OVH Cloud OVH Cloud

D'or...

74 réponses
Avatar
MELMOTH
Sachez que Sennheiser vient à nouveau de sortir LE casque, référence
suprême en la matière : le HD 800..
1200 roros...
Pour ceusses qui ne peuvent écouter de la Musique dans des conditions
réalistes sur des Klipschorn Heritage...
À essayer, en tout cas ! (Ce que Je n'ai pas fait)...
Je ne crois pas qu'il soit encore commercialisé, d'ailleurs...
Et les modèles HD 600 et 650 (entre 300 et 350 roros) continueront plus
que probablement à être disponibles, forcément...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant

10 réponses

4 5 6 7 8
Avatar
Jean-Pierre Roche
jpw a écrit :

tout à fait, nous n'avons pas les mêmes références à ce niveau
mais la classe A n'est pas vraiment une obsession
je pense que c'est une solution à ne pas négliger sur des hauts rendements.



Selon moi, la classe A avait une justification il y a bien
longtemps, depuis on a appris à faire des amplis très
musicaux avec des techniques moins lourdes et contraignantes
donc je n'en vois pas la justification haut rendement ou pas.
La seule justification amha c'est de vendre un truc hors de
prix sur lequel on fait une très belle marge...

perso je n'aime pas trop les enceintes haut rendement
car elles ne correspondent pas à mes besoins :
d'encombrement, de puissance et de coloration sonore.



Les bonnes enceintes à haut rendement ne sont pas colorées
mais les bonnes enceintes de ce type sont rares... Mais bon
il faut de l'espace pour les installer c'est certain.

en outre,
je n'écoute pas de musique symphonique et n'aime pas ça.



Pratiquement toutes les musiques bénéficient des qualités du
haut rendement en particulier de sa dynamique. Sauf
naturellement les trucs compressés à mort... Une voix, du
jazz sur du très haut rendement c'est vraiment quelque chose...

l'essentiel de leur gamme est en effet du monitoring
mais ils ont quelques modèles orientés Hifi
ce sont des électroniques très stables qui s'accomodent de charges très
diverses.



C'est un peu la définition du bon ampli... Je les opposais
en effet aux trucs audio machin qui ne marchent bien que si
tu as le câble truc, les enceintes choses et deux heures de
chauffe avant dégustation précautionneuse.


--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
Avatar
Dominique Bourdeau
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message de
news: gvdc1c$u41$
jpw a écrit :

tout à fait, nous n'avons pas les mêmes références à ce niveau
mais la classe A n'est pas vraiment une obsession
je pense que c'est une solution à ne pas négliger sur des hauts
rendements.



Selon moi, la classe A avait une justification il y a bien longtemps,
depuis on a appris à faire des amplis très musicaux avec des techniques
moins lourdes et contraignantes donc je n'en vois pas la justification
haut rendement ou pas.
La seule justification amha c'est de vendre un truc hors de prix sur
lequel on fait une très belle marge...



Là vous exagérez, la justification de la classe A sur le plan théorique est
toujours la même et n'a pas changé avec l'évolution de la technique. C'est
toujours celle qui permet le minimum de distorsion. Maintenant savoir si ce
minimum est nécessaire pour atteindre des qualités audibles est une autre
affaire, et la consommation en est une autre, mais on ne peut pas dire que
la classe A ne soit pas justifiée au strict plan théorique, tout de même.
Quant à vendre hors de prix cela n'a à mon avis rien à voir avec la
conception des amplis, on peut vous vendre à prix d'or et même de platine
des amplis minimaliste au schéma élémentaire (cf certain amplis à lampes
montés en l'air).
Avatar
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de jpw nous susurrait, le lundi 25/05/2009,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et
dans le message <4a1a2869$0$30072$, les doux
mélismes suivants :

perso je n'aime pas trop les enceintes haut rendement
car elles ne correspondent pas à mes besoins :
d'encombrement, de puissance et de coloration sonore.



