pehache wrote:Ca compte Jean-Michel Jarre comme "musicien professionnel" ?
Non, absolument pas. Organisateur de spectacles professionnel et
businessman de haut vol, OUI, certainement. On peut y ajouter
"agrégateur de talents" émérite. Sauf que quand on évite de trop citer
les noms desdits talents et qu'on s'attribue la totalité de leurs
mérites...
1/ Dans certains de ses grands (gigantesques) concerts sur scène et en
particulier celui donné à Lyon pour le Pape, les instruments dont il
prétendait jouer en direct (piano à grandes touches lumineuses, harpe
"laser"...) étaient-ils (ou pas) branchés sur RIEN mais "joués" en
arrière-plan par Francis Rimbert, démonstrateur des claviers Roland à
l'époque, qui s'en faisait une fierté (à juste titre, c'était du
"play-back en direct", concept nouveau !) ?
--> alors : instrumentiste interprète ? (Imagine-t-on Michel Legrand
jouant sur scène en play-back ?)
2/ Le seul album *musicalement* intéressant que JMJ ait sorti sous son
nom, Zoolook (et qui pour cette raison a été un échec commercial dans
ton "grand public" !), était-il (ou pas) essentiellement le résultat des
travaux de Frédérick Rousseau (désormais travaillant à l'Ircam) ? JMJ
accepte de lui accorder, quand on le questionne à ce propos, une
"contribution essentielle", mais n'a pas jugé bon de le citer sur la
pochette comme co-auteur pour autant : "composé et produit par
Jean-Michel Jarre", point ! Frederick est juste cité comme "production
assistant" en petits caractères au dos du vinyle et est totalement
absent de la page wikipédia sur l'album.
--> alors : compositeur ?
3/ Ce "pape des synthétiseur" a-t-il (ou pas) toujours été incapable de
programmer le synthétiseur-phare des années 80, le DX7 de Yamaha, et
n'a-t-il pas, pour cette raison, influé (via Francis Dreyfus soi-même)
sur la direction de Yamaha Musique France pour obtenir gratuitement une
copie du travail *personnel* d'un de ses employés (plus de 1500 sons,
quatre ans de travail antérieurs à son embauche) ? Avec des promesses de
retours promotionnels qu'il savait ne pas pouvoir tenir, étant à
l'époque complètement lié à Roland, marque concurrente de Yamaha, via
les Guillard-brothers ?
--> alors : sound designer ?
Pour tes autres références de "musiciens professionnel" je prends
seulement date : pas la moindre COMPOSITION de leur part susceptible de
passer à la postérité même seulement d'un siècle ! Ah, c'est sûr que ce
ne sont pas des "petits Mozart" tes poulains ! ;-) Un grand nombre sont
déjà totalement oubliés, c'est dire ! :-)
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Ca compte Jean-Michel Jarre comme "musicien professionnel" ?
Non, absolument pas. Organisateur de spectacles professionnel et
businessman de haut vol, OUI, certainement. On peut y ajouter
"agrégateur de talents" émérite. Sauf que quand on évite de trop citer
les noms desdits talents et qu'on s'attribue la totalité de leurs
mérites...
1/ Dans certains de ses grands (gigantesques) concerts sur scène et en
particulier celui donné à Lyon pour le Pape, les instruments dont il
prétendait jouer en direct (piano à grandes touches lumineuses, harpe
"laser"...) étaient-ils (ou pas) branchés sur RIEN mais "joués" en
arrière-plan par Francis Rimbert, démonstrateur des claviers Roland à
l'époque, qui s'en faisait une fierté (à juste titre, c'était du
"play-back en direct", concept nouveau !) ?
--> alors : instrumentiste interprète ? (Imagine-t-on Michel Legrand
jouant sur scène en play-back ?)
2/ Le seul album *musicalement* intéressant que JMJ ait sorti sous son
nom, Zoolook (et qui pour cette raison a été un échec commercial dans
ton "grand public" !), était-il (ou pas) essentiellement le résultat des
travaux de Frédérick Rousseau (désormais travaillant à l'Ircam) ? JMJ
accepte de lui accorder, quand on le questionne à ce propos, une
"contribution essentielle", mais n'a pas jugé bon de le citer sur la
pochette comme co-auteur pour autant : "composé et produit par
Jean-Michel Jarre", point ! Frederick est juste cité comme "production
assistant" en petits caractères au dos du vinyle et est totalement
absent de la page wikipédia sur l'album.
