Cette nouvelle apparaît seulement deux jours après la keynote et alors
que le nouveau système n'est toujours pas disponible pour le grand
public :
<http://www.tuaw.com/2011/06/07/how-to-burn-a-lion-boot-disc/>
J'espère que ceux qui avaient déjà déduit *sans le moindre doute* que
les ingénieurs d'Apple étaient tous des neuneus, et que cette marque
était dans un manque total de considération des besoins de ses
utilisateurs reviendront à des positions un peu plus modérées et
raisonnables.
Sans pour autant que je sois totalement confiant ou séduit par leur
démarche actuelle. Mais jusqu'à présent mes préventions (qui ont existé
à plusieurs occasions, et que je claironnais pas à tout va) étaient sans
objet, il n'y a en fait aucune raison de penser que ces gens en sachent
moins que moi sur leurs créations à venir, et soient moins intelligents
que moi sur la manière de les gérer.
Que certains ici soient convaincus du contraire pour ce qui les
concerne... les regarde :-)
Le 11/06/11 23:25, SbM a écrit : >> >> Sur BlackBerry ou sous Android rien n'oblige -en tous cas jusqu'à nouvel >> ordre- à passer par les stores officiels pour installer des applications >> (même si bien évidemment certaines applis ne sont disponibles que sur >> ces stores). La politique éditoriale de RIM ou de Google sont donc -un >> peu- moins un problème. > > Je ne vois pas pourquoi : c'est exactement pareil avec Apple. >
Sur Mac en effet pour l'instant, mais pas sous iOS.
Ah oui d'accord. Bon, si j'étais de mauvaise foi, je dirais qu'en jailbreakant ton iAppareil tu retrouves une certaine liberté de choix ;)
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Le 11/06/11 23:25, SbM a écrit :
>>
>> Sur BlackBerry ou sous Android rien n'oblige -en tous cas jusqu'à nouvel
>> ordre- à passer par les stores officiels pour installer des applications
>> (même si bien évidemment certaines applis ne sont disponibles que sur
>> ces stores). La politique éditoriale de RIM ou de Google sont donc -un
>> peu- moins un problème.
>
> Je ne vois pas pourquoi : c'est exactement pareil avec Apple.
>
Sur Mac en effet pour l'instant, mais pas sous iOS.
Ah oui d'accord. Bon, si j'étais de mauvaise foi, je dirais qu'en
jailbreakant ton iAppareil tu retrouves une certaine liberté de choix ;)
--
[SbM]
<http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr>
<http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr>
"If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
Le 11/06/11 23:25, SbM a écrit : >> >> Sur BlackBerry ou sous Android rien n'oblige -en tous cas jusqu'à nouvel >> ordre- à passer par les stores officiels pour installer des applications >> (même si bien évidemment certaines applis ne sont disponibles que sur >> ces stores). La politique éditoriale de RIM ou de Google sont donc -un >> peu- moins un problème. > > Je ne vois pas pourquoi : c'est exactement pareil avec Apple. >
Sur Mac en effet pour l'instant, mais pas sous iOS.
Ah oui d'accord. Bon, si j'étais de mauvaise foi, je dirais qu'en jailbreakant ton iAppareil tu retrouves une certaine liberté de choix ;)
-- [SbM] <http://sebastienmarty.free.fr> - <http://tradintosh.free.fr> <http://sbm.ordinotheque.free.fr> - <http://palmiciel.free.fr> "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
Paul Gaborit
À (at) Sat, 11 Jun 2011 19:33:21 +0200, (Gerald) écrivait (wrote):
pehache wrote:
La sélection très stricte et parfois arbitraire par Apple des applis autorisées sur leurs App Stores s'apparente à une restriction de la liberté d'opinion. Aujourd'hui ils interdisent les applis qui montre des nichons, demain celles qui permettent de lire des articles ou des bouquins critiques envers Apple ? Sur Mac ce n'est encore pas trop grave dans la mesure où l'App Store n'est pas un passage obligé, mais sur iOS ça l'est (grave).
Je suis d'accord avec vous deux que *c'est* un problème. Mais est-il spécifique ? Qu'il s'agisse d'un mode d'achat en ligne à contenu sélectif ou d'un système fermé, en quoi cela diffère-t-il, par exemple, de ce qu'on peut ou pas installer comme applications sur un BlackBerry ?
