme embauche de vrais
juristes au lieu de se fier aux croyances de son personnel et de ses cadres.

Car elle ignore visiblement l'importance juridique prédominante des
statuts d'une association. Elle ignore également :
- qu'une association n'est pas obligée d'avoir dans son mode
d'organisation de fonctionnement et de répartition des pouvoirs une ou
des assemblées générales;
- qu'en fonction de la liberté de rédaction des statuts les dirigeants
(terme plus approprié que celui de : personnes accréditées) une
association peut très bien décider de déterminer une fois pour toutes
dès sa création qui exerce une fonction de dirigeant ou préférer tirer
au sort (ou aux dès) les fonctions dirigeantes (même remarque que pour
l'appellation de Grand Sachem ci-dessus).


"Bilan des 3 dernières années,
Comptes de résultats et annexes des 3 dernière années d’exercice"
Ceci démontre la confusion existant chez les rédacteurs de ces textes de
la poste entre eux les sociétés (dispositions législatives et
réglementaires spécifiques) et les associations relevant de la loi du
premier juillet 1901 ou du droit local.

Il s'agit ici d'une exigence qui n'a rien à voir avec le droit
applicable aux associations mais qui est probablement l'utilisation
aveugle et irréfléchie de textes ou d'habitudes, voire de routines.



« OU, à défaut, Compte d’exploitation approuvé lors de la dernière
Assemblée Générale» répétition de l'argument exprimé ci-dessus
concernant les associations qui n'ont pas d'assemblée générale. Mais en
plus l'utilisation du terme : « compte d'exploitation » qui est un terme
relevant du plan comptable général alors que dans les associations on
parle de comptes annuels puisque ses comptes annuels englobent la
totalité de la comptabilité de l'association donc pas seulement celles
résultants de son activité (mais éventuellement celle de ses biens et
patrimoines et également celle concernant les subventions provenant
d'organismes publics).



Cet exemple démontre parfaitement les perceptions infondées du secteur
associatif par un grand nombre d'organismes publics, de banques ou de
services ex publics.

Cordialement.

--

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haveur
Emma a écrit :
Elle va vous fournir des moyens de paiements.



merci madame la banque, de nous octroyer un carnet de chèque et de
prendre soin de notre argent que vous pourrez faire fructifier à votre
profit

et basta !



heu, non pas encore car elle se rémunère grassement sur l'argent grace
à ses frais de fonctionnement comme le démontrait ces jours ci une
information sur les frais des banques à caractères mutualiste comme
celle ici concernée.

Et elle bénéficie des soldes de trésorerie d'associations qui ne
fonctionnent plus (celles dite en veilleuse) et dont la trésorerie reste
dans la banque pendant 30 ans (ensuite c'est l'état qui le récupère).
Comme pour l'argent non réclamé par les particuliers.

Cordialement.


--

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Claude BRUN
Bonsoir,

"haveur" a écrit dans le message de news:
45f434b9$0$12264$
Bonjour,

Frofro a écrit :
C'est bien les grandes certitudes livresques !



C'est bien sur préférable à l'abus de pouvoir ou pouvoir du plus fort.



------------------coupure-----------------
«Il me semble ... » c'est justement du domaine des croyances et non pas de
la réalité juridique.

Vous offrez tout à fait opportunément la démonstration de la confusion
régnant dans l'esprit des banquiers et leur faciliter à intituler "droit"
ce qu'ils pensent et non ce qui est écrit dans les lois.



Oh combien !
Voire, pour l'exemple, comment ils traitent l'annulation d'une autorisation
de prélèvement, gratuite selon le tarif officiel mais débitant tout de même
le compte concerné du coût d'une opposition sous le prétexte que c'est, pour
la Banque, la même chose... !

On retrouve d'ailleurs (quelle coïncidence !) le même phénomène de confusion
chez les assureurs...!

--
Claude Brun
www.droitroutier.fr/ldda
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haveur
Bonsoir,

Claude BRUN a écrit :
On retrouve d'ailleurs (quelle coïncidence !) le même phénomène de confusion
chez les assureurs...!



:-))))))))


--

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Le Fou
haveur a écrit :

Cet exemple démontre parfaitement les perceptions infondées du secteur
associatif par un grand nombre d'organismes publics, de banques ou de
services ex publics.



