"Paul Gaborit" a écrit dans le message de
news:Lilypond répond parfaitement à la demande initiale : un langage de type
LaTeX pour écrire des partitions.
Sauf que "écrire des partitions" peut avoir deux sens bien différents :
- faire un travail d'édition ; il est vrai que Lilypond a une excellente
réputation pour ce faire, au prix d'un abord rébarbatif pour la
plupart des musiciens ;
- écrire de la musique, c'est à dire composer, et là, faire cela sans
visualiser des notes c'est quand même aller contre des habitudes
datant d'un bon millier d'années ;-)
"Paul Gaborit" <Paul.Gaborit@invalid.invalid> a écrit dans le message de
news: wt9pptsuwbl.fsf@mirabeau.mines-albi.fr...
Lilypond répond parfaitement à la demande initiale : un langage de type
LaTeX pour écrire des partitions.
Sauf que "écrire des partitions" peut avoir deux sens bien différents :
- faire un travail d'édition ; il est vrai que Lilypond a une excellente
réputation pour ce faire, au prix d'un abord rébarbatif pour la
plupart des musiciens ;
- écrire de la musique, c'est à dire composer, et là, faire cela sans
visualiser des notes c'est quand même aller contre des habitudes
datant d'un bon millier d'années ;-)
"Paul Gaborit" a écrit dans le message de
news:Lilypond répond parfaitement à la demande initiale : un langage de type
LaTeX pour écrire des partitions.
Sauf que "écrire des partitions" peut avoir deux sens bien différents :
- faire un travail d'édition ; il est vrai que Lilypond a une excellente
réputation pour ce faire, au prix d'un abord rébarbatif pour la
plupart des musiciens ;
- écrire de la musique, c'est à dire composer, et là, faire cela sans
visualiser des notes c'est quand même aller contre des habitudes
datant d'un bon millier d'années ;-)
Lire un fichier MIDI dans le texte n'est pas donné à tout le monde.
Tu comprends tous les Program Change et les Sys Ex de la planète ?
Tu m'épates !
Lire un fichier MIDI dans le texte n'est pas donné à tout le monde.
Tu comprends tous les Program Change et les Sys Ex de la planète ?
Tu m'épates !
Lire un fichier MIDI dans le texte n'est pas donné à tout le monde.
Tu comprends tous les Program Change et les Sys Ex de la planète ?
Tu m'épates !
Et puis, je n'ai jamais rencontré de gens qui jouaient de la musique
en "ligne de commande" ou autres instructions barbares ;-)
Et puis, je n'ai jamais rencontré de gens qui jouaient de la musique
en "ligne de commande" ou autres instructions barbares ;-)
Et puis, je n'ai jamais rencontré de gens qui jouaient de la musique
en "ligne de commande" ou autres instructions barbares ;-)
"Paul Gaborit" a écrit dans le message de
news:
L'apprentissage de la lecture de partitions est aussi très rébarbatif
pour de nombreux musiciens. ;-)
On cite souvent quelques exceptions magnifiques, mais pour avoir
observé le commun des mortels - mes collègues - je ne crois pas
que l'on puisse se dire musicien si on ne lit pas la musique.
- écrire de la musique, c'est à dire composer, et là, faire cela sans
visualiser des notes c'est quand même aller contre des habitudes
datant d'un bon millier d'années ;-)
Ça, c'est l'éternel combat entre les tenants du WYSIWYG et ceux qui
trouvent que ce n'est peut-être pas si fondamental que ça. (Pour le bon
millier d'années, vous exagérez un tout petit peu...)
Non non, il y a des documents qui remontent aux années 900 à 1000,
dans mon souvenir. Bien sûr ils ne ressemblent pas exactement à
notre notation actuelle !
Et puis, je n'ai jamais rencontré de gens qui jouaient de la musique
en "ligne de commande" ou autres instructions barbares ;-)
"Paul Gaborit" <Paul.Gaborit@invalid.invalid> a écrit dans le message de
news: wt9k3jz5olk.fsf@mirabeau.mines-albi.fr...
L'apprentissage de la lecture de partitions est aussi très rébarbatif
pour de nombreux musiciens. ;-)
On cite souvent quelques exceptions magnifiques, mais pour avoir
observé le commun des mortels - mes collègues - je ne crois pas
que l'on puisse se dire musicien si on ne lit pas la musique.
