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EURid - blackout en europe ?

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Mento
Peu de gens parlent de ce qui s'est passé lors de l'ouverture des .eu
en effet on peut s'etonner des "societes" qui ont été habilité , contre la
faible somme de 10.000 euros, a enregistrer des .eu

Le bilan semble plutot contreversé ,
- certain comme le CEO de la 1er société vendant du DotCom, denonce le
cybersquatting qui a été mis en place par ces etranges sociétés,
certaines en effet ne possédant meme pas de site internet marchand ce qui en
soit est etrange lorsqu'on vend du noms de domaine...
- Je passe sur la centaine de société situé dans le Delaware ( des LLC)
- On parle carrement de sociétés fantomes, derriere lesquelles on retrouve
les memes personnes.
Ne pouvant pas augmenter son nombre de connexions (limité a 5) on multiplie
le nombre de sociétés...

On peut donc clairment s'interroger sur l'esperance de vie du .eu et s'il
survivra,
j'aimerais avoir des retours sur quelques sociétés françaises accrédité
EURid , surtout sur leur taux d'enregistrement ayant réussi.

Voila fin de mon coup de gueule.

10 réponses

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Patrick Mevzek
Pour quelqu'un qui semble s'occuper ds'un site traitant pricipalement de
noms de domaine, laissez moi
vous dire que vos propos semblent reellement legers, j'ose esperer que ceux
envers vos clients sont differents.


Vous savez ce genre d'attaque personnelle, d'un anonyme qui débarque dans
les news en pérorant qu'il en sait plus que tout le monde, ca coule comme
de l'eau sur un vêtement traité au téflon...

Peut etre, a noter que meme le CEO du 1er bureau ICANN emet des reserves,


Probablement parce qu'il n'a pas pu vendre autant qu'il aurait souhaité...
C'est bien pour cela que je parle d'hypocrisie.


La j'en doute.


Non, c'est vrai, c'est connu GoDaddy fait dans l'humanitaire...

Il y a un quota au nombre maximum de bureau d'enregistrement pour une
région du monde, et en particulier le Delaware ?


Naif ?


Vous ne répondez pas à la question. Gêné ?


Non pas du tout, le fait que 45% des bureaux soit dans le Delaware ne pose
pas de probleme légal en soi,
meme si le .eu s'adressant a des europeens on peut se questionner sur le
bienfondé de cette localisation,


Donc je résume pour vous : il n'y a pas de problème, mais il y a un
problème.
Moui, on va dire ca alors.

Vous savez qu'une société, même aux USA, peut vendre à des européens,
non ? oui ? Enfin bref, vraiment trop gros.

le reel probleme
qui se pose c'est que toutes ces societes ont la meme adresse et que part


Et alors ? Vous connaissez la domiciliation ?

mon travail j'ai pu avoir confirmation qu'il s'agissait
de simple boite postale.


Et alors ? C'est interdit d'avoir une boîte postale ?

Comment expliquer que cela ne soit pas arrivé avec l'AFNIC ou tout autres
bureaux d'enregistrement national ?


C'est bien vous qui me taxez de comparaisons foireuses ?
Non parce que franchement, comparer l'EURid et l'AFNIC, là j'en ai pour
le week-end (prolongé) à me remettre du fou rire...

je passe mon tour trop dur a vous faire comprendre.



Si cela peut éviter de prolonger cette discussion stérile, bonne idée.

car il ne pas confondre "fantomes" et "sans activités".


Ah... Et ceux pour l'EURid sont dans quelle catégorie ?


des fantomes avec une reelle activité.


Vous êtes inépuisable en source de fou rire !

Cela dit si vous etes satisfait de votre accréditation EURid et que vous
avez reussi a satisfaire les demandes de vos clients, tant mieux.


Le problème ne se pose même pas en ces termes, preuve que vous prenez le
problème sous le mauvais angle, ainsi que vos interlocuteurs. Dommage.


Satisfaire vos clients n'est a priori pas une priorité au moins votre
echange aura permis d'apprende une chose.


La boucle est bouclée, cf introduction.

Mais merci de se préoccuper de mes clients et de mon activité. Nous vous
en sommes très reconnaissants, comment ferions-nous sans vous ?

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
<http://www.dotandco.net/> <http://www.dotandco.com/>
Dépêches sur le nommage <news://news.dotandco.net/dotandco.info.news>




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Patrick Mevzek
Personnellement, je trouve que 10 000 euros, c'est beaucoup trop. Le .fr
était ouvert a toute société disposant de 450 euros, et ça a permis a
beaucoup de petits de gagner un peu d'argent. Les artisanants du web ont
dut laisser leur place au plus gros...


Avec une petite différence : les 450 euros sont une cotisation, donc
perdue même si vous n'achetez aucun domaine alors que les 10000 euros
sont une avance de trésorerie.