Les consoles de jeux, les plupart des smartphones et des tablettes sont tous sous contrôle et fermés : pas d'interopérabilités mise à part les services payant, choix d'applications restreints par le vendeur ou l'opérateur. Tant qu'ils n'avaient qu'une seule fonction, c'était à la rigueur compréhensible. Maintenant on se sent enfermés, sous surveillance et juste bons à payer alors que ces appareils ont une véritable puissance qu'on aimerait exploiter en dehors des choix faits pour nous mais par d'autres.
Le problème de la surveillance par un système ou autre de ce qu'on fait sur internet (en termes de consultations de pages, d'où on vient, où on va, historiques, cookies...) n'est pas neuf. Le débat tourne clairement autour du choix de laisser des infos à disposition contre le bénéfice qu'on peut en retirer (une sorte d'automatisation ou de sélection favorable...). À noter qu'à ce niveau, ce que certains autorisent les réseaux sociaux à surveiller (qui va jusqu'au physique désormais) laisse planer à terme le triomphe du postiche et de la burka pour s'en protéger !
Les réseaux sociaux laissent encore le choix d'être ou non utilisés. Et si on choisit de les utiliser, on a encore le choix des informations qu'on leur communique. Ceux qui en décrivent les dangers et les dérives le font dans l'espoir que les utilisateurs agiront avec discernement. Mais avec les appareils cités ci-dessus accompagnés de leurs politiques logicielle et commerciale, la surveillance devient beaucoup plus intrusive et sans réelle moyen pour le client/utilisateur de s'en prémunir.
Il y a trente ans, quand certains calculs de Kodratoff laissaient espérer un jour (aujourd'hui, raté !) des ordinateurs "intelligents artificiellement", une partie de cette intelligence reposait sur l'espionnage profond de tout ce qu'on faisait sur l'ordi, incluant les hésitations et les temps de pause... La contrepartie était l'anticipation des décisions probables de l'utilisateur...
Tant que ces données d'« espionnage » ne sont exploitées que par ma machine parce que je lui ai demandé dnas le but de me rendre service, cela ne me dérange pas... Si d'autres doivent en profiter (c'est le bon mot) dans mon dos, je ne l'accepte plus.
Tout ça pour dire que je ne sais pas où se situe précisément la perte de liberté, et qu'il serait dommage de se tromper de cible, des fois qu'elle se situe bien avant les choix d'Apple dans *nos* comportements ?
Si tu ne vois où se situe la perte de liberté, c'est que tu portes des oeillières. Sinon, accepte que nous dénoncions cette perte de liberté, le modèle économique sous-jacent et la dérive intrusive qui vient avec afin que les autres fassent leur choix en connaissance de cause.
-- Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
À (at) Sat, 11 Jun 2011 19:33:21 +0200,
Gerald@alussinan.org (Gerald) écrivait (wrote):
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
La sélection très stricte et parfois arbitraire par Apple des applis
autorisées sur leurs App Stores s'apparente à une restriction de la
liberté d'opinion. Aujourd'hui ils interdisent les applis qui montre des
nichons, demain celles qui permettent de lire des articles ou des
bouquins critiques envers Apple ? Sur Mac ce n'est encore pas trop grave
dans la mesure où l'App Store n'est pas un passage obligé, mais sur iOS
ça l'est (grave).
Je suis d'accord avec vous deux que *c'est* un problème. Mais est-il
spécifique ? Qu'il s'agisse d'un mode d'achat en ligne à contenu
sélectif ou d'un système fermé, en quoi cela diffère-t-il, par exemple,
de ce qu'on peut ou pas installer comme applications sur un BlackBerry ?
Les consoles de jeux, les plupart des smartphones et des tablettes sont
tous sous contrôle et fermés : pas d'interopérabilités mise à part les
services payant, choix d'applications restreints par le vendeur ou
l'opérateur. Tant qu'ils n'avaient qu'une seule fonction, c'était à la
rigueur compréhensible. Maintenant on se sent enfermés, sous
surveillance et juste bons à payer alors que ces appareils ont une
véritable puissance qu'on aimerait exploiter en dehors des choix faits
pour nous mais par d'autres.
