Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Colis à ouvrir à la livraison

38 réponses
Avatar
sakas
Bonjour,

J'ai passé commande d'un matelas + sommier à monter. Le vendeur me soutient
que pour être assuré en cas de problème, je dois obligatoirement ouvrir les
colis lors de la livraison même si le livreur n'est pas d'accord (car à mon
avis celui-ci refusera avant que j'aie signé, de plus ces gens sont toujours
très pressés). Cela me semble bizarre et il risque d'y avoir conflit le jour
de la livraison si je veux déballer. J'ai déjà vécu désagréablement
l'expérience d'un livreur qui ne voulait rien savoir de l'accord que j'avais
passé avec le vendeur lequel s'en est lavé les mains de son côté.

Pensez-vous que ceci est normal ? Ai-je un recours si je n'ouvre pas les
colis (on suppose qu'ils n'auront pas été endommagés par accident) et que le
contenant ne soit pas celui attendu ? Merci.

8 réponses

1 2 3 4
Avatar
moisse
Jacquouille14 a écrit :
Le 10/03/2013 13:03, sakas a écrit :
De suite les grands mots, plainte, amour-propre... Moi je parle de FAITS.

Et si dans les faits la marchandise une fois déballée n'est pas en bon
état dans ce contexte et sachant que le vendeur martèle dans ses CGV et
par mail qu'il n'est pas responsable si le client n'a rien vérifié, et
bien c'est quand même une arnaque parce qu'il peut décider de ne rien
-faire ou si le client a de la chance la marchandise sera échangée a ses
frais (avec à nouveau les mêmes problèmes à la livraison ?.....).

Bref pour moi le vide juridique demeure. En plus du fait que si vous
considérez tous qu'il est normal d'avoir un comportement insultant
envers un client (surtout quand un c... machiste a affaire à une femme
et qu'il sait très bien ce que ça lui permet de faire en toute
impunité), et bien moi non. Amour-propre ou pas.

J'ai la certitude de ne pas être une exception et que si le livreur
s'est montré aussi odieux (au passage, des accusations mensongères me
paraissent constituer un préjudice, affirmer de lui-même qu'il va
repartir avec la marchandise, refuser d'attendre que le client contacte
soit le vendeur soit le transporteur me paraissent constituer tout
autant un préjudice) c'est parce que cette situation doit se répéter un
nombre incalculable de fois de la part de clients mécontents qu'ils
soient hommes ou femmes.

Si donc la moindre livraison doit se terminer en conflit dans 90% des
cas et ça ne m'étonnerait pas d'être près de la vérité juste parce que
le vendeur met le client dans une situation juridique impossible, c'est
qu'il y a bien un problème mais je ne crois pas qu'il vienne du client...


"Christian Navis" a écrit dans le message de groupe de discussion :
513c5ff0$0$2235$

sakas a couché sur son écran :

Dans le principe c'est vrai, sauf que le vendeur et le transporteur
sont liés par contrat. Il y a donc un dysfonctionnement du fait que ce
même vendeur qui oblige ses clients à déballer la marchandise avant
signature ne leur en donne pas le moyen puisqu'il n'a fait signer
aucune obligation contractuelle à ce sujet au transporteur qu'il a
pourtant choisi lui-même. Il y a donc tromperie envers le client je
pense, pour ne pas dire arnaque car en cas de marchandise en mauvais
état le client est victime d'un vendeur qui impose des clauses dont il
fait en sorte qu'en aucun cas elles ne puissent être suivies... Il est
coincé quoi qu'il arrive. Comment se fait-il qu'il existe un tel vide
juridique à ce sujet ?



Il n'y a pas de vide juridique.
Au pénal : dans votre affaire, selon le récit que vous en faites ici,
la tromperie sur la marchandise telle que la définit l'art L 213-1
du code de la consommation n'est pas constituée.
Il n'y a pas davantage escroquerie au sens de l'art 313-1 du code
pénal.

