Contre les poursuites : les jeunes se mobilisent et créent AUDIONAUTES.NET
76 réponses
Aziz RIDOUAN
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION DES AUDIONAUTES
Saint Blaise (Alpes-Maritimes), le 4 Octobre - Les collégiens, lycéens et
étudiants se mobilisent contre les procès des majors et lancent la première
association de défense des audionautes (utilisateurs de musique en ligne)
pour venir en aide aux premières victimes de la répression musicale : l'ADA.
Scandalisés par les poursuites de l'industrie du disque, inquiets des
menaces qui pèsent sur eux et leur famille ; des lycéens de diverses régions
françaises se sont réunis pour créer l'Association des Audionautes (ADA).
Ils ont désigné Aziz Ridouan et Quentin Renaudo, âgés respectivement de 16
et 14 ans, comme leurs porte-paroles.
La plupart des jeunes internautes sont désormais familier des
extraordinaires possibilités des réseaux pour accéder à la culture et à la
musique (forums de discussions, chat, sites et réseaux d'échanges). Cette
extraordinaire diversité culturelle n'existe pas dans les magasins et le
prix exorbitant des CD ne permet pas à toute personne qui le souhaite
d'avoir accès à autant d'ouvres. Les sites récemment ouverts à la vente de
musique en ligne sont encore trop chers (il faudrait dépenser 5000 euros
pour remplir un Ipod de musique !), leur catalogue est abusif et dépassé.
Adeptes de la découverte musicale, les jeunes de ce pays sont désormais
menacés par les procès que souhaitent intenter les majors du disque. Souvent
mineurs, ces derniers savent que ce sont leurs parents qui vont trinquer à
leur place. De plus en plus de témoignages sur le Net de saisie
d'ordinateurs, de mise en garde à vue inquiète les fondateurs de l'ADA.
Combien de temps avant que des écoliers ne se retrouvent devant les
tribunaux ? Combien de temps avant que les contenus disponibles sur Internet
ne soient soumis au contrôle systématique et à la bonne volonté de
l'industrie
musicale ?
L'ADA agit pour la défense des victimes des poursuites abusives de
l'industrie du disque. L'ADA appelle les victimes des majors à la contacter
pour qu'elles puissent se réunir et organiser une défense commune autour des
avocats que l'ADA a déjà contactés.
Parce que la presse ne relaie que le point de vue des professionnels, il est
temps de faire émerger le point de vue de la génération numérique, pour
qu'elle participe enfin à ce débat qui la concerne directement.
Dès aujourd'hui, pour entrer en relation avec les premières victimes de la
répression, l'ADA lance une campagne de mobilisation en ligne via son site
et via les principaux relais de la génération numérique. L'ADA souhaite
aussi organiser des réunions entre élèves pour discuter de la stratégie à
suivre
pour empêcher ces procès abusifs de continuer. Enfin, l'ADA se met en
relation avec les associations du même type aux Etats Unis ainsi que dans
les autres pays où l'industrie du disque a déjà lancé sa vague de répression
inutile.
A propos de l'ADA
L'ADA est une association de loi 1901 créée début octobre par des jeunes
lycéens qui souhaitaient réagir à la répression et aux procès de l'industrie
du disque.
Pour contacter les fondateurs de l'ADA (note à la presse: appeler après les
cours vers 18h)
Aziz Ridouan, Président : 0677410532 Email:
aziz@audionautes.net
Quentin Renaudo, Vice-président : 0619487171 Email:
quentin@audionautes.net
Nous invitons chaque audionautes à se mobiliser :
- en utilisant notre KIT de communication et en affichant nos documents :
http://www.audionautes.net/dossiers/
- en nous contactant et en rejoignant notre mailing-list :
http://www.audionautes.net/newsletter.php
- en visitant notre site Internet :
http://www.audionautes.net
Ah, anecdote amusante: dans un des projets de constitution européenne, la propriété intellectuelle était placée au même niveau que le droit à la propriété (un peu au même niveau que l'article 17 de la déclaration universelle des droits de l'homme, en fait), sous pression de "gros" acteurs. Je vais jetter un oeil à la mouture finale, pour rire.
Je me disais "ce que je peux être mauvaise langue". Ben non, ils l'ont finalement fait:
<http://www.diplomatie.fr/europe/pdf/constitution.pdf> (..) Article II-17: Droit de propriété 1. Toute personne a le droit de jouir de la propriété (..) 2. La propriété intellectuelle est protégée.
Merci qui ? Merci VU/Sony/BMG/EMI/Warner!
Xavier Roche wrote:
Ah, anecdote amusante: dans un des projets de constitution européenne,
la propriété intellectuelle était placée au même niveau que le droit à
la propriété (un peu au même niveau que l'article 17 de la déclaration
universelle des droits de l'homme, en fait), sous pression de "gros"
acteurs. Je vais jetter un oeil à la mouture finale, pour rire.
Je me disais "ce que je peux être mauvaise langue". Ben non, ils l'ont
finalement fait:
<http://www.diplomatie.fr/europe/pdf/constitution.pdf>
(..)
Article II-17: Droit de propriété
1. Toute personne a le droit de jouir de la propriété (..)
2. La propriété intellectuelle est protégée.
Ah, anecdote amusante: dans un des projets de constitution européenne, la propriété intellectuelle était placée au même niveau que le droit à la propriété (un peu au même niveau que l'article 17 de la déclaration universelle des droits de l'homme, en fait), sous pression de "gros" acteurs. Je vais jetter un oeil à la mouture finale, pour rire.
