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Combattre l'antisionisme

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K.
Suite aux insultes proférées par un "gilet jaune" (de tendance
salafiste) à l'encontre d'Alain Finkielkraut, un groupe de députés issus
de diverses formations politiques prépare un projet de loi visant à
durcir la législation en faisant de l'antisionisme un délit au même
titre que l'antisémitisme (dont il n'est souvent que l'alibi).

Comme le fait justement remarquer Sylvain Maillard (UDI), l'un des
artisans de ce projet, "la haine d'Israël est une nouvelle façon de haïr
les juifs [...] On peut critiquer le gouvernement d'Israël, mais pas
remettre en cause l'existence même de cet État. Personne ne remet en
question l'existence de l'État français ou de l'État allemand".

Cf.
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/des-deputes-veulent-faire-de-l-antisionisme-un-delit_2062808.html

Si ce projet de loi est adopté, comme je l'espère, certains habitués de
fsp et d'ailleurs (ils se reconnaîtront) devront la mettre en veilleuse
s'ils veulent éviter de se retrouver devant les tribunaux.

10 réponses

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Cardinal de H=c3=a8re
Le 23/02/2019 à 12:10, Herisson grognon a écrit :
"René Groumal wrote:
Israel est une colonie de quel pays , petit menteur ?

Des dizaines et centaines de milliers de personnes dans cette colonie se
présentent comme colons et vivent le fusil à la main chaque jour, vous
n'y changerez rien.
Et Théodore Herzl qui écrit en 1902 :
« Je vous en prie, envoyez-moi un texte disant que vous avez
examiné mon programme et que vous l'approuvez. Vous vous demanderez
pourquoi je m'adresse à vous, Monsieur Rhodes ? c'est parce que mon
programme est un programme colonial. »
Rhodes, c'est ce célèbre trafiquant colonial dont le compagnonage ne
semble pas vous déranger !

