Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Besoin d'aide suite à plainte pour diffamation de Free (un peu long)

73 réponses
Avatar
Doudou
Free a déposé une plainte contre moi pour diffamation avec constitution de
partie civile, suite au premier de mes commentaires :
http://www.01net.com/article/306411.html
"Si les serveurs de newsgroups de Free étaient saisis, la justice y
trouverait des centaines de Go de materiels copyrightés. C'est encore
beaucoup plus grave que pour le peer 2 peer, car les fichiers sont stockés
physiquement chez Free.Il est étonnant qu'aucune plainte n'est été (encore)
déposée contre Free, car il y a là "du lourd", de quoi envoyer à nouveau son
actionnaire majoritaire à l'ombre. Bien sûr Free ne peut pas ouvertement
faire de la pub pour ce "petit plus", mais c'est un argument majeur qu'on
entend par bouche à oreille pour choisir ce FAI plutôt qu'un autre. Encore
combien de temps un drapeau de pirate va-t-il flotter au dessus du siège de
Free ? J'aimerais beaucoup savoir pourquoi le BSA, la Sacem et consort
menage à ce point Free, alors qu'il donne accès à TOUS les softs, musiques
et films pirates du moment à 2 millions de personnes. "

Pour des raisons financiaires, je suis obligé de me défendre sans avocat. Je
n'ai pas droit à l'aide juridictionnelle, je traverse une période difficile,
et avec les trajets ça va douiller. La procédure a lieu au TGI de Paris,
j'habite à 700kms de là.

Je suis passé par la case juge d'instruction et mise en examen puisque
c'était au départ une plainte contre X. L'instruction s'est limitée à mon
identification. Free me repproche : "Ainsi les faits évoqués et les termes
employés sont suffisamment précis et portent atteinte à l'honneur et à la
considération de la société Free dès lors qu'il est attribué à cette
dernière l'emploi de méthodes peu scrupuleuses, ce qui est non seulement
inexact mais préjudiciable à son image et à ses intérêts économiques". Un
peu flou à mon goût, vu la longueur du message cité.

Je viens de recevoir l'ordonnance de renvoi devant le Tribunal
Correctionnel, je n'ai pas encore de date de l'audience.

Mon axe de défense est simple : produire de nombreux témoignages et articles
de presse disponibles sur le web qui disent dans le fond exactement ce que
j'ai écrit.

J'en viens à mes questions :
- Pour constater ces pages Web, suis-je obligé de prendre un huissier sur
Paris ou est-ce possible chez moi ?
- Puis-je faire les constats dès maintenant ?
- A quel moment démarre le délai de 10 jours pour fournir l'offre de preuve
?
- L'offre de preuve se limite aux pièces ou est-ce qu'un texte explicatif
est utile (en l'occurence c'est un peu technique).
- Ou puis-je trouver des examples d'offre de preuve (plan, etc...)

Merci de votre aide.

10 réponses

Avatar
Doudou
> De rien, votre cas est passionnant !

...

La loi n'accorde aucune faculté de choix à la partie poursuivante. Ni
le ministère public ni la personne lésée ne peuvent négliger le
directeur de publication ou l'éditeur et, si cette mise en cause n'a
pas été faite, attribuer à l'auteur de l'écrit poursuivi la qualité
d'auteur principal de l'infraction."


Or dans mon cas 01 a un directeur de la publication et n'a pas été du
tout inquiété. Free était obligé d'attaquer en premier 01, ce qu'il
n'a pas fait.



Votre analyse me semble correcte mais...prenez d'autres conseils car si
c'est le cas, vous allez gagner.

Restez prudent, cependant, les avocats de Free sont payés pour trouver
les failles.

Je revérifie deux/trois choses et je reviens.
Cordialement



L'autre incohérence, c'est que Free réclame 20.000 EUR pour la partie
civile, alors qu'ils n'ont même pas cherché à faire supprimer le message,
qui soit disant leur porterait gravement préjudice...
Avatar
Doudou
> J'ai effectivement vu avant 2006, et c'est sauf erreur de ma part votre
cas, des disques complets (classique, jazz, variété.) distribués dans
les alt.jesaisplusquoi que l'on trouve sur le serveur de news de
certain, fournisseur.