--> alors : compositeur ?
3/ Ce "pape des synthétiseur" a-t-il (ou pas) toujours été incapable de
programmer le synthétiseur-phare des années 80, le DX7 de Yamaha, et
n'a-t-il pas, pour cette raison, influé (via Francis Dreyfus soi-même)
sur la direction de Yamaha Musique France pour obtenir gratuitement une
copie du travail *personnel* d'un de ses employés (plus de 1500 sons,
quatre ans de travail antérieurs à son embauche) ? Avec des promesses de
retours promotionnels qu'il savait ne pas pouvoir tenir, étant à
l'époque complètement lié à Roland, marque concurrente de Yamaha, via
les Guillard-brothers ?
--> alors : sound designer ?
Pour tes autres références de "musiciens professionnel" je prends
seulement date : pas la moindre COMPOSITION de leur part susceptible de
passer à la postérité même seulement d'un siècle ! Ah, c'est sûr que ce
ne sont pas des "petits Mozart" tes poulains ! ;-) Un grand nombre sont
déjà totalement oubliés, c'est dire ! :-)
pehache wrote:Ca compte Jean-Michel Jarre comme "musicien professionnel" ?
Non, absolument pas. Organisateur de spectacles professionnel et
businessman de haut vol, OUI, certainement. On peut y ajouter
"agrégateur de talents" émérite. Sauf que quand on évite de trop citer
les noms desdits talents et qu'on s'attribue la totalité de leurs
mérites...
1/ Dans certains de ses grands (gigantesques) concerts sur scène et en
particulier celui donné à Lyon pour le Pape, les instruments dont il
prétendait jouer en direct (piano à grandes touches lumineuses, harpe
"laser"...) étaient-ils (ou pas) branchés sur RIEN mais "joués" en
arrière-plan par Francis Rimbert, démonstrateur des claviers Roland à
l'époque, qui s'en faisait une fierté (à juste titre, c'était du
"play-back en direct", concept nouveau !) ?
--> alors : instrumentiste interprète ? (Imagine-t-on Michel Legrand
jouant sur scène en play-back ?)
2/ Le seul album *musicalement* intéressant que JMJ ait sorti sous son
nom, Zoolook (et qui pour cette raison a été un échec commercial dans
ton "grand public" !), était-il (ou pas) essentiellement le résultat des
travaux de Frédérick Rousseau (désormais travaillant à l'Ircam) ? JMJ
accepte de lui accorder, quand on le questionne à ce propos, une
"contribution essentielle", mais n'a pas jugé bon de le citer sur la
pochette comme co-auteur pour autant : "composé et produit par
Jean-Michel Jarre", point ! Frederick est juste cité comme "production
assistant" en petits caractères au dos du vinyle et est totalement
absent de la page wikipédia sur l'album.
--> alors : compositeur ?
3/ Ce "pape des synthétiseur" a-t-il (ou pas) toujours été incapable de
programmer le synthétiseur-phare des années 80, le DX7 de Yamaha, et
n'a-t-il pas, pour cette raison, influé (via Francis Dreyfus soi-même)
sur la direction de Yamaha Musique France pour obtenir gratuitement une
copie du travail *personnel* d'un de ses employés (plus de 1500 sons,
quatre ans de travail antérieurs à son embauche) ? Avec des promesses de
retours promotionnels qu'il savait ne pas pouvoir tenir, étant à
l'époque complètement lié à Roland, marque concurrente de Yamaha, via
les Guillard-brothers ?
--> alors : sound designer ?
Pour tes autres références de "musiciens professionnel" je prends
seulement date : pas la moindre COMPOSITION de leur part susceptible de
passer à la postérité même seulement d'un siècle ! Ah, c'est sûr que ce
ne sont pas des "petits Mozart" tes poulains ! ;-) Un grand nombre sont
déjà totalement oubliés, c'est dire ! :-)
Se servir d'un séquenceur comme d'un enregistreur multipistes n'a jamais
été, pour moi, de "l'informatique musicale" mais une fonction sans
grande originalité qui pré-existait pour l'essentiel dans
l'enregistrement multipiste audio. Et le grand public ne s'est jeté
dessus QUE pour des raisons économiques, sa vision de la "musique" étant
également sans aucune référence historique (référence à l'Art Majeur que
décrivait Gainsbourg !).
