J'ai actuellement un CANON A1 avec un 35-70 + macro et un 80-200. Je
photographie essentiellement des trains (en amateur) mais je suis allé
jusqu'en Mauritanie (sable, chaleur), pour cela. Je voudrais passer au
numérique. Je n'ai pas (trop) de problème de budget; je cherche un
appareil + objectif avant tout solide, fiable, doté d'une grande
autonomie et qui me dure aussi longtemps que le A1 (20 ans ...)
La FNAC me conseille un PENTAX D20 car il est tropicalisé. Il est lourd
mais pour moi c'est un avantage car j'utilise beaucoup le 200mm (on a
de moins en moins accès au domaine ferroviaire). Sur la doc, j'ai
découvert le bracketing : très interessant car les conditions
d'éclairage sont souvent très difficile.
Dans la gamme d'objectifs PENTAX, on trouve des zooms 'extraordinaires'
du style 18-250 : faut-il mieux un seul objectif de ce type ou une
combinaison 16-50 + 60-250 ?
Et si en plus ... ma femme est passionnée de fleurs, alors une
possibilité de macro serait intéressante.
J'espère que vous êtes patients, car j'aurai surement d'autres questions
à vous poser ....
Dans l'article <g3l5le$jr5$, Jean à Grenoble disait :
Excuse-moi d'insister mais comme je n'y connais pas grand chose (je suis ingénieur en informatique mais en photo numérique je suis ... béotien !)
Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas vrai ?
Certains outils comme Adobe Lightroom sont capables de faire des modifications non destructrices sur les images et ce, même su un JPEG. Il est plus préférable si on veut profiter d'un espace de couleur plus grand (12/14 bits pour le RAW contre 8 en JPEG) de faire des RAW par contre.
Le K20D est un bon choix sinon même si son AF est sans doute un peu en retrai par rapport aux offres Canon et Nikon.
Il y a par contre d'excellentes optiques chez Pentax, que ce soit en focales fixes ou en zooms. -- Ollivier ROBERT -=- K10D, 18-55 + 50-200, FA 50/f1.4, FA 35/f2, Vivitar 105/f2.5 Macro S1 M42 : Stak 135/f3.5, Helios 44-M 58/f2
Dans l'article <g3l5le$jr5$1@news.netfinity.fr>,
Jean à Grenoble <jsm.maurice@wanadoo.fr> disait :
Excuse-moi d'insister mais comme je n'y connais pas grand chose (je suis
ingénieur en informatique mais en photo numérique je suis ... béotien !)
Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement
lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas vrai ?
Certains outils comme Adobe Lightroom sont capables de faire des modifications
non destructrices sur les images et ce, même su un JPEG. Il est plus
préférable si on veut profiter d'un espace de couleur plus grand (12/14 bits
pour le RAW contre 8 en JPEG) de faire des RAW par contre.
Le K20D est un bon choix sinon même si son AF est sans doute un peu en retrai
par rapport aux offres Canon et Nikon.
Il y a par contre d'excellentes optiques chez Pentax, que ce soit en focales
fixes ou en zooms.
--
Ollivier ROBERT -=-
K10D, 18-55 + 50-200, FA 50/f1.4, FA 35/f2, Vivitar 105/f2.5 Macro S1
M42 : Stak 135/f3.5, Helios 44-M 58/f2
Dans l'article <g3l5le$jr5$, Jean à Grenoble disait :
Excuse-moi d'insister mais comme je n'y connais pas grand chose (je suis ingénieur en informatique mais en photo numérique je suis ... béotien !)
Je pensai qu'une fois la photo prise (enregistrée), chaque traitement lui faisait perdre de la qualité (perdre de l'information). C'est pas vrai ?
Certains outils comme Adobe Lightroom sont capables de faire des modifications non destructrices sur les images et ce, même su un JPEG. Il est plus préférable si on veut profiter d'un espace de couleur plus grand (12/14 bits pour le RAW contre 8 en JPEG) de faire des RAW par contre.
Le K20D est un bon choix sinon même si son AF est sans doute un peu en retrai par rapport aux offres Canon et Nikon.
