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[FR2] Précarité les nouveaux visages

86 réponses
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xyzt
Delarue ne va-t-il pas trop loin dans l'exploitation de la misère?

C'est juste une question.

10 réponses

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BouclierMan
Stephane Legras-Decussy wrote:
qui c'est qui va couper les cheveux
et poser du carrelage ?



on fait ca en offshore !
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Wykaaa
gnu a écrit :
"John Deuf" a écrit dans le message de news:

Pascal Wijsbroek :

Tu proposes la stérilisation obligatoire pour les pauvres ?


C'est une idée, oui...




Avant d'en arriver là, il y a de multiples façons de ne pas tomber
enceintes, si on le veut vraiment.



Oui, sauf si on suit les préceptes des cathos ....

Après, reste à savoir si le calcul des allocs attribuées par enfant rentre
en ligne de compte...




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trallala
Faire des enfants qui bénéficient du système social français serait un
bon moyen de rester en France ?

Oui. Dans mes salles d'audience transformées en nurseries, les
requérantes font de moins en moins valoir le risque politique. Elles
nous disent : « Je suis venue en France pour scolariser mes enfants,
ou parce qu'ils avaient besoin de se faire soigner, de même que mon
mari et moi. » Nous avons aussi de plus en plus souvent à traiter du
cas de femmes entrées avec un visa de tourisme qui ont eu un, deux,
voire trois enfants sans père connu. Leurs gamins sont scolarisés en
priorité dès l'âge de 2 ans, elles ont obtenu un logement HLM, l'aide
sociale à l'enfance et différents complé-ments et affirment que la
seule chose qui leur manque pour travailler est un titre de séjour,
quand bien même elles ne parlent pas le français. Je citerai le cas
d'une Uruguayenne de 50 ans, exclusivement hispanophone, mère de
quatre filles et grand-mère de quatre petits-enfants, tous de père
inconnu.

Sans doute. Mais on ne va pas interdire aux immigrés en situation
irrégulière de faire des enfants.

Ne me faites pas dire une chose pareille ! Le problème majeur en
France, d'ailleurs souligné par Ségolène Royal comme par Nicolas
Sarkozy, est qu'on a perdu de vue l'équilibre entre droits et devoirs.
D'où une déresponsabilisation des parents et une instrumentalisation
des enfants, devenus un moyen de rester en France. On s'inquiète de la
polygamie, problème réel mais marginal, tandis qu'un angélisme qui
s'apparente à une discrimination positive perverse concourt à
l'explosion du nombre de familles monoparentales dans les couches les
plus précaires. Contribution essentielle à l'égalité entre hommes et
femmes, la contraception permet de planifier les naissances en
responsabilité. Il n'est pas question d'interdiction légale. Mais
notre loi et notre pratique administrative incitent les travailleurs
qui n'ont pas réussi à obtenir un titre de séjour à faire venir leur
famille et encouragent les sans-papiers à avoir des enfants dès leur
arrivée sur le sol français, souvent en dehors de tout cadre familial
stable.

On ne peut pas obliger les femmes à prendre la pilule. Et les enfants
nés ou arrivés très jeunes en France posent un problème humanitaire et
même humaniste.

Oui, et je suis inquiète pour les enfants de la génération « article 8
» (de la loi Reseda), qu'ils restent en France ou retournent dans leur
pays d'origine. En se contentant du point de vue humanitaire, on a
abouti à une situation intolérable. Jusque-là, l'assistanat n'avait
jamais été le ferment de l'immigration. Dans toutes les sociétés, y
compris les plus traditionnelles, on commence par se former,
travailler, se doter d'un toit, et c'est ensuite que l'on fonde une
famille. Les migrants, qu'il ne faut pas prendre pour des imbéciles,
ont compris que, s'ils s'installaient en Espagne, en Grande-Bretagne,
voire à Canton, il leur faudrait respecter ce schéma. En France,
patrie des droits de l'homme, les travailleurs clandestins sont privés
de droits, comme le dénonce en vain Droits devant !, la plus sérieuse
et politique des associations de défense des sans-papiers, et il faut
venir se faire soigner, procréer, voire trafiquer - « avec un bon
avocat, on s'en tire » - pour susciter une compassion hystérique.

