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bizarrerie fichiers

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pmanet
10.2.8 fraichement installé
je liste les fichiers à la racine de mon home, et ça me sort ça :

[Manet:~] manet% ls -l
total 112
drwx------ 7 manet staff 238 Nov 28 11:46 Desktop
drwx------ 16 manet staff 544 Nov 26 11:14 Documents

ls: ./Envoyer l???enregistrement: No such file or directory
lrwxr-xr-x 1 manet staff 55 Nov 27 11:10 Envoyer
l???enregistrement
drwx------ 29 manet staff 986 Nov 27 16:11 Library
(ensuite, c'est normal)

c'est quoi cette ligne blanche suivie de xxx -> no such file ?
j'ai essayé de réparer sans succès.
--
Philippe Manet

10 réponses

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Schmurtz
Tu as oublié de quoter les noms des personnes ce qui rend ce thread
illisible car on ne sait plus qui a dit quoi.


Parce que je ne le fais jamais car en général ça ne sert à rien. Il y a
toujours moyen de savoir qui à dit telle ou telle chose en remotant les
messages. Mais c'est vrai que dans ce cas, il y a pas mal de citations
imbriquées et que ça peut servir.

HFS+ est un vieux système de fichier qui n'est pas à la hauteur de Mac OS X,
le fait qu'il soit conçu sans toutes les contraintes Posix n'excuse pas son
utilisation actuelle.


Ça n'excuse rien, au contraire, Apple aurait dû l'adapter proprement des
la sortie de MacOS X, et même avant, lors de la sortie du HFS+. À cette
époque, ils savaient déjà ce que serait à peu près MacOS X : un système
basé sur une base unix.

C'est un format qui est beaucoup plus riche que la plupart des
systèmes de fichiers existant.


Crois-tu ? Il existe des fs unix avec des flots type données/ressources, et
ne parlons pas de NTFS qui a aussi cette notion, mais non limitée à 2 flux
comme sur HFS+.


Le HFS+ gère autant de flux que tu veux pour un fichier,

Mais le plus important n'est pas ce qu'un fs peut faire,
c'est ce que l'on en fait couramment avec les outils du système. En 10 ans,
pratiquement aucun développeur sous Windows NT n'a fait une appli qui
utilisait les flots.


Car non approprié : aucun intérêt d'avoir un fichier avec deux flux
plutôt que deux fichiers.

C'est bien sûr l'inverse sur Mac OS 9, mais Mac OS X
est en train d'inverser la tendance.


Oui, c'est vrai que les flux ne sont plus utiles, sauf pour des
questions de compatibilité.

Cependant, avec les resources, certaines fonctionnalité risque de
disparaître (ou d'être écrites moins proprement) comme les informations
stoqués par les éditeurs de texte brut (comme la position du curseur, la
taille des tabulationsŠ). À moins que ce puissent être enregistrer dans
des métadonnées.

Ce qui est dommage, c'est qu'il n'est pas
toujours utilisé dans le maximum de ses capacités, et qu'il n'y a pas eu
de nouvelle version compatible unix (mais juste une adaptation avec des
hacks).


Personne sous unix ou Linux ne veut porter HFS+, et pourtant les sources
sont dispos pour darwin.

Quand un Macounet envoie par exemple un fichier Office par email à un
Windosien, 9 fois sur 10 il y a un problème lié aux ressources. Ce problème
remonte régulièrement.


J'aimerais bien répondre quelque chose, mais j'ai rien à dire :(

Quelle idée aussi d'avoir deux fichiers identiques avec juste des
différences de casse.


L'idée est de relire des archives unix normales. Impossible de faire cela
sans perte de certains fichiers. Alors on peut, comme tu le fais, dire qu'il
faut que tout le monde arrête de gérer la casse, mais pour moi, je préfère
avoir le choix. Je n'aime pas perdre des données.

Dans l'absolu, c'est inutile et sans intérêt.


Dans l'absolu c'est utile et vital dans certains cas. Apple, lui, l'a
compris en essayant d'introduire en douceur la gestion de la casse dans
HFS+. Si HFS+ doit être utilisé dans des serveurs de fichiers pour des
machines unix ou linux, c'est obligatoire.