Cecil Rhodes et Israël dépassent de très loin le simple colonialisme.
Quand le nom de Cecil Rhodes est prononcé il faut que retentisse dans
les têtes le signal d'alarme et d'alerte maximales. Cecil Rhodes est
bien plus qu'un simple colonialiste (Afrique du Sud, Rhodésie à qui il a
donné son nom, De Beers, le projet d'une ligne de chemin de fer reliant
les colonies britanniques de l'Égypte à l'Afrique du Sud). Je vais
peut-être vous sidérer mais tant pis : Cecil Rhodes est aussi un
crypto-communiste ! Pour comprendre vraiment Cecil Rhodes les mots clefs
sont : mondialisme, Fabian Society, Round Table. Le but ultime de Cecil
Rhodes et de ceux qui ont pris sa suite (Alfred Milner qui en passant
est le véritable auteur de la déclaration Balfour, Philipp Kerr, Lionel
Curtis) était l'instauration d'un état mondial faisant la synthèse entre
le communisme et le capitaliste, dirigée par l'oligarchie anglo-saxonne
et son acolyte l'oligarchie juive car Rhodes était lié au Rothschild.
Voici un court passage d'une petite étude sur le mondialisme signée par
Pierre Hillard et publiée sur le Réseau Voltaire où il parle de Rhodes
et de la Fabian Society. Je ne saurais trop vous recommander la lecture
de tout l'article car notre présent a été voulu, conçu, planifié et
construit avec patience, résolution, acharnement et méthode par Rhodes
et ses complices britanniques, américains ou européens :
https://www.voltairenet.org/article164176.html
Cecil Rhodes (1853-1902) [26]
Ce grand défenseur de l’Empire britannique émigre en Afrique australe où
sa personnalité et ses qualités intellectuelles hors normes lui
permettent de faire fortune dans le diamant. Il est à l’origine de la
création de l’industrie diamantaire De Beers en liaison et avec l’appui
de Nathaniel Mayer Rothschild (1840-1915). Sa fortune colossale lui
ouvrant les portes de la colonie britannique, Cecil Rhodes pose les
jalons permettant à l’Etat Sud-africain (dominion de l’Empire
britannique) de prendre forme quelques années après sa mort en 1910. Son
influence financière et politique lui permet de contrôler des
territoires à qui il donne son nom : la Rhodésie. Divisés plus tard en
Rhodésie du Nord et Rhodésie du Sud, ces Etats sont devenus la Zambie et
le Zimbabwe. Cependant, sa grande idée coloniale est de réaliser une
immense voie de chemin de fer partant du Cap jusqu’au Caire. Dans sa
défense de l’Empire britannique, les voies de communications constituent
un enjeu capital pour la mise en valeur des richesses de toute sorte. Le
développement des voies de communications (sous toutes ces formes [27])
est le passage obligatoire pour le bon fonctionnement de tout Empire. Ce
précepte est d’une très grande actualité en ce début de XXIè siècle
[28]. Les voies de communications constituent les artères irriguant
l’empire commercial et politique.
Au-delà du bon fonctionnement de l’Empire britannique, un idéal
supérieur taraude Cecil Rhodes. En effet, convaincu de la supériorité de
la « race » anglo-saxonne, il conçoit une politique afin d’assurer cette
prééminence : l’union de tous les pays anglo-saxons ou, plus exactement,
l’instauration d’un bloc réunissant l’Empire britannique et les
Etats-Unis d’Amérique. L’ensemble doit constituer pour lui le socle
permettant la naissance d’un Etat mondial animé des principes et de la
philosophie de l’aristocratie commerciale anglo-saxonne. Afin d’y
parvenir, il estime nécessaire de recruter des personnalités supérieures
au sein des universités qui, animées du même idéal, seront soutenues
pour occuper les postes clefs et aussi divers que l’économie, la
finance, l’armée, l’éducation, le renseignement ou encore le
journalisme. Ainsi, pareil à un corps d’armée, ces différentes personnes
véritables jésuites du mondialisme convergeront vers le même but afin de
former les esprits dans leurs pays respectifs tout en développant les
structures politico-économiques conduisant à l’émergence de cet Etat
commercial mondial. Dans son esprit, cette ambition titanesque et de
très longue haleine passe par la création des « bourses d’études Cecil
Rhodes » (Rhodes Scholarships). Cecil Rhodes n’a pas eu le temps de voir
la concrétisation de cet idéal de son vivant. Ce n’est qu’en 1904 que
ses proches collaborateurs lancent les premières bourses d’études
portant son nom à l’université d’Oxford. Le sociologue français, Auguste
Comte, disait que « les morts gouvernent les vivants ». Cette formule
peut largement s’appliquer à Cecil Rhodes. Ses concepts ont forgé le
monde du XXè siècle et du début XXIè siècle. Sans tous les citer, nous
pouvons relever parmi les bénéficiaires des bourses d’études Cecil
Rhodes : le Premier ministre australien Bob Hawke (1981/1993) ; James
Wolsey, directeur de la CIA (1993/1995) ; Wesley Clarke, patron de
l’OTAN au cours de la décennie 1990 et acteur majeur de la destruction
de la Yougoslavie en mars 1999 ; le président Bill Clinton (promotion
1968) ou encore James William Fullbright (sénateur de l’Arkansas et
grande figure de la politique états-unienne) [29].
La politique de Cecil Rhodes n’aurait pas pu prendre l’ampleur que l’on
sait sans l’action de ses proches collaborateurs. Là aussi, nous ne
pouvons pas citer la liste fort conséquente à la lecture
d’Anglo-American Etablishment de Carroll Quigley. Les hommes entourant
Cecil Rhodes se caractérisent par un fait majeur ; ils occupent les
secteurs clefs de la société britannique dans la deuxième moitié du XIXè
siècle [30]. Ils ont déterminé l’avenir du monde d’une manière
implacable. Dans cette longue liste, nous retiendrons trois personnages.
Une des figures de proue, successeur et fils spirituel de Cecil Rhodes
s’appelait Alfred Milner (1854-1925, appelé aussi Lord Milner). Parmi
ses nombreuses activités comme par exemple directeur de la London Joint
Stock Bank, il fut le chef du cabinet de guerre du Premier ministre
Lloyd George durant le conflit de 1914-1918. Durant cette guerre
mondiale, un événement déterminant pour les générations futures se joua
en novembre 1917. En effet, la « Déclaration Balfour » (Arthur James
Balfour, homme politique britannique) affirmait sous l’égide du
gouvernement britannique la reconnaissance d’un foyer juif en Palestine.
Cette reconnaissance fut officialisée directement par une lettre
adressée à Walther Rotschild qui était un intermédiaire avec le
mouvement sioniste en Grande-Bretagne. En réalité, le véritable
rédacteur de cette déclaration était Alfred Milner. Comme l’explique
Carroll Quigley, la « Déclaration Balfour » devrait en fait s’appeler la
« Déclaration Milner » [31].
Philipp Kerr (1882-1940, devenu lord Lothian) fut le secrétaire privé de
Lloyd George. Autant dire qu’il était au cœur des échanges politiques
autour du Premier ministre anglais et était une courroie de transmission
pour l’ensemble du « groupe Milner » [32]. Par la suite, il fut
ambassadeur du Royaume-Uni à Washington.
Enfin, nous pouvons évoquer Lionel Curtis (1872-1955). Outre sa
participation aux travaux du Traité de Versailles, il est l’auteur de
l’expression « Commonwealth of nations » dont l’application date de
1948. Comme le révèle Carroll Quigley, cette expression est le résultat