Le problème de la surveillance par un système ou autre de ce qu'on fait
sur internet (en termes de consultations de pages, d'où on vient, où on
va, historiques, cookies...) n'est pas neuf. Le débat tourne clairement
autour du choix de laisser des infos à disposition contre le bénéfice
qu'on peut en retirer (une sorte d'automatisation ou de sélection
favorable...). À noter qu'à ce niveau, ce que certains autorisent les
réseaux sociaux à surveiller (qui va jusqu'au physique désormais) laisse
planer à terme le triomphe du postiche et de la burka pour s'en protéger
!
Les réseaux sociaux laissent encore le choix d'être ou non utilisés. Et
si on choisit de les utiliser, on a encore le choix des informations
qu'on leur communique. Ceux qui en décrivent les dangers et les dérives
le font dans l'espoir que les utilisateurs agiront avec discernement.
Mais avec les appareils cités ci-dessus accompagnés de leurs politiques
logicielle et commerciale, la surveillance devient beaucoup plus
intrusive et sans réelle moyen pour le client/utilisateur de s'en
prémunir.
Il y a trente ans, quand certains calculs de Kodratoff laissaient
espérer un jour (aujourd'hui, raté !) des ordinateurs "intelligents
artificiellement", une partie de cette intelligence reposait sur
l'espionnage profond de tout ce qu'on faisait sur l'ordi, incluant les
hésitations et les temps de pause... La contrepartie était
l'anticipation des décisions probables de l'utilisateur...
Tant que ces données d'« espionnage » ne sont exploitées que par ma
machine parce que je lui ai demandé dnas le but de me rendre service,
cela ne me dérange pas... Si d'autres doivent en profiter (c'est le bon
mot) dans mon dos, je ne l'accepte plus.
Tout ça pour dire que je ne sais pas où se situe précisément la perte
de liberté, et qu'il serait dommage de se tromper de cible, des fois
qu'elle se situe bien avant les choix d'Apple dans *nos* comportements
?
Si tu ne vois où se situe la perte de liberté, c'est que tu portes des
oeillières. Sinon, accepte que nous dénoncions cette perte de liberté,
le modèle économique sous-jacent et la dérive intrusive qui vient avec
afin que les autres fassent leur choix en connaissance de cause.
--
Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
À (at) Sat, 11 Jun 2011 19:33:21 +0200, (Gerald) écrivait (wrote):
pehache wrote:
La sélection très stricte et parfois arbitraire par Apple des applis autorisées sur leurs App Stores s'apparente à une restriction de la liberté d'opinion. Aujourd'hui ils interdisent les applis qui montre des nichons, demain celles qui permettent de lire des articles ou des bouquins critiques envers Apple ? Sur Mac ce n'est encore pas trop grave dans la mesure où l'App Store n'est pas un passage obligé, mais sur iOS ça l'est (grave).
Je suis d'accord avec vous deux que *c'est* un problème. Mais est-il spécifique ? Qu'il s'agisse d'un mode d'achat en ligne à contenu sélectif ou d'un système fermé, en quoi cela diffère-t-il, par exemple, de ce qu'on peut ou pas installer comme applications sur un BlackBerry ?
Les consoles de jeux, les plupart des smartphones et des tablettes sont tous sous contrôle et fermés : pas d'interopérabilités mise à part les services payant, choix d'applications restreints par le vendeur ou l'opérateur. Tant qu'ils n'avaient qu'une seule fonction, c'était à la rigueur compréhensible. Maintenant on se sent enfermés, sous surveillance et juste bons à payer alors que ces appareils ont une véritable puissance qu'on aimerait exploiter en dehors des choix faits pour nous mais par d'autres.
Le problème de la surveillance par un système ou autre de ce qu'on fait sur internet (en termes de consultations de pages, d'où on vient, où on va, historiques, cookies...) n'est pas neuf. Le débat tourne clairement autour du choix de laisser des infos à disposition contre le bénéfice qu'on peut en retirer (une sorte d'automatisation ou de sélection favorable...). À noter qu'à ce niveau, ce que certains autorisent les réseaux sociaux à surveiller (qui va jusqu'au physique désormais) laisse planer à terme le triomphe du postiche et de la burka pour s'en protéger !
Les réseaux sociaux laissent encore le choix d'être ou non utilisés. Et si on choisit de les utiliser, on a encore le choix des informations qu'on leur communique. Ceux qui en décrivent les dangers et les dérives le font dans l'espoir que les utilisateurs agiront avec discernement. Mais avec les appareils cités ci-dessus accompagnés de leurs politiques logicielle et commerciale, la surveillance devient beaucoup plus intrusive et sans réelle moyen pour le client/utilisateur de s'en prémunir.
