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Divx legal et LCEN

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fbareque
Je veux exercer mon droit le plus strict de citoyen français en encodant
des DVD que j'ai payé en DivX afin que mes enfants puissent les regarder
en voiture . J'ai un portable avec lecteur DV abîmé, et même si c'étaitr
pas le cas, la consommation électrique du lecteur de DVD est de toutes
fçons indécente.
Je sais bien que la façon la plus simple serait d'aller chercher sur la
mule ou BT, ce qui est un comble.
mencoder ne veut plus le faire, et les pages sur le sujet ont été
peureusement retiréesde macetvideo.
Je deviens pirate contre mon gré ?

10 réponses

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cf
Christophe Franco wrote:

Pour la dernière fois : il n'y a PAS de droit à la copie privée si la
copie est destinée au même usage que l'original. Et ça, c'est
précisément l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle qui
le dit, pas la LCEN ou autre DADVSI...


Par pitié... Tu sais très bien (tu l'as dit toi-même un peu plus haut)
que l'alinéa de l'article L122-5 relatif aux « oeuvres d'arts » auquel
il est fait ici référence a été détourné de façon grossièrement évidente
de son sens initial afin de réussir à faire dire à cette loi le
contraire de ce qu'elle dit. Cette interprétation est ridicule, car elle
rendrait sans objet l'ensemble de l'article (explique-moi à quoi d'autre
que "le même usage que l'original" pourrait bien être destiné
l'enregistrement d'une oeuvre musicale, même en 1957 ?).

Procédé tordu et complètement hypocrite, alors qu'il serait si simple de
dire une bonne fois pour toutes : « Mesdames et Messieurs, en raison de
l'évolution des techniques qui rend ses conditions d'application sans
commune mesure avec ce qu'elles étaient il y a cinquante ans, l'article
L122-5 relatif au droit à la copie à usage privé est abrogé ; les
éditeurs de musique et de video ont désormais le droit d'en limiter ou
d'en interdire la copie, même à usage privé du copiste ». En plus d'être
franc, ça aurait au moins le mérite d'être clair et compréhensible, sans
avoir recours à de tels tortillages de cul de midinette.

A++
--
Christian

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cfranco
Christian Fauchier wrote:

Pour la dernière fois : il n'y a PAS de droit à la copie privée si la
copie est destinée au même usage que l'original. Et ça, c'est
précisément l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle qui
le dit, pas la LCEN ou autre DADVSI...


Par pitié... Tu sais très bien (tu l'as dit toi-même un peu plus haut)
que l'alinéa de l'article L122-5 relatif aux « oeuvres d'arts » auquel
il est fait ici référence a été détourné de façon grossièrement évidente
de son sens initial afin de réussir à faire dire à cette loi le
contraire de ce qu'elle dit. Cette interprétation est ridicule, car elle
rendrait sans objet l'ensemble de l'article (explique-moi à quoi d'autre
que "le même usage que l'original" pourrait bien être destiné
l'enregistrement d'une oeuvre musicale, même en 1957 ?).


Il est clair qu'il y a deux interprétations possibles de cette
exclusion:
- une interprétation très restrictive, qui dirait en gros qu'une copie
d'un DVD "destinée au même usage que l'original" serait une copie
absolument conforme jusqu'au boitier et à la jaquette, destinée à être
revendue en la faisant passer pour un DVD original, autrement dit
l'usage du DVD que fait l'éditeur du DVD
- une interprétation plus large, considérant qu'une telle copie
"destinée au même usage que l'original" correspond à toute copie
permettant de visionner le film chez soi autant de fois qu'on veut,
autrement dit l'usage du DVD que fait un acheteur du DVD

Les juges ont déjà eu à trancher sur la question, et ils ont choisi la
seconde interprétation... Ce qui est extrèmement logique, car la
première interprétation n'a pas de sens étant donné qu'un tel cas de
copie "pour revente" est de toutes façons exclu du champ de la copie
privée car il ne s'agit alors pas d'une copie pour l'usage privé du
copiste.

Tu veux un exemple de copie qui ne soit pas pour "le même usage que
l'original". Facile : enregistrer une chanson qui passe à la radio, ou
un film qui passe à la télé. Parce que là, l'usage change, quand
l'oeuvre est diffusée à la radio ou à la télé, on ne peut que la
regarder en direct. La copier permet d'étendre l'usage de l'oeuvre, en
donnant la possibilité à celui qui a copié l'oeuvre de la voir quand il
veut, de mettre en pause, de revenir en arrière.