de travaux dont le but était de préparer l’Empire britannique aux
mutations politiques conduisant à une organisation mondiale. Ces travaux
appelant à un Commonwealth remontent à 1916 [33]. Enfin, précisons que
Lionel Curtis a joué un rôle déterminant, en 1919, dans la création du
think tank anglais, le Royal Institute of International Affairs (RIIA
appelé aussi Chatham House).
La compréhension de la mécanique mondialiste se doit d’être étudiée
comme un immense puzzle. Il faut passer en revue chaque pièce de ce
puzzle puis ensuite les réunir afin d’avoir une vue d’ensemble. C’est
pourquoi, nous passons à un autre pan du système en rappelant au lecteur
qu’il doit conserver à l’esprit ces différents éléments afin de
reconstituer ensuite le tout. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut comprendre
la « Bête ».
La société fabienne (Fabian society) [34]
La société fabienne [35] est un institut qui a vu le jour à Londres en
1884 sous l’impulsion de politique anglais comme Sydney Webb (1859-1947)
et de son épouse, Béatrice Webb, ou encore de l’écrivain irlandais
George Bernard Shaw (1856-1950). L’avant-garde de cette société se fit
sous l’influence de promoteur du socialisme comme Robert Owen
(1771-1858) [36] qui transmit ses idées à John Ruskin (1819-1900,
professeur à l’université d’Oxford [37] et qui influença Cecil Rhodes)
[38]. D’autres personnes imprégnées d’un idéal socialiste chrétien comme
Frederik Derrison Maurice (1805-1872) ont posé les jalons au cours du
XIXè siècle ouvrant la voie à la fondation de la société fabienne. Le
choix de « fabien » (fabian) s’explique puisqu’il se réfère au général
romain de l’époque des guerres puniques (vers – 200 av - JC), Fabius
Cunctator (c’est-à-dire le « temporisateur »). Face au général
carthaginois Hannibal, le militaire romain pratiquait la politique de
guérilla qui consistait à ne pas brusquer les choses afin d’atteindre
son but. C’est cette méthode de changement en douceur mais implacable
qui est la marque de fabrique de la société fabienne. Celle-ci défend le
principe d’une société sans classe devant conduire à la synthèse du
socialisme (l’Etat providence) et du capitalisme (les lois du marché),
le tout devant aboutir à la mise en forme d’une économie monopolistique
dans un cadre étatique mondial. Afin de répondre aux ambitions de cette
société, ses dirigeants estiment qu’il faut y aller pas à pas ou, selon
leur expression, par « graduation ». L’influence de cette société est
immense car de nombreux politiques anglais ont été membres de la société
fabienne [39]. Cependant, cette influence a été d’autant plus importante
que cette société a été à l’origine de la création de la London School
of Economics (LES) en 1895 sous l’impulsion de Sydney Webb. Cette
prestigieuse école de formation économique qui s’est diversifiée par la
suite a formé, dans un esprit fabien, des générations de dirigeants
anglais, mais aussi de nombreux étudiants de part et d’autre de la
planète. Ceux-ci sont souvent devenus par la suite des acteurs majeurs
de la vie politique et économique de leurs pays. Ainsi, l’ancien
président de la Commission européenne, Romano Prodi ; le président John
Kennedy ; la reine du Danemark Margarethe II ; Pierre Trudeau (Premier
ministre canadien) ; le lobbyiste et membre de plusieurs think tanks
Richard Perle (« le prince des ténèbres ») ; le financier George Soros
(fondateur des instituts Open Society) ; l’ancien conseiller de François
Mitterrand, Erik Orsenna et même le chanteur des Rolling stones, Mike
Jagger (il n’a fait qu’un an ! [40]), ont fréquenté les bancs de cette
école. Cette dernière grâce à l’action de la société fabienne a
contribué au formatage de nombreux esprits de part le monde. Cependant,
l’influence de cette société a été variée, entre autres grâce à l’action
d’un de ses membres, l’écrivain Herbert George Wells (1866-1946).
Imprégné de l’idéal fabien, H.G Wells a su développer ses vues dans de
nombreux livres. Auteur à succès comme L’Homme invisible, La Machine à
remonter le temps ou encore La Guerre des mondes, cet écrivain anglais a
su répandre ses convictions dans un ouvrage paru en 1928, Open
conspiracy (« conspiration ouverte ») [41] , prônant un Etat mondial
sans classe, contrôlant tout (« une nouvelle communauté humaine » selon
son expression), encourageant la réduction drastique de la population
mondiale et la pratique de l’eugénisme. En fait, dès le début, H.G Wells
a présenté ses théories dans un ouvrage méconnu et dont le titre
correspond exactement à la formule maçonnique Ordo ab chao : La
Destruction libératrice. Paru en 1914, cet ouvrage raconte l’histoire
d’une guerre généralisée aboutissant à la création d’un Etat mondial
constitué en 10 blocs (« 10 circonscriptions » selon la formule de
l’auteur [42]). C’est dans ce livre – rappelons-le paru en 1914 – que
l’on retrouve l’expression « Nouvel ordre mondial » [43]. Par la suite,
H.G Wells a récidivé en publiant un livre en 1940 au titre sans
équivoque : Le Nouvel ordre mondial [44].
Tous ses représentants fabiens fréquentaient et collaboraient de près ou
de loin avec l’équipe de Cecil Rhodes puis de Lord Milner. Un véritable
esprit de corps en faveur d’un but commun, un Etat mondial, animait ces
différentes personnes. Ces élites anglo-saxonnes, qui ne sont que la
suite logique de ces aristocraties commerciales du Moyen-Âge, ont
continué à rassembler leurs forces au sein d’autres clubs comme la
Pilgrim Society en 1902 à Londres et à New York [45]. La vitesse
supérieure fut atteinte, en 1910, avec la création de la Round Table.
La Round Table et ses « enfants » [46]
La création de la Round Table [47], qui n’est finalement que l’héritière
d’un passé multiséculaire de traditions mystiques, financières et
élitistes, fut une étape décisive dans les préparatifs devant mener à un
Etat mondial. En effet, sous l’impulsion de Lord Milner et de ses
proches, cet institut haut de gamme fut créé en liaison avec les élites
financières américaines afin d’assurer la prééminence du monde
anglo-saxon devant aboutir à la création d’un Etat mondial. D’autres
Round Tables furent créées dans tous les dominions de l’Empire
britannique mais aussi aux Etats-Unis. Prenant la suite des ambitions de
Cecil Rhodes, des financiers de renom encadraient l’équipe de Lord
Milner comme Alfred Beit (1853-1906), Sir Abe Bailey (1864-1940) et la
famille Astor. D’autres groupes se sont ajoutés au berceau du
mondialisme animée par la Round Table : J.P Morgan [48], la banque
Lazard ou encore les familles Rockefeller et Whitney [49].
Avant de continuer dans l’étude des « bonnes œuvres » de la Round Table,
il s’avère nécessaire de faire le point suivant. Ces grandes familles du
mondialisme, même animées par une finalité commune, n’en sont pas moins
déchirées par des dissensions internes. On peut en relever
essentiellement deux. La première est aussi vieille que le monde ; elle
s’appelle rivalités internes. Les rivalités d’ambitions et d’ambitieux
cherchant plus de pouvoir, plus d’influence et plus de richesses afin
d’occuper les meilleurs places ont émaillées l’histoire de cette