Je suis tout a fait d'accord, je voulais juste dire qu'à part des
problèmes de compatibilité, l'utilisation volontaire de nom de fichiers
différent juste par la casse est sans intérêt. C'est juste une remarque
d'ordre générale qui n'excuse en rien la non gestion de la casse. En
soit je n'ai toujours pas compris ce choix bizarre d'Apple, c'est
beaucoup plus simple de distinguer la casse !

Le problème sous Mac OS X c'est que le système gère la casse (plus ou moins
bien) à travers UFS et le nouvel HFS+, mais hélas de nombreuses applications
ne le font pas. C'est souvent la faute du programmeur (même pour certaines
application Apple).


ok

- méta-données



Ce n'est absolument pas une source d'emmerdements, car ces données ne
sont interprétées que par les applications. Le système ne s'en sert
jamais. C'est tout de même très pratique, par exemple pour donner
l'encodage d'un fichier texte ou pour définir si un fichier est visible
ou non (c'est beaucoup plus propre que le "." en tête de nom)


Dit cela à ceux qui ne peuvent vider la poubelle à cause d'un drapeau HFS+
bien planqué.


C'est pas normal, un bug ? C'est quel drapeau ?

Et le fait qu'HFS+ ne gère pas tous les caractères Unicode de Panther ?


Normalement, il gère tous les caractères Unicode 2.0, c'est déjà pas
mal. Je pense que c'est une bonne idée d'avoir fixé une fois pour toute
le format d'encodage pour éviter les incompatibilités entre version du
même système de fichiers. L'utilisation d'une suite arbitraire d'octet
pour coder un nom de fichier est la solution de simplicité qui à
l'inconvéniant de laisser à l'utilisateur de deviner l'encodage
approprié. On pourrait spécifier le type d'encodage dans un champs de la
table d'information du disque, mais lors de l'ajout d'un nouvel
encodage, il y aura perte de la compatibilité.

Je pense qu'il parle des alias. Pour le système de fichier, un alias est
un document, c'est les couches du système qui l'interprète comme un
alias.


Et non, ce n'est pas le système qui interprète les alias, c'est chaque
application ! C'est la pire chose de Mac OS X ! Si encore le système gérait
en interne les alias, mais non ! Et cela entraîne problème sur problème.


Oui, malheureusement. Je voulais juste dire que la distinction
alias/fichier est faite par le système. Après, c'est à l'application de
résoudre l'alias.

--
Schmurtz




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david.andriana
Éric Lévénez wrote:

Non car on parlais de l'encodage du nom du fichier, pas de son contenu. Et
pour le nom, sous UFS c'est de l'octet libre, et sur HFS+ c'est de l'Unicode
16 bits.


Tu as raison.

- méta-données


Je ne vois pas l'utilité. C'est une très grosse source d'emmerdements.


Il y a une utilité fonctionnelle très forte.

C'est comme pour l'intérêt du XML, en général c'est par la pratique
qu'on est convaincu.

Quant aux "sources d'emmerdements", les développeurs géniaux sont là
pour les transformer en sources de stabilité et de robustesse :-)

- noms longs


Plus de 255 caractères ? Ou alors Unicode 4 ?


255 caractères.

- aliasing (est-ce bien de niveau file system ?)


Je ne vois pas de quoi tu parles.


Quand une appli travaille sur un document, tu peux déplacer, ou renommer
ce document au niveau du Finder. Quand tu fais "Save" dans ton appli,
c'est le fichier renommé ou déplacé qui est modifié.

Il y a d'autres fonctionnalités d'un FS,


Je notais seulement quelques points essentiels, dont certains sont
absents de HFS+.


--
David


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david.andriana
HitomiMatsushita wrote:

C'est un format qui est beaucoup plus riche que la plupart des
systèmes de fichiers existant.


Euh...

Disons qu'il est "différent" ;-)

Quelle idée aussi d'avoir deux fichiers identiques avec juste des
différences de casse. Dans l'absolu, c'est inutile et sans intérêt.


Là, tu présupposes un certain besoin fonctionnel haut niveau, je pense
(l'utilisateur final du clickodrome). D'un point de vue des couches
basses, ce n'est pas forcément d'avoir deux noms de fichiers égaux à la
casse près qui est primordial (quoique), mais bien d'être sensible à la
casse. Le "ls" de MacOS X fait franchement désordre, entre autres.


