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Casser l'ETAT

34 réponses
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le nicois civique
Casser l'ETAT à tout prix !

Fillon et Sarko aidés par des politicards de droite et de gauche démantèlent
l'ETAT pour mieux en faire profiter les amis !

http://www.premier-ministre.gouv.fr/IMG/pdf/Lettre_M._A._LAMBERT.pdf

Que les Français soient sûrs cela n'ira pas dans leurs intérêt !

Ne plus rien controler, tout saborder pour les intérêts privés prennent tout
en main voila ce que fait la clique en place !

4 réponses

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fff
Roaringriri writes:

fff a écrit :
> --------------------------------------------------------------
> libéralisme (je vais citer wikipedia):
> Le libéralisme est un mouvement intellectuel né dans l’Europe des
> Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui affirme les principes de
> liberté et de responsabilité individuelles. Il repose sur l’idée que
> chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun
> pouvoir ne peut empiéter. En conséquence, les libéraux veulent
> limiter, au profit du libre-arbitre de chaque individu, les choix
> imposés à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir,
> quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.
> Le libéralisme est d'abord une morale individuelle, ensuite une
> philosophie de la vie en société dérivée de cette morale, enfin
> seulement, une doctrine économique qui se déduit logiquement de cette
> morale et de cette philosophie. Pour les libéraux, la dichotomie entre
> « libéralisme économique » et « libéralisme politique » n'existe
> pas. Il n'y a qu'un seul libéralisme.
> Au sens large, le libéralisme prône l'établissement d'une société
> caractérisée par la liberté de penser des individus, le respect du
> droit naturel, le libre échange des idées, l'initiative privée et son
> corollaire l'économie de marché, et un pouvoir politique légal et
> transparent garantissant les droits des minorités.
> --------------------------------------------------------------
> fff.
> ps: le libéralisme n'est jamais qu'une doctrine bourgeoise marquée
> par l'idéalisme.
> je vais y revenir.
>
Mon cul !
Leur "idéalisme" possède une femerture éclair commune avec celle de
leur porte monnaie. Tous leurs "principes" s'évanouissent dès que ça
cause pognon.
Les branleurs présents sur ce forum, supporters de cette merde n'ont
jamais rien foutu de leurs dix doigts, les vrais libéraux sont de purs
rats de ministères.



bof,

le libéralisme, c'est comme l'auberge espagnole!
de quel libéralisme parlez-vous ou voulez-vous parler?

- économique, phylosophique, politique?

ou encore créer une nouvelle branche dite du libéralisme d'état?

un libéralisme nouveau dont sarkosy serait le gourou!

fff.

ps: en attendant, le 3ème jeudi de novembre sera le jour libérable du
beaujolais nouveau!
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fff
fff nous contait:


le libéralisme, c'est comme l'auberge espagnole!
de quel libéralisme parlez-vous ou voulez-vous parler?

- économique, phylosophique, politique?

ou encore créer une nouvelle branche dite du libéralisme d'état?

un libéralisme nouveau dont sarkosy serait le gourou!



et à ce propos, je publie ce document:

------------------------------------------------------------

Optimum, le seul blog véritablement optimal


Le libéralisme d'Etat

Par Vil le mercredi 7 mars 2007, 14:53 - General - Lien permanent


Ca faisait bien une semaine que N.Sarkozy ne s'était pas distingué par
quelques énormités économiques. Il se rattrape gaiement. Ne croyez
pas, chers lecteurs, que j'ai une dent particulière contre NS, même si
je fustige ici ses propos plus que ceux des autres candidats. C'est
simplement que je tire mes sources de la page d'accueil du Monde.fr
(dépêches AFP), et que j'y vois plus souvent des propos de NS que de
SR ou FB (ceux de JMLP ne méritent même pas de commentaire). Ces
billets sont faciles et peu constructifs, j'en suis conscient, mais ça
me dégoûte tellement qu'aucun journaliste ou politique ne prenne la
peine de relever ces tissus d'âneries pour lui faire ravaler par les
trous de nez avec du poivre, que je me sens obligé de pointer du doigt
ces florilèges. Ceci dit, attaquons le menu.


Je le dis, moi le libéral : un ministre des Finances ça ne sert pas
exclusivement à rester les bras croisés, assis sur son fauteuil, pour
voir les trains passer devant lui.

Sic et resic. Libéral autoproclamé (même pas peur, il a le courage de
ses convictions, bravo !!), il reconnaît comme rôle officiel mais non
exclusif du ministre des Finances de rester les bras croisés. Il parle
sans doute en connaissance de cause.


