"Ricco" a écrit dans le message de news:543cff3c$0$2308$
GhostRaider a formulé la demande :
Il a un objectif ou il est nu ?
oui, bonne question !
réponse spéciale pour Ricco (la!) Désolé pour les autres** : oui son objectif c'est d'être tout nu. T'imagine comme il est moche du coup, a son âge... :-))
** : tapez sur la cause pas sur la conséquence.
ça n'a pas tardé avec ..celui ci !
Az Sam avait soumis l'idée :
"Ricco" <ricco@fring.fr> a écrit dans le message de
news:543cff3c$0$2308$426a74cc@news.free.fr...
GhostRaider a formulé la demande :
Il a un objectif ou il est nu ?
oui, bonne question !
réponse spéciale pour Ricco (la!) Désolé pour les autres** :
oui son objectif c'est d'être tout nu. T'imagine comme il est moche du coup,
a son âge... :-))
"Ricco" a écrit dans le message de news:543cff3c$0$2308$
GhostRaider a formulé la demande :
Il a un objectif ou il est nu ?
oui, bonne question !
réponse spéciale pour Ricco (la!) Désolé pour les autres** : oui son objectif c'est d'être tout nu. T'imagine comme il est moche du coup, a son âge... :-))
** : tapez sur la cause pas sur la conséquence.
ça n'a pas tardé avec ..celui ci !
Jacques L'helgoualc'h
Le 13-10-2014, jdd a écrit :
Bonjour,
Il est assez difficile de connaitre les chiffres de vente du matériel photo.
En mettant à jour les archives de mon père, je tombe sur un accord de licence français, négocié avec la société Brandt, en tant qu'importateur Nikon.
il précise que pour les années 1960 et 1961 il a été vendu *44* Nikon F
bien sur, les redevances étant à l'exemplaire on peut être sûr qu'il ne s'en est pas vendu moins :-), mais sans doute pas beaucoup plus.
Sans doute, pour si peu --- mais ça peut être une technique d'exportation frauduleuse de capitaux... -- Jacques L'helgoualc'h
benoit
Jacques L'helgoualc'h <lhh+ wrote:
Sans doute, pour si peu --- mais ça peut être une technique d'exportation frauduleuse de capitaux...
Droits d'utilisation de la marque pourquoi pas. Frais d'assistance dans la gestion de la filiale pourquoi pas, mais le plus simple est tout simplement la vente chère du matériel à la filiale qui ne peut pas faire de bénéfices de ce fait.
J'ai discuté avec quelqu'un qui dirigeait une filiale d'un groupe étranger et il perdait de l'argent tous les ans. Pas de bénéfices, pas grave.
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Jacques L'helgoualc'h <lhh+news-no_spam@free.fr.isnt.invalid> wrote:
Sans doute, pour si peu --- mais ça peut être une technique
d'exportation frauduleuse de capitaux...
Droits d'utilisation de la marque pourquoi pas. Frais d'assistance
dans la gestion de la filiale pourquoi pas, mais le plus simple est tout
simplement la vente chère du matériel à la filiale qui ne peut pas faire
de bénéfices de ce fait.
J'ai discuté avec quelqu'un qui dirigeait une filiale d'un groupe
étranger et il perdait de l'argent tous les ans. Pas de bénéfices, pas
grave.
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Sans doute, pour si peu --- mais ça peut être une technique d'exportation frauduleuse de capitaux...
Droits d'utilisation de la marque pourquoi pas. Frais d'assistance dans la gestion de la filiale pourquoi pas, mais le plus simple est tout simplement la vente chère du matériel à la filiale qui ne peut pas faire de bénéfices de ce fait.
J'ai discuté avec quelqu'un qui dirigeait une filiale d'un groupe étranger et il perdait de l'argent tous les ans. Pas de bénéfices, pas grave.
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Az Sam
"jdd" a écrit dans le message de news:543d0733$0$2330$
Le 14/10/2014 13:15, Az Sam a écrit :
oui son objectif c'est d'être tout nu. T'imagine comme il est moche du coup, a son âge... :-))
tu me diffamme, là :-)
je suis encore plus beau tout nu, et je le prouve :-)
Sans doute, pour si peu --- mais ça peut être une technique d'exportation frauduleuse de capitaux...
Ça peut, mais ça demande toute une mise scène, avec relevés de vente falsifiés en particulier.
Droits d'utilisation de la marque pourquoi pas. Frais d'assistance dans la gestion de la filiale pourquoi pas, mais le plus simple est tout simplement la vente chère du matériel à la filiale qui ne peut pas faire de bénéfices de ce fait.
J'ai discuté avec quelqu'un qui dirigeait une filiale d'un groupe étranger et il perdait de l'argent tous les ans. Pas de bénéfices, pas grave.