--
David

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david.andriana
Éric Lévénez wrote:

HFS+ est un vieux système de fichier qui n'est pas à la hauteur de Mac OS X,


On dirait que tu as le même "aveuglement" pour MacOS X que celui que tu
reproches aux regular macounets pour MacOS.

Quand un Macounet envoie par exemple un fichier Office par email à un
Windosien, 9 fois sur 10 il y a un problème lié aux ressources. Ce problème
remonte régulièrement.


Ce problème pourrait être réglé intelligemment par les couches hautes
(envoi de mail par une application "end-user"). Pareil pour les
extensions de noms de fichiers.

Là effectivement ce ne sont pas des fonctionnalités natives d'HFS+, et les
hacks d'Apple ne sont pas toujours très "stables".


C'est dommage...


C'est HFS+


Ah non, c'est Apple. Une fonctionnalité aussi fréquemment utilisée que
les links, soit tu la codes en la qualifiant intensivement, soit tu
arrives à montrer qu'elle n'est pas implémentable sous HFS+, et tu
abandonnes ce format. Tu ne laisses pas passer ça aussi longtemps.

Windows a au moins une grosse erreur dans ses fondations : vouloir faire
une GUI avec une barre de menu par fenêtre.

Regular MacOS a au moins une grosse erreur dans ses fondations : vouloir
faire du multi-applications sans être multi-tâches.

MacOS X a au moins une grosse erreur dans ses fondations : vouloir
s'appuyer sur Unix en gardant HFS+.

Je pense qu'à cause de ces mauvais choix, aucun de ces systèmes ne peut
être pérenne. Je ne dis pas "durer", je dis "être pérenne".

Dit cela à ceux qui ne peuvent vider la poubelle à cause d'un drapeau HFS+
bien planqué.


Problème applicatif...

Et le fait qu'HFS+ ne gère pas tous les caractères Unicode de Panther ?


Problème de HFS+ :-)

Et non, ce n'est pas le système qui interprète les alias, c'est chaque
application ! C'est la pire chose de Mac OS X ! Si encore le système gérait
en interne les alias,


Oui, c'est le cas dans Regular MacOS. Il y a une API standard de gestion
des alias.


--
David



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Éric Lévénez
Le 4/12/03 1:27, dans <bqmjv5$50a$, « Schmurtz »
a écrit :

Tu as oublié de quoter les noms des personnes ce qui rend ce thread
illisible car on ne sait plus qui a dit quoi.


Parce que je ne le fais jamais car en général ça ne sert à rien. Il y a
toujours moyen de savoir qui à dit telle ou telle chose en remotant les
messages. Mais c'est vrai que dans ce cas, il y a pas mal de citations
imbriquées et que ça peut servir.


Oui, c'est illisible, comme tu le montres encore une fois ici.

C'est bien sûr l'inverse sur Mac OS 9, mais Mac OS X
est en train d'inverser la tendance.


Oui, c'est vrai que les flux ne sont plus utiles, sauf pour des
questions de compatibilité.

Cependant, avec les resources, certaines fonctionnalité risque de
disparaître (ou d'être écrites moins proprement) comme les informations
stoqués par les éditeurs de texte brut (comme la position du curseur, la
taille des tabulationsŠ). À moins que ce puissent être enregistrer dans
des métadonnées.


Ce genre d'infos peuvent être enregistrées dans les defaults de chaque
utilisateur. Sur un système multiutilisateur il n'est pas agréable de voir
ce que faisait l'utilisateur précédant. Je pense à Words ou Excel qui
stockent ces informations dans le corps même du fichier édité.

Dit cela à ceux qui ne peuvent vider la poubelle à cause d'un drapeau HFS+
bien planqué.


C'est pas normal, un bug ? C'est quel drapeau ?

Et le fait qu'HFS+ ne gère pas tous les caractères Unicode de Panther ?


Normalement, il gère tous les caractères Unicode 2.0, c'est déjà pas
mal.


Sauf que l'on est en Unicode 4 et que tous les autres unix utilisent des
wchar de 4 octets et non de 2. Cette limitation se verra un jour ou l'autre.

