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Casser l'ETAT

34 réponses
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le nicois civique
Casser l'ETAT à tout prix !

Fillon et Sarko aidés par des politicards de droite et de gauche démantèlent
l'ETAT pour mieux en faire profiter les amis !

http://www.premier-ministre.gouv.fr/IMG/pdf/Lettre_M._A._LAMBERT.pdf

Que les Français soient sûrs cela n'ira pas dans leurs intérêt !

Ne plus rien controler, tout saborder pour les intérêts privés prennent tout
en main voila ce que fait la clique en place !

10 réponses

1 2 3 4
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fff
"le nicois civique" writes:

"Roaringriri" a écrit dans le message de news:
471844ec$0$25948$

> Vous vous criez hou! dans le cou pour vous faire peur ?
> Il n'a jamais été question de "casser l'État", mais simplement d'écarter
> les obstacles au pillage des fonds publics.
> Aucun "Libéral" n'a jamais envisagé, sérieusement, de casser sa principale
> source de revenus.


OUPS !

Vite donnez nous un cours !



oui, j'attends également quelques explications complémentaires de
roaringriri.

cordialement,

fff.
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Roaringriri
fff a écrit :
"le nicois civique" writes:

"Roaringriri" a écrit dans le message de news:
471844ec$0$25948$

Vous vous criez hou! dans le cou pour vous faire peur ?
Il n'a jamais été question de "casser l'État", mais simplement d'écarter
les obstacles au pillage des fonds publics.
Aucun "Libéral" n'a jamais envisagé, sérieusement, de casser sa principale
source de revenus.



OUPS !

Vite donnez nous un cours !



oui, j'attends également quelques explications complémentaires de
roaringriri.

cordialement,

fff.



Regardez simplement le palmarès des premières fortunes françaises.
Ca n'est que des Carpet Baggers, qui ne doivent leur fric qu'au copinage
, au trucage de marchés, au pillage de fonds publics, ou à la rente
impérialiste assurée par les prestation de l'armée française.
C'est parfaitement cyclique.
L'Etat "investit" l'impôt, dans des infrastructures, des "grands
travaux", des projets industriels qui demandent des montagnes de
capitaux, ou dans des guerres impérialistes, ouvertes ou cachées, et les
petits copains viennent à la curée quand l'investissement devient rentable.
Et quand le pays est ruiné on confie aux "dirigistes", le soin de faire
passer la pillule de l'austérité pour le reconstruire.

C'est ça le "Libéralisme", et ça n'est rien d'autre, juste le plus
bavard des parasites d'Etat.

L'entreprise prospère, indépendante de l'Etat, ça existe effectivement,
comme il existe aussi des gens qui touchent le Loto.
Avatar
fff
Roaringriri nous contait:


C'est ça le "Libéralisme", et ça n'est rien d'autre, juste le plus
bavard des parasites d'Etat.



non,

fff.
Avatar
fff
--------------------------------------------------------------

libéralisme (je vais citer wikipedia):



Le libéralisme est un mouvement intellectuel né dans l’Europe des
Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui affirme les principes de
liberté et de responsabilité individuelles. Il repose sur l’idée que
chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun
pouvoir ne peut empiéter. En conséquence, les libéraux veulent
limiter, au profit du libre-arbitre de chaque individu, les choix
imposés à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir,
quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.


Le libéralisme est d'abord une morale individuelle, ensuite une
philosophie de la vie en société dérivée de cette morale, enfin
seulement, une doctrine économique qui se déduit logiquement de cette
morale et de cette philosophie. Pour les libéraux, la dichotomie entre
« libéralisme économique » et « libéralisme politique » n'existe
pas. Il n'y a qu'un seul libéralisme.


Au sens large, le libéralisme prône l'établissement d'une société
caractérisée par la liberté de penser des individus, le respect du
droit naturel, le libre échange des idées, l'initiative privée et son
corollaire l'économie de marché, et un pouvoir politique légal et
transparent garantissant les droits des minorités.

--------------------------------------------------------------

fff.

ps: le libéralisme n'est jamais qu'une doctrine bourgeoise marquée
par l'idéalisme.

je vais y revenir.
Avatar
Roaringriri
fff a écrit :
Roaringriri nous contait:


C'est ça le "Libéralisme", et ça n'est rien d'autre, juste le plus
bavard des parasites d'Etat.



non,

fff.



Et UN argument, non ?
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Roaringriri
fff a écrit :
--------------------------------------------------------------

libéralisme (je vais citer wikipedia):



Le libéralisme est un mouvement intellectuel né dans l’Europe des
Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui affirme les principes de
liberté et de responsabilité individuelles. Il repose sur l’idée que
chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun
pouvoir ne peut empiéter. En conséquence, les libéraux veulent
limiter, au profit du libre-arbitre de chaque individu, les choix
imposés à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir,
quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.


Le libéralisme est d'abord une morale individuelle, ensuite une
philosophie de la vie en société dérivée de cette morale, enfin
seulement, une doctrine économique qui se déduit logiquement de cette
morale et de cette philosophie. Pour les libéraux, la dichotomie entre
« libéralisme économique » et « libéralisme politique » n'existe
pas. Il n'y a qu'un seul libéralisme.