Je me disais "ce que je peux être mauvaise langue". Ben non, ils l'ont finalement fait:
<http://www.diplomatie.fr/europe/pdf/constitution.pdf> (..) Article II-17: Droit de propriété 1. Toute personne a le droit de jouir de la propriété (..) 2. La propriété intellectuelle est protégée.
Merci qui ? Merci VU/Sony/BMG/EMI/Warner!
fm
a noter que le site n'est pas declaré appartenant a une association mais à un particulier fm
"Aziz RIDOUAN" wrote in message news:416373e6$0$22477$
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION DES AUDIONAUTES
Saint Blaise (Alpes-Maritimes), le 4 Octobre - Les collégiens, lycéens et étudiants se mobilisent contre les procès des majors et lancent la première association de défense des audionautes (utilisateurs de musique en ligne) pour venir en aide aux premières victimes de la répression musicale : l'ADA.
Scandalisés par les poursuites de l'industrie du disque, inquiets des menaces qui pèsent sur eux et leur famille ; des lycéens de diverses régions françaises se sont réunis pour créer l'Association des Audionautes (ADA).
Ils ont désigné Aziz Ridouan et Quentin Renaudo, âgés respectivement de 16 et 14 ans, comme leurs porte-paroles.
La plupart des jeunes internautes sont désormais familier des extraordinaires possibilités des réseaux pour accéder à la culture et à la musique (forums de discussions, chat, sites et réseaux d'échanges). Cette extraordinaire diversité culturelle n'existe pas dans les magasins et le prix exorbitant des CD ne permet pas à toute personne qui le souhaite d'avoir accès à autant d'ouvres. Les sites récemment ouverts à la vente de musique en ligne sont encore trop chers (il faudrait dépenser 5000 euros pour remplir un Ipod de musique !), leur catalogue est abusif et dépassé. Adeptes de la découverte musicale, les jeunes de ce pays sont désormais menacés par les procès que souhaitent intenter les majors du disque. Souvent mineurs, ces derniers savent que ce sont leurs parents qui vont trinquer à leur place. De plus en plus de témoignages sur le Net de saisie d'ordinateurs, de mise en garde à vue inquiète les fondateurs de l'ADA. Combien de temps avant que des écoliers ne se retrouvent devant les tribunaux ? Combien de temps avant que les contenus disponibles sur Internet ne soient soumis au contrôle systématique et à la bonne volonté de l'industrie musicale ?
L'ADA agit pour la défense des victimes des poursuites abusives de l'industrie du disque. L'ADA appelle les victimes des majors à la contacter pour qu'elles puissent se réunir et organiser une défense commune autour des avocats que l'ADA a déjà contactés.
Parce que la presse ne relaie que le point de vue des professionnels, il est temps de faire émerger le point de vue de la génération numérique, pour qu'elle participe enfin à ce débat qui la concerne directement.
Dès aujourd'hui, pour entrer en relation avec les premières victimes de la répression, l'ADA lance une campagne de mobilisation en ligne via son site et via les principaux relais de la génération numérique. L'ADA souhaite aussi organiser des réunions entre élèves pour discuter de la stratégie à suivre pour empêcher ces procès abusifs de continuer. Enfin, l'ADA se met en relation avec les associations du même type aux Etats Unis ainsi que dans les autres pays où l'industrie du disque a déjà lancé sa vague de répression inutile.
A propos de l'ADA
L'ADA est une association de loi 1901 créée début octobre par des jeunes lycéens qui souhaitaient réagir à la répression et aux procès de l'industrie du disque.
Pour contacter les fondateurs de l'ADA (note à la presse: appeler après les cours vers 18h) Aziz Ridouan, Président : 0677410532 Email:
Nous invitons chaque audionautes à se mobiliser : - en utilisant notre KIT de communication et en affichant nos documents : http://www.audionautes.net/dossiers/ - en nous contactant et en rejoignant notre mailing-list : http://www.audionautes.net/newsletter.php - en visitant notre site Internet : http://www.audionautes.net
a noter que le site n'est pas declaré appartenant a une association mais à
un particulier
fm
"Aziz RIDOUAN" <ridouan49@free.fr> wrote in message
news:416373e6$0$22477$626a14ce@news.free.fr...
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION DES AUDIONAUTES
Saint Blaise (Alpes-Maritimes), le 4 Octobre - Les collégiens, lycéens et
étudiants se mobilisent contre les procès des majors et lancent la
première
association de défense des audionautes (utilisateurs de musique en ligne)
pour venir en aide aux premières victimes de la répression musicale :
l'ADA.
Scandalisés par les poursuites de l'industrie du disque, inquiets des
menaces qui pèsent sur eux et leur famille ; des lycéens de diverses
régions
françaises se sont réunis pour créer l'Association des Audionautes (ADA).
Ils ont désigné Aziz Ridouan et Quentin Renaudo, âgés respectivement de 16
et 14 ans, comme leurs porte-paroles.
La plupart des jeunes internautes sont désormais familier des
extraordinaires possibilités des réseaux pour accéder à la culture et à la
musique (forums de discussions, chat, sites et réseaux d'échanges). Cette
extraordinaire diversité culturelle n'existe pas dans les magasins et le
prix exorbitant des CD ne permet pas à toute personne qui le souhaite
d'avoir accès à autant d'ouvres. Les sites récemment ouverts à la vente de
musique en ligne sont encore trop chers (il faudrait dépenser 5000 euros
pour remplir un Ipod de musique !), leur catalogue est abusif et dépassé.