Sinon, ne vous leurrez pas, manifestement dans tous les TLDs, les bureaux
en place souhaiteraient que les barrières soient plus hautes afin de
fermer l'arriver à des nouveaux concurrents. L'argument fallacieux
avancé semble être que seuls ceux en place depuis x année avec un
budget y sont des professionnels du milieu.

Et puisque vous parlez spécifiquement du .FR sachez qu'on est justement
pile poil en train de discuter à augmenter les cotisations ou faire un
nombre minimal de domaines (comme .BE) ou autres mesures que certains
«option 1» rêveraient de voir apparaître pour gêner les concurrents.

Le bilan semble plutot contreversé ,
- certain comme le CEO de la 1er société vendant du DotCom, denonce le
cybersquatting qui a été mis en place par ces etranges sociétés,


Oui, mais c'est pas la première fois. Par contre, la phase 1 à permis a
tous ceux qui avait une marque déposé de faire valoir leurs droits, ce
que je trouve très positif.


Aucun TLD de nos jours ne pourrait se lancer sans une sunrise. Le lobbying
de la communauté «propriété intellectuelle» est trop puissant.

J'ai moi-même une société enregistré au Delaware, je vie a Shanghai,


Alors, il trace le maglev :-) ?

On peut donc clairment s'interroger sur l'esperance de vie du .eu et
s'il survivra,


Moi je me fait pas de souci pour eux, avec presque 1 million de nom de
domaine enregistré, ça doit faire un beau pactole. Surtout quand on
voit a quel point ils ont pas investi dans l'infrastructure s'est
révélée pas du tout adéquate (serveur whois s'écroulant sous la
charge, serveur web en panne car trop de visites, etc...):


Le serveur whois a été mal utilisé, par tous ceux qui croyaient que
c'était un outil de vérification de disponibilité, ce qu'il n'est pas.
Il est d'ailleurs effarant de constater la proportion de bureaux
d'enregistrement, pourtant des «professionnels» qui ne semblent pas au
courant, car c'est vrai dans tous les TLDs.

ils doivent
plus savoir quoi faire de leurs tunes, et je pense qu'il serait urgent
d'investir dans un serveur whois digne de ce nom, ainsi que de
techniciens compétent.


Le support technique est certes fluctuant, mais dans la moyenne je trouve.
En ce moment, la colère porte plutôt sur les transferts qui ont tardé,
notamment avec l'option #AUTO#, et l'interface web pas complète
(mais il suffit de passer par un bon client EPP :-))

surtout sur leur taux d'enregistrement ayant réussi.


Ca c'est super intéressant c'est sur. Moi aussi j'aimerais bien avoir
des chiffres.


Dommage que le registre lui-même ne les publie pas. Ca sera plus
conséquent et plus factuel.

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Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
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Patrick Mevzek
Oui, mais c'est pas la première fois. Par contre, la phase 1 à permis a
tous ceux qui avait une marque déposé de faire valoir leurs droits, ce
que je trouve très positif.


A ceci près que la communication sur la facon de justifier de ses droits
de ce coté la a, a mon avis, été lamentable.


Je pense que économiquement cela s'explique très bien : sunrise
obligatoire, mais d'un autre côté, vu depuis le nombre d'années qu'on
en parle, il fallait le .EU le plus vite possible. Comme la sunrise est
temporaire de toute façon, c'est idéalement le processus qu'on peut
sous-optimiser à dessein, mais pas trop non plus.

Quelque part la tâche a été un peu transvasée aux bureaux
d'enregistrement, plus ou moins bien équipés pour les problèmes d'ordre
purement juridiques.

Dans un an tout le monde aura oublié (si ce n'est à cause de
l'expiration des domaines déposés à ce moment là).

Certains de mes clients se
sont vus refuser la sunrise (sans explications, biensur)


Raison officielle : avec l'explication, cela aurait couté plus
cher.
Comme tout le monde s'est déjà plaint des tarifs de la sunrise...

et le domaine
retombera dans le domaine public a grand renfort de listes toutes pretes
pour nos amis cybersquatteurs.


Je pense que les vrais gros méchants cybersquatteurs, les listes, ils les
ont déjà. Sinon, accessoirement, suffit d'aller voir dans le whois ou
le DAS les domaines en APPLICATION PENDING/REFUSED.

--
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Patrick Mevzek
Peut etre, a noter que meme le CEO du 1er bureau ICANN emet des reserves,


Il apprend vite en tout cas ce CEO, vu aujourd'hui :
Inserted IANA_ID52 IANA_NAME=Go Italy Domains, Inc.
Inserted IANA_ID53 IANA_NAME=Go France Domains, Inc.
Inserted IANA_ID49 IANA_NAME=Go China Domains, Inc.
Inserted IANA_ID50 IANA_NAME=Go Canada Domains, Inc.
Inserted IANA_ID51 IANA_NAME=Go Australia Domains, Inc.

etc...

Mais je suis sûr que là encore on en parlera beaucoup moins...