Il y a par contre d'excellentes optiques chez Pentax, que ce soit en focales fixes ou en zooms. -- Ollivier ROBERT -=- K10D, 18-55 + 50-200, FA 50/f1.4, FA 35/f2, Vivitar 105/f2.5 Macro S1 M42 : Stak 135/f3.5, Helios 44-M 58/f2
Jean-Pierre Roche
Ollivier Robert a écrit :
Certains outils comme Adobe Lightroom sont capables de faire des modifications non destructrices sur les images et ce, même su un JPEG.
Euh... Pas vraiment il me semble... Même s'il peut en donner l'illusion.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
Ollivier Robert a écrit :
Certains outils comme Adobe Lightroom sont capables de faire des modifications
non destructrices sur les images et ce, même su un JPEG.
Euh... Pas vraiment il me semble...
Même s'il peut en donner l'illusion.
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
enlever sanspub pour m'écrire...
Certains outils comme Adobe Lightroom sont capables de faire des modifications non destructrices sur les images et ce, même su un JPEG.
Euh... Pas vraiment il me semble... Même s'il peut en donner l'illusion.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée, restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la coder... L"exemple classique est journalistique : Un chien mord un homme Un homme mord un chien Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le rendu etc...
Oui, mais là tu /ajoutes/ une information extérieure.
Oui.
Dans une transformation bijective, donc réversible sans perte, la quantité d'information restera la même.
Les fonctions de traitement ne sont pas ou pas toutes bijectives. C'est particulerement visible pour les conversions d'espace colorimétriques, mais l'accentuation n'est pas franchement réversible non plus :).
Mais si par exemple on adapte l'espace des couleurs à ce que veut bien imprimer ta £*@! d'imprimante, il y aura forcément une diminution de l'information :/
Et bien, tu devrais lire la série très passionnante d'articles écrits par Charles Vassllo. Il semblerait que les imprimantes puissent couvrir un espace plus grand que le adobeRVB, en fait. Mais arriver à leur faire cracher leur coûteuse encre dans le bon sens...
Noëlle Adam.
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée,
restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment
pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport
signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité
d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la
coder...
L"exemple classique est journalistique :
Un chien mord un homme
Un homme mord un chien
Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la
même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y
ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le
rendu etc...
Oui, mais là tu /ajoutes/ une information extérieure.
Oui.
Dans une transformation bijective, donc réversible sans perte, la
quantité d'information restera la même.
Les fonctions de traitement ne sont pas ou pas toutes bijectives.
C'est particulerement visible pour les conversions d'espace
colorimétriques, mais l'accentuation n'est pas franchement réversible
non plus :).
Mais si par exemple on adapte l'espace des couleurs à ce que veut bien
imprimer ta £*@! d'imprimante, il y aura forcément une diminution de
l'information :/
Et bien, tu devrais lire la série très passionnante d'articles écrits
par Charles Vassllo. Il semblerait que les imprimantes puissent couvrir
un espace plus grand que le adobeRVB, en fait. Mais arriver à leur faire
cracher leur coûteuse encre dans le bon sens...
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée, restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la coder... L"exemple classique est journalistique : Un chien mord un homme Un homme mord un chien Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le rendu etc...
Oui, mais là tu /ajoutes/ une information extérieure.
Oui.
Dans une transformation bijective, donc réversible sans perte, la quantité d'information restera la même.
Les fonctions de traitement ne sont pas ou pas toutes bijectives. C'est particulerement visible pour les conversions d'espace colorimétriques, mais l'accentuation n'est pas franchement réversible non plus :).
Mais si par exemple on adapte l'espace des couleurs à ce que veut bien imprimer ta £*@! d'imprimante, il y aura forcément une diminution de l'information :/
Et bien, tu devrais lire la série très passionnante d'articles écrits par Charles Vassllo. Il semblerait que les imprimantes puissent couvrir un espace plus grand que le adobeRVB, en fait. Mais arriver à leur faire cracher leur coûteuse encre dans le bon sens...
Noëlle Adam.
Patrick V
Jean-Pierre Roche a écrit :
Bof... Tropicalisé pour un utilisateur "normal", je vois pas trop l'intérêt. Surtout qu'il faudrait pouvoir évaluer l'apport réel de la chose par rapport à un modèle qui ne le revendique pas. Globalement les modèles tropicalisés sont surtout des modèles pro ou semi-pro donc lourds...
Il me semble me souvenir que le K10D est tropicalisé...
