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Débuts de l'informatique musicale

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En fait, le premier véritable ordinateur musical grand public a été le
CX5M Yamaha, sorti en 1984, qui tournait sous MSX (aahhh! Microsoft
Super Xtended ou MicroSoft eXtension selon les versions, mais Microsoft
quand même ! En fait c'était du DOS !)
<https://fr.wikipedia.org/wiki/MSX>
<https://en.wikipedia.org/wiki/Yamaha_CX5M>

Pourquoi dis-je le premier alors que la page wiki sur la MAO décrit des
solutions informatisées antérieures ?
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_assistée_par_ordinateur>

- parce qu'il était doté de prises MIDI
- et d'un générateur de son multitimbral 8 voix totalement éditable (FM)
- ainsi que de logiciels musicaux, d'un clavier de piano dédié etc.

Le Mac est sorti la même année (deux mois plus tôt pour autant que je
sache), mais un accord signé avec Apple Records (des Beatles) au sujet
de la marque Apple Computer l'empêchait de disposer de fonctionnalités
musicales *par défaut*, et ça l'a handicapé fort longtemps !

Heureusement, assez rapidement, des interfaces MIDI externes (qui se
branchaient sur le port modem), et des logiciels de qualité ont assuré
l'affaire. Dans mon cas, faisant à l'époque de la gravure de partitions,
c'était un choix incontournable non seulement à cause de logiciels qui
n'existaient nulle par ailleurs mais surtout à cause du postscript
natif... Mais «je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne
peuvent pas connaître...» :-)

--
Gérald

3 réponses

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Pascal J. Bourguignon wrote:
MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.

Ça, ça mérite d'être nuancé. Ce que dit Dave Smith est évidemment
respectable (il était "sur place" !) mais reste à mettre en perspective
avec quelques autres informations :
1/ il décrit la première connexion MIDI entre un Juno 60 et un Prophet
600, l'un faisant jouer les sons de l'autre en direct* et c'est
effectivement l'utilité principale du MIDI dans la tête des concepteurs
d'alors. Il n'était nullement question d'enregistrement de ces données
(sauf peut-être au plan théorique) et d'ailleurs le MIDI 1.0 ne
comportait aucune base de temps et très peu de "real-time controls" (de
mémoire : Start, Stop, Continue et c'était à peu près tout !).
L'utilisation "séquenceur" décrite par ailleurs comme essentielle si pas
unique par d'autres, n'est donc intervenue que nettement après.
2/ Le standard MIDI comportait une grosse partie hardware, et en
particulier tout un chapitre consacré à l'opto-coupleur sur la prise IN
car la grosse trouille des constructeurs était de voir leur appareil
"détruit" par un court-circuit sur un appareil concurrent branché sur le
le leur. Pour la même raison, une attention particulière a été accordée,
en soft, au fait d'ignorer les messages non-significatifs (->thru).
3/ D.S. décrit l'influence de Yamaha dans la gestion de la polyphonie
(en transmission *série* !) et la prééminence du choix préalable
MONO/POLY dans le concept de "mode". En 1982 Yamaha avait dans ses
tuyaux des produits secrets qui allaient révolutionner le monde de la
musique électronique : DX7 évidemment, mais aussi CX5M, DX1 (after-touch
polyphonique !), QX1, RX1... et TX816. Ils demandaient donc au
consortium des trucs qui semblaient bizarre à Dave Smith surtout parce
qu'ils ne pouvaient pas lui expliquer les *raisons* de ces demandes (à
un constructeur concurrent, sur des produits pas encore sortis !).
4/ Cette histoire de synthèse FM va plus loin : l'achat de ce brevet par
Yamaha avait entraîné un rapporchement étroit entre ses ingénieurs et
ceux de l'IRCAM (dont plusieurs américains qui assuraient le lien avec
les centres équivalents aux USA), et ces ingénieurs avaient des idées
bien précises sur leurs besoins en matière de MIDI, qu'ils ont donc fait
transmettre au consortium via Yam, et qui ont imprégné le standard MIDI
"soft" : il y a dans le standard 1.0 de nombreux exemples de fonctions
qui n'ont trouvé leur justification que *beaucoup* plus tard, et dans
des démarches de "recherche". Cela nuance ton propos. Disons que
c'étaient non pas des techniciens mais des ingénieurs pas trop sérieux
(ça jouait aux cow-boys dans les couloirs de l'Ircam, parfois !)
5/ Ce qui va par contre dans ton sens, c'est que ce standard est né d'un
accident historique qui ne risque pas de jamais se reproduire. Les
synthés ne représentaient, alors, qu'un marché "de niche". Tous ces
joyeux ingénieurs se laissaient aller à leurs rêves de fraternité
universelle. Le succès du DX7 a tout changé : quand les financiers
japonais ont COMPRIS que ce standard permettait de CHOISIR dans chaque
marque le composant le meilleur d'une chaîne MIDI, et donc de rejeter
sans remords les loupés et les rossignols, ils ont fait des bonds d'un
mètre ! Et n'ont eu de cesse que de créer des concepts captifs dans
lesquels on n'avait pas envie d'aller voir ailleurs. Ça a été le début
des Workstations fermées. Et la sortie d'un nouvel Opus chez Yamaha la
semaine dernière indique que ce n'est pas fini :-( (bon ce n'est pas
exactement une workstation, mais vu que ça couvre les besoins de la
plupart de ce que *d'autres* appellent "musiciens professionnels",
l'approximation est permise, hélas !).
hth
--
Gérald
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pehache
Le 28/10/2017 à 20:25, Gerald a écrit :
pehache wrote:
Tu délires complètement, tu es grave[...]