???...
Le problème, vois-tu, c'est que tu n'as _jamais_ écouté les Heritage
dans une bonne acoustique, et derrière du bon matos (même les Flying
Mome, tant décriée à droite et à gauche, fon un sacré bon boulot)...

Une fois goûté ce genre d'écoute, il est difficile, sinon impossible
(!) de revenir en arrière !...
Et _TOUS_ les genres de musique en bénéficient !...Pas que la musique
symphonique !...
Je l'ai souvent dit ici : une _très bone_ enceinte est /en particulier/
caractérisée par le fait qu'elle est capable de retranscrire _toutes_
les ziziques...Du quatuor à cordes au Concertgebouw d'Amsterdam, en
passant par un pianiste "classique" ou de jazz... Ella, Billie ou
Kathleen, un des trios de Peterson et autre symphonie de papa Haydn,
motet de Schütz ou Pink Floyd...

Amen...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Avatar
MELMOTH
(supersedes )

Ce cher mammifère du nom de jpw nous susurrait, le lundi 25/05/2009,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et
dans le message <4a1a2869$0$30072$, les doux
mélismes suivants :

perso je n'aime pas trop les enceintes haut rendement
car elles ne correspondent pas à mes besoins :
d'encombrement, de puissance et de coloration sonore.



???...
Le problème, vois-tu, c'est que tu n'as _jamais_ écouté les Heritage
dans une bonne acoustique, et derrière du bon matos (même les Flying
Mole, tant décriées à droite et à gauche, fon un sacré bon boulot)...

Une fois goûté ce genre d'écoute, il est difficile, sinon impossible
(!) de revenir en arrière !...
Et _TOUS_ les genres de musique en bénéficient !...Pas que la musique
symphonique !...
Je l'ai souvent dit ici : une _très bone_ enceinte est /en particulier/
caractérisée par le fait qu'elle est capable de retranscrire _toutes_
les ziziques...Du quatuor à cordes au Concertgebouw d'Amsterdam, en
passant par un pianiste "classique" ou de jazz... Ella, Billie ou
Kathleen, un des trios de Peterson et autre symphonie de papa Haydn,
motet de Schütz ou Pink Floyd...

Amen...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Avatar
Jean-Pierre Roche
Dominique Bourdeau a écrit :

Là vous exagérez, la justification de la classe A sur le plan théorique est
toujours la même et n'a pas changé avec l'évolution de la technique. C'est
toujours celle qui permet le minimum de distorsion. Maintenant savoir si ce
minimum est nécessaire pour atteindre des qualités audibles est une autre
affaire, et la consommation en est une autre, mais on ne peut pas dire que
la classe A ne soit pas justifiée au strict plan théorique, tout de même.



Sur le plan théorique peut-être mais enfin il y a longtemps
qu'on ne voit plus la distorsion d'un bon ampli sur un
distorsiomètre courant. Ensuite savoir si rajouter un zéro
après la virgule présente un intérêt... A moins d'être
capable d'entendre quelque chose sous le seuil de l'audition
donc de n'être pas humain...

Quant à vendre hors de prix cela n'a à mon avis rien à voir avec la
conception des amplis, on peut vous vendre à prix d'or et même de platine
des amplis minimaliste au schéma élémentaire (cf certain amplis à lampes
montés en l'air).



Ca relève de la même démarche... Purement marketing.
Proposer "autre chose" que l'équipement du vulgum pecus et
le faire payer très cher. La Rolex de la hifi quoi.

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
Avatar
JPR
Jean-Pierre Roche a écrit :
Dominique Bourdeau a écrit :




Sur le plan théorique peut-être mais enfin il y a longtemps qu'on ne
voit plus la distorsion d'un bon ampli sur un distorsiomètre courant.
Ensuite savoir si rajouter un zéro après la virgule présente un
intérêt... A moins d'être capable d'entendre quelque chose sous le seuil
de l'audition donc de n'être pas humain...