--
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Patrick Mevzek
Il y a plus de 600 bureaux ICANN dont 400 (estimation
personnelle) qui ne sont que des coquilles vides, et ce n'est pas récent.


Raffinement, pour ceux que ca intéresse, comme je suis en train de
dépouiller tout un tas de données avant publication :

si on se base sur les adresses IP des sites web, en prenant en compte les
redirections, les noms inconnus des DNS (un comble), ou les sites web qui
renvoient 403/404/500/etc..., et je ne vous parle même pas des typos
énormes ou des sites sans même avoir / comme chemin, ainsi que sur les
blocs IP, on tombe en gros à moins de 300 structures avec un site web qui
fonctionne, alors qu'on va bientôt atteindre 700 structures déclarées.

Le raffinement supplémentaire sera, parmi tous les sites web
fonctionnels, de repérer ceux qui ne sont que des devantures vides
(ex: nous sommes accrédités ICANN depuis récemment, nous travaillons,
venez nous voir prochainement. ... message affiché pendant des mois voire
des années, avec un site web manifestement bâti autour d'un gabarit
qu'on retrouvera sur x autres sites).
Il est cependant probable que beaucoup aient été déjà éliminés
par le crible même IP/même bloc IP.
Cependant cela ne pourra que faire baisser le nombre total, qui va tendre
au final vers quelque chose comme 1/3 ou 1/4 de toutes les sociétés
accréditées qui sont réellement des bureaux ouverts au public avec une
activité principale qui n'est pas juste la spéculation après expiration
ou dans les 5 jours de la création.

Voilà pour le genre d'informations qu'on ne risque pas de voir relayé de
blog en journaliste et réciproquement.
Parce que, vous comprennez bien,
créer des structures fantômes pour le .EU c'est «mal», mais quand
c'est pour le .COM c'est subitement tout à fait correct.
Le ridicule ne tue pas, mais il fait bien rire, c'est déjà çà.

Au passage, l'ICANN a, de nouveau, signalé que cette fois, ca y est, pour
de vrai, ils allaient se mettre à surveiller plus attentivement ce que
font les bureaux accrédités, conduire des enquêtes, voire même
sanctionner les méchants bureaux... dès qu'une grille de sanction autre
que le binaire accrédité/pas accrédité sera trouvée.

La prochaine échéance doit être autour de 2010 (expiration des
renouvellements faits en 2005 pour les contrats bureaux - ICANN), donc il
y a encore de la marge pour s'atteler à ce chantier qui ne semble
inspirer personne.

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
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Dépêches sur le nommage <news://news.dotandco.net/dotandco.info.news>

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Xavier Roche
Au passage, l'ICANN a, de nouveau, signalé que cette fois, ca y est, pour
de vrai, ils allaient se mettre à surveiller plus attentivement ce que
font les bureaux accrédités, conduire des enquêtes, voire même
sanctionner les méchants bureaux


Oulah, tout le monde tremble. Si c'est comme pour le cybersquatting de
masse organisé par des registrars véreux (voir
<http://www.sigint.fr/news/polemiques/l-icann-face-au-cybersquatting.html>,
qui contient quelques erreurs au passage) et passé sous silence par
l'ICANN ("il ne se passe rien"), cela promet.

L'enquête, ca sera un an de recherche, pour finalement déclarer "on a
vérifié les bureaux accrédités, et tout va bien"

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Patrick Mevzek
Au passage, l'ICANN a, de nouveau, signalé que cette fois, ca y est, pour
de vrai, ils allaient se mettre à surveiller plus attentivement ce que
font les bureaux accrédités, conduire des enquêtes, voire même
sanctionner les méchants bureaux


Oulah, tout le monde tremble. Si c'est comme pour le cybersquatting de
masse organisé par des registrars véreux (voir
<http://www.sigint.fr/news/polemiques/l-icann-face-au-cybersquatting.html>,
qui contient quelques erreurs au passage) et passé sous silence par


Oui, malheureusement trop d'erreurs.

Cependant, sur ce sujet bien précis, il faut savoir être équitable.
D'un côté, les propriétaires de domaines demandent de plus en plus de
sécurité contre les transferts abusifs ou les expirations oubliées
parce qu'il y a des mauvais garçons, parce qu'ils sont absents parfois,
parce qu'ils égarent les informations, parce que les courriers
électroniques de leurs bureaux de prédilection atterissent dans leur
boîte à spam, parce qu'il n'y comprennent rien, reçoivent des demandes
dans tous les sens, etc... etc...

Ce qui a conduit, d'une part à la période de rédemption, et aussi au
vérouillage des domaines par défaut (ce que font quasimment tous les
bureaux).

Mais d'un autre côté on veut de la flexibilité. Comme toujours la
sécurité va dans la direction opposée et il est *difficile* de trouver
un «juste» milieu. Très difficile.

Dans cette optique, permettre de corriger une erreur à l'enregistrement,
comme la période de rédemption permet de corriger une erreur à
l'expiration, ne semble pas être une idée aberrante.