Au sens large, le libéralisme prône l'établissement d'une société
caractérisée par la liberté de penser des individus, le respect du
droit naturel, le libre échange des idées, l'initiative privée et son
corollaire l'économie de marché, et un pouvoir politique légal et
transparent garantissant les droits des minorités.

--------------------------------------------------------------

fff.

ps: le libéralisme n'est jamais qu'une doctrine bourgeoise marquée
par l'idéalisme.

je vais y revenir.






Mon cul !
Leur "idéalisme" possède une femerture éclair commune avec celle de leur
porte monnaie. Tous leurs "principes" s'évanouissent dès que ça cause
pognon.
Les branleurs présents sur ce forum, supporters de cette merde n'ont
jamais rien foutu de leurs dix doigts, les vrais libéraux sont de purs
rats de ministères.
Avatar
fff
il me semble important de ne pas confondre libéralisme philosophique
et libéralisme économique!

-------------------------------------------------------------------

gagnons du temps avec wikipedia:

Le libéralisme économique est la thèse selon laquelle la liberté
d’action individuelle la plus complète (liberté d'entreprendre, libre
choix de consommation, de travail, etc.) est souhaitable en matière
économique et où l’intervention de l’État doit y être aussi limitée
que possible.


Les partisans du libéralisme économique se rangent en deux grandes
familles. Pour les uns, leur position découle d’un raisonnement de
nature philosophique partant de principes généraux applicables à tous,
en tous temps, en tous lieux et à toutes les activités humaines. Pour
eux, le libéralisme économique n’est que l'application en économie du
libéralisme philosophique. Ils contestent à la fois la légitimité et
l’efficacité de l’action étendue de l’État, et s'opposent à la plupart
de ses interventions économiques, voire à toutes. Ils considèrent
notamment que la puissance publique n'a ni la légitimité, ni
l'information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les
consommateurs ce qu'ils peuvent ou doivent consommer. De même, ils
considèrent que la puissance publique n'a ni la légitimité, ni
l'information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les
producteurs ce qu'ils peuvent ou doivent produire. Cette tendance, qui
a vu le jour au XVIIIe siècle avec les philosophes des Lumières, est
souvent appelée « libéralisme classique ».


Pour les autres, le libéralisme économique relève d’un raisonnement de
nature économique se reposant le plus souvent sur la théorie de
l’équilibre général et est souvent appelée « libéralisme néoclassique
». Ils contestent l’efficacité des actions de l’État mais sont plus
sensibles que les libéraux classiques aux critiques partant des «
défaillances du marché ». De ce fait, ils diffèrent quant aux limites
exactes à fixer aux interventions de l’État.


Actuellement, le libéralisme classique est devenu très minoritaire, et
les tenants du libéralisme économique font en grande majorité reposer
leurs positions sur le libéralisme néoclassique.


Le libéralisme est l’objet de critiques virulentes surtout en France,
tant d'une partie du public que de certains politiques et de certaines
organisations étatiques, puisque pour eux l’essence même du
libéralisme est de contester la légitimité et l’efficacité des
politiques d'interventions étatiques.

-------------------------------------------------------------------

fff.

ps:

je ne partage que très rarement l'information donnée par wikipedia.

cependant, cet "existant" me fait gagner beaucoup de temps et j'en
remercie tous les contributeurs.

je vais revenir sur la théorie du libéralisme économique qui n'est
jamais qu'une altération marquée du libéralisme philosophique.
Avatar
fff
je vais ajouter au libéralisme économique, le libéralisme politique.

et une citation (liberpedia) que je ne partage pas:

Libéralisme économique


Libéralisme économique est le nom que donnent certains à la
philosophie politique libérale telle que la prônent les économistes.

1 Libéralisme économique et libéralisme politique
2 Science économique et philosophie politique

2.1 Tout acte juste est créateur, tout acte injuste est pure
destruction
2.2 Pourquoi tant de libéraux sont économistes
2.3 Dénaturer les concepts politiques normatifs est l'arme numéro 1 du
socialisme pseudo-démocratique

3 Voir aussi

Libéralisme économique et libéralisme politique

Pour dégager la notion de libéralisme économique, il faut d'abord
élucider ses rapports avec ce qu'on appelle "libéralisme
politique".

Le libéralisme dit "politique" recherche l'organisation politique
capable de promouvoir la liberté et débat donc d'abord de questions
institutionnelles : s'il a besoin de connaître son but, il ne se
soucie pas principalement de le définir.

C'est un art qui se fonde sur la connaissance de l'histoire, seulement
éclairée par la logique de la stratégie et de la philosophie politique
; il porte donc sur un objet différent de cette dernière, qui se
soucie d'abord de définir la justice après avoir étudié la nature des
rapports entre les hommes et leurs productions, et bien avant de
s'interroger sur les conditions politiques qui pourraient lui
permettre de régner.

Nous allons voir que le libéralisme économique est plus proche de la
philosophie politique, puisqu'il porte constamment sur le même
objet.