aristocratie commerciale. Ce phénomène est aussi vieux que l’histoire
humaine. En revanche, le deuxième point est propre à la Round Table. En
effet, sous l’apparente unité de vue se cachent deux courants de pensée.
Dans les deux cas, ces courants poursuivent le même but : l’Etat
mondial. Cependant, dans un cas, un courant défend le principe de la
constitution d’un bloc anglo-saxon unifié (Empire britannique associé
aux Etats-Unis) ; ce socle anglo-américain représentant la colonne
vertébrale permettant au reste du monde de s’y agréger. Dans le deuxième
cas, l’autre courant estime qu’il n’est pas nécessaire de privilégier la
naissance d’un Empire anglo-saxon comme point d’ancrage à un monde
unifié. Il prône plutôt l’émergence d’un monde où aucun pays ne serait
en mesure d’imposer sa loi ou sa philosophie politique. Il s’agit pour
les tenants de la deuxième voie de créer une sorte de « purée » générale
unifiant l’humanité entière en un seul bloc et sans distinction aucune.
Nous avons là l’opposition entre les tenants du mondialisme anglo-saxon
à celui des partisans du mondialisme planétarien.
La Première Guerre mondiale fut une bascule d’un monde à un autre. Même
s’il n’est pas possible d’évoquer dans le détail le rôle essentiel des
élites anglo-américaines durant ce conflit [50], nous pouvons relever la
mission déterminante du suédois Olof Aschberg (1877-1960) à la tête de
la banque Nya Banken de Stockholm. Il fut le grand financier servant
d’intermédiaire entre les élites de Wall Street et de la City d’un côté
et les dirigeants bolcheviques de l’autre. Son surnom était le «
banquier de la Révolution mondiale ». Comme le rappelle Antony Sutton,
la banque d’Olof Aschberg avait une filiale à Londres, la Bank of North
Commerce, dont le président Earl Grey appartenait tout simplement à
l’équipe de Cecil Rhodes et de Lord Milner [51]. Ce dernier joua aussi
un rôle capital au sein de l’oligarchie anglo-saxonne. En effet, outre
son activité susmentionnée, c’est Lord Milner qui sut convaincre le
Premier ministre Lloyd George de soutenir fermement la révolution
bolchevique. Cette évolution capitale pour l’avenir du monde s’est faite
suite à la visite à Londres, à la fin de l’année 1917, de William Boyce
Thompson (1869-1930) accompagné d’un représentant de JP Morgan, Thomas
W. Lamont (1870-1948) [52]. Membre du comité directeur de la Banque
fédérale US (la Fed), W.B Thompson fut un agent au service de
l’oligarchie au sein de la Croix-Rouge états-unienne présente à
Petrograd en 1917. Cette couverture lui permit de fournir entre autres
la somme énorme pour l’époque d’un million de dollars aux bolcheviques
[53]. Sur le chemin du retour vers New York, il fit une halte à Londres
pour soumettre un mémorandum à Lloyd George appelant au soutien de la
révolution bolchevique. Lord Milner, grand admirateur de Karl Marx, ne
fit qu’appuyer William Boyce Thompson dans sa démarche afin de faire
plier Lloyd George. La révolution bolchevique n’aurait pas pu voir le
jour sans l’action déterminante de l’oligarchie commerciale
anglo-américaine [54].
La fin de la Première Guerre mondiale s’ouvrit sous les auspices des
puissances commerciales anglo-saxonnes victorieuses et d’une France
humainement et financièrement exsangue. Le Traité de Versailles n’assura
pas la sécurité de la France face à une Allemagne amoindrie et
dépendante largement des prêts anglo-saxons accordés à son économie. La
paralysie de la France face aux grands argentiers anglo-saxons s’aggrava
lorsque ces derniers accordèrent des prêts via les plans Dawes (1924) et
Young (1928) qui, tout en plaçant l’économie allemande sous la
dépendance des banques londoniennes et new-yorkaises [55], furent
déterminants dans le renforcement de la puissance industrielle
germanique. En effet, de gigantesques combinats de l’acier et de la
chimie, indispensables pour faire la guerre, virent le jour (IG Farben
et Vereinigte Stahlwerke) au cours de la décennie 1920. La défaite
française en 1940 trouve son origine en partie à l’action des financiers
anglo-saxons en faveur du redressement économique et technique de
l’Allemagne (en particulier l’acier, l’essence synthétique et le
caoutchouc) [56].
Parallèlement à cette politique, les élites anglo-américaines décidèrent
de préparer dès les années 1918-1919 une mutation de la Round Table. En
effet, pour des raisons de plus grande efficacité, il fut décidé de
créer deux think tanks de part et d’autre des rives de l’Atlantique
chargés d’être les moteurs de la politique étrangère des deux pays. Côté
anglais, ce fut la création en 1919 sous l’égide de Lionel Curtis et
collaborateur de Lord Milner du Royal Institute of International Affairs
(RIIA, appelé aussi Chatham House) [57]. C’est ce même Lionel Curtis qui
prônait un Commonwealth fédératif capable peu à peu d’intégrer
différents pays du globe [58]. Ces objectifs étaient défendus aux
Etats-Unis par Clarence Streit (1896-1986) [59], correspondant du New
York Times auprès de la Société des Nations (bourse d’études Cecil
Rhodes, promotion 1920) et le représentant états-unien du « groupe
Milner », Frank Aydelotte [60]. Côté américain, il fut créé le Council
on Foreign Relations (CFR) [61]en 1921 sous l’égide d’un personnage
central, le colonel Edward Mandell House (1854-1938). Conseiller intime
du président Wilson [62], ce personnage fut la plaque tournante entre le
groupe Milner et les « grands » de Wall Street (JP Morgan, Vanderlip,
Rockefeller, Warburg, …). Dans cette liste incomplète, nous pouvons
relever le nom important de Paul Warburg qui fut à la tête de la réserve
fédérale US (la Fed) dès sa création en 1913. Cette banque privée,
indépendante du pouvoir central et responsable de l’émission monétaire
[63], est un Etat dans l’Etat. Or, c’est le même Paul Warburg qui
dirigea le CFR dès sa création. Nous avons affaire à un enchevêtrement
de responsabilités de premier ordre au sein de l’oligarchie
anglo-saxonne d’autant plus que nous serons obligé d’évoquer encore Paul
Warburg dans le paragraphe suivant consacré à la Paneurope.
L’action du colonel House est à compléter en citant une œuvre maîtresse
dans la mystique mondialiste, son livre intitulé Philip Dru,
administrator [64]. Ecrit en 1912, cet ouvrage évoque un coup d’Etat
par un officier de West Point (Philip Dru) qui impose une dictature aux
Etats-Unis tout en supprimant la constitution du pays. A l’instar de
Lord Milner, le colonel House n’hésite pas à évoquer ses convictions
profondes en affirmant que son héros met en place « un socialisme tel
que l’aurait rêvé Karl Marx ». Il évoque même dans le chapitre 52
l’idéal d’unification de tout le bloc Nord-américain. C’est chose
acquise depuis le lancement officiel du projet à Waco au Texas en mars
2005 comme nous le présentions au début de ce texte. Force est de
constater que ces élites ont annoncé la couleur des événements il y a
plus de cent ans. La toile mondialiste a su renforcer son influence
grâce à la naissance d’un institut appelé à jouer un rôle de premier
plan dans la construction européenne : la Paneurope.
La Paneurope, tremplin du mondialisme