Critiquer l'ICANN c'est à la mode. Depuis plusieurs années. Ca en
devient même parfois lassant parce que c'est rarement fait par des
personnes qui
1) ont suffisamment d'informations pour comprendre le problème
2) ont suffisamment de connaissances, notamment techniques pour savoir de
quoi il s'agit.
L'article cité malheureusement tombe dans la catégorie critique facile
sans compréhension détaillée du problème mais avec plein d'erreurs,
même en mettant de côté le fait que registraire n'est *pas* la
traduction française de registrar (et aussi tout ce qui a trait au whois,
qui est un sujet déjà complexe rien qu'à lui tout seul)

C'est dommage. Parce qu'il y a de la critique à apporter, oui. Mais pas
n'importe comment.
Toute activité/personne/structure n'a de sens pour moi que si elle
intégre réellement la critique réelle dans sa vie quotidienne.

Bref, si on en revient à cette histoire de cybersquatting dans les 5
jours...
D'abord, comme partout dans le monde, pour que ca bouge, il faut que le
portefeuille soit impacté.
Là, manifestement, les registres indiquent que c'est encore gérable pour
eux, donc ils n'ont pas de motivation à changer le jeu...
Les bureaux qui jouent à ce jeu[2] ont évidemment pour le moment tout
intérêt à ce que ca continue.
On oublie d'ailleurs souvent à ce sujet que même s'ils sont remboursés
dans les 5 jours, leur argent reste bloqué au registre, puisque c'est du
prépaiement, et donc cela peut rapidement se chiffrer en dizaine ou
centaine de milliers de dollars pour les plus acharnés. Ce qui montre
aussi que l'argent n'est jamais une bonne barrière pour essayer de
limiter certaines choses.
Quant aux autres, ils peuvent se plaindre, style en
faisant la bête traquée dans son blog et/ou le seul gentil sans défauts
dans une meute de très méchant garçons (ou filles), très à la mode
aussi, mais bon au sens strict du terme ils n'ont rien à dire, les
contrats *actuels* sont respectés.
Au final on pourrait même presque dire : mais qui cela concerne-t-il ?
Qui est vraiment impacté par cela et de manière négative ?
Jusqu'à présent à part les retours anecdotiques des utilisateurs ayant
perdu leur domaine reconverti en attracteur de trafic publicitaire ou
marques s'estimant lésées (retours permanents, ie nons spécifiques à
ce problème particulier), «personne» n'est impacté !
(mis à part peut-être les bureaux qui aimeraient bien croquer dans la
pomme juteuse et en profiter comme les autres, mais qui ne savent pas
faire ou se sont fait doublés, comme pour le .EU quoi)
Y a-t-il réellement des exemples de noms de domaines indisponibles parce
que acheté et détruit sans cesse tous les 5 jours ? Je n'en connais pas,
mais je reste ouvert à recevoir des exemples en la matière.

La suppression «gratuite» dans les 5 jours est prévue dans les
contrats, sans réelles limitations ou aménagements, donc ceux qui s'en
servent sont dans leurs droits. Le débât pourrait presque s'arrêter là.

On pourra imaginer que seuls ceux qui remboursent au final le client
auraient le droit d'utiliser cela mais
1) c'est impossible à vérifier automatiquement
2) on a bien vu que les bureaux ne répercutent pas systématiquement tous
les avantages aux clients, comme le .NET qui avait baissé.
On en aura une nouvelle preuve dans une semaine : combien de vendeurs de
.FR vont baisser leur prix suite à l'annonce de l'AFNIC du passage de 9
à 6,5 euros dès le 1er juin ?
Je ne sais quelle proportion de bureaux offre aux clients la possibilité
d'être remboursés s'ils changent d'avis dans les 5 jours. Pas la
majorité je pense.
3) les structures concernées n'ont peut-être même pas de «vrais»
clients.

Quelque part tout ceci n'est encore qu'une illustration de quelque chose
qui se répète de plus en plus souvent : on se dit, loi du marché, hop,
ca avance, les zozios font coui-coui, tout va bien, et puis soudainement
bang, ah oui mais non, là il y a abus, etc... Donc on veut réguler.

On peut reprocher beaucoup de choses à l'ICANN mais j'ai l'impression
qu'on lui reproche à la fois de trop réguler (ex: politique de choix des
nouveaux TLDs) et en même temps pas assez (ah ces s* de bureaux...).
C'est schizophrénique, surtout compte tenu du fait que :
1) on propose rarement des idées, la critique est plus facile
(on peut après bien sûr discuter de quelle est la (faible) probabilité
que l'ICANN prenne en compte les bonnes idées qu'on pourrait lui
proposer...)
2) on ne se rend pas compte qu'à l'heure actuelle, malgré
les déficiences de l'ICANN (et je suis loin de penser qu'il n'y ait pas
un nombre conséquent de choses à corriger, Go for Karl !), il n'y a pas
d'autres solutions et surtout pas d'alternatives (à moins qu'on ait de
l'espoir dans l'ITU ou l'ONU, chacun ses goûts...)