Je veux bien témoigner pour vous, par écrit ou à la barre.



Merci, merci. Je le note !
Si vous étiez chez Free avant 2006, ce serait un plus...

Bref, de ce point de vue là vous pouvez soulever l'exception de vérité
et renvoyer Free dans les cordes.

C'est effectivement une de mes cartouches

D'autre part il faudrait savoir si Free a poursuivi le site où vous avez
publié votre message et si ce n'est pas le cas, pourquoi.



Non, alors que la loi oblige à attaquer le directeur de publication avant le
complice,
(je refais mon copier coller depuis le site de lar cours de cass')

"L'auteur naturel de l'infraction est celui qui assume la décision de
laisser paraître ou diffuser le propos litigieux. La responsabilité pèse
ainsi sur le directeur de la publication (dont la désignation est
obligatoire dans toute entreprise de presse ou de service de communication
audiovisuelle) ou l'éditeur. Ce n'est qu'en l'absence d'éditeur ou de
directeur de la publication que la responsabilité des intervenants suivants
peut être recherchée.
La loi n'accorde aucune faculté de choix à la partie poursuivante. Ni le
ministère public ni la personne lésée ne peuvent négliger le directeur de
publication ou l'éditeur et, si cette mise en cause n'a pas été faite,
attribuer à l'auteur de l'écrit poursuivi la qualité d'auteur principal de
l'infraction."

01 ne peut-il pas être considéré comme votre complice ? Si oui, pourquoi
n'est-il pas poursuiivi ?



D'après la loi, le complice c'est moi, 01 est l'auteur de la diffamation,
puisqu'ils ont un directeur de la publication. Mais une fois encore, ils
n'ont pas été attaqué.

Ce qui est amusant, c'est que Free réclame 20.000 EUR au civil à cause d'un
message qui porte gravement préjudice à leur image mais qu'ils n'ont même
pas cherché à le faire enlever. Plutôt inchérent, non ?
Avatar
figattelu
Doudou wrote:

> J'ai effectivement vu avant 2006, et c'est sauf erreur de ma part votre
> cas, des disques complets (classique, jazz, variété.) distribués dans
> les alt.jesaisplusquoi que l'on trouve sur le serveur de news de
> certain, fournisseur.
>
> Je veux bien témoigner pour vous, par écrit ou à la barre.

Merci, merci. Je le note !
Si vous étiez chez Free avant 2006, ce serait un plus...



J'y étais, j'y suis encore.

> Bref, de ce point de vue là vous pouvez soulever l'exception de vérité
> et renvoyer Free dans les cordes.

C'est effectivement une de mes cartouches



J'étais pessimiste sur vore cas, je deviens optimiste.

Mais de grâce, prenez un avocat.

> D'autre part il faudrait savoir si Free a poursuivi le site où vous avez
> publié votre message et si ce n'est pas le cas, pourquoi.

Non, alors que la loi oblige à attaquer le directeur de publication avant le
complice,
(je refais mon copier coller depuis le site de lar cours de cass')

"L'auteur naturel de l'infraction est celui qui assume la décision de
laisser paraître ou diffuser le propos litigieux. La responsabilité pèse
ainsi sur le directeur de la publication (dont la désignation est
obligatoire dans toute entreprise de presse ou de service de communication
audiovisuelle) ou l'éditeur. Ce n'est qu'en l'absence d'éditeur ou de
directeur de la publication que la responsabilité des intervenants suivants
peut être recherchée.
La loi n'accorde aucune faculté de choix à la partie poursuivante. Ni le
ministère public ni la personne lésée ne peuvent négliger le directeur de
publication ou l'éditeur et, si cette mise en cause n'a pas été faite,
attribuer à l'auteur de l'écrit poursuivi la qualité d'auteur principal de
l'infraction."



Oh oui, gros point pour vous, ça.

> 01 ne peut-il pas être considéré comme votre complice ? Si oui, pourquoi
> n'est-il pas poursuiivi ?

D'après la loi, le complice c'est moi, 01 est l'auteur de la diffamation,
puisqu'ils ont un directeur de la publication. Mais une fois encore, ils
n'ont pas été attaqué.