Mais il ne se confond pas pour autant avec elle ; on peut même dire
que le libéralisme économique n'existe pas en tant que discipline
intellectuelle, comme existent la science économique et la philosophie
politique.

Le "libéralisme économique" est plutôt un mouvement ou plutôt une
tradition telle que l' histoire des idées politiques peut la décrire.

Et si on l'appelle "économique", c'est parce qu'il est principalement
mené par des économistes et inspiré par la science économique, même si
ce ne peut être que par le truchement crucial d'un jugement de valeur.

Science économique et philosophie politique

La science économique est purement descriptive et ne peut pas en tant
que telle fournir de normes, mais :

pour exister en tant que science elle doit présupposer comme normes la
recherche de la vérité et le respect de la rationalité d'autrui,
c'est-à-dire deux fondements de la philosophie libérale elle-même.
tout savant qui n'est pas libéral est pris dans la contradiction de
nier implicitement une condition préalable de la science ;

pour exister en tant que science économique, elle doit reconnaître sa
raison d'être qui est de distinguer les actes créateurs des actes de
destruction.
et il s'agit bien de n'importe quelle création et non pas seulement de
production matérielle ou marchande, les malentendus à ce sujet n'étant
que de mauvaises raisons pour disqualifier la science économique là où
elle pourrait être nécessaire ; pour procéder à une analyse quelconque
de l'action humaine, elle doit postuler que les êtres humains comptent
pouvoir disposer de certaines ressources pour réaliser leurs projets ;
à ce titre, il est contradictoire de postuler certains Droits de
propriété pour pouvoir logiquement définir des situations théoriques,
puis de faire comme si ces Droits n'existaient pas quand il s'agit de
juger les politiques et les institutions.

il se trouve que tout acte juste est créateur, alors que tout acte
injuste est destructeur : les solutions pratiques de la science
économique sont les mêmes que celles de la philosophie politique.


Tout acte juste est créateur, tout acte injuste est pure destruction

En effet :

Toute réaffectation volontaire de son patrimoine par un propriétaire
légitime lui donne davantage de valeur, ne serait-ce qu'à ses yeux ;
de même, dans tout échange volontaire, où par définition personne ne
vole personne, chacun donne plus de valeur à ce qu'il reçoit qu'à ce
qu'il donne en échange : ces deux types d'actes sont donc par
définition productifs, créateurs de valeur. Rothbard a démontré le
caractère nécessaire et suffisant de ces relations.


En revanche, toute injustice, toute violation de la propriété
naturelle, détruit le lien entre le porteur d'un projet et ses
possessions, qui donnait leur valeur à ces dernières ; en outre toute
remise en cause de la propriété, sur quelque richesse que ce soit, met
en branle un processus de rivalité pour le butin où, en tendance, les
efforts faits pour s'emparer de l'enjeu consomment de la richesse à la
hauteur de celle qui a été ou sera volée u2014 c'est la Loi de la
destruction totale, aussi appelée Loi de Bitur-Camember. "Mettre en
cause la propriété c'est la détruire" est donc une proposition vraie
dans tous les sens du terme, le sens économique comme le sens
juridique.

Pourquoi tant de libéraux sont économistes

Cette correspondance entre acte juste et acte productif, entre
injustice et destruction, explique que l'économiste compétent qui
n'est pas libéral est un cynique, ou alors déteste ses
semblables. Elle peut aussi expliquer pourquoi la plupart des libéraux
sont économistes : il est vrai que tout grand philosophe qui a su
réfléchir aux notions de création, de violence, de destruction, de
consentement, de responsabilité, est capable de retrouver la propriété
naturelle comme critère ultime de justice ; cependant, tout philosophe
n'est pas assez grand pour cela, et c'est au moins le cas de tous ceux
qui sont tombés dans les pièges de la sophistique étatiste, parce
qu'elle leur présentait une causalité sociale fausse qu'ils n'avaient
pas appris, comme ils l'auraient dû, à démasquer comme telle. un
exemple en est la "Doctrine sociale de l'Église", dont les inventeurs
ont postulé des relations causales qui n'existent pas tout en en
méconnaissaient d'autres qui, elles, existent. De sorte que, dans la
pratique, la plupart des gens deviennent libéraux en apprenant la
science économique :


parce que celle-ci donne d'abord l'occasion de se rendre
compte que certaines politiques ou institutions de l'étatisme
n'ont pas l'effet que leur prêtent leurs partisans, mais le plus
souvent un effet inverse, par exemple elles volent les
pauvres au profit des riches alors qu'on prétend et qu'on croit le
contraire ;

ensuite, parce qu'elle permet de démontrer qu'aucune de ces politiques
et institutions ne peut avoir l'effet que leur prêtent, ou font
semblant de leur prêter, ceux qui les approuvent, notamment parce que
l'argent public finit toujours dans des poches privées, et que la
redistribution politique est toujours faite par les puissants, aux
dépens des faibles ;

enfin, ayant entrepris de lire les auteurs qui affirmaient cela depuis
des lustres, on finit par trouver les raisonnements qui rappellent que
si ces politiques, si ces institutions étatiques ne peuvent pas faire
ce que tout le monde croit "bien" et ne font que le "mal", c'est parce
qu'elles sont injustes, c'est-à-dire délictueuses et criminelles.