La création de la Paneurope est due à l’action d’un aristocrate
autrichien née d’une mère japonaise, Richard de Coudenhove-Kalergi
(1894-1972). L’objectif déclaré de Coudenhove était d’empêcher les
horreurs de la Première Guerre mondiale de se reproduire. Cette
intention louable n’était que l’arbre qui cachait la forêt. En effet,
très tôt, Coudenhove indiqua clairement la direction prise par son
mouvement en élaborant un rapport à la SDN présenté en 1925. Son but
était d’unifier l’Europe afin de l’intégrer dans le cadre d’une
organisation politique mondiale unifiée. Pour cela, il évoquait dans son
rapport la nécessité de créer des « continents politiques », l’ensemble
devant constituer une fédération de fédérations dans la pensée de
l’auteur [65]. Ses affirmations fédéralistes rejoignent largement celles
de la société fabienne. Continuant sur sa lancée, Coudenhove organise en
1926 le premier congrès paneuropéen à Vienne sous l’égide de son
président d’honneur, le président du conseil Aristide Briand (1862-1932)
[66]. C’est lors de ce congrès réunissant plusieurs nationalités [67]
qu’il fut décidé de choisir un hymne européen, l’Ode à la joie de
Beethoven [68], qui est devenu par la suite l’hymne de l’Union
européenne. Les objectifs de la Paneurope sont clairement affichés dans
le cadre des « Principes fondamentaux » qui stipulent entre autres : «
(…) L’union paneuropéenne se déclare attachée au patriotisme européen,
couronnement des identités nationales de tous les Européens. A l’époque
des interdépendances et des défis mondiaux, seule une Europe forte et
politiquement unie peut garantir l’avenir de ses peuples et entités
ethniques. L’union paneuropéenne reconnaît l’autodétermination des
peuples et le droit des groupes ethniques au développement culturel,
économique et politique (…) » [69].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, R. de Coudenhove-Kalergi réfugié
aux Etats-Unis put enseigner dans le cadre d’un séminaire — Research for
a postwar european federation (« recherche pour une fédération
européenne d’après-guerre ») — favorable au fédéralisme européen à la
New York University. De retour en Europe en 1946, il contribua largement
à la création de l’Union parlementaire européenne permettant par la
suite la création, en 1949, du Conseil de l’Europe [70]. Renforçant son
influence sur tous les Etats, cette organisation européenne chapeaute
des représentations nationales chargées de diffuser l’idéal de son
fondateur [71] qui, après avoir reçu en 1950 la plus haute distinction
européiste le Prix Charlemagne [72], a passé le relais à Otto de
Habsbourg en 1972 puis à Alain Terrenoire.
On peut mieux comprendre l’impact de la Paneurope en s’intéressant au
nerf de la guerre : l’argent. Les sources de financement de cet institut
expliquent les profondes connivences de son dirigeant avec les autres
acteurs du mondialisme. En effet, outre des mécènes industriels et
financiers, R. de Coudenhove-Kalergi bénéficia du soutien du banquier
Max Warburg, représentant de la banque allemande à Hambourg. Comme nous
l’avons vu ci-dessus, son frère Paul (la branche états-unienne) était à
la tête de la Fed et du CFR. On comprend tout de suite que R. de
Coudenhove-Kalergi eut carte blanche pour coopérer avec les milieux
financiers de Wall Street et leurs homologues londoniens. Cette
connivence entre le fondateur de la Paneurope et les autres milieux
mondialistes était d’autant plus grande que Max Warburg était membre du
comité directeur d’IG Farben Allemagne tandis que son frère, Paul
Warburg, était membre de la branche US d’IG Farben [73].
L’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir, comme l’explique Antony Sutton,
s’explique par les nombreux soutiens des industriels et financiers
anglo-saxons via leurs homologues allemands. Dans cette affaire, le
directeur de la Reichsbank, Hjalmar Schacht (1877-1970), fut un
intermédiaire de première main. Son action fut d’autant plus profonde
qu’il fut le ministre de l’Economie du IIIè Reich de 1934 à 1939. Le
relèvement économique de l’Allemagne dû à son action permit à Hitler de
poursuivre une politique qu’il n’aurait jamais pu exercer sans la remise
à niveau du pays. De tels méfaits auraient dû le conduire à la peine de
mort lors du procès de Nuremberg. Il n’en fut rien puisqu’il fut
acquitté. En fait, Hjalmar Schacht était lié fortement à l’aristocratie
commerciale anglo-saxonne. Son père, l’Etats-unien William Schacht,
avait travaillé 30 ans au sein de la filiale d’Equitable Life Assurance
de Berlin [74]. Son fils était donc dès sa naissance dans le sérail du
système mondialiste. Ceci est encore plus renforcé lorsqu’on sait que
Hjalmar Schacht était depuis 1918 au comité directeur de la Nationalbank
für Deutschland (« Banque nationale d’Allemagne »), au côté du banquier
Emil Wittenberg qui était en même temps membre du comité directeur de la
première banque soviétique créée en 1922, la Ruskombank [75]. Celle-ci
était dirigée par le banquier suédois … Olof Aschberg [76] précédemment
vu. Pour continuer dans le tournis, nous pouvons préciser que le
directeur de la section étrangère Ruskombank, l’Etats-unien Max May
[77], était le vice-président de Guaranty Trust Company, une filiale
d’un des piliers de Wall Street, JP Morgan [78]. Dans cette affaire, un
haut représentant américain de Wall Street travaillait donc au sein de
l’élite bancaire soviétique. Pour compléter le tout, la collaboration
d’Hjalmar Schacht avec ce milieu était renforcée par ses liens d’amitié
avec le patron de la banque d’Angleterre Norman Montagu. On comprend
mieux qu’Hjalmar Schacht [79] n’ait pas été vraiment inquiété au
lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Le soutien apporté par cette aristocratie commerciale et apatride
anglo-saxonne au communisme, au nazisme ainsi qu’à la prise du pouvoir
par Franklin Delano Roosevelt [80], relaté dans la trilogie Wall Street
d’Antony Sutton, était aussi des formes d’expériences de laboratoires
agissant dans un cadre local (Union soviétique, Allemagne nazie et
Etats-Unis [81]). Sous une appellation différente, Antony Sutton en
conclut que ces idéologies, appelées diversement « socialisme soviétique
», « socialisme collectif » (pour le national-socialisme) et «
socialisme de la nouvelle donne » (New Deal), n’étaient que des mises en
forme d’un socialisme monopolistique ; idéal d’organisation qui doit
désormais voir le jour à l’échelle planétaire dans le cadre du « nouvel
ordre mondial ». La guerre de 1939-1945 résultant de tout ce travail
d’arrière-fond permit le basculement vers un autre monde ;
l’instauration de deux blocs apparemment antagonistes obéissant
parfaitement au principe hégélien de la thèse et de l’antithèse.
Cependant, ces deux mondes étant irrigués par les mêmes sources
financières, il était possible de poser les jalons devant permettre la
réalisation de l’Etat mondial.
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Fang
Le 23/02/2019 à 05:08, K. a écrit :
Le 22/02/2019 à 09:49, Lebref a écrit :
K. :
Si c'est une doléance, il fallait l'exprimer sur les
cahiers mis à votre disposition par la mairie de votre
lieu de résidence.

