Juste pour rebondir sur le thème de la difficulté et/ou contradiction à
rendre compte d'évènements tragiques avec des prises de vues superbes ou
esthétisantes (qui était la partie intéressante du débat sur le film de
Yann-Arthus Bertrand), ce site et cette actualité toute récente peuvent
éventuellement alimenter aussi le débat :
<http://www.boston.com/bigpicture/2009/06/cyclone_aila.html>
(site que je "suis" régulièrement et dont je vous conseille de consulter
les archives, en particulier les séries déjà anciennes sur le nouvel an
chinois ou celle plus récente sur les anneaux de saturne).
Ce mot ne figurant pas à mon dictionnaire, j'aimerais en connaître le sens . Je ne dispose pas du dictionnaire du nouveau snobinard.
Le Robert nous dit pour "esthétisant" : "Péj. Qui donne une place excessive à la beauté formelle."
C'est snobinard, le Robert ?
Il y a quand même des tas de mots qui font " pédants " aussi, ce qui revient à peu près au même, pédant, snobinard
De là à parler du "dictionnaire du nouveau snobinard", avoue que tu y es allé un peu fort, non ?
Bien sûr, en relation avec le propos, pour stigmatiser, mais il y a des mots peu utilisés, parce que jugés, précieux, pédants, et cette utilisation systématique de " esthétisme " pour " esthétique " est assez révélatrice d'un certain milieu, tout comme " excessivement " pour "très " comme s'il existait des chose " trop " intéressantes ? Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les vernissages, les dîners.
-- G.Ricco
SbM wrote:
Delestaque <1@1.com> wrote:
SbM wrote:
Delestaque <1@1.com> wrote:
Ce mot ne figurant pas à mon dictionnaire, j'aimerais en connaître
le sens . Je ne dispose pas du dictionnaire du nouveau snobinard.
Le Robert nous dit pour "esthétisant" : "Péj. Qui donne une place
excessive à la beauté formelle."
C'est snobinard, le Robert ?
Il y a quand même des tas de mots qui font " pédants " aussi, ce qui
revient à peu près au même, pédant, snobinard
De là à parler du "dictionnaire du nouveau snobinard", avoue que tu y
es allé un peu fort, non ?
Bien sûr, en relation avec le propos, pour stigmatiser,
mais il y a des mots peu utilisés, parce que jugés, précieux, pédants, et
cette utilisation systématique de " esthétisme " pour "
esthétique " est assez révélatrice d'un certain milieu, tout comme "
excessivement " pour "très "
comme s'il existait des chose " trop " intéressantes ?
Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les
vernissages, les dîners.
Ce mot ne figurant pas à mon dictionnaire, j'aimerais en connaître le sens . Je ne dispose pas du dictionnaire du nouveau snobinard.
Le Robert nous dit pour "esthétisant" : "Péj. Qui donne une place excessive à la beauté formelle."
C'est snobinard, le Robert ?
Il y a quand même des tas de mots qui font " pédants " aussi, ce qui revient à peu près au même, pédant, snobinard
De là à parler du "dictionnaire du nouveau snobinard", avoue que tu y es allé un peu fort, non ?
Bien sûr, en relation avec le propos, pour stigmatiser, mais il y a des mots peu utilisés, parce que jugés, précieux, pédants, et cette utilisation systématique de " esthétisme " pour " esthétique " est assez révélatrice d'un certain milieu, tout comme " excessivement " pour "très " comme s'il existait des chose " trop " intéressantes ? Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les vernissages, les dîners.