On ne peut délibérement, contractuellement et de manière pragmatique,
pas supprimer cette fonctionnalité. Mais on peut mettre en place des
barrières.
Pour l'instant ce que j'ai vu de plus sensé tourne autour d'un volume de
suppression qui serait proportionnel au reste de l'activité du bureau.
Cela ne résoudra pas encore le problème complétement d'ailleurs, si on
fait attention.

Il faudrait en tout cas, avant de chercher une solution, spécifier
clairement quel est le problème qu'on essaye de résoudre, ce qui ne me
semble pas encore être tout à fait le cas.

Accessoirement, les choses pourront changer si VeriSign[1] avance
avec WLS (et même si ca ne concerne que .COM/.NET c'est encore là de
nos jours qu'a lieu la majorité de l'activité noms de domaines), ce que
la société peut faire suite aux nouveaux contrats. Ou pas d'ailleurs.

L'enquête, ca sera un an de recherche, pour finalement déclarer "on a
vérifié les bureaux accrédités, et tout va bien"


Ce n'est pas une vérification suite à une plainte ou autre.
Plutôt un audit régulier.
Enfin sur le papier, en tout cas.

Cf http://gnso.icann.org/mailing-lists/archives/registrars/msg04048.html
(en anglais)

Après, oui, il ne faut pas espérer que les méchants bureaux vont
disparaître du jour au lendemain.
Parce que final c'est très subjectif, on peut ne pas aimer un tel parce
que c'est un refuge à spammeur, un clone de sisyphe où la pierre est un
domaine et la pente une durée de 5 jours, un objecteur aux transferts
sortants mais un acquiesceur aux transferts entrants, etc.... mais au
final chacun vit sa vie, et tant qu'on respecte les contrats, que peut-on
dire ? En tout cas dans le modèle de société actuel.
Donc en bref, à part essayer de protéger son activité, en présentant
son business model comme le seul et unique bon (tiens cela rappelle un
certain code de bonne conduite...), et donc tous les autres comme mauvais,
et chercher donc comment on pourrait, au mieux contractuellement,
empêcher ces mauvais business models, bref faire tourner le capitalisme
à plein régime, bref à part tout ca, c'est plutôt «circulez, y a rien
à voir», non ?

Pour finir, il faut se rappeler que s'il n'y avait pas des gens prêts à
dépenser d'une part, des millions en publicité sur le web et d'autre
part, d'autres millions pour acheter un domaine (alors qu'il serait bien
plus rapide et moins coûteux d'accepter de prendre un autre nom ou dans
un autre TLD) aux mains d'un spéculateur, bref s'il n'y avait pas tout
cela, il n'y aurait pas les problèmes dont on parle ici. L'offre s'adapte
au besoin (que l'offre a créé, certes), donc c'est toute l'activité
autour des noms de domaines qu'il faut prendre en compte et «critiquer».
De là à penser, comme certains, que les domaines devraient être des
identifiants sans sémantique (ex: e3de9yhe8) ou que les domaines, face
aux moteurs de recherche, deviendront «inutiles», je vous laisse
franchir le pas.

Il me paraît aussi intéressant de voir combien il y a de bureaux qui
participent aux activités de l'ICANN via leur assemblée dédiée.
Peut-être 50 sur 700...
Ce n'est certes pas mieux en .FR, avec 15 présents sur 100 inscrits parmi
1000...
Il ne faut cependant pas en conclure que seuls les gentils participent, et
que les méchants non. C'est plus mélange que çà :-)

Voilà désolé de partir un peu dans tous les sens, en espérant que cela
serve tout de même à la réflexions de certains. J'ai changé le sujet
au cas où ce fil mériterait d'être prolongé.

[1] ils viennent de racheter GeoTrust, c'est rigolo, non ?
[2] je suis en train de pondre de jolis(?) graphiques à ce sujet.

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
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Stephane Kanschine
Le Sun, 21 May 2006 20:59:45 +0200, Patrick Mevzek a écrit :

Y a-t-il réellement des exemples
de noms de domaines indisponibles parce que acheté et détruit sans
cesse tous les 5 jours ? Je n'en connais pas, mais je reste ouvert à
recevoir des exemples en la matière.


Il suffit de suivre (pas juste regarder/sanctionner) l'adresse abuse
d'une société active *et* d'une certaine taille dans l'Internet. J'ai pu
apprecié moultes exemples de noms de domaine plus ou moins aléatoires.

La suppression «gratuite» dans les 5 jours est prévue dans les
contrats, sans réelles limitations ou aménagements, donc ceux qui s'en
servent sont dans leurs droits. Le débât pourrait presque s'arrêter
là.


Mouais, je loue un paintball à l'année, je dégueulasse partout et je la
rends au bout de 5 jours, c'est prévu dans le contrat.