Je pense que c'est une bonne idée d'avoir fixé une fois pour toute
le format d'encodage pour éviter les incompatibilités entre version du
même système de fichiers.


Utiliser l'unicode est bien. Le limité à 16 bits était raisonnable il y a
quelques années. Une extension pour le 32 bits devra être faite.

L'utilisation d'une suite arbitraire d'octet
pour coder un nom de fichier est la solution de simplicité qui à
l'inconvéniant de laisser à l'utilisateur de deviner l'encodage
approprié. On pourrait spécifier le type d'encodage dans un champs de la
table d'information du disque, mais lors de l'ajout d'un nouvel
encodage, il y aura perte de la compatibilité.


Ce problème d'encodage est compliqué. Sur Panther l'objet texte utilisé par
les applications cocoa essaye de trouver l'encodage qu'il est en train de
lire. Quand il ne trouve pas, il n'affiche rien. Très surprenant. Une
meilleur solution doit exister.

--
Éric Lévénez -- <http://www.levenez.com/>
Unix is not only an OS, it's a way of life.


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Éric Lévénez
Le 4/12/03 7:58, dans <1g5fmj9.1x2q9nqkzydmoN@[192.168.0.120]>, « David
Andriana » a écrit :

Éric Lévénez wrote:

HFS+ est un vieux système de fichier qui n'est pas à la hauteur de Mac OS X,


On dirait que tu as le même "aveuglement" pour MacOS X que celui que tu
reproches aux regular macounets pour MacOS.


Tout le monde connaît les problèmes d'HFS+ et des ses particularités. Ne
rien voir sous prétexte que ça existe depuis longtemps sur Mac n'est pas une
position tenable.

Quand un Macounet envoie par exemple un fichier Office par email à un
Windosien, 9 fois sur 10 il y a un problème lié aux ressources. Ce problème
remonte régulièrement.


Ce problème pourrait être réglé intelligemment par les couches hautes
(envoi de mail par une application "end-user").


Le problème est que depuis l'introduction du Mac, il y a des problèmes
d'échange entre le Mac et le reste du monde. Alors pendant des annnées et
des années d'études Apple n'a rien pu faire. Pourquoi cela s'améliorerait-
il ?

Pareil pour les
extensions de noms de fichiers.


Les extensions c'est bien. J'aime voir .html ou .jpg sur mes fichiers.
J'aime bien ainsi savoir qui va les ouvrir (les icônes n'indiquent rien car
elles peuvent être changées). On peut avoir un fichier qui ressemble à une
image normale, alors qu'en fait c'est un dangereux programme qui cache son
icône. C'est en particulier pour cela que les extensions c'est bien et qu'il
faut toujours les afficher. Et comme on en a déjà parlé, on peut cascader
les extensions pour connaître simplement la structure d'un fichier.

MacOS X a au moins une grosse erreur dans ses fondations : vouloir
s'appuyer sur Unix en gardant HFS+.


Nous sommes d'accord.

Dit cela à ceux qui ne peuvent vider la poubelle à cause d'un drapeau HFS+
bien planqué.


Problème applicatif...


Tout est applicatif.

Et non, ce n'est pas le système qui interprète les alias, c'est chaque
application ! C'est la pire chose de Mac OS X ! Si encore le système gérait
en interne les alias,


Oui, c'est le cas dans Regular MacOS. Il y a une API standard de gestion
des alias.


Mais Mac OS X est un Mac OS + plein de choses et que ces ajouts n'ont pas
été prévu et ne seront jamais prévu pour gérer les alias. Si Apple veut
conserver les alias dans un futur HFS++ il faudrait qu'ils soient gérer de
façon transparente comme les liens.

--
Éric Lévénez -- <http://www.levenez.com/>
Unix is not only an OS, it's a way of life.


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david.andriana
Éric Lévénez wrote:

Tout le monde connaît les problèmes d'HFS+ et des ses particularités. Ne
rien voir sous prétexte que ça existe depuis longtemps sur Mac n'est pas une
position tenable.


Ben oui, on est d'accord.

C'est comme si on disait qu'un Unix peut tourner au-dessus de HFS+, sous
prétexte que c'est un ancien de NeXT qui dirige Apple.