Parmi les séquenceurs existant à l'époque, seuls Notator (pour Atari) et
Vision (pour Mac) offraient quelques fonctions "logiques" de
modification/extraction de données qui dépassaient la simple
quantification, fonction qui, elle, n'a été le plus souvent qu'une
catastrophe, ne servant en fait qu'à ceux qui n'étaient pas capables de
jouer "en place" !.
Ta référence ultime (dans les exemples que tu cites ailleurs) n'est pas
la musique ni l'art musical mais le music-business. C'est ton droit le
plus total. Et le mien tout autant de le dire et l'expliquer.
Mon opposition de fond et depuis ses tout-débuts, à Cubase s'est
focalisée sur le fait que ce logiciel a introduit (en informatique) la
notion d'une création "musicale" qui se ferait par aggrégation de
boucles dans un logique essais-erreurs (qui se poursuit aujourd'hui dans
les "musiques" technoïdes avec les samples et boucles audio). Cette
manière "d'écrire" la musique n'est même pas du niveau du jardin
d'enfants ! Et le fait que ça rapporte beaucoup de fric et assure
beaucoup de notoriété à ses "auteurs" est pour moi absolument hors de
propos.
Pour moi, l'informatique musicale commence, en fait, *exactement* là où
elle s'arrête pour toi.
Supprime les programmes de séquence et indique-moi ce que permettait
l'Atari en "informatique musicale" au milieu des années 80.
L'intérêt des séquenceurs est mort, très précisément, le jour où Miller
Puckette a inventé le *suivi de partition* (objet "follow") dans une des
premières versions de Max, en 1986. Et ce n'était pas sur Atari :-) (Je
peux encore décrire très exactement l'endroit où il travaillait et le
matériel qu'il utilisait : au deuxième étage de l'école St Merri, dans
le département de pédagogie de l'Ircam, la dernière pièce au bout du
couloir, sur un Mac Plus !)
Se servir d'un séquenceur comme d'un enregistreur multipistes n'a jamais
été, pour moi, de "l'informatique musicale" mais une fonction sans
grande originalité qui pré-existait pour l'essentiel dans
l'enregistrement multipiste audio. Et le grand public ne s'est jeté
dessus QUE pour des raisons économiques, sa vision de la "musique" étant
également sans aucune référence historique (référence à l'Art Majeur que
décrivait Gainsbourg !).
Parmi les séquenceurs existant à l'époque, seuls Notator (pour Atari) et
Vision (pour Mac) offraient quelques fonctions "logiques" de
modification/extraction de données qui dépassaient la simple
quantification, fonction qui, elle, n'a été le plus souvent qu'une
catastrophe, ne servant en fait qu'à ceux qui n'étaient pas capables de
jouer "en place" !.
Ta référence ultime (dans les exemples que tu cites ailleurs) n'est pas
la musique ni l'art musical mais le music-business. C'est ton droit le
plus total. Et le mien tout autant de le dire et l'expliquer.
Mon opposition de fond et depuis ses tout-débuts, à Cubase s'est
focalisée sur le fait que ce logiciel a introduit (en informatique) la
notion d'une création "musicale" qui se ferait par aggrégation de
boucles dans un logique essais-erreurs (qui se poursuit aujourd'hui dans
les "musiques" technoïdes avec les samples et boucles audio). Cette
manière "d'écrire" la musique n'est même pas du niveau du jardin
d'enfants ! Et le fait que ça rapporte beaucoup de fric et assure
beaucoup de notoriété à ses "auteurs" est pour moi absolument hors de
propos.
Pour moi, l'informatique musicale commence, en fait, *exactement* là où
elle s'arrête pour toi.
Supprime les programmes de séquence et indique-moi ce que permettait
l'Atari en "informatique musicale" au milieu des années 80.
L'intérêt des séquenceurs est mort, très précisément, le jour où Miller
Puckette a inventé le *suivi de partition* (objet "follow") dans une des
premières versions de Max, en 1986. Et ce n'était pas sur Atari :-) (Je
peux encore décrire très exactement l'endroit où il travaillait et le
matériel qu'il utilisait : au deuxième étage de l'école St Merri, dans
le département de pédagogie de l'Ircam, la dernière pièce au bout du
couloir, sur un Mac Plus !)
Se servir d'un séquenceur comme d'un enregistreur multipistes n'a jamais
été, pour moi, de "l'informatique musicale" mais une fonction sans
grande originalité qui pré-existait pour l'essentiel dans
l'enregistrement multipiste audio. Et le grand public ne s'est jeté
dessus QUE pour des raisons économiques, sa vision de la "musique" étant
également sans aucune référence historique (référence à l'Art Majeur que
décrivait Gainsbourg !).