Une plainte pourrait avoir pour riposte une action en dénonciation
calomnieuse. Car si pour le commun des mortels, un paquet de bonbons
dans du papier gluant est une arnaque, le Droit a des définitions plus
strictes.

Au civil : la convention entre le vendeur et le transporteur,
à supposer que vous ayez pu en obtenir un exemplaire de façon licite,
est inopposable aux tiers.
Hormis le cas (rappelé par C.Cass Assemblée plénière 6 oct 2006) où
le manquement d'une partie à son obligation contractuelle s'analyse
vis-à-vis d'un tiers qui en a subi un préjudice, comme un délit civil.

Mais alors, il vous faudrait rapporter la preuve à la fois de la faute
et du préjudice subi.
La justice considérerait-elle les modalités de livraison et les
manières
cavalières du chauffeur comme une faute ? Rien n'est moins sûr,
d'autant que ce serait votre parole contre la sienne.

Quant au préjudice... A part une blessure d'amour propre, vous avez
reçu
ce que vous aviez commandé, au prix convenu, en bon état, et
semble-t-il
dans des "délais raisonnables" selon les termes de la jurisprudence
pour
les commandes < 500 ¤ compte tenu de la nature du produit et des
circonstances.
Et si la commande était > 500 ¤ quand une date limite de livraison
doit être indiquée, le vendeur a dû se donner une marge confortable.

Et même si une construction jp récente a introduit le concept de
préjudice d'anxiété, dans votre cas je vois mal un psy venir expliquer
que la crainte très subjective d'une hypothétique livraison défectueuse
vous a traumatisé au point d'obtenir un dédommagement !

Dès lors, porter l'affaire en justice pourrait vous exposer aux
désagréments de la procédure abusive, en plus des dépens, le tout
assorti d'une reconventionnelle en D.I




Très compliqué le transport puisqu'il peut être international, européen,
français, par mer , par terre, par fer, par avion et
que les règles et lois varient en conséquence y compris en fonction de la
marchandise.


C'est exact et il en découle une absence totale de vide juridique.

En trafic français, la conclusion initiale du transport est uniquement
bipartite entre l'expéditeur qui n'est pas obligatoirement le vendeur, la
vente faisant généralement l'objet d'un autre contrat, et le transporteur qui
a pour obligation de réaliser le transport dans les termes du contrat par lui
accepté.



Non
Le contrat de transport est un contrat d'adhésion.
Par défaut la vente est toujours réalisée "départ usine" ou "ex-work"
et l'expéditeur est en situation de mandataire vis à vis du
destinataire.
Le transporteur a des obligations légales par exemple en ne
transportant pas des denrées avec des produits hautement radioactifs.



Là on aborde la technique qui des incompatibilités. Ce n'est pas lié au
contrat de transport, mais à la règlementation, comme par exemple les
interdictions de remise au transport, les obligations quant à des
moyens de transport spécifiques, des itinéraires, des obligations de
visa en cours d'acheminement..

Le
contrat peut avoir des clauses particulières si les 2 parties contractantes
les acceptent; il n'y a pas de contrat si une exigence d'une partie est
rejetée par l'autre.


Forcément sans accord des parties il n'y a jamais de contrat.
:-)
Le destinataire n'a aucune obligation d'adhésion au contrat, il peut refuser
la marchandise sans donner de raison. Son adhésion au contrat doit être
explicite par prise de réserves, signature, courrier.


Il suffit qu'il accepte la livraison pour adhérer.
Le livreur est le transporteur final et est soumis au contrat de transport.


On le nomme le voiturier. Il vaut mieux connaître les termes exacts
permettant ainsi de distinguer commissionnaire, tractionnaire et
voiturier, le régime des responsabilités étant différent.

Ce qui manque au destinataire est la copie du contrat de transport qui
contient tous les renseignements utiles y compris parfois les modalités de la
livraison.


C'est le document qui lui est proposé à la signature.

Le destinataire peut avoir intérêt à demander cette copie à son
expéditeur.


En théorie c'est le porteur du contrat de transport original qui est le
seul à pouvoir donner des instructions au transporteur.

