Je cire "
Conformément à une demande des juges, l'agence (Agrasc) a le droit en
effet de vendre les biens saisis avant même le jugement, ce qui
constitue une "révolution" dans le domaine, affirme le quotidien. Si
l'ancien propriétaire du bien est innocenté, il récupère automatiquement
la somme obtenue à la vente du bien, sans décote. "En 2011, treize
millions d'euros ont ainsi été rendus à leurs propriétaires", affirme Le
Parisien. "
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de
confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose
qui m'échappe...
Même si la "victime" récupère son bien s'il est innocenté, cela reste
une injustice:
- il a été dépossédé de son bien plusieurs années en attendant le jugement
- son bien a été vendu, l'argent rendu ne rend pas forcément le bien
(l'argent perd de sa valeur, et ne permet pas forcément de racheter
l'ancien bien).
Qu'en pensent les connaisseurs de ce forum ?
(si pas connaisseur, prière de s'abstenir de troller).
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe...
À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole, après 10 ans.
-- http://rouillard.org/s.jpg
Le 27/10/2012 16:16, Contistador a écrit :
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de
confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose
qui m'échappe...
À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux
vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole,
après 10 ans.
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe...
À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole, après 10 ans.
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe... (si pas connaisseur, prière de s'abstenir...).
Nous sommes connaisseurs. Ce qui t'échappe, coco, c'est qu'il n'existe nulle part d' "état de droit".
Quand un tribunal condamne à la prison ferme des scientifiques pour n'avoir pas prévu un tremblement de terre, ça autorise toutes les infamies.
Pourquoi alors ne pas condamner les météorologues qui n'avaient pas prévu les inondations, les médecins qui n'avaient pas prévu un cancer, ou Madame Irma qui avait fallacieusement prévu à Ma'm Michu une fructueuse rencontre ?
"Contistador" a écrit :
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de
confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui
m'échappe...
(si pas connaisseur, prière de s'abstenir...).
Nous sommes connaisseurs.
Ce qui t'échappe, coco, c'est qu'il n'existe nulle part
d' "état de droit".
Quand un tribunal condamne à la prison ferme des scientifiques
pour n'avoir pas prévu un tremblement de terre, ça autorise
toutes les infamies.
Pourquoi alors ne pas condamner les météorologues qui n'avaient
pas prévu les inondations, les médecins qui n'avaient pas prévu un
cancer, ou Madame Irma qui avait fallacieusement prévu à Ma'm
Michu une fructueuse rencontre ?
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe... (si pas connaisseur, prière de s'abstenir...).
Nous sommes connaisseurs. Ce qui t'échappe, coco, c'est qu'il n'existe nulle part d' "état de droit".
Quand un tribunal condamne à la prison ferme des scientifiques pour n'avoir pas prévu un tremblement de terre, ça autorise toutes les infamies.
Pourquoi alors ne pas condamner les météorologues qui n'avaient pas prévu les inondations, les médecins qui n'avaient pas prévu un cancer, ou Madame Irma qui avait fallacieusement prévu à Ma'm Michu une fructueuse rencontre ?
dmkgbt
jr wrote:
Le 27/10/2012 16:16, Contistador a écrit :
> Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de > confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose > qui m'échappe...
À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole, après 10 ans.
Et les immeubles?
-- Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance» Octobre 2012
jr <jqs@froc.net> wrote:
Le 27/10/2012 16:16, Contistador a écrit :
> Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de
> confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose
> qui m'échappe...
À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux
vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole,
après 10 ans.
Et les immeubles?
--
Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance»
Octobre 2012
> Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de > confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose > qui m'échappe...
À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole, après 10 ans.
Et les immeubles?
-- Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance» Octobre 2012
ftr
On 27/10/2012 18:40, Fulminator wrote:
"Contistador" a écrit :
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe... (si pas connaisseur, prière de s'abstenir...).
Nous sommes connaisseurs. Ce qui t'échappe, coco, c'est qu'il n'existe nulle part d' "état de droit".
Quand un tribunal condamne à la prison ferme des scientifiques pour n'avoir pas prévu un tremblement de terre, ça autorise toutes les infamies.
Lui, il parle de la France. Tu parles d'Italie.