-- G.Ricco
jpw
"Gerald" a écrit dans le message de news: 1j0xob5.pyj9sn7yvsfiN%
Juste pour rebondir sur le thème de la difficulté et/ou contradiction à rendre compte d'évènements tragiques avec des prises de vues superbes ou esthétisantes (qui était la partie intéressante du débat sur le film de Yann-Arthus Bertrand), ce site et cette actualité toute récente peuvent éventuellement alimenter aussi le débat : <http://www.boston.com/bigpicture/2009/06/cyclone_aila.html>
S'il y a une question qui m'a toujours mis mal à l'aise c'est bien celle ci
faire de la belle photo pour raconter les tragédies
et je n'ai malheureusement pas de réponse à apporter
il ya deux exemples qui m'ont marqué pour toujours
le premierest la photo d'un type agonisant associé à la photo des types qui prenaient la photo : y'avait un type qu se trainait par terre en train de crever la photo était poignante...horrible
et la photo des photographes qui prenaient la photo tels des vautours autour de personne agonisante
puis un évènement duquel je fus témoin au rwanda en 94 j'ai visité des locaux derrière une équipe de déminage des casques bleus y'avait des photographe de presse avec nous : des locaux avec des cadavres déssechés
puis j'ai vu les photos dans un journal : il y avait eu une mise en scène manifeste des cadavres
ça m'a réellement boulversé
puis il ya eu le cas d'un photographe viré car il avait fait une retouche sur une photo de guerre en mélangeant 2 prises de vues la photo résultante ne trichait pas du tout avec le fond mais la forme était de la tricherie
et il y avait unanimité pour condamner le photographe
tout comme il y avait unanimité pour glorifier tel photographe de guerre
je n'ai pas de conclusion à exprimer
jpw
"Gerald" <Gerald@alussinan.org> a écrit dans le message de news:
1j0xob5.pyj9sn7yvsfiN%Gerald@alussinan.org...
Juste pour rebondir sur le thème de la difficulté et/ou contradiction à
rendre compte d'évènements tragiques avec des prises de vues superbes ou
esthétisantes (qui était la partie intéressante du débat sur le film de
Yann-Arthus Bertrand), ce site et cette actualité toute récente peuvent
éventuellement alimenter aussi le débat :
<http://www.boston.com/bigpicture/2009/06/cyclone_aila.html>
S'il y a une question qui m'a toujours mis mal à l'aise c'est bien celle ci
faire de la belle photo pour raconter les tragédies
et je n'ai malheureusement pas de réponse à apporter
il ya deux exemples qui m'ont marqué pour toujours
le premierest la photo d'un type agonisant
associé à la photo des types qui prenaient la photo :
y'avait un type qu se trainait par terre en train de crever
la photo était poignante...horrible
et la photo des photographes qui prenaient la photo
tels des vautours autour de personne agonisante
puis un évènement duquel je fus témoin au rwanda en 94
j'ai visité des locaux derrière une équipe de déminage des casques bleus
y'avait des photographe de presse avec nous :
des locaux avec des cadavres déssechés
puis j'ai vu les photos dans un journal :
il y avait eu une mise en scène manifeste des cadavres
ça m'a réellement boulversé
puis il ya eu le cas d'un photographe viré car il avait fait une retouche
sur une photo de guerre
en mélangeant 2 prises de vues
la photo résultante ne trichait pas du tout avec le fond
mais la forme était de la tricherie
et il y avait unanimité pour condamner le photographe
tout comme il y avait unanimité pour glorifier tel photographe de guerre
"Gerald" a écrit dans le message de news: 1j0xob5.pyj9sn7yvsfiN%
Juste pour rebondir sur le thème de la difficulté et/ou contradiction à rendre compte d'évènements tragiques avec des prises de vues superbes ou esthétisantes (qui était la partie intéressante du débat sur le film de Yann-Arthus Bertrand), ce site et cette actualité toute récente peuvent éventuellement alimenter aussi le débat : <http://www.boston.com/bigpicture/2009/06/cyclone_aila.html>
S'il y a une question qui m'a toujours mis mal à l'aise c'est bien celle ci
faire de la belle photo pour raconter les tragédies
et je n'ai malheureusement pas de réponse à apporter
il ya deux exemples qui m'ont marqué pour toujours
le premierest la photo d'un type agonisant associé à la photo des types qui prenaient la photo : y'avait un type qu se trainait par terre en train de crever la photo était poignante...horrible
et la photo des photographes qui prenaient la photo tels des vautours autour de personne agonisante
puis un évènement duquel je fus témoin au rwanda en 94 j'ai visité des locaux derrière une équipe de déminage des casques bleus y'avait des photographe de presse avec nous : des locaux avec des cadavres déssechés
puis j'ai vu les photos dans un journal : il y avait eu une mise en scène manifeste des cadavres
ça m'a réellement boulversé
puis il ya eu le cas d'un photographe viré car il avait fait une retouche sur une photo de guerre en mélangeant 2 prises de vues la photo résultante ne trichait pas du tout avec le fond mais la forme était de la tricherie
et il y avait unanimité pour condamner le photographe
tout comme il y avait unanimité pour glorifier tel photographe de guerre
je n'ai pas de conclusion à exprimer
jpw
Ofnuts
Delestaque wrote:
SbM wrote:
Delestaque wrote:
SbM wrote:
Delestaque wrote:
Ce mot ne figurant pas à mon dictionnaire, j'aimerais en connaître le sens . Je ne dispose pas du dictionnaire du nouveau snobinard.