le texte entier:

«Immigration : une juge en colère

19/07/2007 - Propos recueillis par Élisabeth Lévy - © Le Point - N
°1818

Marie Dumes est le pseudonyme d'une juge administrative. Elle a traité
2 000 dossiers de recours contre des arrêtés de reconduite à la
frontière ou des refus de séjour, mettant en jeu le destin de 4 000 à
8 000 personnes. Cette femme dont le coeur balance plutôt à gauche
tire la sonnette d'alarme contre des politiques incohérentes qui, de
droite ou de gauche, découragent l'immigration de travail et
favorisent l'immigration d'assistance.

Le Point : Quelle est la raison de votre engagement sur le dossier de
l'immigration ? Et pourquoi mener un tel combat sous le couvert de
l'anonymat ?

Marie Dumes : Je ne fais pas de politique. Je suis magistrate
administrative, tenue d'appliquer la loi. Je souhaite, à titre
individuel, exprimer un malaise en tant qu'agent de l'Etat de droit au
service de l'intérêt général et citoyenne responsable, car cette loi
est devenue illisible et discriminatoire. J'ai essayé de me faire
entendre de nombreux politiques par la voie administrative et,
récemment encore, du cabinet de Brice Hortefeux. Sans succès. J'ai
donc choisi, en désespoir de cause, de témoigner dans la presse. Je le
fais sous un nom de plume, pour respecter mon devoir de réserve. Mais
je ne me cache pas et suis prête à débattre.

Brice Hortefeux a présenté un projet qui durcit les conditions du
regroupement familial et prévoit que les candidats à l'immigration ou
à la régularisation seront soumis à une évaluation de leurs
connaissances de la lan-gue et des valeurs de la République. Qu'en
pensez-vous ?

Dans le cadre d'un parcours d'intégration, inciter les migrants à
apprendre le français n'est pas une mauvaise idée. S'agissant des
valeurs de la République, je ne suis pas certaine que leur
apprentissage puisse relever de la réglementation. C'est notre affaire
à tous. Surtout, cette réforme précipitée et partielle va susciter des
tensions et de nouvelles inégalités, sans répondre à l'objectif
affiché par le gouvernement de lutte contre l'immigration illégale. Le
durcissement du regroupement familial ne fera que pénaliser quelques
milliers de personnes qui ont respecté les règles. En effet, le
regroupement familial s'applique aux conjoints et enfants mineurs
d'étrangers en situation régulière, dès lors que ceux-ci disposent
d'un logement et de ressources suffisantes. Mais il représente
seulement 10 % des titres de séjour accordés pour des raisons
familiales.

Sur quel fondement sont donc octroyés les autres titres de séjour pour
raisons familiales ?

Au moins dix autres cas sont recensés par la loi, qui concernent des
familles étrangères de Français et des étrangers malades, mais aussi
les étrangers en situation irrégulière qui n'entrent dans aucune des
catégories précédentes et invoquent des liens personnels et familiaux
non définis avec des personnes résidant en France, régulièrement ou
non. Ce qui signifie que deux clandestins entrés en France avec leurs
enfants munis d'un visa de tourisme peuvent obtenir leur
régularisation sans avoir à justifier d'un emploi et d'un logement
alors qu'un Français qui veut faire venir sa femme allemande doit
prouver qu'elle ne sera pas une charge. Or le nombre de ces
régularisations « vie privée et familiale » accordées sans la moindre
condition de ressources a quadruplé depuis l'adoption de la loi
Chevènement-Jospin du 11 mai 1998 (dite loi Reseda), inspirée par un
rapport de Patrick Weil, excellent historien et sociologue mais
juriste approximatif. Son postulat principal, selon lequel les
régularisations législatives de plein droit, dites « au fil de l'eau
», risquent moins de créer un appel d'air que les régularisations
ponctuelles, a été démenti par les faits.

Si on vous suit, la France régularise hors de toute obligation
législative, constitutionnelle ou internationale. Pouvez-vous résumer
brièvement ces obligations ?