On 27/10/2012 18:40, Fulminator wrote:
"Contistador" a écrit :
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de
confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose
qui
m'échappe...
(si pas connaisseur, prière de s'abstenir...).
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe... (si pas connaisseur, prière de s'abstenir...).
Nous sommes connaisseurs. Ce qui t'échappe, coco, c'est qu'il n'existe nulle part d' "état de droit".
Quand un tribunal condamne à la prison ferme des scientifiques pour n'avoir pas prévu un tremblement de terre, ça autorise toutes les infamies.
Lui, il parle de la France. Tu parles d'Italie.
Christian Navis
Contistador a exposé le 27/10/2012 :
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe...
L'AGRASC est un établissement public administratif. Les tribunaux relèvent de l'ordre judiciaire. Le fonctionnement parfois dissonant de ces 2 structures tient à la dualité des systèmes institutionnels en France. Exactement comme pour le conducteur qui se fait confisquer son permis par la préfecture, mais est relaxé ultérieurement pour l'infraction routière qui lui a valu le retrait. Dura lex sed lex. :-(
-- Mort du journalisme citoyen : http://christian.navis.over-blog.com
Contistador a exposé le 27/10/2012 :
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un
bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe...
L'AGRASC est un établissement public administratif.
Les tribunaux relèvent de l'ordre judiciaire.
Le fonctionnement parfois dissonant de ces 2 structures tient à la
dualité des systèmes institutionnels en France.
Exactement comme pour le conducteur qui se fait confisquer son
permis par la préfecture, mais est relaxé ultérieurement pour
l'infraction routière qui lui a valu le retrait.
Dura lex sed lex. :-(
--
Mort du journalisme citoyen :
http://christian.navis.over-blog.com
Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose qui m'échappe...
L'AGRASC est un établissement public administratif. Les tribunaux relèvent de l'ordre judiciaire. Le fonctionnement parfois dissonant de ces 2 structures tient à la dualité des systèmes institutionnels en France. Exactement comme pour le conducteur qui se fait confisquer son permis par la préfecture, mais est relaxé ultérieurement pour l'infraction routière qui lui a valu le retrait. Dura lex sed lex. :-(
-- Mort du journalisme citoyen : http://christian.navis.over-blog.com
dmkgbt
jr wrote:
Vous faites bien de dire une ânerie,
Ho, merci de ce compliment, Jacques.
L'agence machin
AGRASC, je crois.
est chargée de gérer les biens et ne s'en dessaisit que s'il y a "risque de dépréciation", ou impossibilité de retrouver le proprio.
Vous en êtes bien sûr, Jacques? Alors merci de ces informations fournies par un juriste exceptionnel.
Après mûre réflexion, jr a écrit : > Dominique wrote: > >> jr wrote: >> >>> Le 27/10/2012 16:16, Contistador a écrit : >>> >>>> Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de >>>> confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose >>>> qui m'échappe... >>> >>> >>> À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux >>> vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole, >>> après 10 ans. >> >> Et les immeubles? > > Vous faites bien de dire une ânerie, ça évitera la chose à quelqu'un > d'autre. L'agence machin est chargée de gérer les biens et ne s'en > dessaisit que s'il y a "risque de dépréciation", ou impossibilité de > retrouver le proprio.
"Maisons, bateaux, voitures, bijoux, argent numéraire, comptes bancaires saisis dans les paradis fiscaux : autant de biens acquis illégalement, saisis puis revendus au profit de l'Etat par cette jeune agence"
éun hôtel particulier de six étages avenue Foch à Paris"
Beaucoup de graves erreurs dans cet article : 1) en ce qui concerne les biens mobiliers (et comme le dit un peu abruptement ce cher Jacques, juriste émérite, pourtant), seuls les biens qui risquent une dépréciation peuvent être vendus avant condamnation de leur propriétaire; 2)dans ce cas, ils sont vendus au plus haut de leur valeur (et si les offres pour ce bien sont trop basses, ils restent réservés par l'Etat), de façon à ce que leur propriétaire ne perde pas s'il est reconnu innocent; 3)en matière d'immobilier, seuls les biens réellement confisqués - ce qui est une sanction pénale venant en complément d'un jugement condamnant le propriétaire - peuvent être revendus.
