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chèque certifié

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siger
Bonjour,

Si j'ai bien compris, quand un vendeur demande un chèque certifié par
la banque, c'est parce que même si sa banque l'a accepté, ce n'est pas
sûr qu'il soit payé.

Je suppose qu'il y a un délais aprs lequel on est sûr que le chèque est
bon. Quel est ce délais ?

L'idée est de demander au vendeur d'attendre ce délais avant d'envoyer
la marchandise, avec un chèque ordinaire.


--
siger

10 réponses

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jr
Le 13/11/2013 09:08, Dominique a écrit :
jr wrote:

Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
est libératoire.



Ce n'est pas un faux droit,



Si, il y a une limite au nombre d'objets numéraires qu'on peut donner en
invoquant le "libératoire".

Là-dessus, chacun fait bien ce qu'il veut et vous pouvez donner plein de
pièces jaunes à Bernadette qui ne va pas les refuser.


--
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jr
Le 13/11/2013 09:04, Albert ARIBAUD a écrit :
Le 13/11/2013 08:50, jr a écrit :

Quant au caractère abusif, je crois avoir lu une décision qui disait
explicitement le contraire, mais j'ai la flemme de rechercher. Mais
franchement, faudrait un juge bien taré pour juger que c'est un droit de
l'homme que d'établir des chèques sur PQ.



Bien que le point discuté ait été établi (à savoir que si la loi
n'interdit pas les chèques sur support libre, les contrats bancaires
eux, le découragent quand ils ne l'excluent pas) je me permets de
commenter incidemment ce propos sur les clauses abusives.

Le caractère abusif d'une clause se mesure non pas à l'aune d'une
infraction à un droit de l'homme mais, s'agissant de conventions, à
celle d'un nécessaire équilibre entre les parties au contrat.



Oui, bien entendu j'ironisais sur l'aspect complètement dérisoire de ce
genre de cause.

Par exemple purement ad hoc, au titre de cet équilibre, une clause
d'obligation d'usage de formules préimprimées aurait pu être abusive au
simple motif que cet usage imposé serait facturé au-delà d'un montant
raisonnable -- sans qu'on ait à invoquer un éventuel droit à tout tout
de suite sans payer. :)



Je ne sais pas quel est l'usage du jour car les banques poussent à la
facture, mais en principe les chèques (un certain nombre de chèques)
sont gratuits quand le compte n'est pas rémunéré.

Bref, cette histoire de chèque sur support libre est le marronnier des
"Ça m'intéresse" et rubriques "saviez-vous que" des quotidiens régionaux
en mal de copie. Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
est libératoire.



Ou encore celui de pouvoir séquestrer de son propre chef les loyers
d'une location en cas de différend avec le propriétaire ? :)



Oui, il y aurait certainement une FAQ rigolote à faire sur les légendes
urbaines qui peuvent vous coûter un max. Savez-vous que si vous mettez
un euro de trop sur le chèque destiné à payer une amende, celui-ci
bloque le système, n'est pas tiré et vous gardez vos points?

--
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dmkgbt
Albert ARIBAUD wrote:

Le 13/11/2013 09:08, Dominique a écrit :
> jr wrote:
>
>> Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
>> impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
>> est libératoire.
>
> Ce n'est pas un faux droit, c'est juste qu'il faut avoir du temps à
> perdre :
>
> <http://www.leparisien.fr/economie/il-paie-ses-impots-avec-80-kg-de-piec
> es-26-01-2013-2514547.php>

Certes, mais il y a cependant des limites au paiement en pièces :

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F10999.xhtml



Oui, à l'égard des professionnels (commerçants notamment) mais pas à
l'égard d'un service public.

Notamment : le paiement en espèces est interdit au-delà d'un certain
montant, et un professionnel peut refuser un paiement de plus de 50
pièces. J'ignore si cette faculté s'étend aux services de l'État.