Les feuilles de ces cahiers n'auront d'autre usage que
d'essuyer les fesses de notre auguste président.

C'est ce qu'on appelle du recyclage, c'est bon pour la transition
écologique.

Pour les déchets du macronisme, je propose l'enfouissement, à Bure dans
la Meuse.
--
https://www.youtube.com/watch?v=krErY7ORb2U
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Ren=c3=a9 Groumal
Le 23/02/2019 à 12:41, Cardinal de Hère a écrit :
Le 23/02/2019 à 12:10, Herisson grognon a écrit :
"René Groumal wrote:
Israel est une colonie de quel pays , petit menteur ?

Des dizaines et centaines de milliers de personnes dans cette colonie se
présentent comme colons et vivent le fusil à la main chaque jour, vous
n'y changerez rien.


J'ai déjà de multiples fois aux allégations mensongères du représentant
du parti anti-sioniste relayées par Abourick.
Le terme colonie employé dans cette citation désigne des *colonies
agricoles* (kibboutz) et n'a rien à voir avec la colonisation d'un pays
par un autre pays.
https://www.persee.fr/doc/ecoru_0013-0559_1958_num_35_1_1618
--
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Cl.Massé
"Herisson grognon" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1o3fzxg.1x6u1lwnp5x1cN%
Vous faites la promo de la LDJ qui est étrangement interdite aux USA,
placée sur la même liste que le hamas, c'est bête, hein !

Interdite également en Israël ! Ce n'est pas une ligue, c'est une milice
privée, qui devraient bien sûr déjà être interdite en tant que telle, et qui
fait de la provocation, de la désinformation et des menaces à la limite du
terrorisme. On a bien vu leur service d'ordre lors d'une manif, ils étaient
là pour faire partir la France Insoumise et ce sont eux qui ont causé les
débordements. C'est du gibier de potence, protégé par la voyoucratie qui
nous sert d'Etat, et qui prend ses ordres à Tel Aviv.
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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alain191
K. wrote:
Le 21/02/2019 à 00:19, Cl.Massé a écrit :
"K." a écrit dans le message de groupe de discussion :
q4j2ei$evh$
> Gros titre dans Le Monde: "Antisémitisme, la coté sombre des Gilets
> Jaunes," ce qui démontre que ce n'est qu'une opération de
> décrédibilisation du mouvement, un guet-apens soigneusement orchestré.
> Ils étaient une poignée à attendre Finkielkraut, il y a un million de
> Gilets Jaunes, méthode de manipulation coutumière des média aux ordres.
Vous foncez tête baissée dans la théorie du complot

LOL, la manipulation en vogue.

Dire que le confrontation a été "soigneusement orchestrée", ce n'est pas
supputer l'existence d'un complot ?
sans vous interroger sur les faits.
Pourtant, avant même l'altercation avec Finkielkraut, d'autres incidents
qui ont émaillé les manifestations avaient attiré l'attention sur une
certaine "libération" de la parole antisémite au sein de ce mouvement.

Il n'y a pas de libération, il y a toujours eu des antisémites partout,

Pas à LaREM, je ne crois pas.

Mais assurément chez nos amis, euh, vos amis de Kiev :
<https://www.cjoint.com/c/IBytAyTTfeb>
Alain
Je pense qu'il en a bien plus chez les populistes du RN ou de LFI, et
évidemment chez les "gilets jaunes" qui ne brillent pas par leur esprit
critique et font leur miel des rumeurs qui circulent sur les réseaux
sociaux.
et
il y en a forcément aussi chez les Gilets Jaunes. C'était d'ailleurs plutôt
des critiques de la politique d'Israël.

"Grosse merde sioniste", c'est une insulte, pas une critique.
C'est toujours le même principe de
l'amalgame et de l'arbre qui cache la forêt.

Ben, on attend que la "forêt" condamne ces débordements, mais pour
l'instant elle reste étrangement silencieuse.
Ce dernier incident a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase,

Non, ce dernier incident a été créé de toutes pièces, parce qu'il fallait
une image choc et convaincante afin de discréditer le mouvement. C'est bête
hein quand les manipulations ne marchent plus?

Vous avez les preuves qu'il s'agit d'une manipulation ?
Plutôt que rester dans le déni de réalité, il convient de s'interroger
sur
les raisons de ce phénomène et d'essayer d'y trouver des solutions.
Quelques pistes de réflexion :
"Actes antisémites : les "Gilets jaunes" en partie responsables ?"
<https://youtu.be/pA6f0biF30g>

Ben oui, YouTube dit toujours la vérité, bien sûr…

Il s'agit d'un débat, d'un échange d'idées, qui permet de voir un peu
plus loin que "c'est un coup monté".
Mais si vous préférez rester sur vos certitudes rassurantes...
Sauf qu'on s'aperçoit
que
la plupart du temps, ces actes sont commis par la LDJ, ce fut déjà le cas
avec les Nuit Debout.