Le Robert nous dit pour "esthétisant" : "Péj. Qui donne une place excessive à la beauté formelle."
C'est snobinard, le Robert ?
Ca a dû apparaître récemment ? daté de quand ce nouveau mot ?
Attesté 1947 selon le Robert. Récent mais ça ne date quand même pas d'hier.
Comprends pas " Petit Robert " cinquième édition, deuxième trimestre 1970 je viens de verifier, j'ai pas le mot ?
L'existence d'un mot et son ajout au Robert (ou tout autre dictionnaire) sont deux choses. Le Robert n'ajoute le mot que s'il est raisonnablement utilisé, ce qui peut prendre du temps. Mais quand il est ajouté, la date de première apparition peut remonter à loin en arrière. -- Bertrand, qui a beaucoup fréquenté des lexicographes dans une autre vie
Delestaque wrote:
SbM wrote:
Delestaque <1@1.com> wrote:
SbM wrote:
Delestaque <1@1.com> wrote:
Ce mot ne figurant pas à mon dictionnaire, j'aimerais en connaître
le sens . Je ne dispose pas du dictionnaire du nouveau snobinard.
Le Robert nous dit pour "esthétisant" : "Péj. Qui donne une place
excessive à la beauté formelle."
C'est snobinard, le Robert ?
Ca a dû apparaître récemment ?
daté de quand ce nouveau mot ?
Attesté 1947 selon le Robert. Récent mais ça ne date quand même pas
d'hier.
Comprends pas " Petit Robert " cinquième édition, deuxième trimestre 1970
je viens de verifier, j'ai pas le mot ?
L'existence d'un mot et son ajout au Robert (ou tout autre dictionnaire)
sont deux choses. Le Robert n'ajoute le mot que s'il est raisonnablement
utilisé, ce qui peut prendre du temps. Mais quand il est ajouté, la date
de première apparition peut remonter à loin en arrière.
--
Bertrand, qui a beaucoup fréquenté des lexicographes dans une autre vie
Ce mot ne figurant pas à mon dictionnaire, j'aimerais en connaître le sens . Je ne dispose pas du dictionnaire du nouveau snobinard.
Le Robert nous dit pour "esthétisant" : "Péj. Qui donne une place excessive à la beauté formelle."
C'est snobinard, le Robert ?
Ca a dû apparaître récemment ? daté de quand ce nouveau mot ?
Attesté 1947 selon le Robert. Récent mais ça ne date quand même pas d'hier.
Comprends pas " Petit Robert " cinquième édition, deuxième trimestre 1970 je viens de verifier, j'ai pas le mot ?
L'existence d'un mot et son ajout au Robert (ou tout autre dictionnaire) sont deux choses. Le Robert n'ajoute le mot que s'il est raisonnablement utilisé, ce qui peut prendre du temps. Mais quand il est ajouté, la date de première apparition peut remonter à loin en arrière. -- Bertrand, qui a beaucoup fréquenté des lexicographes dans une autre vie
Delestaque
Ofnuts wrote:
Comprends pas " Petit Robert " cinquième édition, deuxième trimestre 1970 je viens de verifier, j'ai pas le mot ?
L'existence d'un mot et son ajout au Robert (ou tout autre dictionnaire) sont deux choses. Le Robert n'ajoute le mot que s'il est raisonnablement utilisé, ce qui peut prendre du temps. Mais quand il est ajouté, la date de première apparition peut remonter à loin en arrière.