NB : en matière de "bagnoles", l'agence se plaint que, trop souvent, la valeur des véhicules saisis (et saisis en grand nombre, ils le sont) ne couvre pas les frais de garde de ceux-ci et préconise plutôt leur destruction compte-tenu de cette faible valeur.
Après mûre réflexion, jr a écrit :
> Dominique <dmkgbt@free.invalid> wrote:
>
>> jr <jqs@froc.net> wrote:
>>
>>> Le 27/10/2012 16:16, Contistador a écrit :
>>>
>>>> Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de
>>>> confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose
>>>> qui m'échappe...
>>>
>>>
>>> À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux
>>> vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole,
>>> après 10 ans.
>>
>> Et les immeubles?
>
> Vous faites bien de dire une ânerie, ça évitera la chose à quelqu'un
> d'autre. L'agence machin est chargée de gérer les biens et ne s'en
> dessaisit que s'il y a "risque de dépréciation", ou impossibilité de
> retrouver le proprio.
"Maisons, bateaux, voitures, bijoux, argent numéraire, comptes
bancaires saisis dans les paradis fiscaux : autant de biens acquis
illégalement, saisis puis revendus au profit de l'Etat par cette jeune
agence"
éun hôtel particulier de six étages avenue Foch à Paris"
Beaucoup de graves erreurs dans cet article :
1) en ce qui concerne les biens mobiliers (et comme le dit un peu
abruptement ce cher Jacques, juriste émérite, pourtant), seuls les biens
qui risquent une dépréciation peuvent être vendus avant condamnation de
leur propriétaire;
2)dans ce cas, ils sont vendus au plus haut de leur valeur (et si les
offres pour ce bien sont trop basses, ils restent réservés par l'Etat),
de façon à ce que leur propriétaire ne perde pas s'il est reconnu
innocent;
3)en matière d'immobilier, seuls les biens réellement confisqués - ce
qui est une sanction pénale venant en complément d'un jugement
condamnant le propriétaire - peuvent être revendus.
NB : en matière de "bagnoles", l'agence se plaint que, trop souvent, la
valeur des véhicules saisis (et saisis en grand nombre, ils le sont) ne
couvre pas les frais de garde de ceux-ci et préconise plutôt leur
destruction compte-tenu de cette faible valeur.
Après mûre réflexion, jr a écrit : > Dominique wrote: > >> jr wrote: >> >>> Le 27/10/2012 16:16, Contistador a écrit : >>> >>>> Comment est ce que la constitution permettrait elle à l'Etat de >>>> confisquer un bien avant un jugement d'un tribunal ? Y a quelque chose >>>> qui m'échappe... >>> >>> >>> À la limite, c'est de la simple conservation de la valeur du bien. Mieux >>> vaut pour le relaxé retrouver la valeur de sa bagnole, que la bagnole, >>> après 10 ans. >> >> Et les immeubles? > > Vous faites bien de dire une ânerie, ça évitera la chose à quelqu'un > d'autre. L'agence machin est chargée de gérer les biens et ne s'en > dessaisit que s'il y a "risque de dépréciation", ou impossibilité de > retrouver le proprio.
"Maisons, bateaux, voitures, bijoux, argent numéraire, comptes bancaires saisis dans les paradis fiscaux : autant de biens acquis illégalement, saisis puis revendus au profit de l'Etat par cette jeune agence"
éun hôtel particulier de six étages avenue Foch à Paris"
Beaucoup de graves erreurs dans cet article : 1) en ce qui concerne les biens mobiliers (et comme le dit un peu abruptement ce cher Jacques, juriste émérite, pourtant), seuls les biens qui risquent une dépréciation peuvent être vendus avant condamnation de leur propriétaire; 2)dans ce cas, ils sont vendus au plus haut de leur valeur (et si les offres pour ce bien sont trop basses, ils restent réservés par l'Etat), de façon à ce que leur propriétaire ne perde pas s'il est reconnu innocent; 3)en matière d'immobilier, seuls les biens réellement confisqués - ce qui est une sanction pénale venant en complément d'un jugement condamnant le propriétaire - peuvent être revendus.
NB : en matière de "bagnoles", l'agence se plaint que, trop souvent, la valeur des véhicules saisis (et saisis en grand nombre, ils le sont) ne couvre pas les frais de garde de ceux-ci et préconise plutôt leur destruction compte-tenu de cette faible valeur.