Alors s'il est clair que la duplication pure et simple de CD audio ou de
DVD est exclue du champ de la copie privée, là où c'est effectivement
moins évident, c'est bien sur le cas de la conversion dans un autre
format pour une visualisation sur un appareil. Et là c'est un peu plus
difficile de trancher... On ne peut en effet pas tenir une argumentation
qui dirait que regarder un DivX sur un ordinateur ou une platine de
salon est un usage différent de regarder le même film en DVD. Idem pour
le fait d'écouter de la musique en MP3 sur son ordinateur ou sur sa
chaîne hifi, on peut faire la même chose avec un CD audio (sauf que là,
on peut avancer l'argument que le MP3 permet de passer plus facilement
d'une chanson à une autre, plutôt que de changer sans cesse de CD) Par
contre, avec un lecteur portable, c'est peut-être un peu plus
défendable. Sauf qu'il existe des lecteurs de CD et de DVD portables...

--
Christophe Franco


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cfranco
Benoit Leraillez wrote:

Pour la dernière fois : il n'y a PAS de droit à la copie privée si la
copie est destinée au même usage que l'original.


Certes mais qu'en est-il dans le cas ou la copie privé est faite
pour utiliser la copie sur un autre matériel que celui prévu à
l'origine ?


Comme je le dis dans la réponse à Christian, toute la question est de
savoir si cette copie sur un autre matériel (avec conversion du format
de stockage la plupart du temps) a pour objet de permettre un usage
foncièrement différent de celui du CD ou du DVD d'origine. Contrairement
à la question de la duplication pure et simple de CD et DVD, cette
dernière question est un peu moins tranchée au vu de la jurisprudence
actuelle. Cependant, je vois mal les juges admettre qu'on aurait droit
de copier un DVD en DivX pour le voir sur un lecteur portable mais
uniquement si le lecteur est incapable de lire des DVDs, et dans le même
temps d'interdire de voir le même fichier DivX sur un ordinateur ou sur
une télé (surtout que la plupart des lecteurs DivX portables ont des
sorties vidéo permettant de diffuser un film sur une télé...)

À titre perso, je trouve inadmissible que les droits d'auteurs
continuent 75 ans après le décès de l'auteur (amendement Walt Disney).
Un auteur est rémunéré par ces droits, et ces droits remplacent un
salaire, pourquoi les héritiers d'un salarié ne pourrait en faire de
même ? ;-)


Tout à fait d'accord avec ça...

PS les droits « d'auteur » des entreprises sur les brevets durent
beaucoup, beaucoup moins longtemps et si je reconnais que l'art doit
être un peu mieux protégé que l'industrie... Un exemple : l'auteur d'une
chanson a succès à aujourd'hui 30 ans, son espérance de vie est de 80
ans, les droits seront donc protégés jusqu'en l'an 2131 ! On est raiment
tombé sur la tête et s'appelle de l'art-naque ;-)


Tu sais bien ce qu'on dit... Un développeur peut vaguement gagner sa vie
en écrivant des logiciels, mais s'il veut vraiment assurer son avenir,
il a intérêt à écrire des bouquins...

--
Christophe Franco


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cfranco
Benoit Leraillez wrote:

Alors s'il est clair que la duplication pure et simple de CD audio ou de
DVD est exclue du champ de la copie privée, là où c'est effectivement
moins évident, c'est bien sur le cas de la conversion dans un autre
format pour une visualisation sur un appareil. Et là c'est un peu plus
difficile de trancher... On ne peut en effet pas tenir une argumentation
qui dirait que regarder un DivX sur un ordinateur ou une platine de
salon est un usage différent de regarder le même film en DVD. Idem pour
le fait d'écouter de la musique en MP3 sur son ordinateur ou sur sa
chaîne hifi, on peut faire la même chose avec un CD audio (sauf que là,
on peut avancer l'argument que le MP3 permet de passer plus facilement
d'une chanson à une autre, plutôt que de changer sans cesse de CD) Par
contre, avec un lecteur portable, c'est peut-être un peu plus
défendable. Sauf qu'il existe des lecteurs de CD et de DVD portables...