Le problème est que depuis l'introduction du Mac, il y a des problèmes
d'échange entre le Mac et le reste du monde. Alors pendant des annnées et
des années d'études Apple n'a rien pu faire. Pourquoi cela s'améliorerait-
il ?


Peut-être parce qu'il y aurait une volonté ?

Les extensions c'est bien.


Ah bon.

J'aime voir .html ou .jpg sur mes fichiers.


Ah, d'accord, pour toi, c'est bien, donc.

J'aime bien ainsi savoir qui va les ouvrir (les icônes n'indiquent rien car
elles peuvent être changées).


Les méta-données peuvent aussi servir à ça.

On peut avoir un fichier qui ressemble à une
image normale, alors qu'en fait c'est un dangereux programme qui cache son
icône.


Les méta-données peuvent aussi résoudre cela.

C'est en particulier pour cela que les extensions c'est bien et qu'il
faut toujours les afficher.


Rien à voir. Tu pourrais dire "affiche-moi les types des fichiers".

Je te propose un truc : pour différencier les dossiers des fichiers,
faisons commencer les noms de nos dossiers par "d.", OK ? Ah, non ? Tu
trouves que les méta-données sont utiles, soudain ?


Et si un fichier ".html" est en fait un dangereux programme, le Finder
pourrait très bien te signaler par ailleurs que le type déclaré dans les
méta-données ne correspond pas au type par défaut de l'extension
".html".

Je comprends que tu aies bien saisi l'usage des extensions, et que cela
te satisfasse, mais si on recentre la réflexion sur l'utilisateur, on
peut être largement plus créatif, et ce au profit du fonctionnel.

Et comme on en a déjà parlé, on peut cascader
les extensions pour connaître simplement la structure d'un fichier.


Bof. Les extensions ne sont qu'un cas très primaire de méta-données.
Elles ne devraient être visibles que pour les techniciens qui le
désirent, et surtout pas pour le end-user.

Les fichiers .html, .jpg et autres sont un cas à part, car il peut
s'agir de les exporter vers un hébergement web, par exemple.

Mais pour un document Word, aucun intérêt d'avoir une terminaison
".doc". En revanche, il est intéressant de connaître :
- son type
- avec quelle application l'ouvrir (pourquoi faudrait-il que tous mes
fichiers .html s'ouvrent avec le même navigateur ? -- j'ai eu des cas
où j'ai eu besoin de cette différenciation)
- son icône custom
- la dernière position du curseur
- l'URL d'où il a été téléchargé (éventuellement)
- la dernière date à laquelle il a été contrôlé par un antivirus
- la dernière date à laquelle il a été indexé

Et là où c'est fort, c'est que grâce aux méta-données tu peux avoir ces
informations pour un simple fichier texte ! -- oui, même la dernière
position du curseur (dépendra de l'appli, toutefois), son URL, etc.


Pas d'intérêt d'avoir ".doc" ou ".txt" à la fin. À part, comme tu le
dis, pour envoyer le fichier par mail à un beurkiste. Mais dans ce cas,
l'appli de mail pourrait faire le boulot (je veux dire, cela pourrait
faire partie d'une norme applicative Apple) de suffixage.


--
David

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Éric Lévénez
Le 5/12/03 8:23, dans <1g5gumt.ir3cru1w6bukgN@[192.168.0.120]>, « David
Andriana » a écrit :

Éric Lévénez wrote:

Les extensions c'est bien.


Ah bon.

J'aime voir .html ou .jpg sur mes fichiers.


Ah, d'accord, pour toi, c'est bien, donc.

J'aime bien ainsi savoir qui va les ouvrir (les icônes n'indiquent rien car
elles peuvent être changées).


Les méta-données peuvent aussi servir à ça.


Non. L'utilisateur ne voit pas les méta-datas quand il clique sur une icône.

On peut avoir un fichier qui ressemble à une
image normale, alors qu'en fait c'est un dangereux programme qui cache son
icône.


Les méta-données peuvent aussi résoudre cela.


Non. L'utilisateur ne voit pas les méta-datas quand il clique sur une icône.

C'est en particulier pour cela que les extensions c'est bien et qu'il
faut toujours les afficher.


Rien à voir. Tu pourrais dire "affiche-moi les types des fichiers".


Non car je n'utilise pas le mode liste.