"Rappellent", parce qu'on aurait dû le savoir depuis toujours : si
elles le sont, injustes, délictueuses et criminelles, c'est parce que
par définition, les puissants y exercent contre les faibles une
violence agressive. Elles violent donc nécessairement la justice
naturelle telle que chacun la connaît et la reconnaît comme telle dans
sa vie normale, c'est-à-dire quand il ne se rêve pas en homme de
l'état.


Ces deux faits : que tout emploi agressif de la force est pure
destruction, sans aucun profit réel pour personne, et que la plupart
des gens qui s'opposent à l'injustice sont ceux qui ont compris cela,
explique que persiste la notion du Libéralisme économique comme
doctrine, 4 alors qu'en tant que mouvement politique celui-ci n'a
pas de pensée distincte de la philosophie politique libérale, et qu'en
outre celle-ci peut logiquement se passer de lui même si, en pratique,
on voit bien que seuls les grands philosophes y parviennent.


C'est aussi ce qui explique qu'un bon économiste puisse être meilleur
philosophe politique qu'un philosophe moyen. L'objet de leur étude,
les conséquences de la pensée et de l'action et leurs solutions
pratiques étant les mêmes, il s'ensuit qu'on peut se servir de
l'une pour remplacer ou pour vérifier l'autre, identifier à chaque
étape les erreurs de raisonnement de l'une à l'aide d'un raisonnement
correct formulé dans l'autre.


C'est enfin ce qui explique qu'on prête à la science économique une
capacité à justifier le libéralisme qui n'existe en fait que si on
associe à ses conclusions, lesquelles sont purement descriptives, des
énoncés normatifs qui ne lui sont pas propres, même si, comme
toute science, elle doit les présupposer.


Le Libéralisme économique n'existe donc pas en tant que doctrine
distincte, mais traduit seulement deux convictions des économistes à
condition qu'ils soient compétents :


un énoncé normatif emprunté à la philosophie : il est bon de créer
et mauvais de détruire ;


un énoncé descriptif issu de la science économique proprement
dite, en ce qu'elle se rapporte à sa raison d'être : la violence
est pure destruction, de sorte que la violence ne peut servir la
création que dans la mesure où elle s'oppose à une autre violence
qui est, elle, destructrice.


Dénaturer les concepts politiques normatifs est l'arme numéro 1 du
socialisme pseudo-démocratique.


L'apport premier de la science économique consistera à dissiper les
fausses définitions et les faux concepts qui abondent à ce sujet dans
la sophistique étatiste, et qui constituent l'arme principale du
socialisme pour violer la justice naturelle en dénaturant le Droit.

En particulier, le métier de l'économiste est d'apprendre à distinguer
les actes créateurs des actes destructeurs, et celui qui n'a pas
appris à le faire révèle son incompétence : ainsi, du socialiste
Schumpeter qui parlait de "destruction créatrice" à propos d'une
création de richesse par les entrepreneurs qui ne fait que rendre
moins nécessaires ses substituts. Rendre moins rare une classe
d'objets, cela peut abaisser la valeur de chacun, mais cela les laisse
intacts, et ne les met pas moins mais davantage au service des projets
de qui que ce soit : c'est la raison d'être même de la création, qui
est toujours l'inverse de la destruction.

le métier de l'économiste implique aussi d'avoir appris à distinguer
la violence de la non-violence, et la violence destructrice de la
violence contre-destructrice défensive ou réparatrice. La
violence agressive est destructrice, la non-violence et la violence
défensive et réparatrice servent la création; c'est une autre
manière de dire que les actes justes sont créateurs, alors que les
actes injustes sont pure destruction.


Le "libéralisme économique" rejoint évidemment à ce titre le corps
central de la philosophie politique libérale dans sa définition d'un
acte violent comme privant un autre de ce qu'il possédait,
c'est-à-dire de ce dont il disposait pour servir ses projets.


Une arme essentielle de la sophistique étatiste consiste à dénaturer
cette définition, pour rationaliser la violence prédatrice des hommes
de l'état :


1. en cherchant à la faire passer pour "non-violente" : ce sont
le mythe d'un contrat social distinct des contrats réellement
conclus qui constituent la société civile, et le mythe de la
représentation qui appartient à la religion pseudo-démocratique
et socialiste, et au prétexte duquel les puissants parlent et
agissent comme s'ils avaient le Droit de décider de tout à la
place des citoyens, sous prétexte que les élus les
"représentent", comme si leur "droit de vote" valait ce que les
hommes de l'état leur volent sous ce prétexte.

La réalité est au contraire que le prétendu pouvoir que donne le
bulletin de vote est en fait infinitésimal, en pratique
imperceptible. c'est pourquoi les spécialistes parlent de
l'"irrationalité du vote", alors que le vote quotidien, incessant sur
le marché, l'exercice permanent de sa souveraineté par le citoyen en
tant qu'acheteur et vendeur est à 100 % efficace, parce que chacun y
obtient exactement ce qu'il veut dans la mesure du possible, d'abord
pour lui-même parce qu'il repart avec ce qu'il a réellement choisi, et
pour la société parce qu'il y influence les procédures de décision
dans la mesure exacte de l'enjeu que cela représente pour lui.