D'accord, mais il semblerait que nous parlions du même éditeur précisément ?
-- G.Ricco
Ofnuts wrote:
Comprends pas " Petit Robert " cinquième édition, deuxième
trimestre 1970 je viens de verifier, j'ai pas le mot ?
L'existence d'un mot et son ajout au Robert (ou tout autre
dictionnaire) sont deux choses. Le Robert n'ajoute le mot que s'il
est raisonnablement utilisé, ce qui peut prendre du temps. Mais quand
il est ajouté, la date de première apparition peut remonter à loin en
arrière.
D'accord, mais il semblerait que nous parlions du même éditeur précisément ?
Comprends pas " Petit Robert " cinquième édition, deuxième trimestre 1970 je viens de verifier, j'ai pas le mot ?
L'existence d'un mot et son ajout au Robert (ou tout autre dictionnaire) sont deux choses. Le Robert n'ajoute le mot que s'il est raisonnablement utilisé, ce qui peut prendre du temps. Mais quand il est ajouté, la date de première apparition peut remonter à loin en arrière.
D'accord, mais il semblerait que nous parlions du même éditeur précisément ?
-- G.Ricco
Gerald
Delestaque wrote:
Bien sûr, en relation avec le propos, pour stigmatiser, mais il y a des mots peu utilisés, parce que jugés, précieux, pédants, et cette utilisation systématique de " esthétisme " pour " esthétique " est assez révélatrice d'un certain milieu
Je crois que ce qui te gène est plutôt qu'on utilise un peu plus des deux cent mots de vocabulaires auxquels tu te restreins pour des raisons qui ne concernent que toi.
J'ai choisi d'utiliser « esthétisant » sans trop y réfléchir mais finalement à bon escient. Ce message faisait suite, comme je le disais, à la partie qui me semblait intéressante dans le débat sur Yann-Arthus Bertrand, dont le style photographique *excessif* ne pose pas problème pour décrire la beauté de la nature mais peut en poser pour en représenter les blessures.
Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les vernissages, les dîners.
Une fois de plus, et le cas s'était déjà présenté dans le fil précédent, tu pars dans des interprétations gratuites, fausses et blessantes, sans rien apporter au débat qui puisse constituer le début d'une information utile. Pourquoi ?
Dans les métiers du livre, les correcteurs étaient considérés comme l'aristocratie des ouvriers : leurs connaissances en vocabulaire comme en syntaxe, grammaire ou difficultés de la langue française, fondées sur une culture immense, étaient respectées et n'en faisaient pas des bourgeois pour autant. Ils ont longtemps servi à la mise en forme correcte des revendications et la proportion d'anarchistes dans leurs rangs dépassait largement la moyenne nationale.
Une bonne connaissance et utilisation du français n'est pas une honte. Ce serait plutôt une réappropriation nécessaire. Sur Usenet c'est pour moi affaire de respect de l'interlocuteur.
Si, à la réflexion, tu penses que tes mots tapés trop rapidement n'ont pas bien rendu compte de ta pensée, fais-le savoir. Sinon ne t'étonne pas de ne plus avoir de réponse de ma part à aucune de tes « contributions » : tu ne seras plus lu.
-- Gérald Athanase
Delestaque <1@1.com> wrote:
Bien sûr, en relation avec le propos, pour stigmatiser,
mais il y a des mots peu utilisés, parce que jugés, précieux, pédants, et
cette utilisation systématique de " esthétisme " pour "
esthétique " est assez révélatrice d'un certain milieu
Je crois que ce qui te gène est plutôt qu'on utilise un peu plus des
deux cent mots de vocabulaires auxquels tu te restreins pour des raisons
qui ne concernent que toi.
J'ai choisi d'utiliser « esthétisant » sans trop y réfléchir mais
finalement à bon escient. Ce message faisait suite, comme je le disais,
à la partie qui me semblait intéressante dans le débat sur Yann-Arthus
Bertrand, dont le style photographique *excessif* ne pose pas problème
pour décrire la beauté de la nature mais peut en poser pour en
représenter les blessures.
Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les
vernissages, les dîners.
Une fois de plus, et le cas s'était déjà présenté dans le fil précédent,
tu pars dans des interprétations gratuites, fausses et blessantes, sans
rien apporter au débat qui puisse constituer le début d'une information
utile. Pourquoi ?
Dans les métiers du livre, les correcteurs étaient considérés comme
l'aristocratie des ouvriers : leurs connaissances en vocabulaire comme
en syntaxe, grammaire ou difficultés de la langue française, fondées sur
une culture immense, étaient respectées et n'en faisaient pas des
bourgeois pour autant. Ils ont longtemps servi à la mise en forme
correcte des revendications et la proportion d'anarchistes dans leurs
rangs dépassait largement la moyenne nationale.
Une bonne connaissance et utilisation du français n'est pas une honte.
Ce serait plutôt une réappropriation nécessaire. Sur Usenet c'est pour
moi affaire de respect de l'interlocuteur.
Si, à la réflexion, tu penses que tes mots tapés trop rapidement n'ont
pas bien rendu compte de ta pensée, fais-le savoir. Sinon ne t'étonne
pas de ne plus avoir de réponse de ma part à aucune de tes
« contributions » : tu ne seras plus lu.
Bien sûr, en relation avec le propos, pour stigmatiser, mais il y a des mots peu utilisés, parce que jugés, précieux, pédants, et cette utilisation systématique de " esthétisme " pour " esthétique " est assez révélatrice d'un certain milieu
Je crois que ce qui te gène est plutôt qu'on utilise un peu plus des deux cent mots de vocabulaires auxquels tu te restreins pour des raisons qui ne concernent que toi.
J'ai choisi d'utiliser « esthétisant » sans trop y réfléchir mais finalement à bon escient. Ce message faisait suite, comme je le disais, à la partie qui me semblait intéressante dans le débat sur Yann-Arthus Bertrand, dont le style photographique *excessif* ne pose pas problème pour décrire la beauté de la nature mais peut en poser pour en représenter les blessures.
Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les vernissages, les dîners.
Une fois de plus, et le cas s'était déjà présenté dans le fil précédent, tu pars dans des interprétations gratuites, fausses et blessantes, sans rien apporter au débat qui puisse constituer le début d'une information utile. Pourquoi ?
Dans les métiers du livre, les correcteurs étaient considérés comme l'aristocratie des ouvriers : leurs connaissances en vocabulaire comme en syntaxe, grammaire ou difficultés de la langue française, fondées sur une culture immense, étaient respectées et n'en faisaient pas des bourgeois pour autant. Ils ont longtemps servi à la mise en forme correcte des revendications et la proportion d'anarchistes dans leurs rangs dépassait largement la moyenne nationale.
Une bonne connaissance et utilisation du français n'est pas une honte. Ce serait plutôt une réappropriation nécessaire. Sur Usenet c'est pour moi affaire de respect de l'interlocuteur.
Si, à la réflexion, tu penses que tes mots tapés trop rapidement n'ont pas bien rendu compte de ta pensée, fais-le savoir. Sinon ne t'étonne pas de ne plus avoir de réponse de ma part à aucune de tes « contributions » : tu ne seras plus lu.
-- Gérald Athanase
Gerald
Gerald wrote:
Je crois que ce qui te gène est plutôt qu'on utilise un peu plus des deux cent mots de vocabulaires auxquels tu te restreins pour des raisons qui ne concernent que toi.
j'ai vu la fôte d'orthographe trop tardivement. Il est inutile d'en tirer prétexte à quoi que ce soit.
-- Gérald
Gerald <Gerald@alussinan.org> wrote:
Je crois que ce qui te gène est plutôt qu'on utilise un peu plus des
deux cent mots de vocabulaires auxquels tu te restreins pour des raisons
qui ne concernent que toi.
j'ai vu la fôte d'orthographe trop tardivement. Il est inutile d'en
tirer prétexte à quoi que ce soit.
Je crois que ce qui te gène est plutôt qu'on utilise un peu plus des deux cent mots de vocabulaires auxquels tu te restreins pour des raisons qui ne concernent que toi.
j'ai vu la fôte d'orthographe trop tardivement. Il est inutile d'en tirer prétexte à quoi que ce soit.