Je n'accepte pas l'idée que l'Etat ne peut plus rien faire. Je
n'accepte pas l'idée d'un Etat qui devrait s'excuser de vouloir
agir. Je vous propose de refonder l'Etat, je vous propose de lui
rendre son autorité, sa volonté, sa dignité.

Sacré programme, modeste et facile à mettre en oeuvre grâce à
deux-trois mesures bien ciblées. Soit dit en passant, une telle
présentation du rôle de l'Etat juste après s'être autoproclamé libéral
doit se faire retourner quelques uns dans leur tombe.


L'Europe est la seule région du monde où les lois de la concurrence
livrent les entreprises aux prédateurs du monde entier parce qu'elle
les empêche de fusionner et parce qu'elles interdisent aux Etats de
les aider.

Toujours dans la lignée NS grand penseur libéral, on a ici une
nouvelle approche de la concurrence : le monopole subventionné. Pour
sauver sa peau il doit mourir; pour sauvegarder la concurrence, il
faut créer des monopoles. On a ici une version heroic-fantasy de la
guerre économique, avec des gros monstres chinois et des guildes de
chevaliers français; c'est sympa, ça change, mais c'est toujours aussi
stupide.


Même aux Etats-Unis, l'Etat a plus de marge de manoeuvre pour
intervenir dans l'économie que n'en n'ont les Etats en Europe. Je
n'accepte pas cette réalité. Je la dénonce et je la changerai.

Prenez donc note : après l'élection de Sarkozy, on sort de l'Union
Européenne; c'est désormais officiel.


(En tant que ministre de l'Economie) j'ai dû aller me battre à quatre
reprises devant la Commission (européenne) pour les convaincre (...)
qu'Alstom c'était pas fini. C'est quand même un comble : la Commission
aurait dû m'aider au lieu de me combattre. Nous n'avons pas fait
l'Europe pour empêcher une politique industrielle mais au contraire
pour la favoriser.

Certes, la politique industrielle européenne
est... ben... inexistante, disons. Mais si par politique industrielle
NS entend protectionnisme et subventions aux monpoloes champions
nationaux, faut pas qu'il s'étonne de voir ses espoirs déçus.


Je veux que la monnaie soit mise au service de la croissance et de
l'emploi. On n'a pas fait l'euro pour aller construire des avions aux
Etats-Unis mais pour garder une industrie aéronautique française et
européenne.

Voui voui voui. C'est d'ailleurs dans les traités de Maastricht et les
statuts de la BCE, le soutien à Airbus. A vrai dire, Airbus est la
principale raison (voire la seule) pour laquelle on a créé
l'Euro. Vous saviez pas ?


Je proposerai à nos partenaires européens, si je suis élu, que la
politique de surévaluation de l'euro, qui accélère la
désindustrialisation de l'Europe, soit abandonnée.

Notez donc aussi le retour prochain de la politique de dévaluation
compétitive, pour sauvegarder l'industrie des cocottes en fonte
émaillée.


Je ne crois pas à la doctrine du laissez-faire (vs Moi le libéral) :
no comment.


On ne résoudra pas la crise de l'Etat en abaissant l'Etat et en
organisant l'Etat minimum.

Par contre on va quand même baisser les prélèvements obligatoires de 4
points. Une grande frite et un Coca avec mon repas gratuit, SVP.


Je ne crois pas que le capitalisme puisse survivre si le marché est
tout et l'Etat rien.

Quelle idée novatrice. Mais il faut avoir du culot pour dénoncer en
trépignant le poids des prélèvements obligatoires avant de suggérer
quelques phrases plus loin que l'Etat a une place trop faible.


Il nous faut reconstruire un Etat qui protège pour conjurer l'angoisse
qui paralyse tant de Français. On n'est pas incité à l'audace, on
n'est pas incité à prendre des risques quand on vit avec la peur au
ventre.

Ca c'est bien vrai. D'abord la pression créatrice c'est un truc de
sale libéral. Euh zut... il paraît qu'il l'est; enfin t'as le mauvais
libéral, c'est le mec, il voit l'Etat... il tire. Le bon libéral,
c'est le mec, il voit l'Etat... bon, il tire, mais c'est un bon
libéral. Et sinon j'en profiterai pour rendre hommage à l'audace et à
la prise de risque de Bull, pour ne prendre qu'un exemple, qui était
déparalysé par un gentil Etat protecteur et qui, débarassé de la peur
au ventre, pouvait passer son temps à se l'emplir de sandwichs au pâté
de foie.