L'objection comme quoi la pseudo-démocratie socialiste serait
juste parce qu'elle serait "égalitaire" énonce le contraire exact
de la vérité : la seule égalité réalisable est l'égalité politique
: que personne ne s'impose à personne, de sorte que personne ne
dispose de personne contre sa volonté, ne s'en serve comme d'un
instrument ou d'un esclave ; or, cette égalité-là, la seule qui
soit conforme à la justice, ses soi-disant "représentants" la
violent systématiquement en usurpant le pouvoir de décision des
citoyens, et son socialisme en instituant des castes de parasites
sociaux aux dépens de producteurs contraints de les entretenir.


La vraie démocratie, c'est le marché : le "peuple" ne peut
vraiment décider que lorsque chacun des citoyens décide
effectivement lui-même de tout ce dont il est humainement possible
de décider directement. Par conséquent, tout progrès de l'étatisme
usurpe le pouvoir des citoyens et détruit la démocratie : le
socialisme est incompatible avec la démocratie réelle définie par
le seul principe qui puisse la justifier : que chacun a le Droit
de décider des affaires qui sont les siennes.


2. en reconnaissant la violence du pouvoir d'état mais en la
prétendant "réparatrice", c'est-à-dire en faisant passer pour
des "agresseurs" ceux qui ne le sont pas, afin d'empêcher qu'on
reconnaisse et combatte comme tels ceux qui le sont :
l'étatiste pseudo-conservateur accusera de "concurrence
déloyale" des offreurs qui n'emploient ni la force ni de la
tromperie, et le marxiste parlera sans preuve d'"exploitation
capitaliste" ; les deux parleront d'"abus de position
dominante" : tous faux concepts sophistiques et mensongers,
dont la seule raison d'être est de falsifier l'interprétation
morale d'un exercice paisible du Droit de propriété, pour
pouvoir violer plus facilement ce dernier.


Tous ces faux raisonnements ne changent rien au fait qu' on n'est
pas un voleur quand on n'est pas en voleur alors qu'en revanche,
on est un voleur quand on est un voleur et l'étatisme, c'est le
vol.


Les soi-disant "économistes" qui acceptent les fausses notions de la
pseudo-démocratie socialiste sont des charlatans : de même qu'un
philosophe politique, un économiste qui n'est pas libéral est un
imposteur, soit qu'il mente sciemment, soit qu'il prétende à une
compétence qu'il n'a pas.


On remarquera que le sophisme de la pseudo-"démocratie
représentative", de même que celui de la "justice du socialisme",
dénaturent l'un et l'autre la notion de consentement, pierre angulaire
du raisonnement normatif en droit comme en économie : l'un et l'autre
postulent son existence là où il ne peut pas y en avoir, c'est-à-dire
en dehors des deux conditions sans lesquelles il n'a pas de sens :


un acte effectif de la pensée qui acquiesce à la décision et

un objet concret sur quoi cet acte puisse légitimement porter,
c'est-à-dire une propriété dont vous ayez le Droit de disposer, et
dont l'usage que vous en faites ait des conséquences réelles pour
vous.


Contrairement à toute une tradition absurdiste d'"unanimité" au sens
collectiviste, celle où tout le monde devrait demander la permission à
tout le monde pour faire quoi que ce soit, je ne peux pas "consentir"
à ce qu'un autre fasse ce qu'il veut de ce qui est à lui, parce que je
n'en ai pas le Droit.


De même, je ne saurais "consentir" à ce que d' autres fassent ce
qu'ils veulent avec ce qui n'est pas à eux, comme l'implique le
prétendu "droit de vote" de la pseudo-démocratie socialiste, parce que
ni moi ni eux n'en avons le Droit.


Toute conception valide du "consentement" dépend de la notion de
propriété, de sorte que toute notion d'"unanimité" qui n'établit pas
au préalable qui a le Droit de consentir et à quoi, est un tissu de
contradictions qui produit automatiquement la confusion et
l'arbitraire.


François Guillaumat

remerciements,

fff.

http://fr.liberpedia.org/Lib%C3%A9ralisme_%C3%A9conomique
Avatar
Roaringriri
fff a écrit :
je vais ajouter au libéralisme économique, le libéralisme politique.

et une citation (liberpedia) que je ne partage pas:

Libéralisme économique


Libéralisme économique est le nom que donnent certains à la
philosophie politique libérale telle que la prônent les économistes.

1 Libéralisme économique et libéralisme politique
2 Science économique et philosophie politique

2.1 Tout acte juste est créateur, tout acte injuste est pure
destruction
2.2 Pourquoi tant de libéraux sont économistes
2.3 Dénaturer les concepts politiques normatifs est l'arme numéro 1 du
socialisme pseudo-démocratique

3 Voir aussi

Libéralisme économique et libéralisme politique

Pour dégager la notion de libéralisme économique, il faut d'abord
élucider ses rapports avec ce qu'on appelle "libéralisme
politique".