Jean-Pierre Roche a écrit :
Bof... Tropicalisé pour un utilisateur "normal", je vois pas trop
l'intérêt. Surtout qu'il faudrait pouvoir évaluer l'apport réel de la
chose par rapport à un modèle qui ne le revendique pas. Globalement les
modèles tropicalisés sont surtout des modèles pro ou semi-pro donc
lourds...
Il me semble me souvenir que le K10D est tropicalisé...
Bof... Tropicalisé pour un utilisateur "normal", je vois pas trop l'intérêt. Surtout qu'il faudrait pouvoir évaluer l'apport réel de la chose par rapport à un modèle qui ne le revendique pas. Globalement les modèles tropicalisés sont surtout des modèles pro ou semi-pro donc lourds...
Il me semble me souvenir que le K10D est tropicalisé...
fotoralf
Patrick V wrote:
Il me semble me souvenir que le K10D est tropicalisé...
Oui, oui. Voici l'exemple classique dans le domaine d'application prévu :
Elle résume bien ce que j'aime : un train 'pas bien normal' (il roule à droite en Belgique), des heures de patience et le temps qui n'est jamais adéquat !
Pour les autres : mon premier boulot a été aux aciéries Usinor de Dunkerque !
A+ Jean à Grenoble
en voila une jolie photo !
Elle résume bien ce que j'aime : un train 'pas bien normal' (il roule à
droite en Belgique), des heures de patience et le temps qui n'est jamais
adéquat !
Pour les autres : mon premier boulot a été aux aciéries Usinor de
Dunkerque !
Elle résume bien ce que j'aime : un train 'pas bien normal' (il roule à droite en Belgique), des heures de patience et le temps qui n'est jamais adéquat !
Pour les autres : mon premier boulot a été aux aciéries Usinor de Dunkerque !
A+ Jean à Grenoble
Jacques L'helgoualc'h
Le 23-06-2008, Noëlle a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée, restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la coder... L"exemple classique est journalistique : Un chien mord un homme Un homme mord un chien Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
Hmmm... ça me paraît un peu spécieux : cette probabilité fait référence à un contexte donné, disons le fil des brèves de l'AFP. Dans un dictionnaire de compression à codage de longueur variable, la plus fréquente aura le code le plus court, et sera donc banale. Maintenant, dans les archives de Ouest-France, c'est peut-être la seconde, moins banale, qui sera publiée plus souvent.
Pour revenir à une image, une photo à la Klein(c)(r)(tm) : couleur (0,47,167) et taille 4000x3000, recèle très peu d'information. Si tu ajoutes un artefact, pour donner un peu de matière, de reflets, ..., ce « bruit » apporte bien davantage d'information, car le codage sera bien plus long.
Mais le logiciel débruiteur pourrait aussi bien supprimer des reflets d'étoiles sur le vernis, des informations sur les pixels chauds en pose longue, etc.
Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le rendu etc...
Oui, mais là tu /ajoutes/ une information extérieure.
Oui.
Dans une transformation bijective, donc réversible sans perte, la quantité d'information restera la même.
Les fonctions de traitement ne sont pas ou pas toutes bijectives. C'est particulerement visible pour les conversions d'espace colorimétriques, mais l'accentuation n'est pas franchement réversible non plus :).
Oui, c'est pourquoi il me semble qu'une mesure raisonnable de l'information doit diminuer dans ce cas...
Maintenant, il est possible que dans certains cas cette réduction soit seulement liée aux erreurs d'arrondi.
Mais si par exemple on adapte l'espace des couleurs à ce que veut bien imprimer ta £*@! d'imprimante, il y aura forcément une diminution de l'information :/
Et bien, tu devrais lire la série très passionnante d'articles écrits par Charles Vassllo. Il semblerait que les imprimantes puissent couvrir un espace plus grand que le adobeRVB, en fait. Mais arriver à leur faire cracher leur coûteuse encre dans le bon sens...
En numérique, il faut décider qu'une photo est ratée /avant/ de l'imprimer !