Adeptes de la découverte musicale, les jeunes de ce pays sont désormais
menacés par les procès que souhaitent intenter les majors du disque.
Souvent
mineurs, ces derniers savent que ce sont leurs parents qui vont trinquer à
leur place. De plus en plus de témoignages sur le Net de saisie
d'ordinateurs, de mise en garde à vue inquiète les fondateurs de l'ADA.
Combien de temps avant que des écoliers ne se retrouvent devant les
tribunaux ? Combien de temps avant que les contenus disponibles sur
Internet
ne soient soumis au contrôle systématique et à la bonne volonté de
l'industrie
musicale ?
L'ADA agit pour la défense des victimes des poursuites abusives de
l'industrie du disque. L'ADA appelle les victimes des majors à la
contacter
pour qu'elles puissent se réunir et organiser une défense commune autour
des
avocats que l'ADA a déjà contactés.
Parce que la presse ne relaie que le point de vue des professionnels, il
est
temps de faire émerger le point de vue de la génération numérique, pour
qu'elle participe enfin à ce débat qui la concerne directement.
Dès aujourd'hui, pour entrer en relation avec les premières victimes de la
répression, l'ADA lance une campagne de mobilisation en ligne via son site
et via les principaux relais de la génération numérique. L'ADA souhaite
aussi organiser des réunions entre élèves pour discuter de la stratégie à
suivre
pour empêcher ces procès abusifs de continuer. Enfin, l'ADA se met en
relation avec les associations du même type aux Etats Unis ainsi que dans
les autres pays où l'industrie du disque a déjà lancé sa vague de
répression
inutile.
A propos de l'ADA
L'ADA est une association de loi 1901 créée début octobre par des jeunes
lycéens qui souhaitaient réagir à la répression et aux procès de
l'industrie
du disque.
Pour contacter les fondateurs de l'ADA (note à la presse: appeler après
les
cours vers 18h)
Aziz Ridouan, Président : 0677410532 Email:
aziz@audionautes.net
Quentin Renaudo, Vice-président : 0619487171 Email:
quentin@audionautes.net
Nous invitons chaque audionautes à se mobiliser :
- en utilisant notre KIT de communication et en affichant nos documents :
http://www.audionautes.net/dossiers/
- en nous contactant et en rejoignant notre mailing-list :
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- en visitant notre site Internet :
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a noter que le site n'est pas declaré appartenant a une association mais à un particulier fm
"Aziz RIDOUAN" wrote in message news:416373e6$0$22477$
COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION DES AUDIONAUTES
Saint Blaise (Alpes-Maritimes), le 4 Octobre - Les collégiens, lycéens et étudiants se mobilisent contre les procès des majors et lancent la première association de défense des audionautes (utilisateurs de musique en ligne) pour venir en aide aux premières victimes de la répression musicale : l'ADA.
Scandalisés par les poursuites de l'industrie du disque, inquiets des menaces qui pèsent sur eux et leur famille ; des lycéens de diverses régions françaises se sont réunis pour créer l'Association des Audionautes (ADA).
Ils ont désigné Aziz Ridouan et Quentin Renaudo, âgés respectivement de 16 et 14 ans, comme leurs porte-paroles.
La plupart des jeunes internautes sont désormais familier des extraordinaires possibilités des réseaux pour accéder à la culture et à la musique (forums de discussions, chat, sites et réseaux d'échanges). Cette extraordinaire diversité culturelle n'existe pas dans les magasins et le prix exorbitant des CD ne permet pas à toute personne qui le souhaite d'avoir accès à autant d'ouvres. Les sites récemment ouverts à la vente de musique en ligne sont encore trop chers (il faudrait dépenser 5000 euros pour remplir un Ipod de musique !), leur catalogue est abusif et dépassé. Adeptes de la découverte musicale, les jeunes de ce pays sont désormais menacés par les procès que souhaitent intenter les majors du disque. Souvent mineurs, ces derniers savent que ce sont leurs parents qui vont trinquer à leur place. De plus en plus de témoignages sur le Net de saisie d'ordinateurs, de mise en garde à vue inquiète les fondateurs de l'ADA. Combien de temps avant que des écoliers ne se retrouvent devant les tribunaux ? Combien de temps avant que les contenus disponibles sur Internet ne soient soumis au contrôle systématique et à la bonne volonté de l'industrie musicale ?
L'ADA agit pour la défense des victimes des poursuites abusives de l'industrie du disque. L'ADA appelle les victimes des majors à la contacter pour qu'elles puissent se réunir et organiser une défense commune autour des avocats que l'ADA a déjà contactés.
Parce que la presse ne relaie que le point de vue des professionnels, il est temps de faire émerger le point de vue de la génération numérique, pour qu'elle participe enfin à ce débat qui la concerne directement.
Dès aujourd'hui, pour entrer en relation avec les premières victimes de la répression, l'ADA lance une campagne de mobilisation en ligne via son site et via les principaux relais de la génération numérique. L'ADA souhaite aussi organiser des réunions entre élèves pour discuter de la stratégie à suivre pour empêcher ces procès abusifs de continuer. Enfin, l'ADA se met en relation avec les associations du même type aux Etats Unis ainsi que dans les autres pays où l'industrie du disque a déjà lancé sa vague de répression inutile.