Quant au déballage à domicile fait par la SNCF, cela remonte à 40 ans et
plus; nous sommes en 2013 et sous la neige.


Quand il pleut il est plus prudent de porter des vetements adéquats.
Avatar
sakas
Oui tu as raison: autant cautionner ces comportements et créer l'occasion de
conflits sans fin car je suis convaincue que le nombre de clients mécontents
doit être très élevé vu la manière dont il avait réponse à tout. Suis-je
bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. J'ai bien fait de venir ici...

"Patrick V" a écrit dans le message de groupe de discussion :
513d92e4$0$2232$

Le 09/03/2013 07:32, sakas a écrit :
La livraison a été faite et j'ai eu affaire à un livreur encore plus
odieux que ce à quoi je m'attendais, qui dès son appel a décrété qu'il
était ultra pressé, a refusé que je déballe



Dans ce cas, tu refuses la livraison, c'est simple.

La livraison "pas de porte" a été faite dans la rue devant le portail
d'entrée de mon immeuble dont l'entrée se trouve à une vingtaine de
mètres de là.



Idem.

--
http://www.chevaliers4vents.com/
Avatar
.
"moisse" a écrit dans le message de news:
513da634$0$1830$
.../...
Non
Le contrat de transport est un contrat d'adhésion.

Il suffit qu'il accepte la livraison pour adhérer.



Le livreur est le transporteur final et est soumis au contrat de
transport.


On le nomme le voiturier. Il vaut mieux connaître les termes exacts
permettant ainsi de distinguer commissionnaire, tractionnaire et
voiturier, le régime des responsabilités étant différent.



Le consommateur final n'est pas le con sommateur des compétences
du transport

Ce qui manque au destinataire est la copie du contrat de transport qui
contient tous les renseignements utiles y compris parfois les modalités
de la livraison.


C'est le document qui lui est proposé à la signature.



Ben souvent le gus livreur ( ici ya jamais de nana au demeurant
sauf en colissimo même en binome ...)
il dégaine sa plaquette electronique , son stylet et il demande
un gri gri dans une petite case
( qui reçoit une tête de mickey en ce qui me concerne )
Au début j'attendais au moins la sortie d'un ticket au cul de cette machine
dite de progrès
ben non que néni ,
le préposé réclame son stylet
tourne les talons , au revoir
Sans le savoir j'adhère donc à un contrat de transport
** dans l'immaterialité la plus complète **
( mon enregistrement video n'ayant pas la precision et la frequence
suffisante
pour cibler l'affichage de la tablette )


Quant au déballage à domicile fait par la SNCF, cela remonte à 40 ans et
plus; nous sommes en 2013 Moins que cela pour certaine cooperative ...




Quand il pleut il est plus prudent de porter des vetements adéquats.


Ou sortir en maillot de bain


V

Avatar
"moisse" a écrit dans le message de
news:513da634$0$1830$
Jacquouille14 a écrit :
Le 10/03/2013 13:03, sakas a écrit :
De suite les grands mots, plainte, amour-propre... Moi je parle de
FAITS.

Et si dans les faits la marchandise une fois déballée n'est pas en bon
état dans ce contexte et sachant que le vendeur martèle dans ses CGV et
par mail qu'il n'est pas responsable si le client n'a rien vérifié, et
bien c'est quand même une arnaque parce qu'il peut décider de ne rien
-faire ou si le client a de la chance la marchandise sera échangée a ses
frais (avec à nouveau les mêmes problèmes à la livraison ?.....).

Bref pour moi le vide juridique demeure. En plus du fait que si vous
considérez tous qu'il est normal d'avoir un comportement insultant
envers un client (surtout quand un c... machiste a affaire à une femme
et qu'il sait très bien ce que ça lui permet de faire en toute
impunité), et bien moi non. Amour-propre ou pas.