Parmi les séquenceurs existant à l'époque, seuls Notator (pour Atari) et
Vision (pour Mac) offraient quelques fonctions "logiques" de
modification/extraction de données qui dépassaient la simple
quantification, fonction qui, elle, n'a été le plus souvent qu'une
catastrophe, ne servant en fait qu'à ceux qui n'étaient pas capables de
jouer "en place" !.
Ta référence ultime (dans les exemples que tu cites ailleurs) n'est pas
la musique ni l'art musical mais le music-business. C'est ton droit le
plus total. Et le mien tout autant de le dire et l'expliquer.
Mon opposition de fond et depuis ses tout-débuts, à Cubase s'est
focalisée sur le fait que ce logiciel a introduit (en informatique) la
notion d'une création "musicale" qui se ferait par aggrégation de
boucles dans un logique essais-erreurs (qui se poursuit aujourd'hui dans
les "musiques" technoïdes avec les samples et boucles audio). Cette
manière "d'écrire" la musique n'est même pas du niveau du jardin
d'enfants ! Et le fait que ça rapporte beaucoup de fric et assure
beaucoup de notoriété à ses "auteurs" est pour moi absolument hors de
propos.
Pour moi, l'informatique musicale commence, en fait, *exactement* là où
elle s'arrête pour toi.
Supprime les programmes de séquence et indique-moi ce que permettait
l'Atari en "informatique musicale" au milieu des années 80.
L'intérêt des séquenceurs est mort, très précisément, le jour où Miller
Puckette a inventé le *suivi de partition* (objet "follow") dans une des
premières versions de Max, en 1986. Et ce n'était pas sur Atari :-) (Je
peux encore décrire très exactement l'endroit où il travaillait et le
matériel qu'il utilisait : au deuxième étage de l'école St Merri, dans
le département de pédagogie de l'Ircam, la dernière pièce au bout du
couloir, sur un Mac Plus !)
Je le dis parce que c'est vrai *modulo* ce qu'on attribue à la notion
d'informatique musicale, comme expliqué par ailleurs. Le langage MIDI
(le connais-tu seulement ?) a créé une véritable rupture.
Avant lui, la création musicale qui tentait d'exploiter les ordinateurs,
et qui se mélangeait plus ou moins (au niveau du style) avec la musique
concrète, procédait par bidouilles et essais-erreurs.
Avec ce nouveau *langage* de "gestes", on disposait d'un outil
parfaitement superposable à l'écriture solfégique en premier abord, et
la dépassant largement en deuxième abord parce que doté d'une précision
(résolution) très supérieure (en particulier au niveau temporel qui,
d'ailleurs, ne faisait pas partie du standard 1.0) et surtout au niveau
des données d'interprétation.
En software, c'est MAX qui reste l'illustration la plus éclatante des
capacités de ce langage. En hardware c'est évidemment le MEP4 Yamaha
dont tu peux télécharger le manuel ici
<https://tinyurl.com/yccndz2v>
J'attire ton attention sur le fait que cet appareil n'a *aucune* entrée
ni sortie audio. Il est uniquement MIDI, et il *traite* cette
information MIDI.
Ce n'est que bien plus tard, avec l'iPod et iTunes, qu'ils ont innové
concernant la distribution dématérialisée de la musique. Mais ce serait
gonflé de classer ça dans l'informatique musicale au sens de ce groupe.
Ça n'a effectivement rien à voir.
Je le dis parce que c'est vrai *modulo* ce qu'on attribue à la notion
d'informatique musicale, comme expliqué par ailleurs. Le langage MIDI
(le connais-tu seulement ?) a créé une véritable rupture.
Avant lui, la création musicale qui tentait d'exploiter les ordinateurs,
et qui se mélangeait plus ou moins (au niveau du style) avec la musique
concrète, procédait par bidouilles et essais-erreurs.
Avec ce nouveau *langage* de "gestes", on disposait d'un outil
parfaitement superposable à l'écriture solfégique en premier abord, et
la dépassant largement en deuxième abord parce que doté d'une précision
(résolution) très supérieure (en particulier au niveau temporel qui,
d'ailleurs, ne faisait pas partie du standard 1.0) et surtout au niveau
des données d'interprétation.