Le libéralisme dit "politique" recherche l'organisation politique
capable de promouvoir la liberté et débat donc d'abord de questions
institutionnelles : s'il a besoin de connaître son but, il ne se
soucie pas principalement de le définir.

C'est un art qui se fonde sur la connaissance de l'histoire, seulement
éclairée par la logique de la stratégie et de la philosophie politique
; il porte donc sur un objet différent de cette dernière, qui se
soucie d'abord de définir la justice après avoir étudié la nature des
rapports entre les hommes et leurs productions, et bien avant de
s'interroger sur les conditions politiques qui pourraient lui
permettre de régner.

Nous allons voir que le libéralisme économique est plus proche de la
philosophie politique, puisqu'il porte constamment sur le même
objet.

Mais il ne se confond pas pour autant avec elle ; on peut même dire
que le libéralisme économique n'existe pas en tant que discipline
intellectuelle, comme existent la science économique et la philosophie
politique.

Le "libéralisme économique" est plutôt un mouvement ou plutôt une
tradition telle que l' histoire des idées politiques peut la décrire.

Et si on l'appelle "économique", c'est parce qu'il est principalement
mené par des économistes et inspiré par la science économique, même si
ce ne peut être que par le truchement crucial d'un jugement de valeur.

Science économique et philosophie politique

La science économique est purement descriptive et ne peut pas en tant
que telle fournir de normes, mais :

pour exister en tant que science elle doit présupposer comme normes la
recherche de la vérité et le respect de la rationalité d'autrui,
c'est-à-dire deux fondements de la philosophie libérale elle-même.
tout savant qui n'est pas libéral est pris dans la contradiction de
nier implicitement une condition préalable de la science ;

pour exister en tant que science économique, elle doit reconnaître sa
raison d'être qui est de distinguer les actes créateurs des actes de
destruction.
et il s'agit bien de n'importe quelle création et non pas seulement de
production matérielle ou marchande, les malentendus à ce sujet n'étant
que de mauvaises raisons pour disqualifier la science économique là où
elle pourrait être nécessaire ; pour procéder à une analyse quelconque
de l'action humaine, elle doit postuler que les êtres humains comptent
pouvoir disposer de certaines ressources pour réaliser leurs projets ;
à ce titre, il est contradictoire de postuler certains Droits de
propriété pour pouvoir logiquement définir des situations théoriques,
puis de faire comme si ces Droits n'existaient pas quand il s'agit de
juger les politiques et les institutions.

il se trouve que tout acte juste est créateur, alors que tout acte
injuste est destructeur : les solutions pratiques de la science
économique sont les mêmes que celles de la philosophie politique.


Tout acte juste est créateur, tout acte injuste est pure destruction

En effet :

Toute réaffectation volontaire de son patrimoine par un propriétaire
légitime lui donne davantage de valeur, ne serait-ce qu'à ses yeux ;
de même, dans tout échange volontaire, où par définition personne ne
vole personne, chacun donne plus de valeur à ce qu'il reçoit qu'à ce
qu'il donne en échange : ces deux types d'actes sont donc par
définition productifs, créateurs de valeur. Rothbard a démontré le
caractère nécessaire et suffisant de ces relations.


En revanche, toute injustice, toute violation de la propriété
naturelle, détruit le lien entre le porteur d'un projet et ses
possessions, qui donnait leur valeur à ces dernières ; en outre toute
remise en cause de la propriété, sur quelque richesse que ce soit, met
en branle un processus de rivalité pour le butin où, en tendance, les
efforts faits pour s'emparer de l'enjeu consomment de la richesse à la
hauteur de celle qui a été ou sera volée u2014 c'est la Loi de la
destruction totale, aussi appelée Loi de Bitur-Camember. "Mettre en
cause la propriété c'est la détruire" est donc une proposition vraie
dans tous les sens du terme, le sens économique comme le sens
juridique.

Pourquoi tant de libéraux sont économistes

Cette correspondance entre acte juste et acte productif, entre
injustice et destruction, explique que l'économiste compétent qui
n'est pas libéral est un cynique, ou alors déteste ses
semblables. Elle peut aussi expliquer pourquoi la plupart des libéraux
sont économistes : il est vrai que tout grand philosophe qui a su
réfléchir aux notions de création, de violence, de destruction, de
consentement, de responsabilité, est capable de retrouver la propriété
naturelle comme critère ultime de justice ; cependant, tout philosophe
n'est pas assez grand pour cela, et c'est au moins le cas de tous ceux
qui sont tombés dans les pièges de la sophistique étatiste, parce
qu'elle leur présentait une causalité sociale fausse qu'ils n'avaient
pas appris, comme ils l'auraient dû, à démasquer comme telle. un
exemple en est la "Doctrine sociale de l'Église", dont les inventeurs
ont postulé des relations causales qui n'existent pas tout en en
méconnaissaient d'autres qui, elles, existent. De sorte que, dans la
pratique, la plupart des gens deviennent libéraux en apprenant la
science économique :


parce que celle-ci donne d'abord l'occasion de se rendre
compte que certaines politiques ou institutions de l'étatisme
n'ont pas l'effet que leur prêtent leurs partisans, mais le plus
souvent un effet inverse, par exemple elles volent les
pauvres au profit des riches alors qu'on prétend et qu'on croit le
contraire ;