J'ai la certitude de ne pas être une exception et que si le livreur
s'est montré aussi odieux (au passage, des accusations mensongères me
paraissent constituer un préjudice, affirmer de lui-même qu'il va
repartir avec la marchandise, refuser d'attendre que le client contacte
soit le vendeur soit le transporteur me paraissent constituer tout
autant un préjudice) c'est parce que cette situation doit se répéter un
nombre incalculable de fois de la part de clients mécontents qu'ils
soient hommes ou femmes.

Si donc la moindre livraison doit se terminer en conflit dans 90% des
cas et ça ne m'étonnerait pas d'être près de la vérité juste parce que
le vendeur met le client dans une situation juridique impossible, c'est
qu'il y a bien un problème mais je ne crois pas qu'il vienne du
client...


"Christian Navis" a écrit dans le message de groupe de discussion :
513c5ff0$0$2235$

sakas a couché sur son écran :

Dans le principe c'est vrai, sauf que le vendeur et le transporteur
sont liés par contrat. Il y a donc un dysfonctionnement du fait que ce
même vendeur qui oblige ses clients à déballer la marchandise avant
signature ne leur en donne pas le moyen puisqu'il n'a fait signer
aucune obligation contractuelle à ce sujet au transporteur qu'il a
pourtant choisi lui-même. Il y a donc tromperie envers le client je
pense, pour ne pas dire arnaque car en cas de marchandise en mauvais
état le client est victime d'un vendeur qui impose des clauses dont il
fait en sorte qu'en aucun cas elles ne puissent être suivies... Il est
coincé quoi qu'il arrive. Comment se fait-il qu'il existe un tel vide
juridique à ce sujet ?



Il n'y a pas de vide juridique.
Au pénal : dans votre affaire, selon le récit que vous en faites ici,
la tromperie sur la marchandise telle que la définit l'art L 213-1
du code de la consommation n'est pas constituée.
Il n'y a pas davantage escroquerie au sens de l'art 313-1 du code
pénal.

Une plainte pourrait avoir pour riposte une action en dénonciation
calomnieuse. Car si pour le commun des mortels, un paquet de bonbons
dans du papier gluant est une arnaque, le Droit a des définitions plus
strictes.

Au civil : la convention entre le vendeur et le transporteur,
à supposer que vous ayez pu en obtenir un exemplaire de façon licite,
est inopposable aux tiers.
Hormis le cas (rappelé par C.Cass Assemblée plénière 6 oct 2006) où
le manquement d'une partie à son obligation contractuelle s'analyse
vis-à-vis d'un tiers qui en a subi un préjudice, comme un délit civil.

Mais alors, il vous faudrait rapporter la preuve à la fois de la faute
et du préjudice subi.
La justice considérerait-elle les modalités de livraison et les
manières
cavalières du chauffeur comme une faute ? Rien n'est moins sûr,
d'autant que ce serait votre parole contre la sienne.

Quant au préjudice... A part une blessure d'amour propre, vous avez
reçu
ce que vous aviez commandé, au prix convenu, en bon état, et
semble-t-il
dans des "délais raisonnables" selon les termes de la jurisprudence
pour
les commandes < 500 ¤ compte tenu de la nature du produit et des
circonstances.
Et si la commande était > 500 ¤ quand une date limite de livraison
doit être indiquée, le vendeur a dû se donner une marge confortable.

Et même si une construction jp récente a introduit le concept de
préjudice d'anxiété, dans votre cas je vois mal un psy venir expliquer
que la crainte très subjective d'une hypothétique livraison défectueuse
vous a traumatisé au point d'obtenir un dédommagement !

Dès lors, porter l'affaire en justice pourrait vous exposer aux
désagréments de la procédure abusive, en plus des dépens, le tout
assorti d'une reconventionnelle en D.I




Très compliqué le transport puisqu'il peut être international, européen,
français, par mer , par terre, par fer, par avion et
que les règles et lois varient en conséquence y compris en fonction de
la marchandise.


C'est exact et il en découle une absence totale de vide juridique.

En trafic français, la conclusion initiale du transport est uniquement
bipartite entre l'expéditeur qui n'est pas obligatoirement le vendeur, la
vente faisant généralement l'objet d'un autre contrat, et le transporteur
qui a pour obligation de réaliser le transport dans les termes du contrat
par lui accepté.