Les experts de gauche comme de droite définissent, sur la base de
raisonnements juridiquement contestables, trois voies légales
d'immigration : l'asile, le travail et la famille. En réalité, il en
existe seulement deux. La première répond aux obligations
internationales de la France (droit d'asile, liberté de circulation et
de séjour des citoyens de l'Union européenne). La seconde est à la
discrétion du pays d'accueil. La Cour européenne des droits de l'homme
le réaffirme avec constance : un Etat a le droit de choisir les
étudiants, les travailleurs et les visiteurs qu'il accueille. Le
problème est que « le droit à une vie familiale normale » inscrit dans
la Constitution et « le respect de la vie privée et familiale »
garanti par la Cour, interprétés de façon erronée par Patrick Weil et
beaucoup d'autres, sont devenus une troisième voie d'immigration de
peuplement, la plus importante en France depuis qu'on a stoppé
l'immigration de travail en 1974. Autrement dit, la France va bien au-
delà de ses obligations.

En somme, la France a une politique très généreuse d'immigration
légale et de régularisation de l'immigration illégale ?

La situation est encore plus paradoxale. Depuis 1974, on a
considérablement durci les conditions d'immigration légale (même si la
loi de juillet 2006 a introduit un assouplissement pour les secteurs à
forte tension d'embauche), tandis que, sans même en avoir conscience,
les gouvernements successifs encourageaient l'immigration illégale. La
France est le pays à taux de chômage élevé qui a la législation la
plus libérale au monde en matière de régularisation. Aussi parlerai-je
plutôt d'une non-politique d'immigration. Au fil des réformes
contradictoires de la gauche, qui prétend offrir toujours plus de
droits, et de la droite, qui affirme instaurer toujours plus de
contrôles, ainsi que le dit justement Patrick Weil, l'ordonnance du 2
novembre 1945 relative à l'entrée et au séjour des étrangers est
devenue incohérente, illogique et discriminatoire. En théorie, elle
permet d'accueillir toute la misère du monde ; or c'est impossible en
pratique. Cette situation est d'autant plus explosive qu'elle est
appréciée de façon divergente par « le peuple » et « les élites », en
particulier par les médias, les artistes et les milieux enseignants,
toujours prêts à dénoncer l'intolérance.

Peut-être, mais faire croire qu'on peut fermer les frontières et
éradiquer l'immigration illégale est irresponsable.

Il existe deux options ineptes. La première, qui correspond au mythe
de l'immigration zéro et à l'expulsion de tous les étrangers en
situation irrégulière, ne peut se concevoir que dans un Etat
totalitaire. La seconde, inspirée par les idées d'Etienne Balibar et
le trotskisme de Richard Moyon, fondateur du très mal nommé Réseau
éducation sans frontières, est celle d'une régularisation illimitée
qui aboutirait à la fin de l'Etat-nation. J'ai fini, avec tristesse,
par la considérer comme aussi dangereuse que le racisme de l'extrême
droite. Refuser, sous prétexte qu'elles seraient arbitraires et
insuffisantes, les régularisations au cas par cas accordées
souverainement par l'administration revient à nier la distinction
fondamentale entre liberté de circulation et droit à l'immigration.

Seule une minorité défend ce « droit à l'immi-gration ». Et vous savez
bien que la France a souvent eu besoin de recourir aux travailleurs
étrangers.

Il faut être aveugle ou extrémiste pour ne pas voir que, depuis 1974,
nous avons découragé l'immigration de travail et encouragé
l'immigration d'assistanat. On ne demande plus au migrant d'être en
mesure de gagner sa vie et de contribuer à l'aide au développement en
envoyant de l'argent dans son pays d'origine. Pour obtenir sa
régularisation, mieux vaut avoir profité au maximum d'un système
social exemplaire mais moribond qui favorise ce que j'ai fini par
qualifier, par consternation et provocation, de droit à la procréation
illimitée.

Faire des enfants qui bénéficient du système social français serait un
bon moyen de rester en France ?