Dominique wrote: > jr wrote: > >> Vous faites bien de dire une ânerie, > > Ho, merci de ce compliment, Jacques. > >> L'agence machin > > AGRASC, je crois.
De source sûre.
Ha, merci, Jacques, vous êtes bien bon de confirmer mes allégations.
>> est chargée de gérer les biens et ne s'en >> dessaisit que s'il y a "risque de dépréciation", ou impossibilité de >> retrouver le proprio. > > Vous en êtes bien sûr, Jacques?
Pas tant que ça, on ne m'a jamais saisi mes ordinateurs, à moi.
A moi non plus, cher Jacques.
« L'officier de police judiciaire peut également se transporter en tous lieux dans lesquels sont susceptibles de se trouver des biens dont la confiscation est prévue à l'article 131-21 du code pénal, pour y procéder à une perquisition aux fins de saisie de ces biens ; si la perquisition est effectuée aux seules fins de rechercher et de saisir des biens dont la confiscation est prévue par les cinquième et sixième alinéas de ce même article, elle doit être préalablement autorisée par le procureur de la République. »
Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans ces dispositions?
> Alors merci de ces informations fournies par un juriste exceptionnel.
Suffit de lire le journal.
Ha, mais comme je le faisais remarquer à Alain Montfranc, dans ma réponse postée vers 16h10, les journaux mélangent plusieurs dispositions et Le Parisien, comme Le Monde, qui le cite, induisent leurs lecteurs en erreur.
Le truc n'est pas si vieux (Sarko), et le gouvernement a assez joué de l'effet d'annonce à l'époque.
Il ne suffit pas de lire des journaux généralistes pour comprendre des dispositions juridiques complexes.
-- Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance» Octobre 2012
jr <jqs@froc.net> wrote:
Dominique <dmkgbt@free.invalid> wrote:
> jr <jqs@froc.net> wrote:
>
>> Vous faites bien de dire une ânerie,
>
> Ho, merci de ce compliment, Jacques.
>
>> L'agence machin
>
> AGRASC, je crois.
De source sûre.
Ha, merci, Jacques, vous êtes bien bon de confirmer mes allégations.
>> est chargée de gérer les biens et ne s'en
>> dessaisit que s'il y a "risque de dépréciation", ou impossibilité de
>> retrouver le proprio.
>
> Vous en êtes bien sûr, Jacques?
Pas tant que ça, on ne m'a jamais saisi mes ordinateurs, à moi.
A moi non plus, cher Jacques.
« L'officier de police judiciaire peut également se transporter en tous
lieux dans lesquels sont susceptibles de se trouver des biens dont la
confiscation est prévue à l'article 131-21 du code pénal, pour y
procéder à une perquisition aux fins de saisie de ces biens ; si la
perquisition est effectuée aux seules fins de rechercher et de saisir
des biens dont la confiscation est prévue par les cinquième et sixième
alinéas de ce même article, elle doit être préalablement autorisée par
le procureur de la République. »
Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans ces dispositions?
> Alors merci de ces informations fournies par un juriste exceptionnel.
Suffit de lire le journal.
Ha, mais comme je le faisais remarquer à Alain Montfranc, dans ma
réponse postée vers 16h10, les journaux mélangent plusieurs dispositions
et Le Parisien, comme Le Monde, qui le cite, induisent leurs lecteurs en
erreur.
Le truc n'est pas si vieux (Sarko), et le
gouvernement a assez joué de l'effet d'annonce à l'époque.
Il ne suffit pas de lire des journaux généralistes pour comprendre des
dispositions juridiques complexes.
--
Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance»
Octobre 2012
Dominique wrote: > jr wrote: > >> Vous faites bien de dire une ânerie, > > Ho, merci de ce compliment, Jacques. > >> L'agence machin > > AGRASC, je crois.
De source sûre.
Ha, merci, Jacques, vous êtes bien bon de confirmer mes allégations.
>> est chargée de gérer les biens et ne s'en >> dessaisit que s'il y a "risque de dépréciation", ou impossibilité de >> retrouver le proprio. > > Vous en êtes bien sûr, Jacques?
Pas tant que ça, on ne m'a jamais saisi mes ordinateurs, à moi.
A moi non plus, cher Jacques.