Non
Le contrat de transport est un contrat d'adhésion.
Par défaut la vente est toujours réalisée "départ usine" ou "ex-work" et
l'expéditeur est en situation de mandataire vis à vis du destinataire.
Le transporteur a des obligations légales par exemple en ne transportant
pas des denrées avec des produits hautement radioactifs.



Là on aborde la technique qui des incompatibilités. Ce n'est pas lié au
contrat de transport, mais à la règlementation, comme par exemple les
interdictions de remise au transport, les obligations quant à des moyens
de transport spécifiques, des itinéraires, des obligations de visa en
cours d'acheminement..

Le contrat peut avoir des clauses particulières si les 2 parties
contractantes les acceptent; il n'y a pas de contrat si une exigence
d'une partie est rejetée par l'autre.


Forcément sans accord des parties il n'y a jamais de contrat.
:-)
Le destinataire n'a aucune obligation d'adhésion au contrat, il peut
refuser la marchandise sans donner de raison. Son adhésion au contrat
doit être explicite par prise de réserves, signature, courrier.


Il suffit qu'il accepte la livraison pour adhérer.
Le livreur est le transporteur final et est soumis au contrat de
transport.


On le nomme le voiturier. Il vaut mieux connaître les termes exacts
permettant ainsi de distinguer commissionnaire, tractionnaire et
voiturier, le régime des responsabilités étant différent.

Ce qui manque au destinataire est la copie du contrat de transport qui
contient tous les renseignements utiles y compris parfois les modalités
de la livraison.


C'est le document qui lui est proposé à la signature.

Le destinataire peut avoir intérêt à demander cette copie à son
expéditeur.


En théorie c'est le porteur du contrat de transport original qui est le
seul à pouvoir donner des instructions au transporteur.

Quant au déballage à domicile fait par la SNCF, cela remonte à 40 ans et
plus; nous sommes en 2013 et sous la neige.


Quand il pleut il est plus prudent de porter des vetements adéquats.






Visiblement, nous sommes là dans un domaine où la complexité est de mise ;
(domaine que je connais peu personnellement).
Certes, il est toujours intéressant d'avoir nos discussions sur le forum,
entre professionnels éclairés, amateurs distingués et simples utilisateurs
lambda.
Mais justement, à voir le fil de discussion, je me pose la question ;
que va retirer le contributeur initial de tout ceci ?
Ne serait-il pas utile, quelque part dans le web, de créer une FAQ (comme
tant d'autres), pour qu'au-delà des discussions de principe une voie à
l'information efficace sur ce sujet, donc ce qui intéresse l'utilisateur
final
en premier, existe enfin ? (quitte à apprécier ensuite les cas trop
particuliers).
Ce serait l'intérêt de l'ensemble de la communauté ...
Avatar
moisse
@wanadoo a couché sur son écran :


Visiblement, nous sommes là dans un domaine où la complexité est de mise ;
(domaine que je connais peu personnellement).
Certes, il est toujours intéressant d'avoir nos discussions sur le forum,
entre professionnels éclairés, amateurs distingués et simples utilisateurs
lambda.
Mais justement, à voir le fil de discussion, je me pose la question ;
que va retirer le contributeur initial de tout ceci ?


Il y a la Poste et les autres.
Ne serait-il pas utile, quelque part dans le web, de créer une FAQ (comme
tant d'autres), pour qu'au-delà des discussions de principe une voie à
l'information efficace sur ce sujet, donc ce qui intéresse l'utilisateur
final
en premier, existe enfin ? (quitte à apprécier ensuite les cas trop
particuliers).
Ce serait l'intérêt de l'ensemble de la communauté ...


