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Le CD a 30 ans !

39 réponses
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jfc
Le CD (Compact Disc) a 30 ans

Sa commercialisation a débuté en France avec l'ouverture du 25ème
festival du son qui s'est tenu du 9 au 16 mars 1983 au palais des
Congrès à Paris.

"Le Haut parleur" Avr. 1983 : http://cjoint.com/?CBgxMZgj1sy

Le Simavelec (syndicat des industries de matériels audiovisuels
électroniques) avait fait la police pour que personne ne soit tenté de
capter la clientèle en commercialisant un lecteur avant l'ouverture du
festival du son.

Les premiers CD furent pressés à l'usine Polygram de Hanovre pendant
l'été 1982. Toujours en avance, les japonais furent en octobre 1982 les
premiers à pouvoir acquérir CD et lecteurs...Sony ! Aux états-unis, le
CD fut présenté au CES de Las Vegas de Janvier 1983, mais les américains
durent attendre l'automne pour sa commercialisation officielle.

Publication des standards Philips et Sony : Rainbow books

CD : 1980 Red Book "Music"
CD-Rom : 1984 Yellow Book "Data"
CD-R CD-MO CD-RW : 1988 Orange Book "Music+Data" (Orange=Red+Yellow)


Extrait du Quotidien Le Monde du 28 décembre 1977 :

LES JAPONAIS PREPARENT LE DISQUE DE DEMAIN
La haute fidélité va bientôt devenir digitale (...) d'ici quelques
années vont être commercialisés des disques d'une conception entièrement
nouvelle et d'une qualité sans comparaison avec les disques actuels.
(...) Les amateurs peuvent déjà se procurer des disques microsillons
mais qui ont été enregistrés sur bande magnétique selon les techniques
digitales PCM.
Un disque audio doit permettre de reproduire sans altération des
fréquences comprises entre 20 et 20 000 Hz. (...) Au lieu d'enregistrer
des ondulations semblables aux variations de pression du son, on code
ces variations sous forme numérique.
(...) Ils devraient être introduits dans 3 ou 4 ans. Mais le prix du
matériel serait assez élevé. Seule la couche des amateurs exigeants
serait donc touchée, puis les prix baisseraient pour atteindre le niveau
du grand public dans une dizaine d'année. Pendant cette période
intermédiaires, les deux types de disques microsillon ou digital,
coexisteraient chez les disquaires.
Fin de citation

Ces prévisions étaient assez justes puisque c'est vers 1990 que le CD a
dépassé le microsillon en nombre de vente.

9 réponses

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Avatar
Eric Demeester
dans (in) fr.rec.son-image.hifi, François Yves Le Gal
ecrivait (wrote) :

Bonjour FYL,

[L'avenir des supports musicaux]
Trucs dématérialisés, soit fichiers sur serveur local, soit dans le nuage
avec adaptation à la volée selon le type de lecteur effectuant les requêtes
- de la haute-résolution compressée sans pertes au meupeutrois 128K.



Je suis assez d'accord avec ça, encore qu'utiliser le nuage, même si
c'est à la mode, me déplaise car je n'aime pas confier mes données à des
tiers. En même temps, rien n'empêche de se constituer son propre nuage,
puisqu'il ne s'agit en fait que d'un nom à la mode expliquant qu'on peut
héberger/sauvegarder ses données sur des serveurs distants :)

Ah oui, puisque tu en parles, tu en penses quoi du 128k, vis à vis de la
réception FM par exemple ?

Les tubes sont obsolètes, et pourtant.



Et pourtant, un ampli classe A à deux étages dont un à lampes âgé de
bientôt 30 ans, me fournit un son qui me convient mieux que nombre
d'appareils plus récents que j'ai eu l'occasion d'écouter.

L'audiohilie n'est pas l'informatique, la technique ne fait pas tout,
AMHA.

Le vinyl offre une approche
imparfaite, contraignante et tout mais reste musicalement plus accrocheur.



On en revient à un point central pour moi. En matière de restitution
sonore, particulièrement pour ce qui concerne les périphériques de
restitution (les enceintes, en clair), même si comme le disais Gérald,
de mémoire, l'idéal est de tester chez soi, je persiste à penser qu'on
ne peut juste pas acheter ce genre de choses par correspondance sans
avoir écouté d'abord, même si ce n'est pas chez soi ni dans des
conditions optimales.

--
Eric
Avatar
Eric Demeester
dans (in) fr.rec.son-image.hifi, pasfacile
ecrivait (wrote) :

Bonjour,

Non si 2f ou 3f sont au dessus de la limite d'audition de ton oreille,
tu ne les entendras pas, c'est le principe de base d'un filtrage



C'est pas faux, mais comme déjà dit ici, on n'entend pas qu'avec ses
oreilles, et des systèmes diffusant dans des bandes de fréquences
inaudibles peuvent néanmoins améliorer la sensation d'écoute, parce
qu'on entend aussi avec ses os, pour affreusement résumer ce qui a été
dit sur le sujet.

--
Eric
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François Yves Le Gal
On Fri, 08 Feb 2013 16:47:16 +0100, Eric Demeester
<eric+ wrote:

Ah oui, puisque tu en parles, tu en penses quoi du 128k, vis à vis de la
réception FM par exemple ?