En software, c'est MAX qui reste l'illustration la plus éclatante des
capacités de ce langage. En hardware c'est évidemment le MEP4 Yamaha
dont tu peux télécharger le manuel ici
<https://tinyurl.com/yccndz2v>
J'attire ton attention sur le fait que cet appareil n'a *aucune* entrée
ni sortie audio. Il est uniquement MIDI, et il *traite* cette
information MIDI.
Ce n'est que bien plus tard, avec l'iPod et iTunes, qu'ils ont innové
concernant la distribution dématérialisée de la musique. Mais ce serait
gonflé de classer ça dans l'informatique musicale au sens de ce groupe.
Ça n'a effectivement rien à voir.
Je le dis parce que c'est vrai *modulo* ce qu'on attribue à la notion
d'informatique musicale, comme expliqué par ailleurs. Le langage MIDI
(le connais-tu seulement ?) a créé une véritable rupture.
Avant lui, la création musicale qui tentait d'exploiter les ordinateurs,
et qui se mélangeait plus ou moins (au niveau du style) avec la musique
concrète, procédait par bidouilles et essais-erreurs.
Avec ce nouveau *langage* de "gestes", on disposait d'un outil
parfaitement superposable à l'écriture solfégique en premier abord, et
la dépassant largement en deuxième abord parce que doté d'une précision
(résolution) très supérieure (en particulier au niveau temporel qui,
d'ailleurs, ne faisait pas partie du standard 1.0) et surtout au niveau
des données d'interprétation.
En software, c'est MAX qui reste l'illustration la plus éclatante des
capacités de ce langage. En hardware c'est évidemment le MEP4 Yamaha
dont tu peux télécharger le manuel ici
<https://tinyurl.com/yccndz2v>
J'attire ton attention sur le fait que cet appareil n'a *aucune* entrée
ni sortie audio. Il est uniquement MIDI, et il *traite* cette
information MIDI.
Ce n'est que bien plus tard, avec l'iPod et iTunes, qu'ils ont innové
concernant la distribution dématérialisée de la musique. Mais ce serait
gonflé de classer ça dans l'informatique musicale au sens de ce groupe.
Ça n'a effectivement rien à voir.
Le MIDI n'a rien d'un bricolage de techniciens, mais au contraire est
une norme définie, un protocole d’échange de donné es musicales et de
controle (breath, modulation, pitch bind etc ...) et surtout la
synchro
Le MIDI n'a rien d'un bricolage de techniciens, mais au contraire est
une norme définie, un protocole d’échange de donné es musicales et de
controle (breath, modulation, pitch bind etc ...) et surtout la
synchro
Le MIDI n'a rien d'un bricolage de techniciens, mais au contraire est
une norme définie, un protocole d’échange de donné es musicales et de
controle (breath, modulation, pitch bind etc ...) et surtout la
synchro
pehache wrote:Le "problème" est que tu écris un article "Débuts de l'informatique
musicale" en citant le Mac comme étant un précurseur alors que ce n'est
absolument pas le cas. Apple a été suiveur sur ce coup là et a pris le
train en marche, quelles que soient les raisons.
Je le dis parce que c'est vrai *modulo* ce qu'on attribue à la notion
d'informatique musicale,
comme expliqué par ailleurs. Le langage MIDI
(le connais-tu seulement ?) a créé une véritable rupture.
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Le "problème" est que tu écris un article "Débuts de l'informatique
musicale" en citant le Mac comme étant un précurseur alors que ce n'est
absolument pas le cas. Apple a été suiveur sur ce coup là et a pris le
train en marche, quelles que soient les raisons.
Je le dis parce que c'est vrai *modulo* ce qu'on attribue à la notion
d'informatique musicale,
comme expliqué par ailleurs. Le langage MIDI
(le connais-tu seulement ?) a créé une véritable rupture.
pehache wrote:Le "problème" est que tu écris un article "Débuts de l'informatique
musicale" en citant le Mac comme étant un précurseur alors que ce n'est
absolument pas le cas. Apple a été suiveur sur ce coup là et a pris le
train en marche, quelles que soient les raisons.
Je le dis parce que c'est vrai *modulo* ce qu'on attribue à la notion
d'informatique musicale,
comme expliqué par ailleurs. Le langage MIDI
(le connais-tu seulement ?) a créé une véritable rupture.
pehache wrote:On s'en fout. Quelles qu'en soient les raisons, Apple n'a jamais
réellement poussé ces capacités dans le domaine musical, et ce n'est pas
par le Mac que l'informatique musicale a initialement percé dans le
"grand public".