La société-mère scandinave de notre groupe voulait faire ça : refacturer en frais d'assistance à ses très nombreuses filiales étrangères la totalité de ses charges de structure, soit des millions d'euros, pour des raisons fiscales. Je leur ai dit que ça ne pouvait pas marcher, pas la totalité. En cas de contrôle fiscal (on en avait un tous les 3 ans), on se serait fait réintégrer le tout dans l'assiette de l'impôt sur les sociétés, plus les intérêts de retard, plus les pénalités éventuelles pour mauvaise foi. On a transigé à la moitié des frais à la charge des filiales, l'autre moitié étant censée profiter aux actionnaires. Et bien sûr, il a fallu mettre tout ça en musique avec relevés d'activité valorisés des personnels de la société-mère, multiples conventions bi-latérales approuvées par les conseils de surveillance, visées par les commissaires aux comptes et tout et tout...
En revanche, les prix de transferts sont plus facilement mis à contribution tout en devant pouvoir être justifiés (arm's length standard).
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney, MacDonald, Starbucks etc...
Le 14/10/2014 15:27, Benoit a écrit :
Jacques L'helgoualc'h <lhh+news-no_spam@free.fr.isnt.invalid> wrote:
Sans doute, pour si peu --- mais ça peut être une technique
d'exportation frauduleuse de capitaux...
Ça peut, mais ça demande toute une mise scène, avec relevés de vente
falsifiés en particulier.
Droits d'utilisation de la marque pourquoi pas. Frais d'assistance
dans la gestion de la filiale pourquoi pas, mais le plus simple est tout
simplement la vente chère du matériel à la filiale qui ne peut pas faire
de bénéfices de ce fait.
J'ai discuté avec quelqu'un qui dirigeait une filiale d'un groupe
étranger et il perdait de l'argent tous les ans. Pas de bénéfices, pas
grave.
La société-mère scandinave de notre groupe voulait faire ça : refacturer
en frais d'assistance à ses très nombreuses filiales étrangères la
totalité de ses charges de structure, soit des millions d'euros, pour
des raisons fiscales.
Je leur ai dit que ça ne pouvait pas marcher, pas la totalité.
En cas de contrôle fiscal (on en avait un tous les 3 ans), on se serait
fait réintégrer le tout dans l'assiette de l'impôt sur les sociétés,
plus les intérêts de retard, plus les pénalités éventuelles pour
mauvaise foi.
On a transigé à la moitié des frais à la charge des filiales, l'autre
moitié étant censée profiter aux actionnaires.
Et bien sûr, il a fallu mettre tout ça en musique avec relevés
d'activité valorisés des personnels de la société-mère, multiples
conventions bi-latérales approuvées par les conseils de surveillance,
visées par les commissaires aux comptes et tout et tout...
En revanche, les prix de transferts sont plus facilement mis à
contribution tout en devant pouvoir être justifiés (arm's length standard).
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de
marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney,
MacDonald, Starbucks etc...
Sans doute, pour si peu --- mais ça peut être une technique d'exportation frauduleuse de capitaux...
Ça peut, mais ça demande toute une mise scène, avec relevés de vente falsifiés en particulier.
Droits d'utilisation de la marque pourquoi pas. Frais d'assistance dans la gestion de la filiale pourquoi pas, mais le plus simple est tout simplement la vente chère du matériel à la filiale qui ne peut pas faire de bénéfices de ce fait.
J'ai discuté avec quelqu'un qui dirigeait une filiale d'un groupe étranger et il perdait de l'argent tous les ans. Pas de bénéfices, pas grave.
La société-mère scandinave de notre groupe voulait faire ça : refacturer en frais d'assistance à ses très nombreuses filiales étrangères la totalité de ses charges de structure, soit des millions d'euros, pour des raisons fiscales. Je leur ai dit que ça ne pouvait pas marcher, pas la totalité. En cas de contrôle fiscal (on en avait un tous les 3 ans), on se serait fait réintégrer le tout dans l'assiette de l'impôt sur les sociétés, plus les intérêts de retard, plus les pénalités éventuelles pour mauvaise foi. On a transigé à la moitié des frais à la charge des filiales, l'autre moitié étant censée profiter aux actionnaires. Et bien sûr, il a fallu mettre tout ça en musique avec relevés d'activité valorisés des personnels de la société-mère, multiples conventions bi-latérales approuvées par les conseils de surveillance, visées par les commissaires aux comptes et tout et tout...
En revanche, les prix de transferts sont plus facilement mis à contribution tout en devant pouvoir être justifiés (arm's length standard).
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney, MacDonald, Starbucks etc...
benoit
GhostRaider wrote:
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney, MacDonald, Starbucks etc...
On vend très cher son c½ur de métier et pae de soucis pour la rentabilité des filiales. Il y aussi un autre truc qui est l'aide financière. Tu distribues de dividendes tous les trimestres et tu fais en sorte que la filiale ait besoin de cash, tu lui prêtes donc du cash.