Pour ton problème de teintes très sombres, j'avais pensé d'abord à un bête problème du peu de nuances disponibles dans les coins de l'espace (cubique) des codages disponibles : pour caricaturer, en rvb il y a le noir-c'est-noir (0,0,0), le noir-rouge (1,0,0), etc. Mais ça n'explique pas le saut brutal d'un bleu vers l'émeraude --- à moins d'avoir une imprimante bretonnante, qui imprime le glaz à sa guise. Il paraît qu'en chinois ce serait pareil, donc... -- Jacques L'helgoualc'h
Le 23-06-2008, Noëlle a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée,
restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment
pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport
signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité
d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la
coder...
L"exemple classique est journalistique :
Un chien mord un homme
Un homme mord un chien
Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la
même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
Hmmm... ça me paraît un peu spécieux : cette probabilité fait référence
à un contexte donné, disons le fil des brèves de l'AFP.
Dans un dictionnaire de compression à codage de longueur variable, la
plus fréquente aura le code le plus court, et sera donc banale.
Maintenant, dans les archives de Ouest-France, c'est peut-être la
seconde, moins banale, qui sera publiée plus souvent.
Pour revenir à une image, une photo à la Klein(c)(r)(tm) : couleur
(0,47,167) et taille 4000x3000, recèle très peu d'information. Si tu
ajoutes un artefact, pour donner un peu de matière, de reflets, ..., ce
« bruit » apporte bien davantage d'information, car le codage sera bien
plus long.
Mais le logiciel débruiteur pourrait aussi bien supprimer des reflets
d'étoiles sur le vernis, des informations sur les pixels chauds en pose
longue, etc.
Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y
ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le
rendu etc...
Oui, mais là tu /ajoutes/ une information extérieure.
Oui.
Dans une transformation bijective, donc réversible sans perte, la
quantité d'information restera la même.
Les fonctions de traitement ne sont pas ou pas toutes bijectives.
C'est particulerement visible pour les conversions d'espace
colorimétriques, mais l'accentuation n'est pas franchement réversible
non plus :).
Oui, c'est pourquoi il me semble qu'une mesure raisonnable de
l'information doit diminuer dans ce cas...
Maintenant, il est possible que dans certains cas cette réduction soit
seulement liée aux erreurs d'arrondi.
Mais si par exemple on adapte l'espace des couleurs à ce que veut bien
imprimer ta £*@! d'imprimante, il y aura forcément une diminution de
l'information :/
Et bien, tu devrais lire la série très passionnante d'articles écrits
par Charles Vassllo. Il semblerait que les imprimantes puissent couvrir
un espace plus grand que le adobeRVB, en fait. Mais arriver à leur faire
cracher leur coûteuse encre dans le bon sens...
En numérique, il faut décider qu'une photo est ratée /avant/ de
l'imprimer !
Pour ton problème de teintes très sombres, j'avais pensé d'abord à un
bête problème du peu de nuances disponibles dans les coins de l'espace
(cubique) des codages disponibles : pour caricaturer, en rvb il y a le
noir-c'est-noir (0,0,0), le noir-rouge (1,0,0), etc. Mais ça n'explique
pas le saut brutal d'un bleu vers l'émeraude --- à moins d'avoir une
imprimante bretonnante, qui imprime le glaz à sa guise. Il paraît qu'en
chinois ce serait pareil, donc...
--
Jacques L'helgoualc'h
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée, restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la coder... L"exemple classique est journalistique : Un chien mord un homme Un homme mord un chien Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
Hmmm... ça me paraît un peu spécieux : cette probabilité fait référence à un contexte donné, disons le fil des brèves de l'AFP. Dans un dictionnaire de compression à codage de longueur variable, la plus fréquente aura le code le plus court, et sera donc banale. Maintenant, dans les archives de Ouest-France, c'est peut-être la seconde, moins banale, qui sera publiée plus souvent.
Pour revenir à une image, une photo à la Klein(c)(r)(tm) : couleur (0,47,167) et taille 4000x3000, recèle très peu d'information. Si tu ajoutes un artefact, pour donner un peu de matière, de reflets, ..., ce « bruit » apporte bien davantage d'information, car le codage sera bien plus long.
Mais le logiciel débruiteur pourrait aussi bien supprimer des reflets d'étoiles sur le vernis, des informations sur les pixels chauds en pose longue, etc.
Quand tu traites une photo prise en raw, inutilisable telle quelle, tu y ajoutes une certaine catégorie d'informations, celle de tes choix sur le rendu etc...