L'Etat est engagé dans une lutte éternelle contre les féodalités et
les privilèges.

NS a dit : grâce à l'Etat, tous les hommes seront égaux, mais certains
plus que d'autres.


L'Etat c'est ce qui est stable au milieu de ce qui ne l'est pas (...)
C'est ce qui mobilise, ce qui entraîne, ce qui entreprend (...) c'est
la masse critique (...), la seule force opposable aux marchés (et) à
toutes les fatalités.

Bon désormais c'est clair : le néolibéralisme, c'est faire obstacle
aux marchés et promouvoir le rôle de l'Etat. Définition à faire passer
aux manuels et dictionnaires d'économie, qui n'ont pas la même
version, cette bande de nuls.


Il y a deux catégories de responsables politiques, ceux qui se sentent
une obligation de résultat et ceux qui s'estiment quittes, quel que
soit le résultat, dès lors qu'ils ont essayé. Ce que je propose aux
Français c'est un engagement de résultat.

Tenu.

(Source : dépêches AFP sur Lemonde.fr)
Commentaires

1. Le mercredi 7 mars 2007, 15:00 par Daniel Tourre

C'est grave.. Merci pour cette explication de texte. A ce rythme,
dans 3 mois il est pire que Chirac..


Le fait qu'il puisse le dire montre surtout le niveau
catastrophique de comprehension de ce qu'est le libéralisme dans
notre beau pays.

2. Le mercredi 7 mars 2007, 15:51 par Guichardin

Pas mal de mauvaise foi dans vos commentaires... Vous auriez mieux
fait de reproduire simplement les propos de Sarko, qui sont de
fait stupéfiants. C'est encore et toujours la "rupture
tranquille", la "pluie qui rend sec", le "poivre qui
désaltère"... Le pire c'est que ça marche, d'une certaine manière:
aucun libéral ne le croit libéral, certes (les libéraux risquent
fort de voter plutôt Bayrou), mais toute la gauche en est
persuadée, ou feint de l'être.


C'est rigolo, en France, le pragamatisme dans le discours
politique ça consiste à tenir simultanément tous les discours
idéologiques disponibles.

3. Le mercredi 7 mars 2007, 15:56 par VilCoyote

"Pas mal de mauvaise foi dans vos commentaires" --> vous pouvez
développer ?

4. Le mercredi 7 mars 2007, 16:30 par Passant

Remarquez, voilà un programme économique finalement assez proche
de celui proposé en son temps par Pinochet : faire des services de
l'état les précieux auxilliaires du grand capital pour optimiser
le rendement du travail de la population et les profits des
possédants.

5. Le mercredi 7 mars 2007, 17:15 par Guichardin

"un ministre des Finances ça ne sert pas exclusivement à rester
les bras croisés, assis sur son fauteuil"... La formulation est
maladroite, mais le sens est (pour une fois) clair: ce n'est pas
parce qu'on est libéral qu'on est contre l'Etat. C'est cette
thèse, évidente en elle-même, que Sarko développe ensuite trop
loin, jusqu'à la contradiction. Mais la contradiction n'est pas
encore présente dans cette phrase.


"L'Europe est la seule région du monde où les lois de la
concurrence livrent les entreprises aux prédateurs du monde entier
parce qu'elle les empêche de fusionner et parce qu'elles
interdisent aux Etats de les aider.

Toujours dans la lignée NS grand penseur libéral, on a ici une
nouvelle approche de la concurrence : le monopole subventionné."


Mea culpa, c'est moi qui ai mal compris. Le commentaire est un peu
abrupt, mais au final pertinent. Je pensais dans ma grande naïveté
qu'il s'en prenait à l'intervention de l'Etat français contre les
fusions, mais visiblement c'est plutôt la méchante Europe et son
commissariat à la concurrence. Encore un mot qu'on ne trouve pas
beaucoup dans les programmes, ça, concurrence. Il est partout dans
le programme économique du PS espagnol.


"Je veux que la monnaie soit mise au service de la croissance et
de l'emploi. On n'a pas fait l'euro pour aller construire des
avions aux Etats-Unis mais pour garder une industrie aéronautique
française et européenne."


Le raccourci est en effet saisissant, et je comprend que
l'économiste s'en émeuve, mais pour une fois que Sarko fait un
effort pour dire que l'Europe, en dernière analyse, est bonne pour
nous, on ne va pas se plaindre non plus.