LOL
Vous pensez sérieusement que ce salafiste est un militant de la LDJ ?
Des solutions? Boycott d'Israël

Je rappelle que l'appel public au boycott est illégal en France et qu'il
est constitutif du délit de «?provocation à la discrimination, à la
haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à
raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation,
une race, ou une religion déterminée ?» (article 24 alinéa 8 de la loi
sur la presse).
Des militants BDS ont déjà été condamnés à de lourdes peines.
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alain191
Cl.Massé wrote:
"Herisson grognon" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1o3fzxg.1x6u1lwnp5x1cN%
Vous faites la promo de la LDJ qui est étrangement interdite aux USA,
placée sur la même liste que le hamas, c'est bête, hein !

Interdite également en Israël ! Ce n'est pas une ligue, c'est une milice
privée, qui devraient bien sûr déjà être interdite en tant que telle, et qui
fait de la provocation, de la désinformation et des menaces à la limite du
terrorisme. On a bien vu leur service d'ordre lors d'une manif, ils étaient
là pour faire partir la France Insoumise et ce sont eux qui ont causé les
débordements. C'est du gibier de potence, protégé par la voyoucratie qui
nous sert d'Etat, et qui prend ses ordres à Tel Aviv.

Oui, il ne faut pas s'étonner que K. qui offre sont total soutien à la
colonie sioniste l'offre tout autant à cette milice, la "ligue de
défense juive" qui use de violence de façon habituelle
Et par le nom qu'elle s'est choisie cette milice pollue les personnes de
croyance juive par les agressions et crimes qu'elle commet, mais ça ne
dérange pas K.
Alain
Avatar
K.
Le 24/02/2019 à 20:32, Herisson grognon a écrit :
Cl.Massé wrote:
"Herisson grognon" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1o3fzxg.1x6u1lwnp5x1cN%
Vous faites la promo de la LDJ qui est étrangement interdite aux USA,
placée sur la même liste que le hamas, c'est bête, hein !

Interdite également en Israël ! Ce n'est pas une ligue, c'est une milice
privée, qui devraient bien sûr déjà être interdite en tant que telle, et qui
fait de la provocation, de la désinformation et des menaces à la limite du
terrorisme. On a bien vu leur service d'ordre lors d'une manif, ils étaient
là pour faire partir la France Insoumise et ce sont eux qui ont causé les
débordements. C'est du gibier de potence, protégé par la voyoucratie qui
nous sert d'Etat, et qui prend ses ordres à Tel Aviv.

Oui, il ne faut pas s'étonner que K. qui offre sont total soutien à la
colonie sioniste l'offre tout autant à cette milice, la "ligue de
défense juive" qui use de violence de façon habituelle

Justement, ils pourraient être utiles pour neutraliser à titre préventif
les salafistes à keffieh qui noyautent les manifestations de "gilets
jaunes" et leur font perdre toute crédibilité par leurs débordements
intempestifs.
Expurgées de leurs éléments indésirables, les manifs retrouveraient leur
ambiance bon enfant.
Avatar
K.
Le 24/02/2019 à 20:32, Herisson grognon a écrit :
K. wrote:
Le 21/02/2019 à 00:19, Cl.Massé a écrit :
"K." a écrit dans le message de groupe de discussion :
q4j2ei$evh$
Gros titre dans Le Monde: "Antisémitisme, la coté sombre des Gilets
Jaunes," ce qui démontre que ce n'est qu'une opération de
décrédibilisation du mouvement, un guet-apens soigneusement orchestré.
Ils étaient une poignée à attendre Finkielkraut, il y a un million de
Gilets Jaunes, méthode de manipulation coutumière des média aux ordres.

Vous foncez tête baissée dans la théorie du complot

LOL, la manipulation en vogue.

Dire que le confrontation a été "soigneusement orchestrée", ce n'est pas
supputer l'existence d'un complot ?
sans vous interroger sur les faits.
Pourtant, avant même l'altercation avec Finkielkraut, d'autres incidents
qui ont émaillé les manifestations avaient attiré l'attention sur une
certaine "libération" de la parole antisémite au sein de ce mouvement.

Il n'y a pas de libération, il y a toujours eu des antisémites partout,

Pas à LaREM, je ne crois pas.

Mais assurément chez nos amis, euh, vos amis de Kiev :
<https://www.cjoint.com/c/IBytAyTTfeb>

Manipulation habituelle de votre part qui consiste à citer une image en
l'isolant de son contexte. Le procédé est grossier.
C'est comme le "juden" tagué sur un magasin Bagelstein à Paris. Si on le
sort de son contexte, comme vous le faites pour cette croix gammée, on
peut très bien en déduire que les Français sont devenus de fervents
partisans du nazisme.
Ce serait évidemment malhonnête car ce tag a - fort heureusement -
déclenché une vague de réactions indignées.
De même, pour cette croix gammée géante apparue sur l'escalier d'un
centre commercial à Kiev le 16 février dernier, juste avant une
manifestation prévue de nationalistes.
"Le journaliste israélien Shimon Brinman a écrit plus tard sur Facebook
que le centre commercial avait présenté ses excuses pour « ce qui est
arrivé » pendant le week-end dans l’éclairage des escaliers.
Selon les responsables du centre commercial, le système informatique a
été piraté – permettant aux hackers de créer l’image.
« L’administration et le personnel n’ont rien à voir avec l’information
placée sur l’escalier éclairé et ne soutient aucunement de telles
actions », a précisé un communiqué du centre commercial."
https://fr.timesofisrael.com/ukraine-lescalier-dun-centre-commercial-decore-dune-croix-gammee-geante/
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alain191
K. wrote:
Le 24/02/2019 à 20:32, Herisson grognon a écrit :
K. wrote:
Le 21/02/2019 à 00:19, Cl.Massé a écrit :
"K." a écrit dans le message de groupe de discussion :
q4j2ei$evh$
Gros titre dans Le Monde: "Antisémitisme, la coté sombre des Gilets
Jaunes," ce qui démontre que ce n'est qu'une opération de
décrédibilisation du mouvement, un guet-apens soigneusement orchestré.
Ils étaient une poignée à attendre Finkielkraut, il y a un million de
Gilets Jaunes, méthode de manipulation coutumière des média aux ordres.