- écrire de la musique, c'est à dire composer, et là, faire cela sans
visualiser des notes c'est quand même aller contre des habitudes
datant d'un bon millier d'années ;-)
Ça, c'est l'éternel combat entre les tenants du WYSIWYG et ceux qui
trouvent que ce n'est peut-être pas si fondamental que ça. (Pour le bon
millier d'années, vous exagérez un tout petit peu...)
Non non, il y a des documents qui remontent aux années 900 à 1000,
dans mon souvenir. Bien sûr ils ne ressemblent pas exactement à
notre notation actuelle !
Et puis, je n'ai jamais rencontré de gens qui jouaient de la musique
en "ligne de commande" ou autres instructions barbares ;-)
"Paul Gaborit" a écrit dans le message de
news:
L'apprentissage de la lecture de partitions est aussi très rébarbatif
pour de nombreux musiciens. ;-)
On cite souvent quelques exceptions magnifiques, mais pour avoir
observé le commun des mortels - mes collègues - je ne crois pas
que l'on puisse se dire musicien si on ne lit pas la musique.
- écrire de la musique, c'est à dire composer, et là, faire cela sans
visualiser des notes c'est quand même aller contre des habitudes
datant d'un bon millier d'années ;-)
Ça, c'est l'éternel combat entre les tenants du WYSIWYG et ceux qui
trouvent que ce n'est peut-être pas si fondamental que ça. (Pour le bon
millier d'années, vous exagérez un tout petit peu...)
Non non, il y a des documents qui remontent aux années 900 à 1000,
dans mon souvenir. Bien sûr ils ne ressemblent pas exactement à
notre notation actuelle !
Et puis, je n'ai jamais rencontré de gens qui jouaient de la musique
en "ligne de commande" ou autres instructions barbares ;-)
Il en va de même pour la musique : une connaissance minimum de la
théorie de la musique et de son écriture *à toutes les époques* et dans
tous les genres est un pré-requis obligatoire ! Incluant l'harmonie pour
corriger les fautes d'accords (dénomination souvent, écriture hélas
aussi !). S'agissant donc nécessairement d'un musicien qui sait lire à
vue, je me demande bien quelle raison impérieuse pourrait lui faire
choisir un mode de saisie non graphique ! QUI utilise ces modes de
saisie non-wysiwyg et pourquoi ?
D'autant que la *source* ne peut PAS être de l'ABC ou autre : trop
imprécis !
Vraiment, peut-on fournir une raison valable, dans ce contexte,
d'opérer une conversion intermédiaire ?
Il en va de même pour la musique : une connaissance minimum de la
théorie de la musique et de son écriture *à toutes les époques* et dans
tous les genres est un pré-requis obligatoire ! Incluant l'harmonie pour
corriger les fautes d'accords (dénomination souvent, écriture hélas
aussi !). S'agissant donc nécessairement d'un musicien qui sait lire à
vue, je me demande bien quelle raison impérieuse pourrait lui faire
choisir un mode de saisie non graphique ! QUI utilise ces modes de
saisie non-wysiwyg et pourquoi ?
D'autant que la *source* ne peut PAS être de l'ABC ou autre : trop
imprécis !
Vraiment, peut-on fournir une raison valable, dans ce contexte,
d'opérer une conversion intermédiaire ?
Il en va de même pour la musique : une connaissance minimum de la
théorie de la musique et de son écriture *à toutes les époques* et dans
tous les genres est un pré-requis obligatoire ! Incluant l'harmonie pour
corriger les fautes d'accords (dénomination souvent, écriture hélas
aussi !). S'agissant donc nécessairement d'un musicien qui sait lire à
vue, je me demande bien quelle raison impérieuse pourrait lui faire
choisir un mode de saisie non graphique ! QUI utilise ces modes de
saisie non-wysiwyg et pourquoi ?
D'autant que la *source* ne peut PAS être de l'ABC ou autre : trop
imprécis !
Vraiment, peut-on fournir une raison valable, dans ce contexte,
d'opérer une conversion intermédiaire ?
Là je suis d'accord (pour l'ABC... le "ou autre" est trop vague). Mais
reconnais alors que ça ne peut pas non plus être du MIDI (comment, dans
un fichier MIDI, distingue-t-on un sol dièse d'un la bémol ?) !
Voici quelques-unes de *mes* raisons:
- la possibilité d'utiliser mon propre éditeur de texte que je
pratique depuis plus de 20 ans pour générer *tous* mes documents.
- la possibilité de programmer mes propres extensions et raccourcis.
- la possibilité de générer automatiquement certaines parties du
document à partir de programmes externes.