"On ne résoudra pas la crise de l'Etat en abaissant l'Etat et en
organisant l'Etat minimum.

Par contre on va quand même baisser les prélèvements obligatoires
de 4 points."


Baisser les PO de 4 points, quand on est à 44% et des poussières,
ce n'est pas "organiser l'Etat minimum", ni même significativement
"abaisser l'Etat". Je ne vois pas de contradiction dans cette
phrase prise isolément.


"L'Etat est engagé dans une lutte éternelle contre les féodalités
et les privilèges.

NS a dit : grâce à l'Etat, tous les hommes seront égaux, mais
certains plus que d'autres."


Là, en revanche, je ne comprends très bien votre commentaire. Mais
la phrase de Sarko est extraordinaire, et résume à quel point ce
type incarne plus que tout autre la continuité de tout ce qui ne
va pas en France depuis des décennies. C'est encore et toujours le
mythe du monarque bienveillant qui défend les humbles contre
l'avidité des Puissants. Faut pas s'étonner d'avoir une élite
aussi médiocre avec un tel système de pensée. La décentralisation
n'est pas près d'exister.


Ce que je critique dans certains de vos commentaires, c'est la
tendance à pinailler sur le détail, alors que l'essentiel est déjà
consternant. Si on voulait lui faire crédit d'une certaine
sincérité (avec des billets de Monopoly, faut pas déconner non
plus), on pourrait dire que nous avons là un homme politique qui
fait un effort louable pour essayer de tenir un discours nuancé
sur le rapport entre l'Etat et le marché; mais il apparaît
incapable de dissimuler qu'au fond, pour lui, Etat et marché
s'opposent. Elle est où la rupture, à part dans la logique?

6. Le mercredi 7 mars 2007, 17:22 par VilCoyote

@Guichardin : je pinaille un peu desfois, et il est vrai que
l'ensemble est déjà imbattable, mais bon, si je veux faire des
billets je ne peux pas me contenter de juste mettre le lien (qui
en sear bientôt plus valide). ;-)

Ma remarque sur les privilèges : en tant que libéral, Sarko doit
effectivement être contre les inégalités de droit - mais le
connaissant un peu, j'interprète sa phrase comme "on va mettre
tout le monde au même niveau, grâce à l'Etat... mais en même temps
j'ai une politique clientéliste, et je veux baisser les impôts des
plus favorisés". C'est un peu paradoxal.


"un effort louable pour essayer de tenir un discours nuancé sur le
rapport entre l'Etat et le marché" : j'aimerais croire que ce soit
le cas, mais je vois plutôt là une nouvelle forme de démagogie
pour aller ratisser du côté de LO (après le FN, c'est normal ! :-D
).


"il apparaît incapable de dissimuler qu'au fond, pour lui, Etat et
marché s'opposent" : c'est fort bien résumé.

7. Le mercredi 7 mars 2007, 23:12 par Laukar

Je n'ai jamais été fan de NS ... mais il me semble qu'il connait
un "trou d'air" et ses discours sont plutôt confus en ce
moment... ce qui permet peut-être de conserver son électorat mais
sans doute pas de convaincre les indécis qui cherchent à savoir
pour qui voter dans 6 semaines

8. Le samedi 10 mars 2007, 08:47 par all

NS pour être élu doit se mettre la portée de son électorat ; as-tu
entendu les questions du public ? Mon boulot, ma pension, mon
chômage, ma santé, ce je mange, l'air que je respire.. moi moi moi

Il tient un discours de monarque tout comme Ségo la compatissante
guérit les écrouelles des scrofuleux. Il dit ce qu'on attend de
lui, ou plutôt ce qu'il pense devoir être entendu. Les questions
de le Boucher étaient d'un autre niveau.

9. Le dimanche 11 mars 2007, 11:47 par Passant

all: Si Nicolas Sarkozy croit réellement que les consommateurs de
moins de 50 ans que TF1 choisit pour constituer son panel sont
significatifs de son électorat, il méritera bien la défaite qu'il
se prendra. Cette affirmation vaut d'ailleurs pour tous les
candidats-et-candidates idôlatrés à un moment ou à un autre par
ceux faisant profession d'influencer l'opinion, ou, du moins,
tirant profit de l'idée selon laquelle ils contribuent d'une
manière ou d'une autre aux choix électoraux ou consuméristes de
leur public.