[...] Donc
en bref, à part essayer de protéger son activité, en présentant son
business model comme le seul et unique bon (tiens cela rappelle un
certain code de bonne conduite...), et donc tous les autres comme
mauvais, et chercher donc comment on pourrait, au mieux
contractuellement, empêcher ces mauvais business models, bref faire
tourner le capitalisme à plein régime, bref à part tout ca, c'est
plutôt «circulez, y a rien à voir», non ?


Bof, autant je partage souvent tes analyses sur les noms de domaines,
autant tes analyses économiques me semble un peu simplistes. Voir dans
ce post tes analyses sur les noms de domaines semblent légèrement
empreintes de désillusion.

Il me paraît aussi intéressant de voir combien il y a de bureaux qui
participent aux activités de l'ICANN via leur assemblée dédiée.
Peut-être 50 sur 700...

Ce n'est certes pas mieux en .FR, avec 15 présents sur 100 inscrits
parmi 1000...
Il ne faut cependant pas en conclure que seuls les gentils participent,
et que les méchants non. C'est plus mélange que çà :-)


C'est comme dans toute assocation hein pour avoir l'expérience de
quelques unes. L'activité est faite par un nombre réduit de membres,
quelques autres suivent en silence et réagissent bruyament et
occasionnellement quand ça leur déplait, le reste qui ne se manifeste
jamais, rien de nouveau sous ce soleil :-)

--
Stephane Kanschine

Avatar
Patrick Mevzek
Y a-t-il réellement des exemples
de noms de domaines indisponibles parce que acheté et détruit sans
cesse tous les 5 jours ? Je n'en connais pas, mais je reste ouvert à
recevoir des exemples en la matière.


Il suffit de suivre (pas juste regarder/sanctionner) l'adresse abuse
d'une société active *et* d'une certaine taille dans l'Internet. J'ai pu
apprecié moultes exemples de noms de domaine plus ou moins aléatoires.


Ce qui ne donne pas d'exemples concrets...
Avec des dommages chiffrables, des détails sur les procédures engagées,
etc...

La suppression «gratuite» dans les 5 jours est prévue dans les
contrats, sans réelles limitations ou aménagements, donc ceux qui
s'en servent sont dans leurs droits. Le débât pourrait presque
s'arrêter là.


Mouais, je loue un paintball à l'année, je dégueulasse partout et je
la rends au bout de 5 jours, c'est prévu dans le contrat.


Là clairement il y aurait des victimes et dégueulasser un bien c'est
une dégradation, donc condamnable.
Déposer et détruire un domaine que ce soit 2 secondes après, 5 jours
après, un mois après, il n'y a pas de victimes (cf mon propos plus haut,
tous les articles véhéments sur ce sujet ne donne *aucun* exemple
concret), donc rien de condamnable.

Après que moralement/éthiquement on ne trouve ca pas bien, certes.
Mais je ne pourrais m'empêcher de penser que c'est un peu comme le .EU :
ceux qui crient le plus sont tout simplement ceux qui aimeraient faire la
même chose mais ne le peuvent pas.

C'est aussi comme je disais précédemment se tromper de cible : si tout
ceci existe ce n'est que la conséquence de la montée en puissance des
moteurs de recherche, et de la publicité sur Internet via achat de
mots-clefs. BTW, Realnames «renaît».

[...] Donc
en bref, à part essayer de protéger son activité, en présentant son
business model comme le seul et unique bon (tiens cela rappelle un
certain code de bonne conduite...), et donc tous les autres comme
mauvais, et chercher donc comment on pourrait, au mieux
contractuellement, empêcher ces mauvais business models, bref faire
tourner le capitalisme à plein régime, bref à part tout ca, c'est
plutôt «circulez, y a rien à voir», non ?


Bof, autant je partage souvent tes analyses sur les noms de domaines,
autant tes analyses économiques me semble un peu simplistes.


Je ne suis pas économiste.
M'enfin à titre de comparaison pertinente dans le monde des noms de
domaine je rappelle que WLS est né *uniquement* parce que VeriSign
croulait sous la charge (motivation économique donc...). Enfin en
première lecture, parce qu'après les problèmes de charge ont subitement
disparu, mais c'est une autre affaire.

Voir dans
ce post tes analyses sur les noms de domaines semblent légèrement
empreintes de désillusion.


Désillusion quant à la possibilité que ce genre de pratiques cessent ?
Oui, très certainement, pour les raisons que j'ai évoqué (le
portefeuille parle). En tout cas elles cesseront quand elles ne seront
plus rentables. Elles seront juste éventuellement réduites si l'ICANN
change quelque chose contractuellement, ce qui est très loin d'être
probable (surtout si on dit qu'il ne leur reste que 4 mois).