Il y a trente ans, quand certains calculs de Kodratoff laissaient espérer un jour (aujourd'hui, raté !) des ordinateurs "intelligents artificiellement", une partie de cette intelligence reposait sur l'espionnage profond de tout ce qu'on faisait sur l'ordi, incluant les hésitations et les temps de pause... La contrepartie était l'anticipation des décisions probables de l'utilisateur...
Tant que ces données d'« espionnage » ne sont exploitées que par ma machine parce que je lui ai demandé dnas le but de me rendre service, cela ne me dérange pas... Si d'autres doivent en profiter (c'est le bon mot) dans mon dos, je ne l'accepte plus.
Tout ça pour dire que je ne sais pas où se situe précisément la perte de liberté, et qu'il serait dommage de se tromper de cible, des fois qu'elle se situe bien avant les choix d'Apple dans *nos* comportements ?
Si tu ne vois où se situe la perte de liberté, c'est que tu portes des oeillières. Sinon, accepte que nous dénoncions cette perte de liberté, le modèle économique sous-jacent et la dérive intrusive qui vient avec afin que les autres fassent leur choix en connaissance de cause.
-- Paul Gaborit - <http://perso.mines-albi.fr/~gaborit/>
francois.jacquemin
Une Bévue wrote:
ben non, là, pour le coup; coté gastronomique cela aurait été pas mal du tout; justement c'est pour cette raison qu'il faut réserver...
m'enfin, that's too late ))))
C'était quand même pas le Jules Verne ? -- F. J.
Une Bévue <unbewusst.sein@fai.invalid> wrote:
ben non, là, pour le coup; coté gastronomique cela aurait été pas mal du
tout; justement c'est pour cette raison qu'il faut réserver...
Si Apple le désire il compliqueront les choses pour 10.8 ou pour la finale de 10.7. Bien sur il y aura toujours des hackers pour sortir une install débridé, ce sera un jeu de chat et de la souris (un peu comme pour iOS)
oui, mais Apple peut aussi changer son fusil d'épaule. Avec Filemaker 9, ils avaient introduit un mécanisme de protection à la gomme, totalement parano
Si tu n'avais pas de liaison ethernet, il fallait passer 1/2h autéléphone avec un mec du SAV pour obtenir des clés à 20 carcatèer, en cas de changement de disque dur recommencer, etc.... Tout le monde a ralé ; sur FMP 11, c'est comme avant, tu installe avec la clé du DVD et rulez. -- Philippe Manet en fait, c'est manet avant @
Si Apple le désire il compliqueront les choses pour 10.8 ou pour la
finale de 10.7. Bien sur il y aura toujours des hackers pour sortir une
install débridé, ce sera un jeu de chat et de la souris (un peu comme
pour iOS)
oui, mais Apple peut aussi changer son fusil d'épaule.
Avec Filemaker 9, ils avaient introduit un mécanisme de protection à la
gomme, totalement parano
Si tu n'avais pas de liaison ethernet, il fallait passer 1/2h
autéléphone avec un mec du SAV pour obtenir des clés à 20 carcatèer, en
cas de changement de disque dur recommencer, etc....
Tout le monde a ralé ; sur FMP 11, c'est comme avant, tu installe avec
la clé du DVD et rulez.
--
Philippe Manet
en fait, c'est manet avant @
Si Apple le désire il compliqueront les choses pour 10.8 ou pour la finale de 10.7. Bien sur il y aura toujours des hackers pour sortir une install débridé, ce sera un jeu de chat et de la souris (un peu comme pour iOS)
oui, mais Apple peut aussi changer son fusil d'épaule. Avec Filemaker 9, ils avaient introduit un mécanisme de protection à la gomme, totalement parano
Si tu n'avais pas de liaison ethernet, il fallait passer 1/2h autéléphone avec un mec du SAV pour obtenir des clés à 20 carcatèer, en cas de changement de disque dur recommencer, etc.... Tout le monde a ralé ; sur FMP 11, c'est comme avant, tu installe avec la clé du DVD et rulez. -- Philippe Manet en fait, c'est manet avant @