Rédiger une telle FAQ est extrêmement difficile car il faut à chaque
fois hiérarchiser ce qui entraine des développements.
En ce qui me concerne, j'ai excercé des décennies dans le domaine du
transport et de la logistique avant une retraite méritée, je suis
titulaire d'un DESS dans le domaine et j'ai donné, par exemple, des
cours de droit international des transports devant différe,nts panels
comme le Club des exportateurs, la Chambre de commerce...
Règle n° 1 :
C'est toujours à l'acheteur destinataire de se préoccuper du mode et
des conditions de transports comptye tenu nde l'impact économique et de
son intérêt à la livraison.
Règle n° 2 : si la Poste est choisie, bien lire les CGV de la Poste,
qui s'exonère de tout s'agissant d'un envoi sans signature, exactement
comme une lettre en courrier normal.
Règle n° 3 : en matière de transport international en provenance hors
UE, vous aurez toujours des frais supplémentaire à acquitter à
l'arrivée :
* frais de transit et douane
* TVA
* frais de transport intérieur.
Règle n° 4 : bien connaître la signification des modalités de vente,
qui conditionnent le transfert des risques et des responsabilités. Par
défaut une vente est toujours réalisée "Départ Usine".
Vous voyez que c'est complexe.
Avatar
Jacquouille14
Le 11/03/2013 15:44, moisse a écrit :
@wanadoo a couché sur son écran :


Visiblement, nous sommes là dans un domaine où la complexité est de
mise ;
(domaine que je connais peu personnellement).
Certes, il est toujours intéressant d'avoir nos discussions sur le forum,
entre professionnels éclairés, amateurs distingués et simples
utilisateurs lambda.
Mais justement, à voir le fil de discussion, je me pose la question ;
que va retirer le contributeur initial de tout ceci ?


Il y a la Poste et les autres.
Ne serait-il pas utile, quelque part dans le web, de créer une FAQ (comme
tant d'autres), pour qu'au-delà des discussions de principe une voie à
l'information efficace sur ce sujet, donc ce qui intéresse
l'utilisateur final
en premier, existe enfin ? (quitte à apprécier ensuite les cas trop
particuliers).
Ce serait l'intérêt de l'ensemble de la communauté ...


Rédiger une telle FAQ est extrêmement difficile car il faut à chaque
fois hiérarchiser ce qui entraine des développements.
En ce qui me concerne, j'ai excercé des décennies dans le domaine du
transport et de la logistique avant une retraite méritée, je suis
titulaire d'un DESS dans le domaine et j'ai donné, par exemple, des
cours de droit international des transports devant différents panels
comme le Club des exportateurs, la Chambre de commerce...

Règle n° 1 :
C'est toujours à l'acheteur destinataire de se préoccuper du mode et des
conditions de transports compte tenu de l'impact économique et de son
intérêt à la livraison.

Règle n° 2 : si la Poste est choisie, bien lire les CGV de la Poste, qui
s'exonère de tout s'agissant d'un envoi sans signature, exactement comme
une lettre en courrier normal.

Règle n° 3 : en matière de transport international en provenance hors
UE, vous aurez toujours des frais supplémentaire à acquitter à l'arrivée :
* frais de transit et douane
* TVA
* frais de transport intérieur.

Règle n° 4 : bien connaître la signification des modalités de vente, qui
conditionnent le transfert des risques et des responsabilités. Par
défaut une vente est toujours réalisée "Départ Usine".
Vous voyez que c'est complexe.





Votre haut niveau de connaissances vous empêche de vous mettre à la
place du destinataire ordinaire qui a devant lui un livreur et pas un
voiturier ou un mandataire.
De plus, il faut mettre de côté les transports entre professionnels, le
fil de cette discussion étant sans aucun doute ouvert par un
particulier.

Les 4 règles ci-dessus sont parfaites si ce n'est que le destinataire
ordinaire ne peut guère appliquer la première car comme je l'ai écrit
il ne connait que rarement les modalités du contrat initial et n'a
aucune idée de la signification du mot "incoterms" (voir sur wikipédia)

Et je le redis: le destinataire ordinaire ne peut être obligé d'adhérer
à un contrat de transport même si son intérêt bien compris est de le
faire.

J'espère que l'initiateur du fil a pu tirer profit de ces échanges
restés très corrects.