Tu le prêtes un poil plus cher que ce que ferai une banque pour ne pas avoir de pb avec le fisc et tout roule. Tu charges ta filiale et toi tu fais des placements qui rapportent plus que la SICAV du coin. En plus tu mets la pression sur les équipes puisque la boîte n'a plus de sous en caisse ;-)
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
GhostRaider <ghost-raider@compuserve.com> wrote:
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de
marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney,
MacDonald, Starbucks etc...
On vend très cher son c½ur de métier et pae de soucis pour la
rentabilité des filiales. Il y aussi un autre truc qui est l'aide
financière. Tu distribues de dividendes tous les trimestres et tu fais
en sorte que la filiale ait besoin de cash, tu lui prêtes donc du cash.
Tu le prêtes un poil plus cher que ce que ferai une banque pour ne
pas avoir de pb avec le fisc et tout roule. Tu charges ta filiale et toi
tu fais des placements qui rapportent plus que la SICAV du coin. En plus
tu mets la pression sur les équipes puisque la boîte n'a plus de sous en
caisse ;-)
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney, MacDonald, Starbucks etc...
On vend très cher son c½ur de métier et pae de soucis pour la rentabilité des filiales. Il y aussi un autre truc qui est l'aide financière. Tu distribues de dividendes tous les trimestres et tu fais en sorte que la filiale ait besoin de cash, tu lui prêtes donc du cash.
Tu le prêtes un poil plus cher que ce que ferai une banque pour ne pas avoir de pb avec le fisc et tout roule. Tu charges ta filiale et toi tu fais des placements qui rapportent plus que la SICAV du coin. En plus tu mets la pression sur les équipes puisque la boîte n'a plus de sous en caisse ;-)
-- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
GhostRaider
Le 14/10/2014 18:54, Benoit a écrit :
GhostRaider wrote:
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney, MacDonald, Starbucks etc...
On vend très cher son c½ur de métier et pae de soucis pour la rentabilité des filiales. Il y aussi un autre truc qui est l'aide financière. Tu distribues de dividendes tous les trimestres et tu fais en sorte que la filiale ait besoin de cash, tu lui prêtes donc du cash.
Tu le prêtes un poil plus cher que ce que ferai une banque pour ne pas avoir de pb avec le fisc et tout roule. Tu charges ta filiale et toi tu fais des placements qui rapportent plus que la SICAV du coin. En plus tu mets la pression sur les équipes puisque la boîte n'a plus de sous en caisse ;-)
Tout-à-fait. Re-prêter à sa filiale en situation de besoin de trésorerie les dividendes élevés qu'on lui ordonne de verser est un autre procédé fort couru et imparable. Monsieur est connaisseur ! Et les dirigeants de la filiale ne sont plus que des employés mieux payés que les autres mais éjectables ad nutum.
Le 14/10/2014 18:54, Benoit a écrit :
GhostRaider <ghost-raider@compuserve.com> wrote:
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de
marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney,
MacDonald, Starbucks etc...
On vend très cher son c½ur de métier et pae de soucis pour la
rentabilité des filiales. Il y aussi un autre truc qui est l'aide
financière. Tu distribues de dividendes tous les trimestres et tu fais
en sorte que la filiale ait besoin de cash, tu lui prêtes donc du cash.
Tu le prêtes un poil plus cher que ce que ferai une banque pour ne
pas avoir de pb avec le fisc et tout roule. Tu charges ta filiale et toi
tu fais des placements qui rapportent plus que la SICAV du coin. En plus
tu mets la pression sur les équipes puisque la boîte n'a plus de sous en
caisse ;-)
Tout-à-fait. Re-prêter à sa filiale en situation de besoin de trésorerie
les dividendes élevés qu'on lui ordonne de verser est un autre procédé
fort couru et imparable.
Monsieur est connaisseur !
Et les dirigeants de la filiale ne sont plus que des employés mieux
payés que les autres mais éjectables ad nutum.
Ce sont surtout les royalties pour droits d'utilisation de brevets et de marques qui donnent lieu à des envolées lyriques, voir Disney, MacDonald, Starbucks etc...
On vend très cher son c½ur de métier et pae de soucis pour la rentabilité des filiales. Il y aussi un autre truc qui est l'aide financière. Tu distribues de dividendes tous les trimestres et tu fais en sorte que la filiale ait besoin de cash, tu lui prêtes donc du cash.
Tu le prêtes un poil plus cher que ce que ferai une banque pour ne pas avoir de pb avec le fisc et tout roule. Tu charges ta filiale et toi tu fais des placements qui rapportent plus que la SICAV du coin. En plus tu mets la pression sur les équipes puisque la boîte n'a plus de sous en caisse ;-)
Tout-à-fait. Re-prêter à sa filiale en situation de besoin de trésorerie les dividendes élevés qu'on lui ordonne de verser est un autre procédé fort couru et imparable. Monsieur est connaisseur ! Et les dirigeants de la filiale ne sont plus que des employés mieux payés que les autres mais éjectables ad nutum.