A propos de l'ADA
L'ADA est une association de loi 1901 créée début octobre par des jeunes lycéens qui souhaitaient réagir à la répression et aux procès de l'industrie du disque.
Pour contacter les fondateurs de l'ADA (note à la presse: appeler après les cours vers 18h) Aziz Ridouan, Président : 0677410532 Email:
Nous invitons chaque audionautes à se mobiliser : - en utilisant notre KIT de communication et en affichant nos documents : http://www.audionautes.net/dossiers/ - en nous contactant et en rejoignant notre mailing-list : http://www.audionautes.net/newsletter.php - en visitant notre site Internet : http://www.audionautes.net
Dans l'article <ck0b19$qbm$, de fr.misc.droit.internet, Xavier Roche a promptement déclamé ...
Brina wrote: > D'un autre coté, est-ce que les braquages de banque ont un impact sur la > vente de services bancaires ? :-)
Attention. On est dans les biens immatériels. A la base, si je te vole ton portable, c'est plus grave que si je copie un de test CD. C'est cette confusion entretenue par les majors ("copier c'est voler") qui est scandaleuse: copier, ce n'est pas commetre un vol. C'est commettre un délit, certes, mais ce n'est pas du vol.
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin, sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a illégalement acquis
D'ailleurs au même titre qu'un bien volé est confisqué au voleur ou au recéleur, le bien contrefait est confisqué au contrefacteur ou au recéleur
C'est comme si je dis "traverser la rue en dehors des clous, c'est tuer".
non, là tu mets au même niveau, une contravention et un crime, ce n'est pas "comme"
> Ce qui est surtout, on va dire maladroit, dans cet asso, c'est qu'ils > revendiquent haut et fort le droit de commettre un délit
Je suis totalement d'accord: cela va en plus dans le sens des maisons de disques ("regardez: nos seuls contradicteurs revendiquent le fait de commettre un délit et de nous faire du mal")
A se demander si cette "association" est pas manipulée, tout simplement.
ou simplement des gamins qui veulent se la jouer
> au lieu de > biaiser sur des justifications (genre "permet d'écouter avant > d'acheter", "empêche pas d'acheter" etc.)
Entièrement d'accord aussi. C'est aussi ce que révélaitr l'étude de la FNAC: les gens piratent, oui, mais cela ne les empêche pas d'acheter. Mais ils achètent peut être mieux (càd moins de conneries "rentables" pour les maisons de disque)
sur les adultes possible, par contre chez les enfants (simple question financière), j'ai un gros doute et cette asso semble bien le montrer Les adultes qui achètent en même temps qu'ils copient illégalement sont demandeurs de produits téléchargeables en ligne
Dans l'article <ck0b19$qbm$1@news.httrack.net>, de
fr.misc.droit.internet, Xavier Roche <xroche@free.fr.NOSPAM.invalid> a
promptement déclamé ...
Brina wrote:
> D'un autre coté, est-ce que les braquages de banque ont un impact sur la
> vente de services bancaires ? :-)
Attention. On est dans les biens immatériels. A la base, si je te vole
ton portable, c'est plus grave que si je copie un de test CD.
C'est cette confusion entretenue par les majors ("copier c'est voler")
qui est scandaleuse: copier, ce n'est pas commetre un vol. C'est
commettre un délit, certes, mais ce n'est pas du vol.
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est
vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin,
sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a
illégalement acquis
D'ailleurs au même titre qu'un bien volé est confisqué au voleur ou au
recéleur, le bien contrefait est confisqué au contrefacteur ou au
recéleur
C'est comme si je dis "traverser la rue en dehors des clous, c'est tuer".
non, là tu mets au même niveau, une contravention et un crime, ce n'est
pas "comme"
> Ce qui est surtout, on va dire maladroit, dans cet asso, c'est qu'ils
> revendiquent haut et fort le droit de commettre un délit
Je suis totalement d'accord: cela va en plus dans le sens des maisons de
disques ("regardez: nos seuls contradicteurs revendiquent le fait de
commettre un délit et de nous faire du mal")
A se demander si cette "association" est pas manipulée, tout simplement.
ou simplement des gamins qui veulent se la jouer
> au lieu de
> biaiser sur des justifications (genre "permet d'écouter avant
> d'acheter", "empêche pas d'acheter" etc.)
Entièrement d'accord aussi. C'est aussi ce que révélaitr l'étude de la
FNAC: les gens piratent, oui, mais cela ne les empêche pas d'acheter.
Mais ils achètent peut être mieux (càd moins de conneries "rentables"
pour les maisons de disque)
sur les adultes possible, par contre chez les enfants (simple question
financière), j'ai un gros doute et cette asso semble bien le montrer
Les adultes qui achètent en même temps qu'ils copient illégalement sont
demandeurs de produits téléchargeables en ligne
Dans l'article <ck0b19$qbm$, de fr.misc.droit.internet, Xavier Roche a promptement déclamé ...
Brina wrote: > D'un autre coté, est-ce que les braquages de banque ont un impact sur la > vente de services bancaires ? :-)
Attention. On est dans les biens immatériels. A la base, si je te vole ton portable, c'est plus grave que si je copie un de test CD. C'est cette confusion entretenue par les majors ("copier c'est voler") qui est scandaleuse: copier, ce n'est pas commetre un vol. C'est commettre un délit, certes, mais ce n'est pas du vol.