C'est justement avec ce type de démarche que l'on arrive à des
situations ou plus rien ne fonctionne correctement, on a perdu le je ne
sais quoi de vivacité d'aération, bien entendu très subjective au regard
d'une chaîne hifi de base en bas rendement, mais justement qui reste
important pour un système haut rendement qui lui ne pardonne rien.

A contrario d'un système de sonorisation qui lui est fait pour sonoriser
un lieu de grande taille, on ne s'encombre pas de Classe A dans ce cas.

Votre discours est très sonophile alors que nous sommes ici sur un ng
plus orienté hifi, où la Classe A a une importance dans certain cas.


Ca relève de la même démarche... Purement marketing. Proposer "autre
chose" que l'équipement du vulgum pecus et le faire payer très cher. La
Rolex de la hifi quoi.




Le cas de Rolex n'est pas judicieux, une rolex c'est un savoir faire,
une qualité de fabrication, c'est le bosenndorfer de la montre.

J'aurai plus cité l'Apple de la hihi ou le Nike de la Hifi ...


JPR
Avatar
Dominique Bourdeau
"Jean-Pierre Roche" a écrit dans le message de
news: gvdg4b$1f09$
Dominique Bourdeau a écrit :

Là vous exagérez, la justification de la classe A sur le plan théorique
est toujours la même et n'a pas changé avec l'évolution de la technique.
C'est toujours celle qui permet le minimum de distorsion. Maintenant
savoir si ce minimum est nécessaire pour atteindre des qualités audibles
est une autre affaire, et la consommation en est une autre, mais on ne
peut pas dire que la classe A ne soit pas justifiée au strict plan
théorique, tout de même.



Sur le plan théorique peut-être mais enfin il y a longtemps qu'on ne voit
plus la distorsion d'un bon ampli sur un distorsiomètre courant. Ensuite
savoir si rajouter un zéro après la virgule présente un intérêt... A moins
d'être capable d'entendre quelque chose sous le seuil de l'audition donc
de n'être pas humain...

Quant à vendre hors de prix cela n'a à mon avis rien à voir avec la
conception des amplis, on peut vous vendre à prix d'or et même de platine
des amplis minimaliste au schéma élémentaire (cf certain amplis à lampes
montés en l'air).



Ca relève de la même démarche... Purement marketing. Proposer "autre
chose" que l'équipement du vulgum pecus et le faire payer très cher. La
Rolex de la hifi quoi.




Alors on est bien d'accord. Rien n'empêche de faire de bon ampli classe A à
prix raisonnable, c'est théoriquement bien même si cela n'est pas forcément
indispensable !

Pour la planète cependant, c'est pas terrible je vous l'accorde...
Avatar
JPR
Dominique Bourdeau a écrit :

Là vous exagérez, la justification de la classe A sur le plan théorique est
toujours la même et n'a pas changé avec l'évolution de la technique. C'est
toujours celle qui permet le minimum de distorsion. Maintenant savoir si ce
minimum est nécessaire pour atteindre des qualités audibles est une autre
affaire, et la consommation en est une autre, mais on ne peut pas dire que
la classe A ne soit pas justifiée au strict plan théorique, tout de même.



C'est classique, on cherche à dénigrer l'ancienne technologie pour vous
persuader d'acheter les dernières merdes avec alim à découpage et autre
ampli classe T ou D.

d'ici quelques temps on vous dira que c'est ampli sont pas bon pour la
santé à cause des ondes électromagnétiques et on vous proposera l'ancien
système encore plus cher car vintage.

Je ne dis pas que tout est obligatoirement mauvais, mais je ne vois pas
pourquoi je changerai un système qui fait exactement la même chose
depuis plus de 15 ans pour une nouvelle technologie vendu super cher en
rapport du produit fini et de la qualité de Fab et qui fait exactement
la même chose ou, le plus souvent, moins bien.

C'est un des grands travers de la Consommation.