Pour information: Moisse, en Normandie près de Caen, nous sommes sous
une épaisseur de neige jamais vue et ça tombe encore en rafales et
effectivement les vêtements adéquats sont de mise.

Bonne journée à tous.

--
Toujours remettre au lendemain ce que l'on ne veut pas faire le jour même
Jacques dit Jacquouille; certifié 15% d'Ao
Avatar
moisse
Dans son message précédent, Jacquouille14 a écrit :





Votre haut niveau de connaissances vous empêche de vous mettre à la
place du destinataire ordinaire qui a devant lui un livreur et pas un
voiturier ou un mandataire.



Il peut considérer qu'il a affaire à un voiturier
De plus, il faut mettre de côté les transports entre professionnels, le
fil de cette discussion étant sans aucun doute ouvert par un
particulier.


Vraissemblablement.
Mais en la matière il y a peu de différences.

Les 4 règles ci-dessus sont parfaites si ce n'est que le destinataire
ordinaire ne peut guère appliquer la première car comme je l'ai écrit
il ne connait que rarement les modalités du contrat initial et n'a
aucune idée de la signification du mot "incoterms" (voir sur wikipédia)


Sans aller juqu'aux incoterms, le minimum est de lire les CGV avant de
cliquer sur la petite croix confirmant leur lecture.

Et je le redis: le destinataire ordinaire ne peut être obligé d'adhérer
à un contrat de transport même si son intérêt bien compris est de le
faire.


On est bien d'accord sauf si la vente est conclue départ usine.
Auquel cas le vendeur est en situation de mandataire, il représente
donc l'acheteur, et ce dernier devra alors prouver la faute de ce
mandataire.
Cela ma rapelle les incidents exposés en matière d'assurance, la
plupart des particuliers ignorant la différence entre un courtier et un
agent.
Médecin et docteur es médecine c'est la même chose, mais le courtier en
assurance représente le client assuré, tandis que l'agent représente la
compagnie d'assurance.


J'espère que l'initiateur du fil a pu tirer profit de ces échanges restés
très corrects.

Pour information: Moisse, en Normandie près de Caen, nous sommes sous
une épaisseur de neige jamais vue et ça tombe encore en rafales et
effectivement les vêtements adéquats sont de mise.



Mon fils (en voiture) est bloqué depuis 8h30 du coté des Ulis, des
conducteurs abandonnent les véhicules n'importe où...

Bonne journée à tous.
Avatar
sakas
Votre haut niveau de connaissances vous empêche de vous mettre à la
place du destinataire ordinaire qui a devant lui un livreur et pas un
voiturier ou un mandataire.
De plus, il faut mettre de côté les transports entre professionnels, le
fil de cette discussion étant sans aucun doute ouvert par un
particulier.



Tout à fait et je plussoie d'autant plus que je ne comprends rien au
charabia juridique.

Les 4 règles ci-dessus sont parfaites si ce n'est que le destinataire
ordinaire ne peut guère appliquer la première car comme je l'ai écrit
il ne connait que rarement les modalités du contrat initial et n'a
aucune idée de la signification du mot "incoterms" (voir sur wikipédia)

Et je le redis: le destinataire ordinaire ne peut être obligé d'adhérer
à un contrat de transport même si son intérêt bien compris est de le
faire.



Moi je n'ai adhéré à rien, c'est le vendeur qui adhère. Je me voyais mal
faire appel moi-même à une société de transport pour aller chercher la
marchandise, le contenant m'aurait coûté plus cher que le contenu. Surtout
pour une livraison gratuite au départ.

J'espère que l'initiateur du fil a pu tirer profit de ces échanges



Pas tellement non, car on me répond sur des choses que je sais déjà, à
savoir lire les CGV avant d'acheter alors que je tentais de mettre en
évidence un piège juridique pour l'acheteur.

restés très corrects.



Exact. C'est suffisamment rare pour être souligné.

Au final je ne me sens pas tellement plus avancée mais merci quand même aux
contributeurs...
1 2 3 4