Oui, mais là tu /ajoutes/ une information extérieure.
Oui.
Dans une transformation bijective, donc réversible sans perte, la quantité d'information restera la même.
Les fonctions de traitement ne sont pas ou pas toutes bijectives. C'est particulerement visible pour les conversions d'espace colorimétriques, mais l'accentuation n'est pas franchement réversible non plus :).
Oui, c'est pourquoi il me semble qu'une mesure raisonnable de l'information doit diminuer dans ce cas...
Maintenant, il est possible que dans certains cas cette réduction soit seulement liée aux erreurs d'arrondi.
Mais si par exemple on adapte l'espace des couleurs à ce que veut bien imprimer ta £*@! d'imprimante, il y aura forcément une diminution de l'information :/
Et bien, tu devrais lire la série très passionnante d'articles écrits par Charles Vassllo. Il semblerait que les imprimantes puissent couvrir un espace plus grand que le adobeRVB, en fait. Mais arriver à leur faire cracher leur coûteuse encre dans le bon sens...
En numérique, il faut décider qu'une photo est ratée /avant/ de l'imprimer !
Pour ton problème de teintes très sombres, j'avais pensé d'abord à un bête problème du peu de nuances disponibles dans les coins de l'espace (cubique) des codages disponibles : pour caricaturer, en rvb il y a le noir-c'est-noir (0,0,0), le noir-rouge (1,0,0), etc. Mais ça n'explique pas le saut brutal d'un bleu vers l'émeraude --- à moins d'avoir une imprimante bretonnante, qui imprime le glaz à sa guise. Il paraît qu'en chinois ce serait pareil, donc... -- Jacques L'helgoualc'h
Jean à Grenoble
certaines de tes photos ont l'air plein plus 'piquées', plus nettes, .... que d'autres (n° 26, 56, 69 par exemple). Pourquoi ?
Jean à Grenoble
certaines de tes photos ont l'air plein plus 'piquées', plus nettes,
.... que d'autres (n° 26, 56, 69 par exemple). Pourquoi ?
certaines de tes photos ont l'air plein plus 'piquées', plus nettes, .... que d'autres (n° 26, 56, 69 par exemple). Pourquoi ?
Jean à Grenoble
fotoralf
Jean à Grenoble wrote:
certaines de tes photos ont l'air plein plus 'piquées', plus nettes, .... que d'autres (n° 26, 56, 69 par exemple). Pourquoi ?
Ben, des variations du degrée d'accentuation appliquée dans le traitement, et aussi une question du format : il y a de tout, de l'APS-C numérique et de l'argentique du moyen-format jusqu'au panoramique 6x17 cm.
certaines de tes photos ont l'air plein plus 'piquées', plus nettes,
.... que d'autres (n° 26, 56, 69 par exemple). Pourquoi ?
Ben, des variations du degrée d'accentuation appliquée dans le
traitement, et aussi une question du format : il y a de tout, de
l'APS-C numérique et de l'argentique du moyen-format jusqu'au
panoramique 6x17 cm.
certaines de tes photos ont l'air plein plus 'piquées', plus nettes, .... que d'autres (n° 26, 56, 69 par exemple). Pourquoi ?
Ben, des variations du degrée d'accentuation appliquée dans le traitement, et aussi une question du format : il y a de tout, de l'APS-C numérique et de l'argentique du moyen-format jusqu'au panoramique 6x17 cm.
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée, restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la coder... L"exemple classique est journalistique : Un chien mord un homme Un homme mord un chien Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
-- Bertrand
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée,
restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment
pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport
signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité
d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la
coder...
L"exemple classique est journalistique :
Un chien mord un homme
Un homme mord un chien
Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la
même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.
Je ne crois pas : l'information d'origine, si elle n'est pas dégradée, restera et sera plus lisible grâce à la diminution du bruit. Comment pourrait-elle être /augmentée/ dans l'absolu ? Plutôt le rapport signal/bruit ?
En augmentant le rapport signal bruit on augmente la quantité d'information, même si on diminue le nombre de bits utilisés pour la coder... L"exemple classique est journalistique : Un chien mord un homme Un homme mord un chien Ça se code sur le même nombre d'octets, la probabilité n'est pas la même, donc la quantité d'information n'est donc pas la même.