ensuite, parce qu'elle permet de démontrer qu'aucune de ces politiques
et institutions ne peut avoir l'effet que leur prêtent, ou font
semblant de leur prêter, ceux qui les approuvent, notamment parce que
l'argent public finit toujours dans des poches privées, et que la
redistribution politique est toujours faite par les puissants, aux
dépens des faibles ;

enfin, ayant entrepris de lire les auteurs qui affirmaient cela depuis
des lustres, on finit par trouver les raisonnements qui rappellent que
si ces politiques, si ces institutions étatiques ne peuvent pas faire
ce que tout le monde croit "bien" et ne font que le "mal", c'est parce
qu'elles sont injustes, c'est-à-dire délictueuses et criminelles.

"Rappellent", parce qu'on aurait dû le savoir depuis toujours : si
elles le sont, injustes, délictueuses et criminelles, c'est parce que
par définition, les puissants y exercent contre les faibles une
violence agressive. Elles violent donc nécessairement la justice
naturelle telle que chacun la connaît et la reconnaît comme telle dans
sa vie normale, c'est-à-dire quand il ne se rêve pas en homme de
l'état.


Ces deux faits : que tout emploi agressif de la force est pure
destruction, sans aucun profit réel pour personne, et que la plupart
des gens qui s'opposent à l'injustice sont ceux qui ont compris cela,
explique que persiste la notion du Libéralisme économique comme
doctrine, 4 alors qu'en tant que mouvement politique celui-ci n'a
pas de pensée distincte de la philosophie politique libérale, et qu'en
outre celle-ci peut logiquement se passer de lui même si, en pratique,
on voit bien que seuls les grands philosophes y parviennent.


C'est aussi ce qui explique qu'un bon économiste puisse être meilleur
philosophe politique qu'un philosophe moyen. L'objet de leur étude,
les conséquences de la pensée et de l'action et leurs solutions
pratiques étant les mêmes, il s'ensuit qu'on peut se servir de
l'une pour remplacer ou pour vérifier l'autre, identifier à chaque
étape les erreurs de raisonnement de l'une à l'aide d'un raisonnement
correct formulé dans l'autre.


C'est enfin ce qui explique qu'on prête à la science économique une
capacité à justifier le libéralisme qui n'existe en fait que si on
associe à ses conclusions, lesquelles sont purement descriptives, des
énoncés normatifs qui ne lui sont pas propres, même si, comme
toute science, elle doit les présupposer.


Le Libéralisme économique n'existe donc pas en tant que doctrine
distincte, mais traduit seulement deux convictions des économistes à
condition qu'ils soient compétents :


un énoncé normatif emprunté à la philosophie : il est bon de créer
et mauvais de détruire ;


un énoncé descriptif issu de la science économique proprement
dite, en ce qu'elle se rapporte à sa raison d'être : la violence
est pure destruction, de sorte que la violence ne peut servir la
création que dans la mesure où elle s'oppose à une autre violence
qui est, elle, destructrice.


Dénaturer les concepts politiques normatifs est l'arme numéro 1 du
socialisme pseudo-démocratique.


L'apport premier de la science économique consistera à dissiper les
fausses définitions et les faux concepts qui abondent à ce sujet dans
la sophistique étatiste, et qui constituent l'arme principale du
socialisme pour violer la justice naturelle en dénaturant le Droit.

En particulier, le métier de l'économiste est d'apprendre à distinguer
les actes créateurs des actes destructeurs, et celui qui n'a pas
appris à le faire révèle son incompétence : ainsi, du socialiste
Schumpeter qui parlait de "destruction créatrice" à propos d'une
création de richesse par les entrepreneurs qui ne fait que rendre
moins nécessaires ses substituts. Rendre moins rare une classe
d'objets, cela peut abaisser la valeur de chacun, mais cela les laisse
intacts, et ne les met pas moins mais davantage au service des projets
de qui que ce soit : c'est la raison d'être même de la création, qui
est toujours l'inverse de la destruction.

le métier de l'économiste implique aussi d'avoir appris à distinguer
la violence de la non-violence, et la violence destructrice de la
violence contre-destructrice défensive ou réparatrice. La
violence agressive est destructrice, la non-violence et la violence
défensive et réparatrice servent la création; c'est une autre
manière de dire que les actes justes sont créateurs, alors que les
actes injustes sont pure destruction.


Le "libéralisme économique" rejoint évidemment à ce titre le corps
central de la philosophie politique libérale dans sa définition d'un
acte violent comme privant un autre de ce qu'il possédait,
c'est-à-dire de ce dont il disposait pour servir ses projets.


Une arme essentielle de la sophistique étatiste consiste à dénaturer
cette définition, pour rationaliser la violence prédatrice des hommes
de l'état :


1. en cherchant à la faire passer pour "non-violente" : ce sont
le mythe d'un contrat social distinct des contrats réellement
conclus qui constituent la société civile, et le mythe de la
représentation qui appartient à la religion pseudo-démocratique
et socialiste, et au prétexte duquel les puissants parlent et
agissent comme s'ils avaient le Droit de décider de tout à la
place des citoyens, sous prétexte que les élus les
"représentent", comme si leur "droit de vote" valait ce que les
hommes de l'état leur volent sous ce prétexte.