Nous différons depuis longtemps sur cette appréciation double :
- ce qu'est ou pas l'informatique musicale,
- et ce qu'est ou pas sa version grand publi
Se servir d'un séquenceur comme d'un enregistreur multipistes n'a jamais
été, pour moi, de "l'informatique musicale" mais une fonction sans
grande originalité qui pré-existait pour l'essentiel dans
l'enregistrement multipiste audio. Et le grand public ne s'est jeté
dessus QUE pour des raisons économiques, sa vision de la "musique" étant
également sans aucune référence historique (référence à l'Art Majeur que
décrivait Gainsbourg !).
Parmi les séquenceurs existant à l'époque, seuls Notator (pour Atari) et
Vision (pour Mac) offraient quelques fonctions "logiques" de
modification/extraction de données qui dépassaient la simple
quantification, fonction qui, elle, n'a été le plus souvent qu'une
catastrophe, ne servant en fait qu'à ceux qui n'étaient pas capables de
jouer "en place" !.
Ta référence ultime (dans les exemples que tu cites ailleurs) n'est pas
la musique ni l'art musical mais le music-business. C'est ton droit le
plus total. Et le mien tout autant de le dire et l'expliquer.
Mon opposition de fond et depuis ses tout-débuts, à Cubase s'est
focalisée sur le fait que ce logiciel a introduit (en informatique) la
notion d'une création "musicale" qui se ferait par aggrégation de
boucles dans un logique essais-erreurs (qui se poursuit aujourd'hui dans
les "musiques" technoïdes avec les samples et boucles audio). Cette
manière "d'écrire" la musique n'est même pas du niveau du jardin
d'enfants ! Et le fait que ça rapporte beaucoup de fric et assure
beaucoup de notoriété à ses "auteurs" est pour moi absolument hors de
propos.
Pour moi, l'informatique musicale commence, en fait, *exactement* là où
elle s'arrête pour toi.
Supprime les programmes de séquence et indique-moi ce que permettait
l'Atari en "informatique musicale" au milieu des années 80.
L'intérêt des séquenceurs est mort, très précisément, le jour où Miller
Puckette a inventé le *suivi de partition* (objet "follow") dans une des
premières versions de Max, en 1986. Et ce n'était pas sur Atari :-) (Je
peux encore décrire très exactement l'endroit où il travaillait et le
matériel qu'il utilisait : au deuxième étage de l'école St Merri, dans
le département de pédagogie de l'Ircam, la dernière pièce au bout du
couloir, sur un Mac Plus !)
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
On s'en fout. Quelles qu'en soient les raisons, Apple n'a jamais
réellement poussé ces capacités dans le domaine musical, et ce n'est pas
par le Mac que l'informatique musicale a initialement percé dans le
"grand public".
Nous différons depuis longtemps sur cette appréciation double :
- ce qu'est ou pas l'informatique musicale,
- et ce qu'est ou pas sa version grand publi
Se servir d'un séquenceur comme d'un enregistreur multipistes n'a jamais
été, pour moi, de "l'informatique musicale" mais une fonction sans
grande originalité qui pré-existait pour l'essentiel dans
l'enregistrement multipiste audio. Et le grand public ne s'est jeté
dessus QUE pour des raisons économiques, sa vision de la "musique" étant
également sans aucune référence historique (référence à l'Art Majeur que
décrivait Gainsbourg !).
Parmi les séquenceurs existant à l'époque, seuls Notator (pour Atari) et
Vision (pour Mac) offraient quelques fonctions "logiques" de
modification/extraction de données qui dépassaient la simple
quantification, fonction qui, elle, n'a été le plus souvent qu'une
catastrophe, ne servant en fait qu'à ceux qui n'étaient pas capables de
jouer "en place" !.
Ta référence ultime (dans les exemples que tu cites ailleurs) n'est pas
la musique ni l'art musical mais le music-business. C'est ton droit le
plus total. Et le mien tout autant de le dire et l'expliquer.
Mon opposition de fond et depuis ses tout-débuts, à Cubase s'est
focalisée sur le fait que ce logiciel a introduit (en informatique) la
notion d'une création "musicale" qui se ferait par aggrégation de
boucles dans un logique essais-erreurs (qui se poursuit aujourd'hui dans
les "musiques" technoïdes avec les samples et boucles audio). Cette
manière "d'écrire" la musique n'est même pas du niveau du jardin
d'enfants ! Et le fait que ça rapporte beaucoup de fric et assure
beaucoup de notoriété à ses "auteurs" est pour moi absolument hors de
propos.