Non.
Ou alors c'est récent parce que j'ai vu quelques fois payer de la TVA en
pièces (et même aidé à les compter) quand j'étais encore membre actif de
l'administration fiscale.
Des sommes moindres que dans l'article et ça n'arrivait pas souvent
parce que les gens qui payent de la TVA ont leurs charges qui courent
pendant qu'ils perdent du temps aux impôts.

Il se peut donc, compte tenu non pas des montants (environ 270 EUR,
certainement en-dessous du seuil critique) mais des volumes (environ 10
000 pièces, clairement au-dessus des 50) que la personne ait bénéficié
non pas d'un droit mais de la bonne volonté ou de la mauvaise maîtrise
du sujet des dits services.



Ce n'est pas une question de bonne volonté mais d'obligation de service
public.
Simplement, on espère que les gens ne vont pas le faire avec de trop
grandes quantités parce qu'ils sont tenus d'assister au comptage.
D'ailleurs, dans l'article que je cite, il est bien expliqué qu'on a dû
reporter la fin du comptage au lendemain et, dans ce cas, le redevable
signe le bordereau de comptage des 7 000 premières pièces, repart avec
les 3 000 qui ne sont pas encore comptées (pas question qu'il les laisse
en dépôt) et revient le lendemain avec, pour finir.

Sachant qu'il a déjà passé plusieurs jours à les compter chez lui, que
c'est un professionnel qui n'est pas payé pendant qu'il fait ça, que les
agents des impôts - par contre - sont payés pareils qu'ils comptent des
pièces ou des gros chèques et qu'il va devoir assister au comptage
jusqu'au bout, je dis que c'est un imbécile :-)
Perso, si j'étais le receveur, je donnerais un bon coup de coude dans le
sac de pièces vers la 2998 ème pièce, histoire de devoir recommencer à
zéro.
Avec les cons, il est parfois satisfaisant d'être encore plus con...:-D


Amicalement,




--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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dmkgbt
jr wrote:

Le 13/11/2013 09:08, Dominique a écrit :
> jr wrote:
>
>> Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
>> impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
>> est libératoire.
>
> Ce n'est pas un faux droit,

Si,



Vous avez tort.

il y a une limite au nombre d'objets numéraires qu'on peut donner en
invoquant le "libératoire".



Pas aux impôts.

Là-dessus, chacun fait bien ce qu'il veut et vous pouvez donner plein de
pièces jaunes à Bernadette qui ne va pas les refuser.



Elle fait la manche devant quel dépôt de mendicité?

--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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jr
Le 13/11/2013 11:34, Dominique a écrit :

Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
est libératoire.



Ce n'est pas un faux droit,



Si,



Vous avez tort.

il y a une limite au nombre d'objets numéraires qu'on peut donner en
invoquant le "libératoire".



Pas aux impôts.



"À l'exception de l'autorité émettrice [la BCE] et des personnes
spécifiquement désignées par la législation nationale de l'État membre
émetteur, nul n'est tenu d'accepter plus de cinquante pièces lors d'un
seul paiement."

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uriÎLEX:31998R0974:FR:HTML

Où est la désignation spécifique des "impôts" par notre législation
nationale? Je constate avec vous qu'il est d'usage d'accepter "souvent",
en souvenir du temps où c'était la France qui émettait ou plutôt à cause
de l'ignorance des percepteurs. Mais de désignation spécifique, y'a pas.
Et ce n'est pas que mon avis.

--
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dmkgbt
jr wrote:

Le 13/11/2013 11:34, Dominique a écrit :

>>>> Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
>>>> impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
>>>> est libératoire.
>>>
>>> Ce n'est pas un faux droit,
>>
>> Si,
>
> Vous avez tort.
>
>> il y a une limite au nombre d'objets numéraires qu'on peut donner en
>> invoquant le "libératoire".
>
> Pas aux impôts.

"À l'exception de l'autorité émettrice [la BCE] et des personnes
spécifiquement désignées par la législation nationale de l'État membre
émetteur, nul n'est tenu d'accepter plus de cinquante pièces lors d'un
seul paiement."