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin, sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a illégalement acquis
D'ailleurs au même titre qu'un bien volé est confisqué au voleur ou au recéleur, le bien contrefait est confisqué au contrefacteur ou au recéleur
C'est comme si je dis "traverser la rue en dehors des clous, c'est tuer".
non, là tu mets au même niveau, une contravention et un crime, ce n'est pas "comme"
> Ce qui est surtout, on va dire maladroit, dans cet asso, c'est qu'ils > revendiquent haut et fort le droit de commettre un délit
Je suis totalement d'accord: cela va en plus dans le sens des maisons de disques ("regardez: nos seuls contradicteurs revendiquent le fait de commettre un délit et de nous faire du mal")
A se demander si cette "association" est pas manipulée, tout simplement.
ou simplement des gamins qui veulent se la jouer
> au lieu de > biaiser sur des justifications (genre "permet d'écouter avant > d'acheter", "empêche pas d'acheter" etc.)
Entièrement d'accord aussi. C'est aussi ce que révélaitr l'étude de la FNAC: les gens piratent, oui, mais cela ne les empêche pas d'acheter. Mais ils achètent peut être mieux (càd moins de conneries "rentables" pour les maisons de disque)
sur les adultes possible, par contre chez les enfants (simple question financière), j'ai un gros doute et cette asso semble bien le montrer Les adultes qui achètent en même temps qu'ils copient illégalement sont demandeurs de produits téléchargeables en ligne
Brina
Dans l'article <ck0d7v$a8b$, de fr.misc.droit.internet, Laurent Chemla a promptement déclamé ...
> D'un autre coté, est-ce que les braquages de banque ont un impact sur la > vente de services bancaires ? :-)
D'un autre côté, est-ce que les lois qui punissent le braquage de banque ont été promulguées suite à un lobbying aussi intensif que celui des majors ?
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour être réprimée
Dans l'article <ck0d7v$a8b$1@brasil.brainstorm.fr>, de
fr.misc.droit.internet, Laurent Chemla <laurent@REMOVETHIS.eu.org> a
promptement déclamé ...
> D'un autre coté, est-ce que les braquages de banque ont un impact sur la
> vente de services bancaires ? :-)
D'un autre côté, est-ce que les lois qui punissent le braquage de banque
ont été promulguées suite à un lobbying aussi intensif que celui des
majors ?
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour
être réprimée
Dans l'article <ck0d7v$a8b$, de fr.misc.droit.internet, Laurent Chemla a promptement déclamé ...
> D'un autre coté, est-ce que les braquages de banque ont un impact sur la > vente de services bancaires ? :-)
D'un autre côté, est-ce que les lois qui punissent le braquage de banque ont été promulguées suite à un lobbying aussi intensif que celui des majors ?
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour être réprimée
Xavier Roche
Brina wrote:
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin, sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a illégalement acquis
Non, c'est totalement différent. Dans un cas il y a dépossession illégale d'un bien (physique) d'une personne au profit d'une autre, de l'autre une question de royalties non versées pour l'utilisation d'une oeuvre. Et on ne *détient* pas une oeuvre par la contrefaçon: on l'utilise sans payer de royaties. (et c'est encore plus vrai à l'heure du numérique). L'aspect de dépossession n'existe pas dans le deuxième cas, encore une fois. Si la qualification est différente, c'est pas pour rien: un vol, c'est BEAUCOUP PLUS GRAVE.
Brina wrote:
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est
vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin,
sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a
illégalement acquis
Non, c'est totalement différent. Dans un cas il y a dépossession
illégale d'un bien (physique) d'une personne au profit d'une autre, de
l'autre une question de royalties non versées pour l'utilisation d'une
oeuvre. Et on ne *détient* pas une oeuvre par la contrefaçon: on
l'utilise sans payer de royaties. (et c'est encore plus vrai à l'heure
du numérique). L'aspect de dépossession n'existe pas dans le deuxième
cas, encore une fois. Si la qualification est différente, c'est pas pour
rien: un vol, c'est BEAUCOUP PLUS GRAVE.
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin, sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a illégalement acquis
Non, c'est totalement différent. Dans un cas il y a dépossession illégale d'un bien (physique) d'une personne au profit d'une autre, de l'autre une question de royalties non versées pour l'utilisation d'une oeuvre. Et on ne *détient* pas une oeuvre par la contrefaçon: on l'utilise sans payer de royaties. (et c'est encore plus vrai à l'heure du numérique). L'aspect de dépossession n'existe pas dans le deuxième cas, encore une fois. Si la qualification est différente, c'est pas pour rien: un vol, c'est BEAUCOUP PLUS GRAVE.
GraphSeb
Dans le message :, Brina s'exclama :
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin, sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a illégalement acquis
Pas une chose, mais l'usage d'un droit sur une ½uvre immatérielle, ce qui n'est pas la même... chose. C'est justement là que le bât blesse pour certains partisans du /libre-téléchargement/ , semble t-il... ;)
D'ailleurs au même titre qu'un bien volé est confisqué au voleur ou au recéleur, le bien contrefait est confisqué au contrefacteur ou au recéleur
Non, ce n'est pas au même titre, la chose volée devant être restituée au propriétaire légitime. Ici, il s'agit de faire cesser la violation d'un droit en confisquant une chose matérielle (DD, CD ou DVD) qui appartient bien au contrefacteur.
Entièrement d'accord aussi. C'est aussi ce que révélaitr l'étude de la FNAC: les gens piratent, oui, mais cela ne les empêche pas d'acheter. Mais ils achètent peut être mieux (càd moins de conneries "rentables" pour les maisons de disque)
sur les adultes possible, par contre chez les enfants (simple question financière), j'ai un gros doute et cette asso semble bien le montrer Les adultes qui achètent en même temps qu'ils copient illégalement sont demandeurs de produits téléchargeables en ligne.