Je te propose un truc : pour différencier les dossiers des fichiers,
faisons commencer les noms de nos dossiers par "d.", OK ? Ah, non ? Tu
trouves que les méta-données sont utiles, soudain ?


Non. Pas utile et ton d., il est utilisé sous unix sous la forme .d

Et si un fichier ".html" est en fait un dangereux programme, le Finder
pourrait très bien te signaler par ailleurs que le type déclaré dans les
méta-données ne correspond pas au type par défaut de l'extension
".html".


Par un popup ? Allons on veut une interface simple par un truc qui demande
"Voulez-vous vraiment ouvrir ce fichier avec telle application ?"

Je comprends que tu aies bien saisi l'usage des extensions, et que cela
te satisfasse, mais si on recentre la réflexion sur l'utilisateur, on
peut être largement plus créatif, et ce au profit du fonctionnel.


Le fonctionnel c'est la simplicité de l'utilisation. Cacher des infos dans
des méta-datas n'est pas une simplicité si après il faut un champ pour les
afficher dans le finder ou un panneau pour indiquer les problèmes
d'ouvertures dans certaines applications.

Et comme on en a déjà parlé, on peut cascader
les extensions pour connaître simplement la structure d'un fichier.


Bof. Les extensions ne sont qu'un cas très primaire de méta-données.
Elles ne devraient être visibles que pour les techniciens qui le
désirent, et surtout pas pour le end-user.


Le end-user il sait ce qu'est un fichier .jpg, un fichier .doc, un fichier
.mp3... Il ne faut pas au contraire confondre les volontés d'un technicien
qui veut mettre des méta-datas partout (en XML ce serait encore mieux) parce
que ça fait hi-tech et l'utilisateur final qui veut du simple.

Les fichiers .html, .jpg et autres sont un cas à part, car il peut
s'agir de les exporter vers un hébergement web, par exemple.


Non, tous les fichiers peuvent avoir et ont des extensions pour les typer.
La méthode de ne pas en mettre est de Mac OS 9. Essaye d'envoyer un fichier
fait par l'application xyz sans mettre d'extension à un utilisateur non Mac
et tu verras les problèmes. Et que l'on ne me parle pas des types Mimes des
mailers qui sont souvent perdus quand on passe de machine à machine. Le
monde ne tourne pas autour des meta-datas Mac.

Mais pour un document Word, aucun intérêt d'avoir une terminaison
".doc".


Si bien sûr.

En revanche, il est intéressant de connaître :
- son type


C'est dans ton extension

- avec quelle application l'ouvrir (pourquoi faudrait-il que tous mes
fichiers .html s'ouvrent avec le même navigateur ? -- j'ai eu des cas
où j'ai eu besoin de cette différenciation)


Moi je veux que tout mes fichier .html s'ouvrent avec mon navigateur, ne pas
savoir intuitivement avec quoi un fichier va s'ouvrir est une horreur. Il
faut toujours vérifier dans les infos du fichier pour ne pas faire de bêtise
(voir plus haut sur ces problèmes de sécurité).

- son icône custom


La aussi c'est un trou de sécurité.

- la dernière position du curseur


Totalement contre. Ce n'est pas la dernière personne qui a ouvert le fichier
qui doit prévaloir. Ce genre d'info est à placer des les defaults de
l'utilisateur.

- l'URL d'où il a été téléchargé (éventuellement)


Je ne gère pas ce genre de chose dans des meta-datas volatiles. Pour les
documents word il y a des champs prévus pour.

- la dernière date à laquelle il a été contrôlé par un antivirus


Si un virus est présent il peut modifier cette date, donc strictement aucun
intérêt, sans parler du fait qu'il faudrait connaître le nom, la version et
la méthode utilisée par l'anti-virus.

- la dernière date à laquelle il a été indexé


Si tu veux l'indexer, c'est à l'outil d'indexation de faire ce travail.

Et là où c'est fort, c'est que grâce aux méta-données tu peux avoir ces
informations pour un simple fichier texte ! -- oui, même la dernière
position du curseur (dépendra de l'appli, toutefois), son URL, etc.


Ce qui est fort, ces que l'on peut se passer entièrement de toutes ces
meta-données et que la vie devient plus simple.

--
Éric Lévénez -- <http://www.levenez.com/>
Unix is not only an OS, it's a way of life.