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uriÎLEX:31998R0974:FR:HTML

Où est la désignation spécifique des "impôts" par notre législation
nationale? Je constate avec vous qu'il est d'usage d'accepter "souvent",
en souvenir du temps où c'était la France qui émettait ou plutôt à cause
de l'ignorance des percepteurs. Mais de désignation spécifique, y'a pas.
Et ce n'est pas que mon avis.



Ouaip, après vérification, je trouve un BOFiP qui dit comme vous :
"En application de l'article 11 du règlement du Conseil n° 974/98 du 3
mai 1998 concernant l'introduction de l'euro, le nombre de pièces qui
peut être accepté en paiement est limité à cinquante."
<http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/ext/pdf/createPdfWithAnnexe/BOI-REC-P
RO-10-20-20-2012-09-12.pdf?id"2-PGP&ve=1&br=2&la=2>

Et, en conséquence, je vous prie de bien vouloir, cher Monsieur,
recevoir mes excuses les plus plates.

Donc, l'acceptation de 50 ou 80 kg de pièces par un receveur ce doit
être dû à l'ignorance ...ou à la perversité :-)



--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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jr
Le 13/11/2013 12:40, Dominique a écrit :
jr wrote:

Le 13/11/2013 11:34, Dominique a écrit :

Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
est libératoire.



Ce n'est pas un faux droit,



Si,



Vous avez tort.

il y a une limite au nombre d'objets numéraires qu'on peut donner en
invoquant le "libératoire".



Pas aux impôts.



"À l'exception de l'autorité émettrice [la BCE] et des personnes
spécifiquement désignées par la législation nationale de l'État membre
émetteur, nul n'est tenu d'accepter plus de cinquante pièces lors d'un
seul paiement."

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uriÎLEX:31998R0974:FR:HTML

Où est la désignation spécifique des "impôts" par notre législation
nationale? Je constate avec vous qu'il est d'usage d'accepter "souvent",
en souvenir du temps où c'était la France qui émettait ou plutôt à cause
de l'ignorance des percepteurs. Mais de désignation spécifique, y'a pas.
Et ce n'est pas que mon avis.



Ouaip, après vérification, je trouve un BOFiP qui dit comme vous :



Je veux. Heureusement qu'il y a des contribuables pour instruire les
inspecteurs.

Donc, l'acceptation de 50 ou 80 kg de pièces par un receveur ce doit
être dû à l'ignorance ...ou à la perversité :-)



Dans ces cas là le receveur demande évidemment l'aval de sa hiérarchie
et à mon avis soit ça tombe sur un "ancien" du temps du Franc où la
France était l'autorité émettrice, et qui ne s'est pas mis à jour; soit
sur un cocardier qui veut faire, plus ou moins consciemment, comme si on
avait encore le privilège d'émission et donc l'obligation de reprise. Et
qui donne l'ordre de prendre.

--
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Albert ARIBAUD
Le 13/11/2013 12:40, Dominique a écrit :
jr wrote:

Le 13/11/2013 11:34, Dominique a écrit :

Dans le même genre il y a le faux "droit" de payer ses
impôts avec une brouette de pièces de 1ct sous prétexte que le liquide
est libératoire.



Ce n'est pas un faux droit,



Si,



Vous avez tort.

il y a une limite au nombre d'objets numéraires qu'on peut donner en
invoquant le "libératoire".



Pas aux impôts.



"À l'exception de l'autorité émettrice [la BCE] et des personnes
spécifiquement désignées par la législation nationale de l'État membre
émetteur, nul n'est tenu d'accepter plus de cinquante pièces lors d'un
seul paiement."

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uriÎLEX:31998R0974:FR:HTML

Où est la désignation spécifique des "impôts" par notre législation
nationale? Je constate avec vous qu'il est d'usage d'accepter "souvent",
en souvenir du temps où c'était la France qui émettait ou plutôt à cause
de l'ignorance des percepteurs. Mais de désignation spécifique, y'a pas.
Et ce n'est pas que mon avis.