Ce n'est plus du droit, mais l'attitude des majors du disque, produisant à la chaine des « artistes » spécialisés dans le crénau enfants-ados, tendrait à indiquer le contraire, à savoir : les ados *sont* des consommateurs à part entière, peut-être même plus que les adultes d'ailleurs. L'origine du budget qu'ils y consacrent (leurs parents sans doute) n'entre pas en ligne de compte.
-- GraphSeb
Dans le message :MPG.1bcdf2675f5d5ba999bf37@brina.bj,
Brina <Brina@Alussinan.org> s'exclama :
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol,
c'est vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas
loin, sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose
qu'on a illégalement acquis
Pas une chose, mais l'usage d'un droit sur une ½uvre immatérielle, ce qui
n'est pas la même... chose. C'est justement là que le bât blesse pour
certains partisans du /libre-téléchargement/ , semble t-il... ;)
D'ailleurs au même titre qu'un bien volé est confisqué au voleur ou au
recéleur, le bien contrefait est confisqué au contrefacteur ou au
recéleur
Non, ce n'est pas au même titre, la chose volée devant être restituée au
propriétaire légitime. Ici, il s'agit de faire cesser la violation d'un
droit en confisquant une chose matérielle (DD, CD ou DVD) qui appartient
bien au contrefacteur.
Entièrement d'accord aussi. C'est aussi ce que révélaitr l'étude de
la FNAC: les gens piratent, oui, mais cela ne les empêche pas
d'acheter. Mais ils achètent peut être mieux (càd moins de conneries
"rentables" pour les maisons de disque)
sur les adultes possible, par contre chez les enfants (simple question
financière), j'ai un gros doute et cette asso semble bien le montrer
Les adultes qui achètent en même temps qu'ils copient illégalement
sont demandeurs de produits téléchargeables en ligne.
Ce n'est plus du droit, mais l'attitude des majors du disque, produisant à
la chaine des « artistes » spécialisés dans le crénau enfants-ados, tendrait
à indiquer le contraire, à savoir : les ados *sont* des consommateurs à part
entière, peut-être même plus que les adultes d'ailleurs. L'origine du budget
qu'ils y consacrent (leurs parents sans doute) n'entre pas en ligne de
compte.
D'un point de vue de la qualification pénale ce n'est pas un vol, c'est vrai, c'est une contrefaçon. Le résultat de l'acte n'en est pas loin, sur le principe ; dans les deux cas, on détient quelque chose qu'on a illégalement acquis
Pas une chose, mais l'usage d'un droit sur une ½uvre immatérielle, ce qui n'est pas la même... chose. C'est justement là que le bât blesse pour certains partisans du /libre-téléchargement/ , semble t-il... ;)
D'ailleurs au même titre qu'un bien volé est confisqué au voleur ou au recéleur, le bien contrefait est confisqué au contrefacteur ou au recéleur
Non, ce n'est pas au même titre, la chose volée devant être restituée au propriétaire légitime. Ici, il s'agit de faire cesser la violation d'un droit en confisquant une chose matérielle (DD, CD ou DVD) qui appartient bien au contrefacteur.
Entièrement d'accord aussi. C'est aussi ce que révélaitr l'étude de la FNAC: les gens piratent, oui, mais cela ne les empêche pas d'acheter. Mais ils achètent peut être mieux (càd moins de conneries "rentables" pour les maisons de disque)
sur les adultes possible, par contre chez les enfants (simple question financière), j'ai un gros doute et cette asso semble bien le montrer Les adultes qui achètent en même temps qu'ils copient illégalement sont demandeurs de produits téléchargeables en ligne.
Ce n'est plus du droit, mais l'attitude des majors du disque, produisant à la chaine des « artistes » spécialisés dans le crénau enfants-ados, tendrait à indiquer le contraire, à savoir : les ados *sont* des consommateurs à part entière, peut-être même plus que les adultes d'ailleurs. L'origine du budget qu'ils y consacrent (leurs parents sans doute) n'entre pas en ligne de compte.
-- GraphSeb
pollux
Brina wrote:
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour être réprimée
oui mais contrefaçon de quoi ?
de billets de banque, ce qui permet d'acheter des biens en contrepartie de bout de papier sans valeur? De copie de peinture ou de sculpture, etc. qui permet de les échanger contre monnaie trébuchante ?
il me semble qu'il doit exister une nuance
Brina wrote:
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour
être réprimée
oui mais contrefaçon de quoi ?
de billets de banque, ce qui permet d'acheter des biens en contrepartie
de bout de papier sans valeur?
De copie de peinture ou de sculpture, etc. qui permet de les échanger
contre monnaie trébuchante ?
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour être réprimée
oui mais contrefaçon de quoi ?
de billets de banque, ce qui permet d'acheter des biens en contrepartie de bout de papier sans valeur? De copie de peinture ou de sculpture, etc. qui permet de les échanger contre monnaie trébuchante ?
il me semble qu'il doit exister une nuance
pollux
GraphSeb wrote:
Non, ce n'est pas au même titre, la chose volée devant être restituée au propriétaire légitime. Ici, il s'agit de faire cesser la violation d'un droit en confisquant une chose matérielle (DD, CD ou DVD) qui appartient bien au contrefacteur.