Quant à vendre hors de prix cela n'a à mon avis rien à voir avec la
conception des amplis, on peut vous vendre à prix d'or et même de platine
des amplis minimaliste au schéma élémentaire (cf certain amplis à lampes
montés en l'air).



C'est pas le montage en l'air qui fait le prix, c'est les méthodes de
fab qui ne sont plus adaptées à ce type de montage. Du coup c'est plus
cher à faire faire.

Mais je préfère donner 2K euros à un copain pour me faire un ampli sur
mesure au poil, que passer des heures chez un vendeur Hifi qui n'y
connais rien et n'a aucune idée de la finalité de l'utilisation d'un tel
système.

Mais le problème n'est pas là, c'est les générations suivantes, ils sont
super formatés pour écouter une bonne grosse merde en mp3 et ils en
redemande, de la musique yaourt ...

JPR
Avatar
JPR
Dominique Bourdeau a écrit :


Alors on est bien d'accord. Rien n'empêche de faire de bon ampli classe A à
prix raisonnable, c'est théoriquement bien même si cela n'est pas forcément
indispensable !




Tout dépend de ce que l'on appel raisonnable, car une bonne alim pour un
ampli Classe A ça vaut pour 75% du prix de l'ampli.

JPR
Avatar
Pierre Maurette
MELMOTH, le 21/05/2009 a écrit :

[...]

Rien de plus *antinaturel* que l'écoute au casque...



C'est indiscutable. C'est un peu plus compliqué, et l'écoute au travers
d'un système d'enceintes n'est pas beaucoup plus "naturelle".

En très très gros, le pari de la stéréophonie: on a une source sonore
globlale, en trois dimension, que l'on peut toujours assimiler, et
surtout dans le cas de la captation d'un évenement musical, à un nombre
important mais fini de sources plus ou moins directives placées dans
l'espace, cet espace étant limité plus ou moins complètement par des
surfaces dotées de certaines caractéristiques(*). Le but est d'obtenir
deux signaux électriques différents, voies droite et gauche. Ces
signaux seront assimilables à de multiples copies, voire des
répétitions infinies - asymptotiques -, des sources élémentaires. Les
caractéristiques importantes de ces copies seront le décalage temporel,
plus que la phase, et le détimbrage, qui intègre le niveau. J'ignore
volontairement la perception par d'autres parties du corps que
l'oreille, alors qu'elle n'est bien entendu pas négligeable.

Il n'y a à priori aucune raison que les signaux électriques soient les
mêmes dans le cas où l'on cible une reproduction au casque ou sur des
enceintes. Or il y a là un truc que je ne comprends pas trop, donc qui
m'amène à conclure "c'est du hasard, on a de la chance". La seule
démarche logique est celle de la tête artificielle. En deux mots, on
cadavérise - virtuellement - un auditeur à la meilleure place, on
remplace ses tympans par d'excellents microphones, et roule ma poule,
on enregistre, on grave, on presse. L'écoute au casque devrait être
troublante de réalisme, ce qui est à peu près - voir plus bas - le cas.
Ce qui est étonnant c'est que cette méthode conduit à un résultat tout
à fait écoutable sur des enceintes, en tout cas sur le plan de la
spatialisation. Ce qui est intéressant, c'est que ça montre qu'un
disque réalisé à l'idéal en ciblant un bon système d'enceintes sera à
l'inverse écoutable tel quel au casque. C'était loin d'être évident *à
priori*, et c'est très bien ainsi. Dans le cas contraire, une double
prise de son n'étant pas encore enviseageable dans les formats audio
numériques actuels, nous étions marrons. Dans l'avenir nous pourrions
envisager une distribution de la musique en /raw/ accompagné d'une
série de presets de traitement numérique selon le transducteur de
sortie.
Ce serait utile, parce que si les choses se passent /au moins mal/ sur
le plan de la spacialisation, il n'en va pas de même sur celui de la
balance. Il est clair qu'une écoute au casque bénéficierait d'un peu
moins de présence. En fait, il faudrait que le travail de prise de son
et de postproduction intègre le mélange qui se fait à la fois dans
l'espace réel et dans la pièce d'écoute dans le cas des enceintes. En
fait l'auditeur s'arrange très bien de ce problème, il admire la
/précision chirurgicale/ de son casque, et tout va pour le mieux.