Là franchement on commence à sentir le gars aigri. [...]

Tu es d'un pédant....

Pas l'ombre d'un argument technique ou historique, rien que de l'attaque
ad hominem.

Qui ponctue tes délires et malhonnêtetés.
Je pense franchement qu'en fait tu ne connais RIEN du sujet dont on
parle (JAPDC, c'est l'impression que donnent tes écrits) :
- rien du standard MIDI ni de ce à quoi ça peut servir (la partie
informatique de "l'informatique musicale"),
- rien de la musique, ni de sa théorie ni de son histoire (la partie
musique de "l'informatique musicale") incluant formes et genres,
- je doute que tu aies jamais été rétribué pour tes compétences dans
aucun de ces deux domaines (informatique-musique ou
musique-informatique), ni reconnu ni cité même gratuitement par qui que
ce soit, ni que tu puisses produire la moindre publication signée de ton
nom, de ton pseudo ou de tes initiales.
Dans ce contexte, chercher à me démolir, le plus souvent en m'attribuant
des propos ou des intentions que je n'ai pas (et dont tu te fous que je
les démente de manière sourcée et argumentée), n'est ni plus ni moins
que du troll de bas étage, qui ne mérite que plonkage, à quoi j'invite
toute personne venant ici dans une intention de partage d'informations
et de connaissances.

Bah, vas-y, plonke.
Mais ici le troll est clairement celui qui parle d'histoire de
l'informatique musicale sans même évoquer l'Atari ST (et en fait en ne
parlant que de ses deux marques fétiches, Yamaha et Apple, comme d'hab),
ou qui dit qu'un musicien professionnel ne compte pas si ce n'est pas la
bonne musique adoubée par lui.
À partir d'un certain moment, le lecteur est bien forcé de constater,
parce qu'il peut le vérifier, la pertinence de ce que je raconte et le
vide de tes réponses. Ce lecteur a aussi le droit, en particulier s'il
ta plonké, de ne pas subir en retour la vision de tes posts à travers
mes réponses, raison pour laquelle il n'y en aura désormais plus nulle
part.
DON'T FEED THE TROLL ! beleng, beleng, beleng...
Reste alors une question, pour le lecteur : si ce que tu dis sur moi est
vrai, pourquoi ne me plonkes-tu pas et persistes-tu à vouloir déverser
ta bile sinon par esprit malsain ? Hein ? La preuve par neuf ?

Le plonkage c'est pour les imbéciles. Je n'ai jamais plonké personne.
Autre question ?
Avatar
Pascal J. Bourguignon
(Gerald) writes:
Pascal J. Bourguignon wrote:
MIDI est exactement un bricolage de techniciens!
C'est même un bricolage fait à la va-vite!
Ça ne sort pas d'une théorie bien propre,
ni d'une conception claire.