10. Le lundi 12 mars 2007, 18:47 par Robert Chicon

Je dirais qu'il s'agit (sans plaisanterie) du Nicolas Sarkozy dans
le texte. L'homme est un grand adepte de la forme au détriment du
fond. On ne peut pas lui reprocher de ne pas être constant à ce
niveau-là.

L'important est la force avec laquelle on soutient ses idées. Si
cette force est suffisante, vos idées prendront sûrement une
apparence de vérité pour quelques-uns qui vous lisent ou vous
écoutent.

En ce sens, je dois admettre qu'il fait une bonne campagne, que
son truc est rôdé et que cela marche quand même pas mal. La
preuve, il n'a pas lâché la position de pointe, depuis qu'on a
abaissé le drapeau à damier.

Que Le Monde laisse passer des énormités pareilles est un autre
débat. Mais, eux non plus, n'en sont pas à leur coup d'essai. Ils
avaient gentiment fait le lit et servi la soupe à Edouard
Balladur, grand libéral revendiqué, mais homme d'administration
avant tout autre chose.

En revanche, si l'on suit les propos de Sarkozy, on a de quoi,
effectivement, être inquiet. Le levier public va servir (être
renforcé à cette fin) pour soulever discrètement quelques profits
de grosses entreprises soigneusement triées sur le volet, tout en
donnant le change avec des interventions toutes en formes lorsque
les ennuis de certains déboucheront sur des conflits sociaux.

L'air de rien, des propos comme ceux-là sentent à plein nez un
nouvel Eron. A croire que Nicolas Sarkozy n'est pas au courant de
ce qu'il s'est passé de l'autre côté de l'océan. Cela dit, comment
lui en vouloir, la vision qu'il a de la France est celle dont on
jouit quand on la regarde uniquement de l'intérieur.

11. Le mercredi 14 mars 2007, 20:43 par Ego

Le vrai pb avec NS, c'est qu'il croit vraiment être libéral...le pauvre !

Ego
12. Le jeudi 15 mars 2007, 15:51 par Global conditions

Je ne crois pas un instant que Nicolas Sarkozy soit un liberal. Au
fond c'est tout simplement un politicien de droite, et bien de
droite. Meme ses soit-disant idees ecomiques liberales sont
fondees sur des idees conservatrices et non pas liees a une
quelconque rationalite economique-liberale. Son discours sur les
35 heures et le retablissement de la "valeur travail", me
rappellent une bonne vieille moralite du temps de Petain. Apres
tout, on n'a jamais eu autant de loisirs que dans une societe
liberale, voir nos societes modernes qui helas partent un peu a la
derive en en ce moment! Bien que dans ce discours que vous
commentez fort bien il se dise contre les privileges - faut bien
qu'il fasse un peu dans le populisme anti-establishment cher a Le
Pen, vous ne croyez pas?

13. Le samedi 17 mars 2007, 14:09 par Albert LI

Nicolas Sarkozy n'est pas un grand libéral certes.

Mais Bayrou l'est-il davantage ?

Je ne crois pas.

Certains libéraux pensent qu'en s'alliant à Bayrou, ils pourront
en faire ce qu'ils veulent (vu qu'il a besoin d'alliés lui).


Je crois qu'ils se trompent.

Ils vont juste se compromettre.
14. Le mardi 20 mars 2007, 19:05 par Servo

Bayrou n'est certes pas un libéral, mais il a le grand mérite de
ne pas trainer dans ses basques quelques anciens de la bande à
Pasqua, comme par exemple Devedjian, bien connus pour leurs
positions en faveur de la relance par de grands chantiers d'état
(fibres optiques, armement, télécom, recherche nucléaire) pour les
entreprises patriotes.


Chirac nous aura déjà coûté 30.000.000.000 d'euros de commandes
militaires (vous imaginez combien on construirait de logements
sociaux avec cette somme ?), et ses grands projets pour l'avenir
restent maintenus par Sarkozy.


Pensez aux pauvres, virez la droite affairiste !
15. Le samedi 28 avril 2007, 17:22 par Freegy

Je ne comprend pas vraiment vos critiques contre NS. Le
libéralisme, il est vrai prône normalement un Etat minimal. Il
existe plusieurs variantes du libéralisme. Connaissez vous le
libéralisme interventionniste. Celui de Aron, Rawls. Oui NS a un
programme libérale dans le sens économique. La baisse des impôts,
la libération des forces de production, la possibilité de
travaillé plus, baisser la pression fiscale, garder et attirer le
capital sur notre territoire... en sont la preuve. Mais je pense
que NS a compris que le "laisser-faire" du libéralisme ne
conduisait pas aux résultats attendus. Le scandale Airbus en est
la preuve. C'est pour cela qu'il est pour une moralisation des
activités économiques. Parce qu'on est de droite, nous devons nous
tenir à un libéralisme pure et dure, qui déléguerai à l'Etat que
des pouvoirs régaliens?

