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espionnage des mail

37 réponses
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Gilbert Krobart
Bonjour,

Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .
Est-ce légal ?
Comment le prouver (informatiquement) ?

merci pour votre aide,

Gilbert

10 réponses

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Albert ARIBAUD
Le Thu, 28 Jun 2007 00:53:54 +0200, Spyou a écrit:

Laurent GARNIER a écrit :
wrote:

C'est l'action d'ecouter qui doit etre commise "de mauvaise foi". Si
l'employeur previent que les mails peuvent etre regardes il n'y a pas
de mauvaise foi de sa part.




Imaginez le concierge d'un etablissement dire que dorenavant il ouvrira
tous les courriers qu'il distribue aux personnels loges sur place ! Ca
l'exempt de toute mauvaise foi ;-)



Il peut en toute bonne foi les ouvrir s'il soupconne que l'un d'entre
eux contient de l'anthrax.

Pour ajouté a ce que nous a déterré PB, c'est idem pour les emails,
l'employeur (ou plutot, les organes chargés de la gestion techniques des
plateformes emails, sur demande de l'employeur, donc l'employeur ...)
peut tout a fait consulter les emails (*tous* les emails) dans le cadre
d'une chasse au probleme technique, a une saturation serveur ou réseau,
ou tout autre fait relevant de la technique.



Euh, pour avoir discuté de ce genre de chose avec des gens de Free dans
le cadre de questions sur la correspondance privée, qui est un de mes
dadas, je me permets de rectifier quelque peu.

Dans le cadre de mesures techniques, il est en effet possible à un
transporteur de courrier (au sens large : l'entreprise est transporteur
de courrier en son propre sein) de contrevenir à l'obligation légale de
ne pas toucher à la correspondance privée.

Cependant, cette possibilité n'est donnée que dans l'objectif du
maintient en bonne marche du service, et encore est-elle limitée aux
actions nécessaires à cette bonne marche : l'examen automatisé d'un
message pour déterminer si c'est du spam, et de son corps pour en repérer
des virus, est possible ; mais la copie du message en question ne l'est
pas. En gros, des actions punies en matière de correspondance privée, la
destruction est admissible (comme l'est la desruction d'un colis suspect
en postal) mais c'est la seule. Si l'on ne détruit pas, on ne peut
consulter (manuellement) qu'en présence du destinataire ou de l'émetteur.

Après, s'il s'en sers contre le salarié (ie licenciement pour activité
sexuelle contraire a la bonne morale de l'entreprise), c'est autre chose
:)



... qui se terminera pas un rejet de la "preuve", AMTHA, car collectée
d'une manière illégale.

Amicalement,
--
Albert.
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Laurent GARNIER
Spyou wrote:
Laurent GARNIER a écrit :




Imaginez le concierge d'un etablissement dire que dorenavant il
ouvrira tous les courriers qu'il distribue aux personnels loges sur
place ! Ca l'exempt de toute mauvaise foi ;-)



Il peut en toute bonne foi les ouvrir s'il soupconne que l'un d'entre
eux contient de l'anthrax.



C'est tout a fait exact : c'est pour ca que l'article que j'ai cite
parle de "mauvaise fois".

Ce que j'ai voulu exprimer avec mon exemple, c'est que le fait d'avertir
les personnels que vous allez ouvrir systematiquement leur courrier
(electronique ou non) ne permet en rien de se soustraire a cet article.

--
Laurent GARNIER
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Xavier Roche
Gilbert Krobart wrote:
Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .



Pour ajouter quelques précisions, 01net publie justement un récapitulatif:
<http://www.01net.com/editorial/352657/droit/la-justice-precise-le-caractere-prive-des-e-mails-echanges-au-travail/>

(..)
La chambre sociale de la Cour de cassation a rappelé « qu'il
n'appartient pas à l'employeur de prendre connaissance des messages
personnels émis ou reçus grâce à l'outil informatique mis à la
disposition du salarié pour son travail » .

(..)
Un second arrêt de cette même chambre, rendu le 6 juin dernier, confirme
« le caractère privé du courrier électronique »

Cependant,

(..) "une société, après avoir saisi la justice, peut très bien se
servir des courriels de ses salariés pour procéder à leur licenciement"
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Albert ARIBAUD
Le Thu, 28 Jun 2007 11:17:57 +0200, Xavier Roche a écrit:

Gilbert Krobart wrote:
Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .



Pour ajouter quelques précisions, 01net publie justement un
récapitulatif:
<http://www.01net.com/editorial/352657/droit/la-justice-precise-le-


caractere-prive-des-e-mails-echanges-au-travail/>

(..)
La chambre sociale de la Cour de cassation a rappelé « qu'il
n'appartient pas à l'employeur de prendre connaissance des messages
personnels émis ou reçus grâce à l'outil informatique mis à la
disposition du salarié pour son travail » .

(..)
Un second arrêt de cette même chambre, rendu le 6 juin dernier, confirme
« le caractère privé du courrier électronique »

Cependant,

(..) "une société, après avoir saisi la justice, peut très bien se
servir des courriels de ses salariés pour procéder à leur licenciement"



Sur ce dernier point, il faut sans doute souligner que la consultation
(pour production en justice) du courriel doit être une mesure
d'instruction décidée par le juge et non un acte spontané d'une des
parties.

Amicalement,
--
Albert.
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Albert ARIBAUD
Le Thu, 28 Jun 2007 11:17:57 +0200, Xavier Roche a écrit:

Gilbert Krobart wrote:
Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .



Pour ajouter quelques précisions, 01net publie justement un
récapitulatif:
<http://www.01net.com/editorial/352657/droit/la-justice-precise-le-


caractere-prive-des-e-mails-echanges-au-travail/>

(..)
La chambre sociale de la Cour de cassation a rappelé « qu'il
n'appartient pas à l'employeur de prendre connaissance des messages
personnels émis ou reçus grâce à l'outil informatique mis à la
disposition du salarié pour son travail » .

(..)
Un second arrêt de cette même chambre, rendu le 6 juin dernier, confirme
« le caractère privé du courrier électronique »

Cependant,

(..) "une société, après avoir saisi la justice, peut très bien se
servir des courriels de ses salariés pour procéder à leur licenciement"



Sur ce dernier point, il faut sans doute souligner que la consultation
(pour production en justice) du courriel doit être une mesure
d'instruction décidée par le juge ou comme dans l'exemple donné effectuée
par huissier après démarrage de la procédure, et non un acte spontané
d'une des parties hors procédure.

Amicalement,
--
Albert.
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ALain Montfranc
Xavier Roche a écrit
Gilbert Krobart wrote:
Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .



Pour ajouter quelques précisions, 01net publie justement un récapitulatif:
<http://www.01net.com/editorial/352657/droit/la-justice-precise-le-caractere-prive-des-e-mails-echanges-au-travail/>

(..)
La chambre sociale de la Cour de cassation a rappelé « qu'il
n'appartient pas à l'employeur de prendre connaissance des messages
personnels émis ou reçus grâce à l'outil informatique mis à la
disposition du salarié pour son travail » .





Pourquoi cette différence par rapport au téléphone pour lequel les
conversations peuvent être surveillées/enregistrées si il y a
information préalable ?
Avatar
Albert ARIBAUD
Le Thu, 28 Jun 2007 13:29:56 +0200, ALain Montfranc a écrit:

Xavier Roche a écrit
Gilbert Krobart wrote:
Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .



Pour ajouter quelques précisions, 01net publie justement un
récapitulatif:
<http://www.01net.com/editorial/352657/droit/la-justice-precise-le-




caractere-prive-des-e-mails-echanges-au-travail/>

(..)
La chambre sociale de la Cour de cassation a rappelé « qu'il
n'appartient pas à l'employeur de prendre connaissance des messages
personnels émis ou reçus grâce à l'outil informatique mis à la
disposition du salarié pour son travail » .





Pourquoi cette différence par rapport au téléphone pour lequel les
conversations peuvent être surveillées/enregistrées si il y a
information préalable ?



Je ne crois pas qu'il y ait une différence.

Amicalement,
--
Albert.
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ALain Montfranc
Albert ARIBAUD a écrit
Le Thu, 28 Jun 2007 13:29:56 +0200, ALain Montfranc a écrit:

Xavier Roche a écrit
Gilbert Krobart wrote:
Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .



Pour ajouter quelques précisions, 01net publie justement un
récapitulatif:
<http://www.01net.com/editorial/352657/droit/la-justice-precise-le-
caractere-prive-des-e-mails-echanges-au-travail/>

(..)
La chambre sociale de la Cour de cassation a rappelé « qu'il
n'appartient pas à l'employeur de prendre connaissance des messages
personnels émis ou reçus grâce à l'outil informatique mis à la
disposition du salarié pour son travail » .





Pourquoi cette différence par rapport au téléphone pour lequel les
conversations peuvent être surveillées/enregistrées si il y a
information préalable ?



Je ne crois pas qu'il y ait une différence.




Alors pour la CC dit elle "il n'appartient pas à l'employeur de prendre
connaissance des messages personnels émis ou reçus grâce à l'outil
informatique mis à la disposition du salarié pour son travail"

puisque, tu en conviens toi m^^eme, c'est faisable sous condition
d'information préalable ?
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Albert ARIBAUD
Le Thu, 28 Jun 2007 19:05:59 +0200, ALain Montfranc a écrit:

Albert ARIBAUD a écrit
Le Thu, 28 Jun 2007 13:29:56 +0200, ALain Montfranc a écrit:

Xavier Roche a écrit
Gilbert Krobart wrote:
Il semble que la direction de mon entreprise ouvre nos boites emails
(Outook+serveur exchange) .



Pour ajouter quelques précisions, 01net publie justement un
récapitulatif:
<http://www.01net.com/editorial/352657/droit/la-justice-precise-le-
caractere-prive-des-e-mails-echanges-au-travail/>

(..)
La chambre sociale de la Cour de cassation a rappelé « qu'il
n'appartient pas à l'employeur de prendre connaissance des messages
personnels émis ou reçus grâce à l'outil informatique mis à la
disposition du salarié pour son travail » .





Pourquoi cette différence par rapport au téléphone pour lequel les
conversations peuvent être surveillées/enregistrées si il y a
information préalable ?



Je ne crois pas qu'il y ait une différence.



Alors pour la CC dit elle "il n'appartient pas à l'employeur de prendre
connaissance des messages personnels émis ou reçus grâce à l'outil
informatique mis à la disposition du salarié pour son travail"

puisque, tu en conviens toi m^^eme, c'est faisable sous condition
d'information préalable ?



(je suppose que tu voulais dire "Alors pour*quoi* la CC [...]".)

J'ai dit "je ne crois pas qu'il y ait une différence", c'est-à-dire que
je ne crois pas légal que l'employeur intercepte les conversations
téléphoniques même avec information préalable (hors instruction etc,
comme pour les courriers).

Amicalement,
--
Albert.
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Albert ARIBAUD
Le Thu, 28 Jun 2007 19:55:24 +0200, Moisse a écrit:

D'une plume alerte, dans le message ,
Albert ARIBAUD écrit:
puisque, tu en conviens toi m^^eme, c'est faisable sous condition
d'information préalable ?



(je suppose que tu voulais dire "Alors pour*quoi* la CC [...]".)

J'ai dit "je ne crois pas qu'il y ait une différence", c'est-à-dire que
je ne crois pas légal que l'employeur intercepte les conversations
téléphoniques même avec information préalable (hors instruction etc,
comme pour les courriers).

Amicalement,



L'employeur a la possibilité d'écouter et enregistrer les entretiens
téléphoniques si les interlocuteurs en sont informé au préalable. C'est
d'ailleurs le cas si j'en crois les avis préalables que j'entends lors
de certains appels en hot-line.



Dans le cas précis des hotliners c'est différent : l'employeur écoute les
comunications des hotliners avec leurs clients, car c'est leur activité
professionnelle même, et elles n'ont jamais un carcatère de communication
privée.

Je doute que ce soit le cas en revanche pour les métiers où le téléphone
n'est pas la finalité du poste en soi, et oùl'employé est susceptible
d'avoir des communications privées sur ce téléphone.

Il en va différement pour la correspondance écrite, car il existe un
texte donc des obligations et des droits. A+



Je n'ai pas viu de texte spécifique à l'écrit. Lequel est-ce ?

Amicalement,
--
Albert.
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