Mes CD sont tous en mp3 ce qui me permet d'avoir un serveur avec
tous les titres et la possibilité d'écouter n'importe quoi, dans
n'inporte quel ordre, depuis n'importe quel lieu de la maison (va WiFi
ou Ethernet). Le disque du serveur par avec moi en vacances ou à la
campagne et me permet d'écouter mes CD où je l'entends (verbe approprié
;-) sans avoir à transporter plus de 1000 CDs à chaque fois. Il est à
noter qu'un morceau peut être écouté par plusieurs machines dans
différentes pièces mais pas dans différentes maisons.


Sauf que cette argumentation pourrait ne pas tenir très longtemps devant
un juge, car les MP3 en question constituent des copies de fichiers
DRMisés vendus par les éditeurs de musique, fichirs DRMisés qui te
permettraient de faire la même chose...

Idem pour les films, tu peux tout à fait regarder un film d'où tu veux
quand tu veux avec les offres de vidéo sur demande du genre Canal Play.

Et on retombe dans l'exception de la copie d'oeuvre pour le même usage
que l'oeuvre originale...

Ca peut cela dit se défendre pour des oeuvres qui ne sont pas (encore)
vendues sous forme de fichiers. Mais dans le lot de tout ce que tu as,
il y en aura bien quelques uns qui seront au catalogue d'un major ou
d'un autre... N'oublions pas que dans une des dernières condannations,
c'est pour le partage de deux fichiers seulement (sur plusieurs millers
que comptaient le disque dur de l'intéressé) qu'un homme a été condanné.
Le juge n'ayant pas trouvé nécessaire (ou pas facile) de statuer sur la
totalité des fichiers...

--
Christophe Franco


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eric
Benoit Leraillez wrote:
À titre perso, je trouve inadmissible que les droits d'auteurs
continuent 75 ans après le décès de l'auteur (amendement Walt Disney).
Un auteur est rémunéré par ces droits, et ces droits remplacent un
salaire, pourquoi les héritiers d'un salarié ne pourrait en faire de
même ? ;-)

PS les droits « d'auteur » des entreprises sur les brevets durent
beaucoup, beaucoup moins longtemps et si je reconnais que l'art doit
être un peu mieux protégé que l'industrie... Un exemple : l'auteur d'une
chanson a succès à aujourd'hui 30 ans, son espérance de vie est de 80
ans, les droits seront donc protégés jusqu'en l'an 2131 ! On est raiment
tombé sur la tête et s'appelle de l'art-naque ;-)



Juste pour savoir après les 75 ans qu'en est il?
on va pouvoir télécharger comme des gorets les premiers disney sans
aucune vergogne?
Non, parceque je ne sais pas quand il est mort le vieux Walt (Disney)
mais les films comme blanche neige dates des années 20, si mes souvenirs
sont bons. En disant que le père Disney à cassé sa pipe dans les années
50 on devrait avoir les vieux disney pour quasiment rien à partir de
2030, bon, ce n'est pas pour tout de suite non plus, hein.

Ce que je trouve aussi bien dégueulasse c'est pour les artistes mort
sans héritiers et dont les maisons de disque se gavent sur les droits
d'auteurs.

--
Eric

Avatar
eric
Christophe Franco wrote:


Tu veux un exemple de copie qui ne soit pas pour "le même usage que
l'original". Facile : enregistrer une chanson qui passe à la radio, ou
un film qui passe à la télé. Parce que là, l'usage change, quand
l'oeuvre est diffusée à la radio ou à la télé, on ne peut que la
regarder en direct. La copier permet d'étendre l'usage de l'oeuvre, en
donnant la possibilité à celui qui a copié l'oeuvre de la voir quand il
veut, de mettre en pause, de revenir en arrière.


Si je comprend sbien ce qu tu dis j'ai le droit d'enregistrer sur DVD ou
cassette ce qui est diffusé à la télé. Du coup si je récupère sur le web
des divx de ces mêmes émissions, je ne suis pas dans l'illégalité, à
condition de ne pas les diffuser moi même.

Tu m'intéresses là.


--
Eric

Avatar
cfranco
eric wrote:

Tu veux un exemple de copie qui ne soit pas pour "le même usage que
l'original". Facile : enregistrer une chanson qui passe à la radio, ou
un film qui passe à la télé. Parce que là, l'usage change, quand
l'oeuvre est diffusée à la radio ou à la télé, on ne peut que la
regarder en direct. La copier permet d'étendre l'usage de l'oeuvre, en
donnant la possibilité à celui qui a copié l'oeuvre de la voir quand il
veut, de mettre en pause, de revenir en arrière.