Oui. Dans mes salles d'audience transformées en nurseries, les
requérantes font de moins en moins valoir le risque politique. Elles
nous disent : « Je suis venue en France pour scolariser mes enfants,
ou parce qu'ils avaient besoin de se faire soigner, de même que mon
mari et moi. » Nous avons aussi de plus en plus souvent à traiter du
cas de femmes entrées avec un visa de tourisme qui ont eu un, deux,
voire trois enfants sans père connu. Leurs gamins sont scolarisés en
priorité dès l'âge de 2 ans, elles ont obtenu un logement HLM, l'aide
sociale à l'enfance et différents complé-ments et affirment que la
seule chose qui leur manque pour travailler est un titre de séjour,
quand bien même elles ne parlent pas le français. Je citerai le cas
d'une Uruguayenne de 50 ans, exclusivement hispanophone, mère de
quatre filles et grand-mère de quatre petits-enfants, tous de père
inconnu.

Sans doute. Mais on ne va pas interdire aux immigrés en situation
irrégulière de faire des enfants.

Ne me faites pas dire une chose pareille ! Le problème majeur en
France, d'ailleurs souligné par Ségolène Royal comme par Nicolas
Sarkozy, est qu'on a perdu de vue l'équilibre entre droits et devoirs.
D'où une déresponsabilisation des parents et une instrumentalisation
des enfants, devenus un moyen de rester en France. On s'inquiète de la
polygamie, problème réel mais marginal, tandis qu'un angélisme qui
s'apparente à une discrimination positive perverse concourt à
l'explosion du nombre de familles monoparentales dans les couches les
plus précaires. Contribution essentielle à l'égalité entre hommes et
femmes, la contraception permet de planifier les naissances en
responsabilité. Il n'est pas question d'interdiction légale. Mais
notre loi et notre pratique administrative incitent les travailleurs
qui n'ont pas réussi à obtenir un titre de séjour à faire venir leur
famille et encouragent les sans-papiers à avoir des enfants dès leur
arrivée sur le sol français, souvent en dehors de tout cadre familial
stable.

On ne peut pas obliger les femmes à prendre la pilule. Et les enfants
nés ou arrivés très jeunes en France posent un problème humanitaire et
même humaniste.

Oui, et je suis inquiète pour les enfants de la génération « article 8
» (de la loi Reseda), qu'ils restent en France ou retournent dans leur
pays d'origine. En se contentant du point de vue humanitaire, on a
abouti à une situation intolérable. Jusque-là, l'assistanat n'avait
jamais été le ferment de l'immigration. Dans toutes les sociétés, y
compris les plus traditionnelles, on commence par se former,
travailler, se doter d'un toit, et c'est ensuite que l'on fonde une
famille. Les migrants, qu'il ne faut pas prendre pour des imbéciles,
ont compris que, s'ils s'installaient en Espagne, en Grande-Bretagne,
voire à Canton, il leur faudrait respecter ce schéma. En France,
patrie des droits de l'homme, les travailleurs clandestins sont privés
de droits, comme le dénonce en vain Droits devant !, la plus sérieuse
et politique des associations de défense des sans-papiers, et il faut
venir se faire soigner, procréer, voire trafiquer - « avec un bon
avocat, on s'en tire » - pour susciter une compassion hystérique.

Mieux vaut être réaliste : il faut bien que les personnes qui se font
exploiter dans des emplois clandestins aient accès à un minimum de
prestations sociales.

Je peux vous garantir que le « quasi-statut social des sans-papiers »
mis en évidence par le rapport de la Cour des comptes de novembre 2004
profite essentiellement non aux travailleurs exploités, mais aux
parents que je perçois de plus en plus comme des irresponsables
encouragés par des travailleurs sociaux qui ne savent plus où est
l'intérêt général, des médecins empêtrés dans leur serment
d'Hippocrate, des associations qui défendent des cas individuels sous
couvert de combats collectifs et de tous leurs soutiens qui se donnent
bonne conscience aux frais de la collectivité. Pour une famille
régularisée qui coûte environ 10 000 euros par personne et par an,
combien pourrait-on en sauver, de ces damnés de la terre qui survivent
avec un demi-dollar par jour, n'obtiendront jamais un visa de
tourisme, ne pourront jamais payer 5 000 à 20 000 euros à un passeur
mafieux, et dont les enfants, surtout les filles, n'auront jamais
accès à une éducation de base ?