Avatar
nospam
Éric Lévénez wrote:

Moi je veux que tout mes fichier .html s'ouvrent avec mon navigateur, ne pas
savoir intuitivement avec quoi un fichier va s'ouvrir est une horreur. Il
faut toujours vérifier dans les infos du fichier pour ne pas faire de bêtise
(voir plus haut sur ces problèmes de sécurité).


Je suis d'accord avec David sur ce point, la possibilité d'avoir
plusieurs fichiers .html qui s'ouvrent avec des applications différentes
est très utile. Par exemple tu peux avoir tes fichiers HTML qui vont
s'ouvrir dans ton éditeur quand tu bosses sur un site, les fichiers html
que tu peux consulter en local dans ton browser, et aussi certains
fichiers d'aide qui pourront être en html et s'ouvrir avec l'application
d'aide qui a ses spécificités.

Idem pour des images, tu n'ouvres pas tous des JPEG avec la même
application, il y a le simple logiciel d'apeçu pour voir des images
téléchargées par exemple, ces images tu ne les ouvres pas avec le même
soft qui te permet de faire les retouches sur les photos prises avec ton
appareil numérique.

Dans ce cas l'icône du fichier (fichier "Preview", fichier "Photoshop")
te renseigne immédiatement de l'application qui servira à l'ouvrir.

--
Romuald Brunet, ICQ 33033393, http://mog.online.fr

Remplacez nospam par mon prénom pour me contacter par email

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Schmurtz
Tout cela est un très bon exemple des problème qu'a eu Apple pour sortir
un système, d'un côté avec les conceptes et la simplicité des systèmes
précédents, de l'autre le monde unix beaucoup moins intuitif et basé sur
des politiques plutôt sécuritaire, minimaliste : fragmentation du code
en multiples bibliothèque pour éviter le redondance et le code inutile,
le moins structures complexes (peu d'informations dans le système de
fichiers, fichiers ASCII très utilisé permettant d'éviter de crée des
outils de configuration).

Tu fais partie du deuxième monde, nous du premier.

Et comme on en a déjà parlé, on peut cascader
les extensions pour connaître simplement la structure d'un fichier.


Bof. Les extensions ne sont qu'un cas très primaire de méta-données.
Elles ne devraient être visibles que pour les techniciens qui le
désirent, et surtout pas pour le end-user.



À l'origine, les extensions n'étaient pas enregistrées dans le nom du
fichier, mais dans un champs à part : 8 octets étaient réservés pour le
nom et 3 pour le type. La seule différence avec le système HFS était que
deux éléments pouvaient avoir le même nom mais des types différents.
C'est pour cela que le type c'est accroché au nom avec pour dénomination
"extension".

Le end-user il sait ce qu'est un fichier .jpg, un fichier .doc, un fichier
.mp3... Il ne faut pas au contraire confondre les volontés d'un technicien
qui veut mettre des méta-datas partout (en XML ce serait encore mieux) parce
que ça fait hi-tech et l'utilisateur final qui veut du simple.


Personnellement, je prefère reconnaitre un type de fichier par son icône
plutôt que par un groupe de trois lettre. Les trois lettres sont
toujours abstraite, l'icône l'est moins souvent.

Et là où c'est fort, c'est que grâce aux méta-données tu peux avoir ces
informations pour un simple fichier texte ! -- oui, même la dernière
position du curseur (dépendra de l'appli, toutefois), son URL, etc.


Ce qui est fort, ces que l'on peut se passer entièrement de toutes ces
meta-données et que la vie devient plus simple.


Les méta-données ne sont pas si inutile que tu ne le penses. J'ai
remarqué que vim enregistre des informations comme la taille des
tabulations pour chaque fichier. Pour cela, il utilise un commentaire en
haut du fichier ce qui le contraint à connaitre tous les types de
commentaires des fichiers qui peut être mené à éditer, et qui oblige à
rajouter ces données dans le contenu du fichier alors que ces données
sont spécifiques à l'éditeur utilisé. Dans ce cas d'édition de fichier
de texte brute, l'utilistation de méta-données peut se révélée utile.
C'est la même chose pour définir le type d'encodage utilisé pour un
fichier.

--
Schmurtz



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