Si je comprend sbien ce qu tu dis j'ai le droit d'enregistrer sur DVD ou
cassette ce qui est diffusé à la télé.


Tout à fait. Tu peux l'enregistrer en DivX aussi, ou en Xvid, ou en ce
que tu veux. Tu peux faire des captures d'écran et les enregistrer en
JPEG. Et tu peux même imprimer ces captures d'écran si ça te chante.

Du coup si je récupère sur le web
des divx de ces mêmes émissions, je ne suis pas dans l'illégalité, à
condition de ne pas les diffuser moi même.


Cas plus complexe : celui qui les aura mis sur le web l'aura sans doute
fait sans en avoir le droit, puisqu'il n'avait a priori le droit que de
copier ces émissions pour son usage personnel.

Mais si tu les récupères sans participer toi-même à leur diffusion,
autrement dit si tu ne les récupères pas par un protocole qui t'oblige à
diffuser le fichier que tu es en train de télécharger pendant que tu le
télécharges (exit BitTorrent, eMule et autres), là on ne peut pas en
l'état de la jurisprudence te condanner pour ça. Je rappelle que
personnne en France n'a jamais été condanné pour avoir téléchargé des
fichiers, uniquement pour avoir mis des fichiers à la disposition
d'autres (le cas échéant, pendant qu'ils les téléchargeaient via les
logiciels nommés ci-dessus...)

Cela étant, cette jurisprudence peut bien sûr un jour changer... Pour
l'instant, elle est assez constante, pour la simple et bonne raison
qu'on trouve presque toujours quelques fichiers pour lesquels il est
possible de prouver que la personne les avait partagés avec d'autres, et
c'est suffisant pour obtenir une condannation, donc pas besoin d'aller
chercher plus loin...

--
Christophe Franco


Avatar
pas.de.spam
eric wrote:

Benoit Leraillez wrote:
À titre perso, je trouve inadmissible que les droits d'auteurs
continuent 75 ans après le décès de l'auteur (amendement Walt Disney).
Un auteur est rémunéré par ces droits, et ces droits remplacent un
salaire, pourquoi les héritiers d'un salarié ne pourrait en faire de
même ? ;-)

PS les droits « d'auteur » des entreprises sur les brevets durent
beaucoup, beaucoup moins longtemps et si je reconnais que l'art doit
être un peu mieux protégé que l'industrie... Un exemple : l'auteur d'une
chanson a succès à aujourd'hui 30 ans, son espérance de vie est de 80
ans, les droits seront donc protégés jusqu'en l'an 2131 ! On est raiment
tombé sur la tête et s'appelle de l'art-naque ;-)



Juste pour savoir après les 75 ans qu'en est il?
on va pouvoir télécharger comme des gorets les premiers disney sans
aucune vergogne?
Non, parceque je ne sais pas quand il est mort le vieux Walt (Disney)
mais les films comme blanche neige dates des années 20, si mes souvenirs
sont bons. En disant que le père Disney à cassé sa pipe dans les années
50 on devrait avoir les vieux disney pour quasiment rien à partir de
2030, bon, ce n'est pas pour tout de suite non plus, hein.


peut-être pour le Dessin Animé original, àis qu'en est-il des versions
"remasterisées", resonorisées en surround, AC3 ?
--
PO.

Pour m'écrire : po(point)taubaty(arobas)wanadoo(point)fr


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daniel patin
(enfin c'est pas lui, mais c'est pareil)

L'auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d'exploiter son
oeuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit
pécuniaire.
Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants
droit pendant l'année civile en cours et les soixante-dix années qui
suivent.

c'est sur cette base que les héritiers de maurice ravel, qui n'étaient pas

parents avec lui, ont interdit la version de frank zappa du boléro de
ravel (en europe). et j'ai acheté le CD juste avant l'interdiction. et
c'est la meilleure version qui existe !


--
daniel.patin (et non pas marcel.dugenou)
http://leinad-fr.net le blog
http://www.daniel-patin.net sur mon mac
http://daniel.patin.adsl.free.fr/ quelques photos

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pmanet
Benoit Leraillez wrote:

Au suivant ;-)


il y a quand meme un sujet : quelle retroactivité ?

le délai de 70 ans s'applique-t-il pour les auteurs qui sont morts avant
la publication au JO de cette loi ?
Cette question se subdivisant elle-meme entre ceux qui étaient dans le
domaine public au moment de la publication, mais qui n'auraient pas du y
etre après (les défunts des années 27 à 47).
--
Philippe Manet

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