J'avoue que ce point m'interpelle mais je puis vous assurer que dans une
autre affaire, c'est carrément le juge d'instruction qui a refusé de
mettre en examen le complice, pourtant qualiffié de tel par la PJ.

Ce qui est amusant, c'est que Free réclame 20.000 EUR au civil à cause d'un
message qui porte gravement préjudice à leur image mais qu'ils n'ont même
pas cherché à le faire enlever. Plutôt inchérent, non ?



Attention, ils ont peut-être demandé à 01 de le faire. Il faudrait
vérifier.


--
Figatellu
In Figatellu I Trust
Avatar
Doudou
> J'y étais, j'y suis encore.



Cool. Il me semble que vous avez laisser votre email quelque part mais je ne
retrouve plus le message.

J'étais pessimiste sur vore cas, je deviens optimiste.



Pour info, j'ai déjà appelé quelques avocats spécialisé dans le droit de la
presse, et à chaque fois : "C'est Free ? Trio tard, c'est perdu. Au revoir
Monsieur."

Mais de grâce, prenez un avocat.



Voir précédent. Bon j'ai eu une sommité qui était d'accord, mais avec des
honoraires supérieurs à ce que je risque, et à mes moyens tout court, alors
je ne suis pas trop motivé.

Oh oui, gros point pour vous, ça.



Je suis obligé d'attendre l'audience pour le faire valoir ? Je ne peux pas
faire un courrier au procureur ?

J'avoue que ce point m'interpelle mais je puis vous assurer que dans une
autre affaire, c'est carrément le juge d'instruction qui a refusé de
mettre en examen le complice, pourtant qualiffié de tel par la PJ.



Je pense que dans mon cas, le (très jeune) juge d'instruction a laissé passé
un truc. Mais aussi le procureur, non ?

Attention, ils ont peut-être demandé à 01 de le faire. Il faudrait
vérifier.



S'ils ont demandé, c'est sans pression particulière alors... Ils aurait très
bien pu faire pour comme moi.
Bref il n'y avait pas une réelle volonté de supprimer le message. En plus,
maintenant, c'est prescrit pour 01 donc ils ne peuvent plus les attaquer.
Avatar
Olivier B.
On Wed, 16 May 2007 04:13:42 +0200,
(Figatellu) wrote:

- vous deviez avoir la preuve de de que vous avanciez, au moment de la
publication de vos écrits



ben, d'un autre coté le simple fait que les serveurs héberges des
binaries avec des noms évocateurs ne suffit pas car cela ne prouve en
rien le contenu, pour avoir lea preuve il faut télécharger le fichier
illicite pour en vérifier le contenu et la "paf le chien" on devient
un pirate, pas facile de témoigner donc...

A signaler que les serveurs de news n'hebergent pas obligatoirement
des fichiers en tant que tel mais des *morceaux* de fichiers que des
softs d'échange tel que newsbin permettent de reconstituer, sans ces
derniers les "morceaux" ou hash ne veulent rien dire il n'est donc pas
évident pour le FAI de voir si c'est du légal ou non, mais de là à
attaquer pour diffamation je trouve ça plustot gonflé...


--
http://olivier.2a.free.fr/
pas de turlututu. apres l'@robase
Avatar
Michel Bacqué
Figatellu a écrit :

N'empêche que c'est quand même magnifique. Quand c'est Dupond qui dépose
plainte (pour les mêmes raisons et devant le même TGI) contre Durand, il
faut attendre des années. Dans votre cas, ou dans celiui de Charlie
Hebdo, c'est du quasi immédiat.



Oui mais non. Les propos litigieux datent de février 2006, la plainte
date donc de mai 2006 au plus tard, ça fait tout de même un an.