Faut il restituer le papier et l'encre aux contrefacteurs de billet ?
GraphSeb wrote:
Non, ce n'est pas au même titre, la chose volée devant être restituée au
propriétaire légitime. Ici, il s'agit de faire cesser la violation d'un
droit en confisquant une chose matérielle (DD, CD ou DVD) qui appartient
bien au contrefacteur.
Faut il restituer le papier et l'encre aux contrefacteurs de billet ?
Non, ce n'est pas au même titre, la chose volée devant être restituée au propriétaire légitime. Ici, il s'agit de faire cesser la violation d'un droit en confisquant une chose matérielle (DD, CD ou DVD) qui appartient bien au contrefacteur.
Faut il restituer le papier et l'encre aux contrefacteurs de billet ?
Laurent Chemla
Brina wrote:
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour être réprimée
Les lois encadrant le droit d'auteur, par contre, montrent une réelle évolution depuis qu'il existe des sociétés d'auteur et des oligopoles capables de dépenser des millions en communication pour faire passer (avec succès: le public informé de la décorélation entre P2P et ventes est minoritaire) l'idée que "le P2P est du piratage qui va conduire à la mort de toute création".
L'extension de la durée de protection d'une oeuvre après la mort de son auteur, l'idée d'une taxe sur les supports de copie (ou sur les prêts en bibliothèque), la légalisation des procédés anticopie, la pénalisation des contournement de ces procédés, la LCEN et son obligation d'indiquer que "le piratage nuit à la création" sur toute publicité faite par les FAI, l'institution de la notion de droit d'auteur (largement discutable pourtant: une oeuvre ne peut pas exister ex nohilo. La société qui a permis pas son histoire et son évolution à un auteur de créer quelque chose a quand même un rôle non négligeable dans l'origine de toute oeuvre, quelle qu'elle soit) dans un projet de constitution européenne...
Tout ceci est récent et tend à rompre l'équilibre entre les droits d'un auteur et ceux de la société à accèder à la culture, pourtant historiquement à l'origine de la notion même du droit d'auteur.
L. -- La Cabale, c'est moi.
Brina <Brina@alussinan.org> wrote:
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour
être réprimée
Les lois encadrant le droit d'auteur, par contre, montrent une réelle
évolution depuis qu'il existe des sociétés d'auteur et des oligopoles
capables de dépenser des millions en communication pour faire passer
(avec succès: le public informé de la décorélation entre P2P et ventes
est minoritaire) l'idée que "le P2P est du piratage qui va conduire à
la mort de toute création".
L'extension de la durée de protection d'une oeuvre après la mort de
son auteur, l'idée d'une taxe sur les supports de copie (ou sur les
prêts en bibliothèque), la légalisation des procédés anticopie, la
pénalisation des contournement de ces procédés, la LCEN et son
obligation d'indiquer que "le piratage nuit à la création" sur
toute publicité faite par les FAI, l'institution de la notion de
droit d'auteur (largement discutable pourtant: une oeuvre ne peut
pas exister ex nohilo. La société qui a permis pas son histoire et
son évolution à un auteur de créer quelque chose a quand même un
rôle non négligeable dans l'origine de toute oeuvre, quelle qu'elle
soit) dans un projet de constitution européenne...
Tout ceci est récent et tend à rompre l'équilibre entre les droits
d'un auteur et ceux de la société à accèder à la culture, pourtant
historiquement à l'origine de la notion même du droit d'auteur.
La contrefaçon n'a pas attendu qu'il existe des Majors du disque pour être réprimée
Les lois encadrant le droit d'auteur, par contre, montrent une réelle évolution depuis qu'il existe des sociétés d'auteur et des oligopoles capables de dépenser des millions en communication pour faire passer (avec succès: le public informé de la décorélation entre P2P et ventes est minoritaire) l'idée que "le P2P est du piratage qui va conduire à la mort de toute création".
L'extension de la durée de protection d'une oeuvre après la mort de son auteur, l'idée d'une taxe sur les supports de copie (ou sur les prêts en bibliothèque), la légalisation des procédés anticopie, la pénalisation des contournement de ces procédés, la LCEN et son obligation d'indiquer que "le piratage nuit à la création" sur toute publicité faite par les FAI, l'institution de la notion de droit d'auteur (largement discutable pourtant: une oeuvre ne peut pas exister ex nohilo. La société qui a permis pas son histoire et son évolution à un auteur de créer quelque chose a quand même un rôle non négligeable dans l'origine de toute oeuvre, quelle qu'elle soit) dans un projet de constitution européenne...
Tout ceci est récent et tend à rompre l'équilibre entre les droits d'un auteur et ceux de la société à accèder à la culture, pourtant historiquement à l'origine de la notion même du droit d'auteur.
L. -- La Cabale, c'est moi.
Vincent
> La plupart des jeunes internautes sont désormais familier des extraordinaires possibilités des réseaux pour accéder à la culture et à la musique (forums de discussions, chat, sites et réseaux d'échanges). Cette extraordinaire diversité culturelle n'existe pas dans les magasins et le prix exorbitant des CD ne permet pas à toute personne qui le souhaite d'avoir accès à autant d'ouvres. Les sites récemment ouverts à la vente de musique en ligne sont encore trop chers (il faudrait dépenser 5000 euros pour remplir un Ipod de musique !), leur catalogue est abusif et dépassé.