D'un autre côté, personnellement elles ne me gênent pas, et non
personnellement, j'attends toujours de voir des exemples concrets de
victimes non anecdotiques (sur x million de domaines, y aura toujours des
cas tordus, qui fendent le coeur de n'importe quel chargé de clientèle
non robotisé)

Après, sur les ~300 vrais bureaux, et la petite proportion que je connais
plus en détail pour utiliser fréquemment ou être en contact avec
certaines personnes, il n'y en a aucun que je trouve clean à 100%, avec
*ma* grille de lecture, incluant les prestations techniques, les
politiques commerciales, l'assistance clientèle, la «philosophie»
générale.
Donc si on critique X parce que moralement on estime que ses pratiques de
dépôt-annulation sont objectionnables, personnellement je pourrais bien
critiquer Y ou Z (qui critiquaient X) sur d'autres points. En bref,
personne n'est irréprochable, et surtout pas ceux qui disent l'être.

Mais ce n'est que ma vision simpliste, je le concède.

Maintenant je suis tout à fait ouvert à lire d'autres visions et en
discuter. Mais des visions cohérentes, étayées, sans grosses erreurs,
et non simplistes donc, sur ce sujet précis, je n'en connais pas des
masses. Vous avez des liens ou des message-id pour compléter mon savoir ?

Il me paraît aussi intéressant de voir combien il y a de bureaux qui
participent aux activités de l'ICANN via leur assemblée dédiée.
Peut-être 50 sur 700...

Ce n'est certes pas mieux en .FR, avec 15 présents sur 100 inscrits
parmi 1000...
Il ne faut cependant pas en conclure que seuls les gentils participent,
et que les méchants non. C'est plus mélange que çà :-)


C'est comme dans toute assocation hein pour avoir l'expérience de
quelques unes. L'activité est faite par un nombre réduit de membres,
quelques autres suivent en silence et réagissent bruyament et
occasionnellement quand ça leur déplait, le reste qui ne se manifeste
jamais, rien de nouveau sous ce soleil :-)


Je n'ai pas dit que c'était différent ailleurs. J'ai aussi travaillé
dans le monde associatif, je sais *exactement* comment cela s'y passe.
Cependant, je suis étonné (peut-être mon côté simpliste) qu'une
«confrérie», comme celle des bureaux d'enregistrement, quand elle
observe un problème en son sein, ne commence pas par réunir ses membres
autour d'une table pour en discuter (traduction Internet : je vous mets un
petit canal IRC ?). Peut-être que certains ne veulent pas discuter, c'est
clair. Ou peut-être que cela ne sert à rien.
Mais crier au loup/à sa maman pour dire : eh regardez untel il est
méchant, il fait X, pour le coup c'est moi qui trouve ca simpliste...
en tous cas dès qu'on voit à travers le jeu et qu'on ne se fait pas
manipuler par toutes les annonces, souvent sentimentalistes, qui pullulent.

Ou alors c'est peut-être que la minorité vocale qui se plaint ne
représente pas grand chose et ne se plaint que pour défendre son
business model. En bref, beaucoup de bruit pour rien.

--
Patrick Mevzek . . . . . . Dot and Co (Paris, France)
<http://www.dotandco.net/> <http://www.dotandco.com/>
Dépêches sur le nommage <news://news.dotandco.net/dotandco.info.news>


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Stephane Kanschine
Le Mon, 22 May 2006 15:01:51 +0200, Patrick Mevzek a écrit :

Y a-t-il réellement des exemples
de noms de domaines indisponibles parce que acheté et détruit sans
cesse tous les 5 jours ? Je n'en connais pas, mais je reste ouvert à
recevoir des exemples en la matière.


Il suffit de suivre (pas juste regarder/sanctionner) l'adresse abuse
d'une société active *et* d'une certaine taille dans l'Internet. J'ai
pu apprecié moultes exemples de noms de domaine plus ou moins
aléatoires.


Ce qui ne donne pas d'exemples concrets... Avec des dommages
chiffrables, des détails sur les procédures engagées, etc...


Ton propos était de remettre en question l'existence de telles pratiques,
j'y ai assisté personnellement et objectait que dans le milieu qui nous
occupe, faire partie de l'alias abuse d'un hébergeur qui rembourse ses
clients sous 7 jours suffit pour reproduire le problème. Maintenant ça
n'a pas du assez me passioner (et c'est peu de le dire) pour que je
cherche si les ip incriminées étaient à l'origine d'autres problèmes
(hors open bidule) et avait donc engendré des frais quelque part dans le
mode, d'autant que comme je le disais précedemment, ça concerne des noms
de domaine un brin aléatoire.

La suppression «gratuite» dans les 5 jours est prévue dans les
contrats, sans réelles limitations ou aménagements, donc ceux qui
s'en servent sont dans leurs droits. Le débât pourrait presque
s'arrêter là.


Mouais, je loue un paintball à l'année, je dégueulasse partout et je
la rends au bout de 5 jours, c'est prévu dans le contrat.