La réalité est au contraire que le prétendu pouvoir que donne le
bulletin de vote est en fait infinitésimal, en pratique
imperceptible. c'est pourquoi les spécialistes parlent de
l'"irrationalité du vote", alors que le vote quotidien, incessant sur
le marché, l'exercice permanent de sa souveraineté par le citoyen en
tant qu'acheteur et vendeur est à 100 % efficace, parce que chacun y
obtient exactement ce qu'il veut dans la mesure du possible, d'abord
pour lui-même parce qu'il repart avec ce qu'il a réellement choisi, et
pour la société parce qu'il y influence les procédures de décision
dans la mesure exacte de l'enjeu que cela représente pour lui.


L'objection comme quoi la pseudo-démocratie socialiste serait
juste parce qu'elle serait "égalitaire" énonce le contraire exact
de la vérité : la seule égalité réalisable est l'égalité politique
: que personne ne s'impose à personne, de sorte que personne ne
dispose de personne contre sa volonté, ne s'en serve comme d'un
instrument ou d'un esclave ; or, cette égalité-là, la seule qui
soit conforme à la justice, ses soi-disant "représentants" la
violent systématiquement en usurpant le pouvoir de décision des
citoyens, et son socialisme en instituant des castes de parasites
sociaux aux dépens de producteurs contraints de les entretenir.


La vraie démocratie, c'est le marché : le "peuple" ne peut
vraiment décider que lorsque chacun des citoyens décide
effectivement lui-même de tout ce dont il est humainement possible
de décider directement. Par conséquent, tout progrès de l'étatisme
usurpe le pouvoir des citoyens et détruit la démocratie : le
socialisme est incompatible avec la démocratie réelle définie par
le seul principe qui puisse la justifier : que chacun a le Droit
de décider des affaires qui sont les siennes.


2. en reconnaissant la violence du pouvoir d'état mais en la
prétendant "réparatrice", c'est-à-dire en faisant passer pour
des "agresseurs" ceux qui ne le sont pas, afin d'empêcher qu'on
reconnaisse et combatte comme tels ceux qui le sont :
l'étatiste pseudo-conservateur accusera de "concurrence
déloyale" des offreurs qui n'emploient ni la force ni de la
tromperie, et le marxiste parlera sans preuve d'"exploitation
capitaliste" ; les deux parleront d'"abus de position
dominante" : tous faux concepts sophistiques et mensongers,
dont la seule raison d'être est de falsifier l'interprétation
morale d'un exercice paisible du Droit de propriété, pour
pouvoir violer plus facilement ce dernier.


Tous ces faux raisonnements ne changent rien au fait qu' on n'est
pas un voleur quand on n'est pas en voleur alors qu'en revanche,
on est un voleur quand on est un voleur et l'étatisme, c'est le
vol.


Les soi-disant "économistes" qui acceptent les fausses notions de la
pseudo-démocratie socialiste sont des charlatans : de même qu'un
philosophe politique, un économiste qui n'est pas libéral est un
imposteur, soit qu'il mente sciemment, soit qu'il prétende à une
compétence qu'il n'a pas.


On remarquera que le sophisme de la pseudo-"démocratie
représentative", de même que celui de la "justice du socialisme",
dénaturent l'un et l'autre la notion de consentement, pierre angulaire
du raisonnement normatif en droit comme en économie : l'un et l'autre
postulent son existence là où il ne peut pas y en avoir, c'est-à-dire
en dehors des deux conditions sans lesquelles il n'a pas de sens :


un acte effectif de la pensée qui acquiesce à la décision et

un objet concret sur quoi cet acte puisse légitimement porter,
c'est-à-dire une propriété dont vous ayez le Droit de disposer, et
dont l'usage que vous en faites ait des conséquences réelles pour
vous.


Contrairement à toute une tradition absurdiste d'"unanimité" au sens
collectiviste, celle où tout le monde devrait demander la permission à
tout le monde pour faire quoi que ce soit, je ne peux pas "consentir"
à ce qu'un autre fasse ce qu'il veut de ce qui est à lui, parce que je
n'en ai pas le Droit.


De même, je ne saurais "consentir" à ce que d' autres fassent ce
qu'ils veulent avec ce qui n'est pas à eux, comme l'implique le
prétendu "droit de vote" de la pseudo-démocratie socialiste, parce que
ni moi ni eux n'en avons le Droit.


Toute conception valide du "consentement" dépend de la notion de
propriété, de sorte que toute notion d'"unanimité" qui n'établit pas
au préalable qui a le Droit de consentir et à quoi, est un tissu de
contradictions qui produit automatiquement la confusion et
l'arbitraire.


François Guillaumat

remerciements,

fff.

http://fr.liberpedia.org/Lib%C3%A9ralisme_%C3%A9conomique



En conclusion, c'est bien le plus bavard des parasites d'Etat.
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Nicolas
"fff"

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