De même en matière social. L'idée que l'Etat intervienne dans le
social ou même dans tout autre domaine, pour réduire les
inégalités nées dès la naissance parce que nous ne naissons pas
égaux, du fait de la classe sociale de nos parents, coincide avec
le libéralisme. Et NS s'inscrit dans cette logique. Dire que NS
est un semblant libéral est une absurdité. Et le libéralisme n'a
rien à voir avec le conservatisme, et il me semble que le
programme de NS est bien celui le plus progréssiste qui nous est
proposés dans cette campagne.

http://www.optimum-blog.net/post/2007/03/07/Le-liberalisme-dEtat


-----------------------------------------------------------------

remerciements,

fff.

ps: je vais y revenir.
Avatar
fff
Roaringriri nous contait:

fff a écrit :



> Roaringriri nous contait:
>
>> C'est ça le "Libéralisme", et ça n'est rien d'autre, juste le plus
>> bavard des parasites d'Etat.
> non,
> fff.

Et UN argument, non ?



le libéralisme est à l'origine une philosophie.

aujourd'hui, la société bourgeoise met le libéralisme à toutes les
sauces:

libéralisme philosophique, économique, étatique, politique et demain
que sais-je?!


un simple phénomène de mode, un exutoire?

réclamer moins d'état, cet état qui est le bras armé du capitalisme,
une bonne (effrayante) blague pour le capital, quand on sait que sans
état, plus de capitalisme et plus de libéralisme.

dans le tripode économique qui structure ce partenariat capitaliste et
qui a fait l'objet de plusieurs de mes publications dans le passé,
l'état qui en est un des 3 piliers, bras armé du capital, renforce
sans cesse son pouvoir coercitif.

en système capitaliste, réclamer moins d'état est absurde!

ps: pour vous en rendre compte, il vous suffit simplement de vous
déplacer, aujourd'hui, dans une gare...

fff,
Avatar
fff
fff writes:

Roaringriri writes:

> fff a écrit :
> > --------------------------------------------------------------
> > libéralisme (je vais citer wikipedia):
> > Le libéralisme est un mouvement intellectuel né dans l’Europe des
> > Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui affirme les principes de
> > liberté et de responsabilité individuelles. Il repose sur l’idée que
> > chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun
> > pouvoir ne peut empiéter. En conséquence, les libéraux veulent
> > limiter, au profit du libre-arbitre de chaque individu, les choix
> > imposés à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir,
> > quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.
> > Le libéralisme est d'abord une morale individuelle, ensuite une
> > philosophie de la vie en société dérivée de cette morale, enfin
> > seulement, une doctrine économique qui se déduit logiquement de cette
> > morale et de cette philosophie. Pour les libéraux, la dichotomie entre
> > « libéralisme économique » et « libéralisme politique » n'existe
> > pas. Il n'y a qu'un seul libéralisme.
> > Au sens large, le libéralisme prône l'établissement d'une société
> > caractérisée par la liberté de penser des individus, le respect du
> > droit naturel, le libre échange des idées, l'initiative privée et son
> > corollaire l'économie de marché, et un pouvoir politique légal et
> > transparent garantissant les droits des minorités.
> > --------------------------------------------------------------
> > fff.
> > ps: le libéralisme n'est jamais qu'une doctrine bourgeoise marquée
> > par l'idéalisme.
> > je vais y revenir.
> >
> Mon cul !
> Leur "idéalisme" possède une femerture éclair commune avec celle de
> leur porte monnaie. Tous leurs "principes" s'évanouissent dès que ça
> cause pognon.
> Les branleurs présents sur ce forum, supporters de cette merde n'ont
> jamais rien foutu de leurs dix doigts, les vrais libéraux sont de purs
> rats de ministères.

bof,

le libéralisme, c'est comme l'auberge espagnole!
de quel libéralisme parlez-vous ou voulez-vous parler?

- économique, philosophique, politique?

ou encore créer une nouvelle branche dite du libéralisme d'état?

un libéralisme nouveau dont sarkosy serait le gourou!

fff.

ps: en attendant, le 3ème jeudi de novembre sera le jour libérable du
beaujolais nouveau!



nota: philosophique, c'est mieux avec 2 i!
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