« L'officier de police judiciaire peut également se transporter en tous lieux dans lesquels sont susceptibles de se trouver des biens dont la confiscation est prévue à l'article 131-21 du code pénal, pour y procéder à une perquisition aux fins de saisie de ces biens ; si la perquisition est effectuée aux seules fins de rechercher et de saisir des biens dont la confiscation est prévue par les cinquième et sixième alinéas de ce même article, elle doit être préalablement autorisée par le procureur de la République. »
Qu'est-ce que vous n'avez pas compris dans ces dispositions?
> Alors merci de ces informations fournies par un juriste exceptionnel.
Suffit de lire le journal.
Ha, mais comme je le faisais remarquer à Alain Montfranc, dans ma réponse postée vers 16h10, les journaux mélangent plusieurs dispositions et Le Parisien, comme Le Monde, qui le cite, induisent leurs lecteurs en erreur.
Le truc n'est pas si vieux (Sarko), et le gouvernement a assez joué de l'effet d'annonce à l'époque.
Il ne suffit pas de lire des journaux généralistes pour comprendre des dispositions juridiques complexes.
-- Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance» Octobre 2012
dmkgbt
jr wrote:
From: jr Message-ID: Date: 28 Oct 2012 17:02:09 GMT NNTP-Posting-Date: 28 Oct 2012 18:02:09 CET
Ben oui banane, le truc s'occupe de gérer les biens saisis avant jugement, *et* de vendre ceux qui sont confisqués après jugement.
Y'a du boulot.
Ho, pas tant que ça, vous n'avez mis qu'une heure pour me lire et vérifier dans le lien que j'avais donné en signature :-)
1) en ce qui concerne les biens mobiliers (et comme le dit un peu abruptement ce cher Jacques, juriste émérite, pourtant), seuls les biens qui risquent une dépréciation peuvent être vendus avant condamnation de leur propriétaire; 2)dans ce cas, ils sont vendus au plus haut de leur valeur (et si les offres pour ce bien sont trop basses, ils restent réservés par l'Etat), de façon à ce que leur propriétaire ne perde pas s'il est reconnu innocent; 3)en matière d'immobilier, seuls les biens réellement confisqués - ce qui est une sanction pénale venant en complément d'un jugement condamnant le propriétaire - peuvent être revendus.
-- Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance» Octobre 2012
jr <jqs@froc.net> wrote:
From: jr <jqs@froc.net>
Message-ID: <55939311373136099.112766jqs-froc.net@news.free.fr>
Date: 28 Oct 2012 17:02:09 GMT
NNTP-Posting-Date: 28 Oct 2012 18:02:09 CET
Ben oui banane, le truc s'occupe de gérer les biens saisis avant jugement,
*et* de vendre ceux qui sont confisqués après jugement.
Y'a du boulot.
Ho, pas tant que ça, vous n'avez mis qu'une heure pour me lire et
vérifier dans le lien que j'avais donné en signature :-)
1) en ce qui concerne les biens mobiliers (et comme le dit un peu
abruptement ce cher Jacques, juriste émérite, pourtant), seuls les biens
qui risquent une dépréciation peuvent être vendus avant condamnation de
leur propriétaire;
2)dans ce cas, ils sont vendus au plus haut de leur valeur (et si les
offres pour ce bien sont trop basses, ils restent réservés par l'Etat),
de façon à ce que leur propriétaire ne perde pas s'il est reconnu
innocent;
3)en matière d'immobilier, seuls les biens réellement confisqués - ce
qui est une sanction pénale venant en complément d'un jugement
condamnant le propriétaire - peuvent être revendus.
--
Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance»
Octobre 2012
1) en ce qui concerne les biens mobiliers (et comme le dit un peu abruptement ce cher Jacques, juriste émérite, pourtant), seuls les biens qui risquent une dépréciation peuvent être vendus avant condamnation de leur propriétaire; 2)dans ce cas, ils sont vendus au plus haut de leur valeur (et si les offres pour ce bien sont trop basses, ils restent réservés par l'Etat), de façon à ce que leur propriétaire ne perde pas s'il est reconnu innocent; 3)en matière d'immobilier, seuls les biens réellement confisqués - ce qui est une sanction pénale venant en complément d'un jugement condamnant le propriétaire - peuvent être revendus.
-- Gilbert Thiel: «Face à la violence, l'État manque de constance» Octobre 2012