--
Michel
Avatar
Michel Bacqué
Doudou a écrit :

Pour l'histoire du directeur de publication, il y a quand même un truc qui
me chiffonne :

http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_publications_documentation_2/bulletin_information_cour_cassation_27/bulletins_information_2006_28/no_649_2193/communications_2195/droit_presse_diffamation_injure_9508.html

"L'auteur naturel de l'infraction est celui qui assume la décision de
laisser paraître ou diffuser le propos litigieux. La responsabilité pèse
ainsi sur le directeur de la publication (dont la désignation est
obligatoire dans toute entreprise de presse ou de service de communication
audiovisuelle) ou l'éditeur. Ce n'est qu'en l'absence d'éditeur ou de
directeur de la publication que la responsabilité des intervenants suivants
peut être recherchée.
La loi n'accorde aucune faculté de choix à la partie poursuivante. Ni le
ministère public ni la personne lésée ne peuvent négliger le directeur de
publication ou l'éditeur et, si cette mise en cause n'a pas été faite,
attribuer à l'auteur de l'écrit poursuivi la qualité d'auteur principal de
l'infraction."


Or dans mon cas 01 a un directeur de la publication et n'a pas été du tout
inquiété. Free était obligé d'attaquer en premier 01, ce qu'il n'a pas fait.



Oui mais cet article vise les délits commis par voie de presse /stricto
sensu/, c'est à dire la presse "papier". S'agissant ici d'internet, ce
n'est pas l'article 42 de la loi de 1881 qui s'applique, mais l'article
93-3 de la loi du 29 juillet 1982, internet étant assimilé à un mode de
communication audiovisuelle.

Or cet article 93-3 indique que l'auteur principal est le directeur de
la publication (ou le codirecteur) uniquement dans le cas où le message
litigieux a fait l'objet d'une fixation préalable (par fixation
préalable, il faut entendre modération préalable). A défaut de
modération préalable, c'est l'auteur de l'article qui est considéré
comme auteur de l'infraction.

Si vous voulez soulever ce moyen, il vous faut donc vérifier si les
articles publiés sur 01 sont modérés préalablement à leur publication ou
non. Et s'ils font l'objet de modération préalable, il vous faudra
soulever ce moyen avant toute défense au fond.

Lien vers la loi du 29 juillet 1982 :
http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PCEAE.htm

--
Michel
Avatar
figattelu
Michel Bacqué wrote:

> N'empêche que c'est quand même magnifique. Quand c'est Dupond qui dépose
> plainte (pour les mêmes raisons et devant le même TGI) contre Durand, il
> faut attendre des années. Dans votre cas, ou dans celiui de Charlie
> Hebdo, c'est du quasi immédiat.

Oui mais non. Les propos litigieux datent de février 2006, la plainte
date donc de mai 2006 au plus tard, ça fait tout de même un an.



Vous avez entièrement raison Michel. Mais je trouve que tout ça est
quand même très rapide par rapport aux délais habituels du TGI de Paris
dans ce genre de procédure.

En province aussi., d'ailleurs Une de mes connaissances a déposé plainte
avec CPC contre un site il y a maintenant près de deux ans… et l'affaire
est toujours à l''instruction.

--
Figatellu
In Figatellu I Trust
Avatar
figattelu
Olivier B. wrote:

>- vous deviez avoir la preuve de de que vous avanciez, au moment de la
>publication de vos écrits

ben, d'un autre coté le simple fait que les serveurs héberges des
binaries avec des noms évocateurs ne suffit pas car cela ne prouve en
rien le contenu, pour avoir lea preuve il faut télécharger le fichier
illicite pour en vérifier le contenu et la "paf le chien" on devient
un pirate, pas facile de témoigner donc...



Vous marquez un point ,mais je ne sais pas si Free osera évoquer ça. :-)

Quand on voit sur un serveur lamda le dernier morceau de zique à la mode
on peut se douter de bonne foi qu'il est redevable de droits.

Pour le reste (si on vérifie, on est un pirate), il y a eu si jeune
Mabuse par le passé le cas d'un pauvre gus qui avait rapatrié sur son DD
des photos pédophiles afin de les montrer à la justice. Il n'a pas été
poursuivi mais on lui a fait remarquer que même si ça avait été pour la
bonne cause, il avaiit néanmoins commis un délt. On lui a conseillé à
l'avenir de désigner à la justice l'URL du site incriminé.

A signaler que les serveurs de news n'hebergent pas obligatoirement
des fichiers en tant que tel mais des *morceaux* de fichiers que des
softs d'échange tel que newsbin permettent de reconstituer, sans ces
derniers les "morceaux" ou hash ne veulent rien dire il n'est donc pas
évident pour le FAI de voir si c'est du légal ou non,



Faudrait que je vérifie mais je crois bien qu'il y a déjà jurisprudence
en la matière.

mais de là à
attaquer pour diffamation je trouve ça plustot gonflé...