N'y a-t-il pas moyen d'informer ces organismes ?
En en faisant la demande à la Présidence de la République ou au ministère
concerné (intérieur ? culte ?)
Peut-on rêver ? ;-)

--
A' tchao

Le Fou
http://shippylelivre.free.fr/
http://gloupclub.free.fr/
http://www.ffessm-cd84.com/
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haveur
Bonsoir,

Le Fou a écrit :
haveur a écrit :
Cet exemple démontre parfaitement les perceptions infondées du secteur
associatif par un grand nombre d'organismes publics, de banques ou de
services ex publics.



N'y a-t-il pas moyen d'informer ces organismes ?
En en faisant la demande à la Présidence de la République ou au ministère
concerné (intérieur ? culte ?)



Il y a peut être :
- la possibilité de saisir les médiateurs concernés (ceux des banques,
ceux des organismes d'assurances. mais je crains qu'ils ne puisse être
saisi que pour des litiges individuels entre particulier et organisme

- la possibilité de saisir les directions nationales de ces organismes
mais cela devrait être effectué par des organismes "représentatifs" du
secteur associatifs, lesquels sont parfois eux même bien "légers" en la
matière.

Malheureusement ne pas compter sur le ministère de tutelle de la vie
associative qui ne se préoccupe de celle ci que parce qu'elle est un
titre ronflant, sans plus!

Peut-on rêver ? ;-)



Il le faut...
L'augmentation exponentielle des textes législatifs ou réglementaires,
auxquels s'ajoutent les "exigences" d'un grand nombre d'organismes (soit
du fait de leur ignorances/incompétences soit en profitant de la
faiblesse de ce secteur) est un danger important de paralysie ou de
sclérose pour le secteur. Danger dont la plupart des membres et
dirigeants ne mesurent pas la gravité.

Mais c'est loin d'être gagné.

Cordialement.

--

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DUCHENE PASCAL
Le Sun, 11 Mar 2007 18:30:30 +0100, haveur a écrit :

" Récépissé d’insertion légale au Journal Officiel" : il n'existe aucune
disposition législative ou réglementaire créant ce récépissé. Les
éditions du journal officiel adressent au responsable de l'association
une facture confirmant le paiement des frais de publicité et un extrait
de cette publication.

Il serait intéressant de demander à la direction nationale de la poste
sur quel texte législatif ou réglementaire elle s'appuie pour affirmer
cette exigence.



cela permet d'ouvrir un compte avant la parution du journal officiel

« Extrait du procès-verbal de la dernière Assemblée Générale décidant
l’ouverture du compte et désignant les personnes accréditées, si elles
ne sont pas désignées dans les statuts.»
Cette affirmation démontre l'ignorance de cette grande institution
qu'est la poste (je n'ose plus écrire de ce service public) des
dispositions législatives et réglementaires existantes depuis plus d'un
siècle. Il serait peut etre temps cet organisme embauche de vrais
juristes au lieu de se fier aux croyances de son personnel et de ses cadres.

Car elle ignore visiblement l'importance juridique prédominante des
statuts d'une association. Elle ignore également :
- qu'une association n'est pas obligée d'avoir dans son mode
d'organisation de fonctionnement et de répartition des pouvoirs une ou
des assemblées générales;
- qu'en fonction de la liberté de rédaction des statuts les dirigeants
(terme plus approprié que celui de : personnes accréditées) une
association peut très bien décider de déterminer une fois pour toutes
dès sa création qui exerce une fonction de dirigeant ou préférer tirer
au sort (ou aux dès) les fonctions dirigeantes (même remarque que pour
l'appellation de Grand Sachem ci-dessus).



si les statuts d'une association prevoient que le tresorier ou le
president peuvent ouvrir un compte , il faut bien savoir qui est le
president et qui est le tresorier, ceux-ci etant tres rarement nommes
dans les statuts.
"Bilan des 3 dernières années,
« OU, à défaut, Compte d’exploitation approuvé lors de la dernière
Assemblée Générale» répétition de l'argument exprimé ci-dessus


ces deux documents ne font pas parti de la liste des pieces a fournir
disponible dans las bureaux

heureusement car cela devrait dire qu'une association qui a moins de
trois ans ne pourrait pas ouvrir de compte a la banque postale
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