Pour moi, l'informatique musicale commence, en fait, *exactement* là où
elle s'arrête pour toi.
Supprime les programmes de séquence et indique-moi ce que permettait
l'Atari en "informatique musicale" au milieu des années 80.
L'intérêt des séquenceurs est mort, très précisément, le jour où Miller
Puckette a inventé le *suivi de partition* (objet "follow") dans une des
premières versions de Max, en 1986. Et ce n'était pas sur Atari :-) (Je
peux encore décrire très exactement l'endroit où il travaillait et le
matériel qu'il utilisait : au deuxième étage de l'école St Merri, dans
le département de pédagogie de l'Ircam, la dernière pièce au bout du
couloir, sur un Mac Plus !)
pehache wrote:On s'en fout. Quelles qu'en soient les raisons, Apple n'a jamais
réellement poussé ces capacités dans le domaine musical, et ce n'est pas
par le Mac que l'informatique musicale a initialement percé dans le
"grand public".
Nous différons depuis longtemps sur cette appréciation double :
- ce qu'est ou pas l'informatique musicale,
- et ce qu'est ou pas sa version grand publi
Se servir d'un séquenceur comme d'un enregistreur multipistes n'a jamais
été, pour moi, de "l'informatique musicale" mais une fonction sans
grande originalité qui pré-existait pour l'essentiel dans
l'enregistrement multipiste audio. Et le grand public ne s'est jeté
dessus QUE pour des raisons économiques, sa vision de la "musique" étant
également sans aucune référence historique (référence à l'Art Majeur que
décrivait Gainsbourg !).
Parmi les séquenceurs existant à l'époque, seuls Notator (pour Atari) et
Vision (pour Mac) offraient quelques fonctions "logiques" de
modification/extraction de données qui dépassaient la simple
quantification, fonction qui, elle, n'a été le plus souvent qu'une
catastrophe, ne servant en fait qu'à ceux qui n'étaient pas capables de
jouer "en place" !.
Ta référence ultime (dans les exemples que tu cites ailleurs) n'est pas
la musique ni l'art musical mais le music-business. C'est ton droit le
plus total. Et le mien tout autant de le dire et l'expliquer.
Mon opposition de fond et depuis ses tout-débuts, à Cubase s'est
focalisée sur le fait que ce logiciel a introduit (en informatique) la
notion d'une création "musicale" qui se ferait par aggrégation de
boucles dans un logique essais-erreurs (qui se poursuit aujourd'hui dans
les "musiques" technoïdes avec les samples et boucles audio). Cette
manière "d'écrire" la musique n'est même pas du niveau du jardin
d'enfants ! Et le fait que ça rapporte beaucoup de fric et assure
beaucoup de notoriété à ses "auteurs" est pour moi absolument hors de
propos.
Pour moi, l'informatique musicale commence, en fait, *exactement* là où
elle s'arrête pour toi.
Supprime les programmes de séquence et indique-moi ce que permettait
l'Atari en "informatique musicale" au milieu des années 80.
L'intérêt des séquenceurs est mort, très précisément, le jour où Miller
Puckette a inventé le *suivi de partition* (objet "follow") dans une des
premières versions de Max, en 1986. Et ce n'était pas sur Atari :-) (Je
peux encore décrire très exactement l'endroit où il travaillait et le
matériel qu'il utilisait : au deuxième étage de l'école St Merri, dans
le département de pédagogie de l'Ircam, la dernière pièce au bout du
couloir, sur un Mac Plus !)
Marc_L writes:Le MIDI n'a rien d'un bricolage de techniciens, mais au contraire est
une norme définie, un protocole d’échange de données musicales et de
controle (breath, modulation, pitch bind etc ...) et surtout la
synchro
LOL
Marc_L <spam@free.fr.invalid> writes:
Le MIDI n'a rien d'un bricolage de techniciens, mais au contraire est
une norme définie, un protocole d’échange de données musicales et de
controle (breath, modulation, pitch bind etc ...) et surtout la
synchro
LOL
Marc_L writes:Le MIDI n'a rien d'un bricolage de techniciens, mais au contraire est
une norme définie, un protocole d’échange de données musicales et de
controle (breath, modulation, pitch bind etc ...) et surtout la
synchro
LOL
MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.
https://www.youtube.com/watch?v=Jq6_vy4Pcwk
Notez aussi que comme ça a été bricolé en 1982, au même moment que le
Macintosh, on peut comprendre que le Macintosh ne l'ait pas intégré.