D'accord, mais n'est-il pas incohérent de s'insurger contre
l'immigration d'assistanat et de souhaiter le ralentissement des
régularisations qui permettent d'accéder au marché du travail dans des
conditions acceptables ?

Le préambule de la Constitution de 1946 établit que « chacun a le
devoir de travailler ». Le paradoxe est que les régularisations
donnent droit à l'exercice d'une activité salariée mais ne l'imposent
pas, ouvrant l'un de ces « droits-créances » sans contreparties qui
transforment chacun en ayant droit, ainsi que l'a dénoncé Pierre
Mazeaud lors de ses derniers voeux comme président du Conseil
constitutionnel. Résultat, 40 % des personnes régularisées au titre de
la vie privée et familiale s'inscrivent au chômage, sans compter les
femmes inactives. Et on peut s'attendre à ce que la loi si mal ficelée
qui instaure le « droit au logement opposable » profite en priorité
aux femmes seules fraîchement régularisées au détriment du million de
personnes qui attendent un logement social depuis plusieurs années.

Que faut-il faire pour les enfants de sans-papiers scolarisés en
France, qui émeuvent légitimement l'opinion ?

Il faut rappeler que, si inepte soit-elle, la circulaire du 13 juin
2006 sur la régularisation des parents d'enfants scolarisés proposait
une aide au retour de 11 000 euros pour une famille de 4 personnes,
alors que la gauche en octroyait 400. Dans des pays où le niveau de
vie est inférieur de 10 à 20 fois à celui de la France, cela permet de
rentrer la tête haute. Le problème est qu'on a créé une nouvelle
catégorie de « ni-ni », (ni expulsables ni régularisables) et nourri
une énorme frustration en laissant croire que tous les parents - dont
les enfants, en vertu d'une circulaire de 2000, ont le droit d'être
scolarisés pendant leur séjour et jusqu'à expiration des voies de
recours légales - seraient régularisés. Pour finir, très peu de
parents ont été régularisés, et très peu reconduits à la frontière. «
Laissez-les grandir ici », proclament les cinéastes. J'ai envie de
leur répondre : « Arrêtez de les instrumentaliser pour vous donner
bonne conscience ».

A long terme, quelles seraient les bases d'une solution à la fois
humaine et réaliste ?

Il faut désidéologiser le débat. Il faudra le moment venu, pour apurer
la non-politique du passé, procéder à une régularisation large, que je
préfère appeler « mesures transitoires ». Mais auparavant, le
gouvernement doit replacer au coeur du dispositif législatif des
critères objectifs et économiques. Les clandestins doivent être soumis
aux mêmes obligations que les étrangers en situation régulière : un
contrat de travail dans les secteurs qui manquent de main-d'oeuvre
pour les personnes isolées et un logement pour les familles. Quant à
leurs défenseurs, plutôt que de s'en prendre à l'Etat et au juge, ils
feraient mieux de dénoncer les employeurs au noir qui sont, avec les
passeurs, les grands bénéficiaires de l'anarchie actuelle.

L'immigration

Avec le ralentissement de l'immigration de travail, la famille est
devenue le principal moteur de l'immigration en France. En effet, le «
droit à une vie familiale normale », qui permet aux étrangers en
situation régulière de bénéficier du regroupement familial, est devenu
l'un des principaux critères de régularisation des clandestins.

- Depuis l'adoption de la loi du 11 mai 1998, 600 000 régularisations
« vie privée et familiale » ont été accordées. Près de la moitié (250
000) ne concernait pas des conjoints de Français.

- Une croissance exponentielle : 96 000 adultes (dont 11 000 conjoints
de Français) ont été régularisés sur cette base en 2005 et 100 000
(dont 10 000 conjoints) en 2006. (Ces données ne prennent pas en
compte les enfants.)