Là clairement il y aurait des victimes et dégueulasser un bien c'est
une dégradation, donc condamnable.
Déposer et détruire un domaine que ce soit 2 secondes après, 5 jours
après, un mois après, il n'y a pas de victimes (cf mon propos plus
haut, tous les articles véhéments sur ce sujet ne donne *aucun*
exemple concret), donc rien de condamnable.


Les exemples que j'ai eu était du "simple" spamming et 5 jours après, il
te reste des coordonneés bidons, une adresse ip, potentiellement issue
d'une machine trouée, ... Ceux qui ont reçu le spam et les sociétés
qui ont servi de relais malgré elle sont des victimes d'après moi.

Après que moralement/éthiquement on ne trouve ca pas bien, certes.
Mais je ne pourrais m'empêcher de penser que c'est un peu comme le .EU
: ceux qui crient le plus sont tout simplement ceux qui aimeraient faire
la même chose mais ne le peuvent pas.


Ben, on est pas franchement d'accord sur cette conclusion que je trouve
simpliste voir Don Quichottesque. Je n'apprécie pas ce genre de pratique
et n'ai pas pour ambition de travailler dans des sociétés qui
cautionnerait ces mêmes pratiques et je ne dois pas être le seul.

C'est aussi comme je disais précédemment se tromper de cible : si tout
ceci existe ce n'est que la conséquence de la montée en puissance des
moteurs de recherche, et de la publicité sur Internet via achat de
mots-clefs. BTW, Realnames «renaît».


L'ICANN n'est pas l'unique cible, mais ils ont pas mal de ménage à faire
et il me semble que tu étais plus vindicatif à leur encontre par le
passé.

Bof, autant je partage souvent tes analyses sur les noms de domaines,
autant tes analyses économiques me semble un peu simplistes.


Je ne suis pas économiste.
M'enfin à titre de comparaison pertinente dans le monde des noms de
domaine je rappelle que WLS est né *uniquement* parce que VeriSign
croulait sous la charge (motivation économique donc...). Enfin en
première lecture, parce qu'après les problèmes de charge ont
subitement disparu, mais c'est une autre affaire.


Je ne suis pas sur que ce soit une autre affaire puisque tout découle du
DOC :-)

Voir dans ce post tes analyses sur les noms de domaines semblent
légèrement empreintes de désillusion.


Désillusion quant à la possibilité que ce genre de pratiques cessent
? Oui, très certainement, pour les raisons que j'ai évoqué (le
portefeuille parle). En tout cas elles cesseront quand elles ne seront
plus rentables.


Ah ça...

Après, sur les ~300 vrais bureaux, et la petite proportion que je
connais plus en détail pour utiliser fréquemment ou être en contact
avec certaines personnes, il n'y en a aucun que je trouve clean à 100%,


Dès que tu mets x personnes ensemble sur un même projet, tu as forcément
les petits travers de chacun qui ressortent, politique globale ou pas.

Donc si on critique X parce que moralement on estime que ses pratiques
de dépôt-annulation sont objectionnables, personnellement je pourrais
bien critiquer Y ou Z (qui critiquaient X) sur d'autres points.


Tu peux, mais il faudrait pour que ça tombe pas dans l'oreille d'un sourd
que ces autres points soient comparables et/ou une nuisance
constatable par l'internaute lambda ou une bonne partie du moins.

Je n'ai pas dit que c'était différent ailleurs. J'ai aussi travaillé
dans le monde associatif, je sais *exactement* comment cela s'y passe.
Cependant, je suis étonné (peut-être mon côté simpliste) qu'une
«confrérie», comme celle des bureaux d'enregistrement, quand elle
observe un problème en son sein, ne commence pas par réunir ses
membres autour d'une table pour en discuter (traduction Internet : je
vous mets un petit canal IRC ?). Peut-être que certains ne veulent pas
discuter, c'est clair. Ou peut-être que cela ne sert à rien. Mais
crier au loup/à sa maman pour dire : eh regardez untel il est méchant,
il fait X, pour le coup c'est moi qui trouve ca simpliste...


Les marchés ne s'organisent pas comme ça surtout avec la complexité
et les différences juridiques de par le monde. Si c'est pour au final
blablater/éclabousser en espérant pas virer à la chasse aux
sorcières, sans toucher là où ça fait mal, aucun interêt et les class
action par chez nous, ahem. Brefle, c'est un peu plus complexe que ça,
même en partant du principe qu'il y a quelques registrar est quelques uns
à . Le canal IRC (exemple) changerait grand chose à l'habitude de
"montrer du doigt et basta" ?

en tous cas dès qu'on voit à travers le jeu et qu'on ne se fait pas
manipuler par toutes les annonces, souvent sentimentalistes, qui
pullulent.


Sur ces annonces que tu dis sentimentales, sans se faire manipuler, si tu
ne sais pas en tirer l'information voir laisser la place au doute ne
connaissant pas les tenants et aboutissants, tu passes à côté de
beaucoup de matière (positive) à apporter à ton moulin.

--
Stephane Kanschine



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