On pourrait croire que tout va bien, mais il n'en est rien. En termes
de reproduction de la réalité, le casque est *définitivement* une
mauvaise idée. A cause de la réalité physiologique. D'abord, c'est vrai
et perceptible, à cause de la perception extra-oriculaire. Et pour une
autre raison, plus définitive encore. On peut faire le parallèle avec
la stéréoscopie, ou la perception oculaire du relief. Un borgne le
percevra très bien à partir du moment où il est mobile. Si on demande à
quelqu'un de situer l'origine d'un bruit de préférence "étrange",
surtout en extérieur, on le verra souvent bouger, tourner la tête. Il
mettra parfois ses mains en pavillon derrière ses oreilles, mais ce
n'est pas le geste le plus efficace. Dans la situation d'une écoute au
casque, on a une scène sonore qui va se déplacer et surtout pivoter
avec la tête de l'auditeur, ce qui trompera le cervau en particulier
dans le cas de micro pivotements réflexes justement commandés par ce
cerveau. Le cerveau finira - très rapidement en fait - par s'habituer,
il intègrera le fait qu'il écoute au casque, fabriquera une réalité
agréable autour de ce qu'il vit. Mais il n'en reste pas moins vrai que
le contexte est indubitablement plus éloigné de la réalité dans le
cadre d'une écoute au casque de grande qualité, comparé à une écoute
sur un système d'enceintes tout aussi chiadé. Il serait certainement
amusant de tester des systèmes élaborés de réalité virtuelle dans
lesquels une tête artificielle ou sa virtualisation dans le cas d'une
scène sonore artificielle serait asservie à la tête de l'auditeur.

Je précise que le coté naturel de l'écoute m'importe peu. A une époque
où je me suis intéressé d'assez près à la haute fidilité, et même à
l'audiophilie DIY, ça m'a amusé, et je ne le renie pas. J'ai également
arrêté le casque, mais ce n'est pas nécessairement définitif.
J'appréciais justement le coté doublement artificiel du fait de
promener un espace sonore dans un espace sensoriel différent. Et plus
l'espace réel est respectable, moins j'ai de scrupules à l'agrémenter
d'un assaisonnement sonore à ma convenance. Et encore faudrait-il
savoir quoi assaisonne quoi. Ce n'est pas obligatoirement du Wagner
devant les chutes d'Iguazu. J'habite à Sète, j'aime Brassens, ou
Barbara chantant Brassens, mais en définitive amener Georges dans les
rues de sa ville ou les escaliers de la montagne, ça ne le fait pas
spécialement. J'étends les sources sonores à des sketches plus ou moins
comiques, de la radio en direct ou téléchargée, de la littérature
enregistrée. J'étends les scènes réelles aux différentes occasions de
queuter, en restant ouvert à la conversation quand l'occasion se
présente.
Pour terminer, je remarquerai que la notion de naturel n'étouffait pas
les grands compositeurs que nous vénérons. Ils cherchaient plutôt à
créer de toutes pièces une ambiance onirique - par exemple - qui
conduira l'auditeur /ailleurs/. Ils étaient certainement sensibles à
l'émotion dégagée par tel ou tel instrument, mais n'ont certainement
pas recherché les bruits mécaniques parfois associés. Ni les
grognements d'un pianiste canadien...


(*) Dans le cas qui nous occupe, il n'y a aucune raison même dans la
recherche d'une hypothétique réalité sonore de tenter de reproduire des
espaces acoustiques défectueux, désagréables. Tout comme il n'est pas
utile de chercher à placer l'auditeur à la place la plus pourrie. La
démarche va dans le sens du réalisme, mais dans un contexte de plaisir.

--
Pierre Maurette
4 5 6 7 8