Les obligations de la France : la famille d'un réfugié doit être
accueillie sans conditions ; celle d'un citoyen européen n'a droit au
séjour que sous réserve de l'exercice effectif d'une activité
professionnelle ou de ressources stables et suffisantes ; enfin, les
ressortissants de pays tiers résidant et travaillant régulièrement en
France ont droit au regroupement familial, sous condition de
ressources et de logement, au profit de leur famille nucléaire.»

http://www.lepoint.fr/content/debats/article?id3067

"Dédé" a écrit dans le message de news:
49489aec$0$9842$
De même lorsqu'on a pas les moyens de les élever correctement, il est
irresponsable de pondre 6 ou 7 gosses !
.....
"Alfred" a écrit dans le message de news:
gi9ag2$l79$
xyzt wrote:
Delarue ne va-t-il pas trop loin dans l'exploitation de la misère?

C'est juste une question.



Ben non, il faut bien en parler.
Par contre, quand on voit l'autre conne qui a démissionné et qui vient
pleurer parce qu'elle n'a plus de boulot ou d'argent, c'est lamentable.






Avatar
Xavier Dupeyré
Stephane Legras-Decussy a écrit le 17/12/2008 :
"gnu" a écrit dans le message de news:
4948e724$0$18973$
Après, reste à savoir si le calcul des allocs attribuées par enfant rentre
en ligne de compte...



les alloc c'est très con, elles sont d'autant plus élevées
que le gosse est petit...

ce qui est le contraire des besoins...

avec un gosse d'un an, t'es largement gagnant
vu qu'il te coute moins cher qu'un chat...

après ça se corse...



Donc il faut les mettre de côté pour plus tard au lieu de les dépenser
tout de suite en écrans plats et ordinateurs !

--
Xavier
Avatar
Jac
"Xavier Dupeyré" :

Donc il faut les mettre de côté pour plus tard au lieu de les dépenser
tout de suite en écrans plats et ordinateurs !



Tu niouzes avec un ordinateur et un écran plat ?!?

Jac.
Avatar
xyzt
On Thu, 18 Dec 2008 11:30:52 +0100, "Jac"
wrote:

"Xavier Dupeyré" :

Donc il faut les mettre de côté pour plus tard au lieu de les dépenser
tout de suite en écrans plats et ordinateurs !



Tu niouzes avec un ordinateur et un écran plat ?!?

Jac.




Bah à quoi ça sert que M. HDMI il se décarcasse?
Avatar
Xavier Dupeyré
Jac a écrit le 18/12/2008 :
"Xavier Dupeyré" :

Donc il faut les mettre de côté pour plus tard au lieu de les dépenser
tout de suite en écrans plats et ordinateurs !



Tu niouzes avec un ordinateur et un écran plat ?!?



Oui, grâce aux 2,62 euros mensuels que me "rapporte" ma fille !

C'est pour ça que je sais de quoi je parle ! ;-)

--
Xavier
Avatar
Eataine
BouclierMan wrote:
Pascal Wijsbroek wrote:
Dédé a écrit :

De même lorsqu'on a pas les moyens de les élever correctement, il
est irresponsable de pondre 6 ou 7 gosses !



Tu proposes la stérilisation obligatoire pour les pauvres ? Ou un
nombre d'enfants maxi autorisés ?



ouais un nombre d'enfants max par tranche de revenue.
Genre ne dessous de 3000 euros nets / mois pour le couble : 0 enfants
Ensuite 1 enfant tous les 1500 euros.



C'est marrant, parce que globalement, ce serait plutôt le contraire qui se
passe... C'est pas vraiment dans les familles où il rentre 10.000EUR/mois
qu'on compte le plus de familles nombreuses... Z'ont bien trop peur de
diviser l'héritage...
Avatar
Kikit
Pascal Wijsbroek wrote in
news:49489cd7$0$6692$:

Tu proposes la stérilisation obligatoire pour les pauvres ? Ou un nombre
d'enfants maxi autorisés ?



Simplement la suppression des alloc. Ca serait deja un bon début.
Avatar
Kikit
"Stephane Legras-Decussy" wrote in
news:49490f8c$0$24537$:

avec un gosse d'un an, t'es largement gagnant
vu qu'il te coute moins cher qu'un chat...



Vous ne devez pas avoir de gosse vous. Parce que le mien, il m'a couté un
oeil a cet age la
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