Mais c'est leur droit. :-)

Ce qui est rigolo dans cette affaire (pas rigolo pour Doudou, parce que
lui c'est vraiment le dindon de la farce dans cette navrante affaire)
c'est qu'elle risque bien de faire jurisprudence.

J'aimerais bien entendre les arguments de Free quand on leur parlera des
alt.musiqueagogo présents sur leurs serveurs.

J'aimerais bien savoir aussi pourquoi la SACEM laisse pisser ? Ne
serait-elle pas informé ? Tiens, ne serait-ce pas une bonne idée que
Doudou (ou plutôt son avocat) prenne contact avec eux pour leur demander
? Voire même pour les inviter à l'audience ?

PS : le 2a de l'adresse mail est en rapport avec la Corse ?

--
Figatellu
In Figatellu I Trust
Avatar
figattelu
Doudou wrote:

> J'y étais, j'y suis encore.

Cool. Il me semble que vous avez laisser votre email quelque part mais je ne
retrouve plus le message.



don.figatellu(at)figatellu.org

Vous remplacez le "at" par "@".

Le serveur de mail cacatte encore mais ça va être vite réparé.

> J'étais pessimiste sur vore cas, je deviens optimiste.

Pour info, j'ai déjà appelé quelques avocats spécialisé dans le droit de la
presse, et à chaque fois : "C'est Free ? Trio tard, c'est perdu. Au revoir
Monsieur."



J'en ai un ou deux à vous conseiller, en privé.

> Mais de grâce, prenez un avocat.

Voir précédent. Bon j'ai eu une sommité qui était d'accord, mais avec des
honoraires supérieurs à ce que je risque, et à mes moyens tout court, alors
je ne suis pas trop motivé.



En fait je dirais que vous n'avez pas vraiment le choix.

> Oh oui, gros point pour vous, ça.

Je suis obligé d'attendre l'audience pour le faire valoir ? Je ne peux pas
faire un courrier au procureur ?



Top tard pour ça, désolé.

> J'avoue que ce point m'interpelle mais je puis vous assurer que dans une
> autre affaire, c'est carrément le juge d'instruction qui a refusé de
> mettre en examen le complice, pourtant qualiffié de tel par la PJ.

Je pense que dans mon cas, le (très jeune) juge d'instruction a laissé passé
un truc. Mais aussi le procureur, non ?



Vous le soulèverez à l'audience. Parce que bon, ça fait franchement
désordre tout ça. On vous traine en justice et d'un autre côté 01 est
laissé tranquille, à tel point d'ailleurs qu'il maintient en ligne les
propos litigieux. Ce qui fait d'ailleurs que le trouble à l'ordre public
persiste encore aujourd'hui.

Je serais curieux de voir Free s'expliquer là dessus.

Ah oui, au fait, lors de l'audience de fixation vous pouvez demandez à
faire comparaître le juge d'instruction comme témoin. Le président
pourra refuser mais à l'audience vous jouerez alors sur du velours si
vous avez à remettre en cause le boulot du juge. Notez que vous pouvez
garder cette cartouche pour une éventuelle audience d'appel, et c'est
d'ailleurs ce que je vous conseille. En première instance on se défend
mais sans transformer le TGI en champ de ruine (c'est une image, hein).
Par contre, en appel, perdu pour perdu si c'est mal engagé…

> Attention, ils ont peut-être demandé à 01 de le faire. Il faudrait
> vérifier.

S'ils ont demandé, c'est sans pression particulière alors...



Ils ont très bien pu passer par la voie d'un référé et se faire bananer
sans que vous le sachiez.

Ce sera une question à poser à ll'audience.

Ils aurait très
bien pu faire pour comme moi.
Bref il n'y avait pas une réelle volonté de supprimer le message. En plus,
maintenant, c'est prescrit pour 01 donc ils ne peuvent plus les attaquer.



C'est ça qui va vous servir, joyeux garnement. :-)
--
Figatellu
In Figatellu I Trust