L'Atari 520ST n'est sorti qu'un an et demi après le Macintosh, en juin
1985.
MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.
https://www.youtube.com/watch?v=Jq6_vy4Pcwk
Notez aussi que comme ça a été bricolé en 1982, au même moment que le
Macintosh, on peut comprendre que le Macintosh ne l'ait pas intégré.
L'Atari 520ST n'est sorti qu'un an et demi après le Macintosh, en juin
1985.
MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.
https://www.youtube.com/watch?v=Jq6_vy4Pcwk
Notez aussi que comme ça a été bricolé en 1982, au même moment que le
Macintosh, on peut comprendre que le Macintosh ne l'ait pas intégré.
L'Atari 520ST n'est sorti qu'un an et demi après le Macintosh, en juin
1985.
Le 28/10/2017 à 17:36, Pascal J. Bourguignon a écrit :MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.
https://www.youtube.com/watch?v=Jq6_vy4Pcwk
tu te fous de ma gueule ?
Dave Smith c'est pas un ingénieur ?
C'est quoi alors ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dave_Smith_(ing%C3%A9nieur)
extrait :
"Dave Smith est diplômé (master) en électronique et informatique de
l'université de Berkeley. Il a fondé la société Sequential Circuits et
en 1977 il a conçu le Prophet 5 qui était le premier synthétiseur
polyphonique programmable et qui est devenu une référence. Il a
commencé à développer l'idée du MIDI en 1981 et a procédé à la
première démonstration publique du système MIDI en 1983 en connectant
un Prophet 600 et un Roland Jupiter-6."Notez aussi que comme ça a été bricolé en 1982, au même moment que le
Macintosh, on peut comprendre que le Macintosh ne l'ait pas intégré.
L'Atari 520ST n'est sorti qu'un an et demi après le Macintosh, en juin
1985.
Gerald c'est ton coupaing ?
Le 28/10/2017 à 17:36, Pascal J. Bourguignon a écrit :
MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.
https://www.youtube.com/watch?v=Jq6_vy4Pcwk
tu te fous de ma gueule ?
Dave Smith c'est pas un ingénieur ?
C'est quoi alors ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dave_Smith_(ing%C3%A9nieur)
extrait :
"Dave Smith est diplômé (master) en électronique et informatique de
l'université de Berkeley. Il a fondé la société Sequential Circuits et
en 1977 il a conçu le Prophet 5 qui était le premier synthétiseur
polyphonique programmable et qui est devenu une référence. Il a
commencé à développer l'idée du MIDI en 1981 et a procédé à la
première démonstration publique du système MIDI en 1983 en connectant
un Prophet 600 et un Roland Jupiter-6."
Notez aussi que comme ça a été bricolé en 1982, au même moment que le
Macintosh, on peut comprendre que le Macintosh ne l'ait pas intégré.
L'Atari 520ST n'est sorti qu'un an et demi après le Macintosh, en juin
1985.
Gerald c'est ton coupaing ?
Le 28/10/2017 à 17:36, Pascal J. Bourguignon a écrit :MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.
https://www.youtube.com/watch?v=Jq6_vy4Pcwk
tu te fous de ma gueule ?
Dave Smith c'est pas un ingénieur ?
C'est quoi alors ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dave_Smith_(ing%C3%A9nieur)
extrait :
"Dave Smith est diplômé (master) en électronique et informatique de
l'université de Berkeley. Il a fondé la société Sequential Circuits et
en 1977 il a conçu le Prophet 5 qui était le premier synthétiseur
polyphonique programmable et qui est devenu une référence. Il a
commencé à développer l'idée du MIDI en 1981 et a procédé à la
première démonstration publique du système MIDI en 1983 en connectant
un Prophet 600 et un Roland Jupiter-6."Notez aussi que comme ça a été bricolé en 1982, au même moment que le
Macintosh, on peut comprendre que le Macintosh ne l'ait pas intégré.
L'Atari 520ST n'est sorti qu'un an et demi après le Macintosh, en juin
1985.
Gerald c'est ton coupaing ?
Tu délires complètement, tu es grave[...]
Là franchement on commence à sentir le gars aigri. [...]
Tu es d'un pédant....
Tu délires complètement, tu es grave[...]
Là franchement on commence à sentir le gars aigri. [...]
Tu es d'un pédant....
Tu délires complètement, tu es grave[...]
Là franchement on commence à sentir le gars aigri. [...]
Tu es d'un pédant....