-- Gérald
Bour-Brown
jpw a écrit ( 4a2bae13$0$10030$ )
je n'ai pas de conclusion à exprimer
Moi j'ai décidé de ne pas aimer, voilà.
Excuser tout toujours et tout le temps, je me suis dit que non.
jpw a écrit
( 4a2bae13$0$10030$426a34cc@news.free.fr )
je n'ai pas de conclusion à exprimer
Moi j'ai décidé de ne pas aimer, voilà.
Excuser tout toujours et tout le temps, je me suis dit que non.
Excuser tout toujours et tout le temps, je me suis dit que non.
Bour-Brown
Gerald a écrit ( 1j0y3jo.sblyfm1qbplbkN% )
Si, à la réflexion, tu penses que tes mots tapés trop rapidement n'ont pas bien rendu compte de ta pensée, fais-le savoir. Sinon ne t'étonne pas de ne plus avoir de réponse de ma part à aucune de tes « contributions » : tu ne seras plus lu.
Je pense qu'il y a ici deux perceptions du terme «esthétisant» et que les deux sont fondées.
Il y a d'une part la tienne pour décrire la mise en forme séduisante, jolie, de situations que l'on juge déplorables, et il y a d'autre part celle de Ricco qui se moque d'un esthétisme mis à toutes les sauces et qui pourrait s'apparenter à une démarche de salon.
Sur la forme cela serait dommage que tu t'arrêtes à ta représentation des échanges écrits, à savoir précision, rigueur, retenue, exigence, etc. Y en a qui écrivent un peu comme ça leur vient, fautes de frappe comprises, et à mes yeux ça contribue tout autant à un forum intéressant - vivant - que des messages compassés.
À mon humble avis bien sûr.
Gerald a écrit
( 1j0y3jo.sblyfm1qbplbkN%Gerald@alussinan.org )
Si, à la réflexion, tu penses que tes mots tapés trop rapidement n'ont
pas bien rendu compte de ta pensée, fais-le savoir. Sinon ne t'étonne
pas de ne plus avoir de réponse de ma part à aucune de tes
« contributions » : tu ne seras plus lu.
Je pense qu'il y a ici deux perceptions du terme «esthétisant» et que les
deux sont fondées.
Il y a d'une part la tienne pour décrire la mise en forme séduisante, jolie,
de situations que l'on juge déplorables, et il y a d'autre part celle de
Ricco qui se moque d'un esthétisme mis à toutes les sauces et qui pourrait
s'apparenter à une démarche de salon.
Sur la forme cela serait dommage que tu t'arrêtes à ta représentation des
échanges écrits, à savoir précision, rigueur, retenue, exigence, etc. Y en a
qui écrivent un peu comme ça leur vient, fautes de frappe comprises, et à
mes yeux ça contribue tout autant à un forum intéressant - vivant - que des
messages compassés.
Si, à la réflexion, tu penses que tes mots tapés trop rapidement n'ont pas bien rendu compte de ta pensée, fais-le savoir. Sinon ne t'étonne pas de ne plus avoir de réponse de ma part à aucune de tes « contributions » : tu ne seras plus lu.
Je pense qu'il y a ici deux perceptions du terme «esthétisant» et que les deux sont fondées.
Il y a d'une part la tienne pour décrire la mise en forme séduisante, jolie, de situations que l'on juge déplorables, et il y a d'autre part celle de Ricco qui se moque d'un esthétisme mis à toutes les sauces et qui pourrait s'apparenter à une démarche de salon.
Sur la forme cela serait dommage que tu t'arrêtes à ta représentation des échanges écrits, à savoir précision, rigueur, retenue, exigence, etc. Y en a qui écrivent un peu comme ça leur vient, fautes de frappe comprises, et à mes yeux ça contribue tout autant à un forum intéressant - vivant - que des messages compassés.
À mon humble avis bien sûr.
filh
Delestaque wrote:
Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les vernissages, les dîners.
Comment tu sais puisque tu n'y vas pas ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Delestaque <1@1.com> wrote:
Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les
vernissages, les dîners.