Là je suis d'accord (pour l'ABC... le "ou autre" est trop vague). Mais
reconnais alors que ça ne peut pas non plus être du MIDI (comment, dans
un fichier MIDI, distingue-t-on un sol dièse d'un la bémol ?) !
Voici quelques-unes de *mes* raisons:
- la possibilité d'utiliser mon propre éditeur de texte que je
pratique depuis plus de 20 ans pour générer *tous* mes documents.
- la possibilité de programmer mes propres extensions et raccourcis.
- la possibilité de générer automatiquement certaines parties du
document à partir de programmes externes.
Là je suis d'accord (pour l'ABC... le "ou autre" est trop vague). Mais
reconnais alors que ça ne peut pas non plus être du MIDI (comment, dans
un fichier MIDI, distingue-t-on un sol dièse d'un la bémol ?) !
Voici quelques-unes de *mes* raisons:
- la possibilité d'utiliser mon propre éditeur de texte que je
pratique depuis plus de 20 ans pour générer *tous* mes documents.
- la possibilité de programmer mes propres extensions et raccourcis.
- la possibilité de générer automatiquement certaines parties du
document à partir de programmes externes.
Mais dans la plupart des autres domaines musicaux, c'est
quand même beaucoup plus courant. En tous cas, ce n'est certainement pas
un prérequis pour être musicien... et heureusement !
Pour lire ces vieilles "partitions", il faut quand même un savoir
spécifique... qui n'est pas enseigné par le solfège traditionnel
actuel.
Mais dans la plupart des autres domaines musicaux, c'est
quand même beaucoup plus courant. En tous cas, ce n'est certainement pas
un prérequis pour être musicien... et heureusement !
Pour lire ces vieilles "partitions", il faut quand même un savoir
spécifique... qui n'est pas enseigné par le solfège traditionnel
actuel.
Mais dans la plupart des autres domaines musicaux, c'est
quand même beaucoup plus courant. En tous cas, ce n'est certainement pas
un prérequis pour être musicien... et heureusement !
Pour lire ces vieilles "partitions", il faut quand même un savoir
spécifique... qui n'est pas enseigné par le solfège traditionnel
actuel.
Paul Gaborit wrote:Mais dans la plupart des autres domaines musicaux, c'est
quand même beaucoup plus courant. En tous cas, ce n'est certainement pas
un prérequis pour être musicien... et heureusement !
Je suis d'un avis contraire. Les autres domaines dont tu parles sont de
deux ordres : imprégnation culturelle ou génie. Soit on est né dans un
bain musical spécifique (et restreint) et on se trouve dans un domaine
de "transmission orale" (ça vaudrait tout autant pour des contes et
légendes, la comedia del arte etc...). Exemple typique : le jazz
manouche... Soit on s'appelle Charlie Parker, on devance tout ce qui
s'est fait dans son propre domaine de dix longueurs (harmoniquement et
mélodiquement), à temps perdu on adore écouter Stravinsky...
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
Car même s'ils choisissent une musique minimaliste (du vieux rock
réchauffé par exemple) leur impossibilité de communiquer avec des
"vrais" musiciens va les bloquer ET les obliger à surcompenser dans le
mépris et l'investissement dans des valeurs non musicales (look, ego...)
Pour lire ces vieilles "partitions", il faut quand même un savoir
spécifique... qui n'est pas enseigné par le solfège traditionnel
actuel.
Là aussi je suis d'un avis contraire : non seulement la logique du
"solfège traditionnel actuel" est directement déduite de celle qui
présidait à l'écriture des "vieilles partitions" mais comme cela s'est
complexifié avec le temps, les vieilles partitions sont a contrario
infiniment simples, simplissimes ! élémentaires (au regard du solfège
traditionnel). Pire : elles permettent de le *comprendre* dans sa genèse
et sa logique ! Tout bénef !
Paul Gaborit <Paul.Gaborit@invalid.invalid> wrote:
Mais dans la plupart des autres domaines musicaux, c'est
quand même beaucoup plus courant. En tous cas, ce n'est certainement pas
un prérequis pour être musicien... et heureusement !
Je suis d'un avis contraire. Les autres domaines dont tu parles sont de
deux ordres : imprégnation culturelle ou génie. Soit on est né dans un
bain musical spécifique (et restreint) et on se trouve dans un domaine
de "transmission orale" (ça vaudrait tout autant pour des contes et
légendes, la comedia del arte etc...). Exemple typique : le jazz
manouche... Soit on s'appelle Charlie Parker, on devance tout ce qui
s'est fait dans son propre domaine de dix longueurs (harmoniquement et
mélodiquement), à temps perdu on adore écouter Stravinsky...