Il reste la radio. Tu peux trouver des postes pour moins de 10 Euros, et tu auras toute la musique que tu souhaites. Pas besoin de remplir un IPod. Pour prendre un autre exemple que la banque, combien de personnes ont revé d'avoir une belle voiture? Et pourtant ils n'ont pas été voler une mercedes ou une ferrari.
Certes les jeunes pensent ne s'attaquer qu'au maison de disque en piratant des CD, et à Microsoft en piratant des logiciels. Mais derrière tout ça, il y a des auteurs qui touche déjà très peu sur chaque CD (de l'ordre de 10% pour les logiciels, j'imagine que c'est à peu près pareil pour les CD), et qui eux voient d'un très mauvais oeil ce piratage quand à la fin du mois il faut payer les factures, le loyer... Car ce n'est pas que des grands classiques qui sont piratés, mais un peu de tout, et en particulier des produits d'artistes qui ont du mal à boucler leur fin de mois, ce qui n'a rien à voir avec ces étudiants qui sont encore chez leur parent et qui s'insurge de ne pas pouvoir avoir 400 heures de musiques à écouter sur leur iPod ou autre balladeur MP3. Internet est devenu (surtout en France) un marché du gratuit, et il est très difficile maintenant de vendre un produit, qu'il soit musical, informatique ou autre, à cause de la mentalité du Francais, deuxième plus gros "pirateur" du monde.
-- Vincent Roches Travailleur indépendant http://www.classfoot.com
> La plupart des jeunes internautes sont désormais familier des
extraordinaires possibilités des réseaux pour accéder à la culture et à la
musique (forums de discussions, chat, sites et réseaux d'échanges). Cette
extraordinaire diversité culturelle n'existe pas dans les magasins et le
prix exorbitant des CD ne permet pas à toute personne qui le souhaite
d'avoir accès à autant d'ouvres. Les sites récemment ouverts à la vente de
musique en ligne sont encore trop chers (il faudrait dépenser 5000 euros
pour remplir un Ipod de musique !), leur catalogue est abusif et dépassé.
Il reste la radio. Tu peux trouver des postes pour moins de 10 Euros, et tu
auras toute la musique que tu souhaites. Pas besoin de remplir un IPod.
Pour prendre un autre exemple que la banque, combien de personnes ont revé
d'avoir une belle voiture? Et pourtant ils n'ont pas été voler une mercedes
ou une ferrari.
Certes les jeunes pensent ne s'attaquer qu'au maison de disque en piratant
des CD, et à Microsoft en piratant des logiciels. Mais derrière tout ça, il
y a des auteurs qui touche déjà très peu sur chaque CD (de l'ordre de 10%
pour les logiciels, j'imagine que c'est à peu près pareil pour les CD), et
qui eux voient d'un très mauvais oeil ce piratage quand à la fin du mois il
faut payer les factures, le loyer... Car ce n'est pas que des grands
classiques qui sont piratés, mais un peu de tout, et en particulier des
produits d'artistes qui ont du mal à boucler leur fin de mois, ce qui n'a
rien à voir avec ces étudiants qui sont encore chez leur parent et qui
s'insurge de ne pas pouvoir avoir 400 heures de musiques à écouter sur leur
iPod ou autre balladeur MP3. Internet est devenu (surtout en France) un
marché du gratuit, et il est très difficile maintenant de vendre un produit,
qu'il soit musical, informatique ou autre, à cause de la mentalité du
Francais, deuxième plus gros "pirateur" du monde.
--
Vincent Roches
Travailleur indépendant
http://www.classfoot.com
> La plupart des jeunes internautes sont désormais familier des extraordinaires possibilités des réseaux pour accéder à la culture et à la musique (forums de discussions, chat, sites et réseaux d'échanges). Cette extraordinaire diversité culturelle n'existe pas dans les magasins et le prix exorbitant des CD ne permet pas à toute personne qui le souhaite d'avoir accès à autant d'ouvres. Les sites récemment ouverts à la vente de musique en ligne sont encore trop chers (il faudrait dépenser 5000 euros pour remplir un Ipod de musique !), leur catalogue est abusif et dépassé.
Il reste la radio. Tu peux trouver des postes pour moins de 10 Euros, et tu auras toute la musique que tu souhaites. Pas besoin de remplir un IPod. Pour prendre un autre exemple que la banque, combien de personnes ont revé d'avoir une belle voiture? Et pourtant ils n'ont pas été voler une mercedes ou une ferrari.
Certes les jeunes pensent ne s'attaquer qu'au maison de disque en piratant des CD, et à Microsoft en piratant des logiciels. Mais derrière tout ça, il y a des auteurs qui touche déjà très peu sur chaque CD (de l'ordre de 10% pour les logiciels, j'imagine que c'est à peu près pareil pour les CD), et qui eux voient d'un très mauvais oeil ce piratage quand à la fin du mois il faut payer les factures, le loyer... Car ce n'est pas que des grands classiques qui sont piratés, mais un peu de tout, et en particulier des produits d'artistes qui ont du mal à boucler leur fin de mois, ce qui n'a rien à voir avec ces étudiants qui sont encore chez leur parent et qui s'insurge de ne pas pouvoir avoir 400 heures de musiques à écouter sur leur iPod ou autre balladeur MP3. Internet est devenu (surtout en France) un marché du gratuit, et il est très difficile maintenant de vendre un produit, qu'il soit musical, informatique ou autre, à cause de la mentalité du Francais, deuxième plus gros "pirateur" du monde.
-- Vincent Roches Travailleur indépendant http://www.classfoot.com