Vous foncez tête baissée dans la théorie du complot

LOL, la manipulation en vogue.

Dire que le confrontation a été "soigneusement orchestrée", ce n'est pas
supputer l'existence d'un complot ?
sans vous interroger sur les faits.
Pourtant, avant même l'altercation avec Finkielkraut, d'autres incidents
qui ont émaillé les manifestations avaient attiré l'attention sur une
certaine "libération" de la parole antisémite au sein de ce mouvement.

Il n'y a pas de libération, il y a toujours eu des antisémites partout,

Pas à LaREM, je ne crois pas.

Mais assurément chez nos amis, euh, vos amis de Kiev :
<https://www.cjoint.com/c/IBytAyTTfeb>

Manipulation habituelle de votre part qui consiste à citer une image en
l'isolant de son contexte. Le procédé est grossier.

Cette croix gammée de plusieurs mêtres de dimensions à un endroit
particulèrment visible est restée un week end, vrai ou faux ?
Il n'y a aucune manipulation dans le fait de le rapporter. AUCUNE.
C'est comme le "juden" tagué sur un magasin Bagelstein à Paris. Si on le
sort de son contexte, comme vous le faites pour cette croix gammée, on
peut très bien en déduire que les Français sont devenus de fervents
partisans du nazisme.

C'est justement ce qui a été essayé de faire, le sortir de son contexte
pour en charger les gilets jaunes, mais ça n'a pas fonctionné, domage
pour les manipulateurs.
Ce n'est pas moi qui l'ai déplacé de contexte, mais les gens de votre
monde politique.
Ce serait évidemment malhonnête car ce tag a - fort heureusement -
déclenché une vague de réactions indignées.

Encore heureux, indignations non spontanées et de circonstance, on a lu
sur ce forum plusieurs réactions condamnant l'antisémitisme généralisé,
supposé des gilets jaunes même... il n'a manqué que Netanyahu en visite
urgente à Paris pour apeller tous les juifs de france à se réfugier dans
le pradis sioniste en Palestine.
De même, pour cette croix gammée géante apparue sur l'escalier d'un
centre commercial à Kiev le 16 février dernier, juste avant une
manifestation prévue de nationalistes.

Et oui, c'est clair, manifestation de "nationalistes"... mais bien
neo-nazis, ce sont ces gens avec qui votre ami "delta", la kippa sous
son casque, faisait le coup de feu dans les rues de Kiev en 2014, ces
gens et personne d'autre, alors lorsque vous les souteniez à ce moment,
vous n'aviez pas prévu que plus tard vous devriez prendre position,
publiquement, contre eux. Dur !
"Le journaliste israélien Shimon Brinman a écrit plus tard sur Facebook
que le centre commercial avait présenté ses excuses pour « ce qui est
arrivé » pendant le week-end dans l'éclairage des escaliers.

Ben voyon, c'est comme après le massacre du village de Deir Yassin,
c'était si évident, que même au roi de Jordanie les sionistes ont
présenté leurs excuses, ce qui ne les a pas empeché de détruire 4 à 500
villages en palestine à ce moment, les excuses, ça ne coute pas cher.
Selon les responsables du centre commercial, le système informatique a
été piraté – permettant aux hackers de créer l'image.

Ben voyons, et il n'a pas suffit d'une minute, de dix minutes même pour
observer qu'elle s'étalait sur plusieurs metres devant les yeux de tout
le monde, et elle sera restée un week end, la réaction à ce piratage a
été bien étudiée, louguement, très longuement, très très... le temps
surement que la manifestation se passe, tous drapeaux déployés, comme
cela se faisait à New York en 1939 et plus tard encore !
« L'administration et le personnel n'ont rien à voir avec l'information
placée sur l'escalier éclairé et ne soutient aucunement de telles
actions », a précisé un communiqué du centre commercial."
https://fr.timesofisrael.com/ukraine-lescalier-dun-centre-commercial-decor
e-dune-croix-gammee-geante/

Joli communiqué mais qui n'explique pas pourquoi ni l'administration ni
le personnel ont laissé cette croix gammée tout un week end.
Il y a des collusions qui font mal, changez d'amis.
Déjà en 1948 la proximité du sionisme avec le nazisme et le fascisme
était dénoncée, publiquement, internationalement, vous devrier observer
que ce monde politique sent pire que le souffre, déjà en 1948,
maintenant en Ukraine, choissez autrement vos amis, ils vous polluent,
que vous le vouliez ou pas.
Alain
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Ren=c3=a9 Groumal
Le 24/02/2019 à 20:32, Herisson grognon a écrit :
Cl.Massé wrote:
"Herisson grognon" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1o3fzxg.1x6u1lwnp5x1cN%
Vous faites la promo de la LDJ qui est étrangement interdite aux USA,
placée sur la même liste que le hamas, c'est bête, hein !

Interdite également en Israël ! Ce n'est pas une ligue, c'est une milice
privée, qui devraient bien sûr déjà être interdite en tant que telle, et qui
fait de la provocation, de la désinformation et des menaces à la limite du
terrorisme. On a bien vu leur service d'ordre lors d'une manif, ils étaient
là pour faire partir la France Insoumise et ce sont eux qui ont causé les
débordements. C'est du gibier de potence, protégé par la voyoucratie qui
nous sert d'Etat, et qui prend ses ordres à Tel Aviv.

Oui, il ne faut pas s'étonner que K. qui offre sont total soutien à la
colonie sioniste l'offre tout autant à cette milice, la "ligue de
défense juive" qui use de violence de façon habituelle
Et par le nom qu'elle s'est choisie cette milice pollue les personnes de
croyance juive par les agressions et crimes qu'elle commet, mais ça ne
dérange pas K.
Alain

Israel est la colonie de quel pays ...?
Toulours pas de réponse ....
HG a des troubles de la lecture avec certains mots...