Ça, ça mérite d'être nuancé. Ce que dit Dave Smith est évidemment
respectable (il était "sur place" !) mais reste à mettre en perspective
avec quelques autres informations :
1/ il décrit la première connexion MIDI entre un Juno 60 et un Prophet
600, l'un faisant jouer les sons de l'autre en direct* et c'est
effectivement l'utilité principale du MIDI dans la tête des concepteurs
d'alors. Il n'était nullement question d'enregistrement de ces données
(sauf peut-être au plan théorique) et d'ailleurs le MIDI 1.0 ne
comportait aucune base de temps et très peu de "real-time controls" (de
mémoire : Start, Stop, Continue et c'était à peu près tout !).
L'utilisation "séquenceur" décrite par ailleurs comme essentielle si pas
unique par d'autres, n'est donc intervenue que nettement après.
2/ Le standard MIDI comportait une grosse partie hardware, et en
particulier tout un chapitre consacré à l'opto-coupleur sur la prise IN
car la grosse trouille des constructeurs était de voir leur appareil
"détruit" par un court-circuit sur un appareil concurrent branché sur le
le leur. Pour la même raison, une attention particulière a été accordée,
en soft, au fait d'ignorer les messages non-significatifs (->thru).
3/ D.S. décrit l'influence de Yamaha dans la gestion de la polyphonie
(en transmission *série* !) et la prééminence du choix préalable
MONO/POLY dans le concept de "mode". En 1982 Yamaha avait dans ses
tuyaux des produits secrets qui allaient révolutionner le monde de la
musique électronique : DX7 évidemment, mais aussi CX5M, DX1 (after-touch
polyphonique !), QX1, RX1... et TX816. Ils demandaient donc au
consortium des trucs qui semblaient bizarre à Dave Smith surtout parce
qu'ils ne pouvaient pas lui expliquer les *raisons* de ces demandes (à
un constructeur concurrent, sur des produits pas encore sortis !).
4/ Cette histoire de synthèse FM va plus loin : l'achat de ce brevet par
Yamaha avait entraîné un rapporchement étroit entre ses ingénieurs et
ceux de l'IRCAM (dont plusieurs américains qui assuraient le lien avec
les centres équivalents aux USA), et ces ingénieurs avaient des idées
bien précises sur leurs besoins en matière de MIDI, qu'ils ont donc fait
transmettre au consortium via Yam, et qui ont imprégné le standard MIDI
"soft" : il y a dans le standard 1.0 de nombreux exemples de fonctions
qui n'ont trouvé leur justification que *beaucoup* plus tard, et dans
des démarches de "recherche". Cela nuance ton propos. Disons que
c'étaient non pas des techniciens mais des ingénieurs pas trop sérieux
(ça jouait aux cow-boys dans les couloirs de l'Ircam, parfois !)
5/ Ce qui va par contre dans ton sens, c'est que ce standard est né d'un
accident historique qui ne risque pas de jamais se reproduire. Les
synthés ne représentaient, alors, qu'un marché "de niche". Tous ces
joyeux ingénieurs se laissaient aller à leurs rêves de fraternité
universelle. Le succès du DX7 a tout changé : quand les financiers
japonais ont COMPRIS que ce standard permettait de CHOISIR dans chaque
marque le composant le meilleur d'une chaîne MIDI, et donc de rejeter
sans remords les loupés et les rossignols, ils ont fait des bonds d'un
mètre ! Et n'ont eu de cesse que de créer des concepts captifs dans
lesquels on n'avait pas envie d'aller voir ailleurs. Ça a été le début
des Workstations fermées. Et la sortie d'un nouvel Opus chez Yamaha la
semaine dernière indique que ce n'est pas fini :-( (bon ce n'est pas
exactement une workstation, mais vu que ça couvre les besoins de la
plupart de ce que *d'autres* appellent "musiciens professionnels",
l'approximation est permise, hélas !).
hth

Intéressant. Merci.
--
__Pascal J. Bourguignon
http://www.informatimago.com
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