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
Car même s'ils choisissent une musique minimaliste (du vieux rock
réchauffé par exemple) leur impossibilité de communiquer avec des
"vrais" musiciens va les bloquer ET les obliger à surcompenser dans le
mépris et l'investissement dans des valeurs non musicales (look, ego...)
Pour lire ces vieilles "partitions", il faut quand même un savoir
spécifique... qui n'est pas enseigné par le solfège traditionnel
actuel.
Là aussi je suis d'un avis contraire : non seulement la logique du
"solfège traditionnel actuel" est directement déduite de celle qui
présidait à l'écriture des "vieilles partitions" mais comme cela s'est
complexifié avec le temps, les vieilles partitions sont a contrario
infiniment simples, simplissimes ! élémentaires (au regard du solfège
traditionnel). Pire : elles permettent de le *comprendre* dans sa genèse
et sa logique ! Tout bénef !
Paul Gaborit wrote:Mais dans la plupart des autres domaines musicaux, c'est
quand même beaucoup plus courant. En tous cas, ce n'est certainement pas
un prérequis pour être musicien... et heureusement !
Je suis d'un avis contraire. Les autres domaines dont tu parles sont de
deux ordres : imprégnation culturelle ou génie. Soit on est né dans un
bain musical spécifique (et restreint) et on se trouve dans un domaine
de "transmission orale" (ça vaudrait tout autant pour des contes et
légendes, la comedia del arte etc...). Exemple typique : le jazz
manouche... Soit on s'appelle Charlie Parker, on devance tout ce qui
s'est fait dans son propre domaine de dix longueurs (harmoniquement et
mélodiquement), à temps perdu on adore écouter Stravinsky...
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
Car même s'ils choisissent une musique minimaliste (du vieux rock
réchauffé par exemple) leur impossibilité de communiquer avec des
"vrais" musiciens va les bloquer ET les obliger à surcompenser dans le
mépris et l'investissement dans des valeurs non musicales (look, ego...)
Pour lire ces vieilles "partitions", il faut quand même un savoir
spécifique... qui n'est pas enseigné par le solfège traditionnel
actuel.
Là aussi je suis d'un avis contraire : non seulement la logique du
"solfège traditionnel actuel" est directement déduite de celle qui
présidait à l'écriture des "vieilles partitions" mais comme cela s'est
complexifié avec le temps, les vieilles partitions sont a contrario
infiniment simples, simplissimes ! élémentaires (au regard du solfège
traditionnel). Pire : elles permettent de le *comprendre* dans sa genèse
et sa logique ! Tout bénef !
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
"Gerald" a écrit
dans le message de news:
1l78f06.h25h6sfh56akN%
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
D'ailleurs c'est une tendance bien humaine, non spécifique du domaine
musical : déprécier ce que l'on ne maîtrise pas. D'où les sempiternels
clichés : savoir tue la créativité, etc. La flemme ou l'incapacité de se
coltiner un apprentissage technique pousse à le dénigrer pour sauvegarder
l'image de soi (philosophes débinant la méthode scientifique, etc).
"Gerald" <voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.com> a écrit
dans le message de news:
1l78f06.h25h6sfh56akN%voir_le_reply-to@car_cette_adresse_est_invalide.com...
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
D'ailleurs c'est une tendance bien humaine, non spécifique du domaine
musical : déprécier ce que l'on ne maîtrise pas. D'où les sempiternels
clichés : savoir tue la créativité, etc. La flemme ou l'incapacité de se
coltiner un apprentissage technique pousse à le dénigrer pour sauvegarder
l'image de soi (philosophes débinant la méthode scientifique, etc).
"Gerald" a écrit
dans le message de news:
1l78f06.h25h6sfh56akN%
Le problème est que les musiciens non lecteurs "par volonté affirmée" le
sont souvent par fainéantise et veulent accéder à des domaines qui ne
font pas partie de leur culture et/ou se prennent pour des génies ce qui
est un mauvais pari.
D'ailleurs c'est une tendance bien humaine, non spécifique du domaine
musical : déprécier ce que l'on ne maîtrise pas. D'où les sempiternels
clichés : savoir tue la créativité, etc. La flemme ou l'incapacité de se
coltiner un apprentissage technique pousse à le dénigrer pour sauvegarder
l'image de soi (philosophes débinant la méthode scientifique, etc).