Comment tu sais puisque tu n'y vas pas ?
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Il y a des mots bobo ou bourges qu'on prononce d'un air entendu dans les vernissages, les dîners.
Comment tu sais puisque tu n'y vas pas ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
jean-daniel dodin
jpw a écrit :
je n'ai pas de conclusion à exprimer
c'est le vieux problème de "l'objectivité" de la photographie.
Une photo n'est pas objective et ne l'a jamais été (les possibilités de retouche ne font qu'exagérer le problème).
Une photo que nous ayons l'occasion de voir représente d'abord le ressenti du photographe et ce qu'il a voulu montrer.
Cadrer un peu plus à gauche ou à droite, peut complètement modifier l'ambiance d'une image. Prendre ou ne pas prendre une image aussi.
Ensuite il s'y ajoute la subjectivité de celui qui *publie* la photo. On peut recadrer une photo pour supprimer le détail qui ne plait pas ou mettre en évidence celui qui plait, on peut jouer sur l'environnement d'une image, les autres images sur la même page, le commentaire (une même image de vietnamiens armés pouvait être à l'époque sous-titrée "des maquisards vietcong après le massacre des villageois" ou "des résistants vietnamiens ont sévèrement châtiés les assassins des villageois".
Il y a encore la subjectivité de celui qui regarde la photo, selon qu'elle est vue au hasard d'une expo, à la télé, un jour de cafard ou de bonne humeur...
jdd
-- http://www.dodin.net Le wiki des forums son-image français: http://new.dodin.org/frsv/ http://valerie.dodin.org
jpw a écrit :
je n'ai pas de conclusion à exprimer
c'est le vieux problème de "l'objectivité" de la photographie.
Une photo n'est pas objective et ne l'a jamais été (les possibilités
de retouche ne font qu'exagérer le problème).
Une photo que nous ayons l'occasion de voir représente d'abord le
ressenti du photographe et ce qu'il a voulu montrer.
Cadrer un peu plus à gauche ou à droite, peut complètement modifier
l'ambiance d'une image. Prendre ou ne pas prendre une image aussi.
Ensuite il s'y ajoute la subjectivité de celui qui *publie* la photo.
On peut recadrer une photo pour supprimer le détail qui ne plait pas
ou mettre en évidence celui qui plait, on peut jouer sur
l'environnement d'une image, les autres images sur la même page, le
commentaire (une même image de vietnamiens armés pouvait être à
l'époque sous-titrée "des maquisards vietcong après le massacre des
villageois" ou "des résistants vietnamiens ont sévèrement châtiés les
assassins des villageois".
Il y a encore la subjectivité de celui qui regarde la photo, selon
qu'elle est vue au hasard d'une expo, à la télé, un jour de cafard ou
de bonne humeur...
jdd
--
http://www.dodin.net
Le wiki des forums son-image français:
http://new.dodin.org/frsv/
http://valerie.dodin.org
c'est le vieux problème de "l'objectivité" de la photographie.
Une photo n'est pas objective et ne l'a jamais été (les possibilités de retouche ne font qu'exagérer le problème).
Une photo que nous ayons l'occasion de voir représente d'abord le ressenti du photographe et ce qu'il a voulu montrer.
Cadrer un peu plus à gauche ou à droite, peut complètement modifier l'ambiance d'une image. Prendre ou ne pas prendre une image aussi.
Ensuite il s'y ajoute la subjectivité de celui qui *publie* la photo. On peut recadrer une photo pour supprimer le détail qui ne plait pas ou mettre en évidence celui qui plait, on peut jouer sur l'environnement d'une image, les autres images sur la même page, le commentaire (une même image de vietnamiens armés pouvait être à l'époque sous-titrée "des maquisards vietcong après le massacre des villageois" ou "des résistants vietnamiens ont sévèrement châtiés les assassins des villageois".
Il y a encore la subjectivité de celui qui regarde la photo, selon qu'elle est vue au hasard d'une expo, à la télé, un jour de cafard ou de bonne humeur...
jdd
-- http://www.dodin.net Le wiki des forums son-image français: http://new.dodin.org/frsv/ http://valerie.dodin.org