Ouaip, après vérification, je trouve un BOFiP qui dit comme vous :
"En application de l'article 11 du règlement du Conseil n° 974/98 du 3
mai 1998 concernant l'introduction de l'euro, le nombre de pièces qui
peut être accepté en paiement est limité à cinquante."
<http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/ext/pdf/createPdfWithAnnexe/BOI-REC-P
RO-10-20-20-2012-09-12.pdf?id"2-PGP&ve=1&br=2&la=2>

Et, en conséquence, je vous prie de bien vouloir, cher Monsieur,
recevoir mes excuses les plus plates.

Donc, l'acceptation de 50 ou 80 kg de pièces par un receveur ce doit
être dû à l'ignorance ...ou à la perversité :-)



Yapuka envoyer les infos au Parisien. :)

Amicalement,
--
Albert.
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dmkgbt
Albert ARIBAUD wrote:

Le 13/11/2013 12:40, Dominique a écrit :

> Ouaip, après vérification, je trouve un BOFiP qui dit comme vous :
> "En application de l'article 11 du règlement du Conseil n° 974/98 du 3
> mai 1998 concernant l'introduction de l'euro, le nombre de pièces qui
> peut être accepté en paiement est limité à cinquante."
> <http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/ext/pdf/createPdfWithAnnexe/BOI-REC-P
> RO-10-20-20-2012-09-12.pdf?id"2-PGP&ve=1&br=2&la=2>
>
> Et, en conséquence, je vous prie de bien vouloir, cher Monsieur,
> recevoir mes excuses les plus plates.
>
> Donc, l'acceptation de 50 ou 80 kg de pièces par un receveur ce doit
> être dû à l'ignorance ...ou à la perversité :-)

Yapuka envoyer les infos au Parisien. :)



Si les journalistes souhaitaient donner des informations exactes plutôt
que du sensationnel ou de l'insolite, ça se saurait.


Amicalement,




--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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dmkgbt
jr wrote:

Le 13/11/2013 12:40, Dominique a écrit :
> jr wrote:

>>
>>http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uriÎLEX:31998R0974:F
>>R:HTML
>>
>> Où est la désignation spécifique des "impôts" par notre législation
>> nationale? Je constate avec vous qu'il est d'usage d'accepter "souvent",
>> en souvenir du temps où c'était la France qui émettait ou plutôt à cause
>> de l'ignorance des percepteurs. Mais de désignation spécifique, y'a pas.
>> Et ce n'est pas que mon avis.
>
> Ouaip, après vérification, je trouve un BOFiP qui dit comme vous :

Je veux. Heureusement qu'il y a des contribuables pour instruire les
inspecteurs.



Un receveur ou un percepteur ne sont plus des inspecteurs : ils sont
dans les indices à chevrons en fin de carrière...
Et moi, je ne suis plus qu'une modeste retraitée :-)

> Donc, l'acceptation de 50 ou 80 kg de pièces par un receveur ce doit
> être dû à l'ignorance ...ou à la perversité :-)

Dans ces cas là le receveur demande évidemment l'aval de sa hiérarchie
et à mon avis soit ça tombe sur un "ancien" du temps du Franc où la
France était l'autorité émettrice, et qui ne s'est pas mis à jour; soit
sur un cocardier qui veut faire, plus ou moins consciemment, comme si on
avait encore le privilège d'émission et donc l'obligation de reprise. Et
qui donne l'ordre de prendre.



Ces deux catégories sont en retraite depuis un moment.
Je penche plutôt pour une ignorance réelle due à une formation devenue
moins pointue depuis la fusion Impôts/Trésor :-(

Mais c'est juste un sentiment que j'ai au vu des erreurs de procédure de
plus en plus fréquentes que je constate chez les jeunes ordonnateurs et
comptables publics.

--
Dominique Gobeaut
dmkgbt(at)free(point)fr
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