Comme la plupart des émissions MF sont réalisées avec des sources passées à
la moulinette de la compression avec pertes...
Avatar
Gerald
François Yves Le Gal wrote:

Les tubes sont obsolètes, et pourtant. Etc. Le vinyl offre une approche
imparfaite, contraignante et tout mais reste musicalement plus accrocheur.



Pour moi le vinyle a UN avantage indiscutable mais qui n'est pas
celui-là : il est sorti sur ce support, souvent en tirages limités, une
quantité énorme de documents sonores qui ne seront jamais numérisés pour
cause d'absence de "rentabilité".

Une émission de "Classic 21" a même été consacrée spécifiquement toutes
les semaines pendant plusieurs années aux enregistrements 45T de la
période rockabilly ! Tous issus de la discothèque personnelle du
présentateur (Walter De Paduwa), avec des résultats inégaux certes et
même des disques rayés qu'on l'entendait détruire et mettre à la
poubelle en direct, preuve qu'il les passait *réellement*.

--
Gérald
Avatar
Gerald
Eric Demeester <eric+ wrote:

même si comme le disais Gérald,
de mémoire, l'idéal est de tester chez soi,



En fait je suggérais/proposais qu'en France (je ne sais pas pour le
reste de la francophonie !) la protection du consommateur prévoit un
retour sans conditions pendant une semaine (au moins, souvent plus) de
tout matériel acheté en VPC.

Pour un provincial c'est évident, mais pour un parisien ça pourrait le
devenir en permettant effectivement de tester "in situ" alors que le
retour d'un appareil acheté en magasin (même en bas de chez soi !) ne me
semble pas d'une évidence totale :-(

--
Gérald
Avatar
MELMOTH
Distribué sur fr.rec.son-image.hifi,fr.sci.electronique
___________________________________
Ce cher mammifère du nom de Eric Demeester nous susurrait, le vendredi
08/02/2013, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message
, les doux mélismes
suivants :

parce qu'*on entend aussi avec ses os*, pour affreusement résumer ce
qui a été dit sur le sujet.



On entend _aussi_ avec sa *culture musicale*...
L'auditeur A, complètement béotien en musique "classique", à qui on
fait entendre, mettons les Images de Debussy...Et l'auditeur B,
musicien/mélomane depuis 20 ou 60 ans, qui les a jouées (même fort
mal), entendues moult fois en concert et qui en possède une bonne
soixantaine de versions différentes...N'entendront /ÉVIDEMMENT PAS/ la
même chose !...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Avatar
Eric Demeester
dans (in) fr.rec.son-image.hifi, (Gerald) ecrivait
(wrote) :

Bonsoir,

Pour moi le vinyle a UN avantage indiscutable mais qui n'est pas
celui-là : il est sorti sur ce support, souvent en tirages limités, une
quantité énorme de documents sonores qui ne seront jamais numérisés pour
cause d'absence de "rentabilité".



Voila, pas mieux. Ça rejoint la discussion que j'ai en ce moment avec
René sur fr.rec.arts.musique.classique.

Comme pour des cassettes audio réalisées à la maison, l'intéret du
vinyle relève à mon sens moins des quualités techniques intrinsèques du
support, finalement assez discutabls, que du fait qu'il reste le seul
dépositaire de nombre d'enregistrements qui seront perdus s'ils ne sont
pas transéférés.

Une émission de "Classic 21" a même été consacrée spécifiquement toutes
les semaines pendant plusieurs années aux enregistrements 45T de la
période rockabilly ! Tous issus de la discothèque personnelle du
présentateur (Walter De Paduwa), avec des résultats inégaux certes et
même des disques rayés qu'on l'entendait détruire et mettre à la
poubelle en direct, preuve qu'il les passait *réellement*.



Ça me rappelle le « À vos cassettes ! » de jean-Christophe Averty :)

--
Eric
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Eric Demeester
dans (in) fr.rec.son-image.hifi, François Yves Le Gal
ecrivait (wrote) :

On Thu, 07 Feb 2013 12:30:41 +0100, jfc wrote:
> JVC refera le coup plus tard avec le VHS.
Vi, devenu un standard alors que le Betamax lui était très sensiblement
supérieur.



Sans parler du V2000 :)

--
Eric
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Maréchal Nouvoilat.
"François Yves Le Gal" a écrit dans le message
de news:
On Thu, 7 Feb 2013 14:08:44 +0100, (Gerald) wrote:

Actuellement on devrait donc en être, selon moi, à rechercher quelle
logique succédera au "CD de 30 ans"...



Trucs dématérialisés, soit fichiers sur serveur local, soit dans le nuage
avec adaptation à la volée selon le type de lecteur effectuant les
requêtes
- de la haute-résolution compressée sans pertes au meupeutrois 128K.

...et on aurait comme proposition principale de faire machine arrière et
de revenir à un dispositif *obsolète* (si des améliorations sont en
cours dans le domaine du vinyle, je suis preneur de l'info).



Les tubes sont obsolètes, et pourtant. Etc. Le vinyl offre une approche
imparfaite, contraignante et tout mais reste musicalement plus accrocheur.




Les vinyle originaux d' "Aftermath", de "Beatles for sale" ou le premier
Black Sabbath (celui avec le moulin de Mapledurham) seront toujours,
tournant sur une bonne vieille platine des seventies, plus bandant
que toute la production de Shy'm ou de La Fouine même en 192 bits.
Ou encore, plus grotesque, que les daubes de Grégoire sur
My Major Company.

--
"Les ruptures, les retrouvailles: Les fluctuations de la fesse."
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