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Hier soir à Lille

126 réponses
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Alf92
Bonjour,

Hier j'étais au vernissage de l'exposition consacrée
au début de la carrière de Serge Gainsbourg.
Voici en vrac quelques images.
http://www.50anspoinconneur.online.fr/photos
Bonne visite.

--
Alf92
Essayez avec ça : http://www.hooseek.com !

10 réponses

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Bour-Brown
Ghost Rider a écrit
( news:491f66df$0$897$ )

Les trotteurs français sont une race créée à partir de chevaux ayant une
aptitude particulière au trot découlant en particulier de l'angle de leur
épaule. Par sélections successives on a obtenu ces chevaux qui, tout en
restant capable de galoper, affectionnent le trot très rapide.



Ils sont capables de galoper, mais leur nature leur font aimer le trot.
Je note.


Ensuite, et c'est là ou la nature est contrecarrée, on leur interdit le
galop, car en course, c'est la disqualification.



Elle n'est pas contrecarrée puisque par construction leur nature est d'aimer
le trot.


Le problème, c'est qu'ils galopent mal.



Pour qui, le problème ? Plus pour eux en tout cas.


Il faut donc les rééduquer



Tiens donc.


Quand ils sont rééduqués, mais c'est long, c'est pour eux une nouvelle
joie car le cheval est galopeur par excellence et y prend un très grand
plaisir.



Si je comprends bien leur nature c'est de trotter, ce qu'ils finissent par
faire fort bien, et pour satisfaire ensuite ceux qui les ont achetés, leur
nature devient d'aimer le galop.

Cela s'appelle la nature à géométrie variable, et c'est presqu'aussi beau
que l'amour du cheval moi je trouve.
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Sylvain SF
Bour-Brown a écrit :

Les trotteurs français sont une race créée à partir de chevaux ayant une
aptitude particulière au trot découlant en particulier de l'angle de
leur
épaule. Par sélections successives on a obtenu ces chevaux qui, tout en
restant capable de galoper, affectionnent le trot très rapide.



Ils sont capables de galoper, mais leur nature leur font aimer le trot.
Je note.



tu notes et tu bases tes arguments suivants sur ce point.
mais tu comprends (exprès ?) de travers, ce cheval "affectionne"
(n'est pas trop gêné) de trotter rapidement, mais ça reste une
contrainte pour lui, et sans torture il galoperait, même s'il
est capable de trotter plus vite que d'autres espèces - il n'y
a que Diniz pour se déhancher avec plaisir, les animaux n'ont
pas ce gout pour les pas / marches dénaturés.

la démarche de réapprendre à galoper tient du même cynisme et
autoritarisme humain que de l'avoir empêché de galoper certes,
mais plutôt que de citer des cas où l'humain impose ses règles
à laTerreEntière, cites nous un seul cas où il ne le fait pas.

remarque malgré tout, que cet apprentissage permet, s'il réussit,
au cheval de ne plus craindre la cravaque quand il lui prends
l'idée de galoper - ce qu'il fera seul au champ, un oeil par
dessus l'épaule pour surveiller le lad cafteur.

Sylvain.
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Bour-Brown
Sylvain SF a écrit
( news:491f8c49$0$885$ )

plutôt que de citer des cas où l'humain impose ses règles à
laTerreEntière, cites nous un seul cas où il ne le fait pas.



Ah mais je suis d'accord avec ça : il aime imposer ses règles, voilà tout -
et cela ne me dérange pas outre mesure.

Ce qui me gêne c'est simplement l'hypocrisie du discours. Si on prend un
animal parfaitement formé dans un genre et qu'on le «dé-forme» pour le
plaisir de ses nouveaux maîtres, qu'on ne vienne pas me dire que c'est pour
son bien.
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Eric_O
Bour-Brown wrote:
Ghost Rider a écrit
( news:491f66df$0$897$ )

Les trotteurs français sont une race créée à partir de chevaux ayant
une aptitude particulière au trot découlant en particulier de
l'angle de leur épaule. Par sélections successives on a obtenu ces
chevaux qui, tout en restant capable de galoper, affectionnent le
trot très rapide.



Ils sont capables de galoper, mais leur nature leur font aimer le
trot. Je note.


Ensuite, et c'est là ou la nature est contrecarrée, on leur interdit
le galop, car en course, c'est la disqualification.



Elle n'est pas contrecarrée puisque par construction leur nature est
d'aimer le trot.


Le problème, c'est qu'ils galopent mal.



Pour qui, le problème ? Plus pour eux en tout cas.


Il faut donc les rééduquer



Tiens donc.


Quand ils sont rééduqués, mais c'est long, c'est pour eux une
nouvelle joie car le cheval est galopeur par excellence et y prend
un très grand plaisir.



Si je comprends bien leur nature c'est de trotter, ce qu'ils
finissent par faire fort bien, et pour satisfaire ensuite ceux qui
les ont achetés, leur nature devient d'aimer le galop.

Cela s'appelle la nature à géométrie variable, et c'est presqu'aussi
beau que l'amour du cheval moi je trouve.



comme on les fait trotter pour de la tune, la nature c'est donc le trot,
c'est décidé

ricco
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Ghost Rider
Bour-Brown a écrit :
Eric_O a écrit

bon, pour ce qui est l'autre moitié de la vie des trotteurs, je ne crois
pas qu'on les force mais justement on les rééduque, non ?



Mettre quatre ans pour réussir à faire galoper un cheval sur place, tu
parles d'une rééducation.



A faire galoper "sur place", ce qui est très différent. En fait il
s'agit plutôt d'une image exprimant la difficulté réelle de la
rééducation totale ; mais alors qu'elle ne galopait pas du tout, il ne
m'a fallu que quelques semaines pour obtenir de Lorette un galop
correct, quoique encore trop précipité, et je peux t'assurer qu'elle
adore ça, bien plus que le trot de course, mais elle doit oublier que
cela lui était interdit, or les chevaux, à défaut d'être très
intelligents, ont une excellente mémoire et une très grande émotivité,
ce qui explique la longueur de la rééducation totale.

Un peu comme si on décidait de forcer un gaucher contrarié, une fois
adulte,
à écrire de la main gauche justement parce que dans sa jeunesse on l'avait
contraint à utiliser sa main droite.
Par respect pour la nature bien sûr. Au départ pour celle de l'écriture
occidentale, ensuite pour celle de l'individu.



La comparaison est légitime, elle montre bien la stupidité de
l'éducation répressive des trotteurs.

(c'est ça qui est pratique avec la nature, elle a bon dos)



A part quelques animaux comme les éléphants, tous les quadrupèdes sont
naturellement galopeurs.

GR
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Ghost Rider
Bour-Brown a écrit :
Ghost Rider a écrit

Les trotteurs français sont une race créée à partir de chevaux ayant une
aptitude particulière au trot découlant en particulier de l'angle de
leur épaule. Par sélections successives on a obtenu ces chevaux qui, tout en
restant capable de galoper, affectionnent le trot très rapide.



Ils sont capables de galoper, mais leur nature leur font aimer le trot.
Je note.



Ils aiment et pratiquent les deux, selon leurs besoins ou les
circonstances. Pas : déplacements lents, trot : déplacements rapides sur
longues distances, galop : fuite devant le danger.

Ensuite, et c'est là ou la nature est contrecarrée, on leur interdit le
galop, car en course, c'est la disqualification.



Elle n'est pas contrecarrée puisque par construction leur nature est
d'aimer le trot.



Le galop leur reste presque aussi naturel que le trot. Le leur interdire
n'est pas légitime.

Le problème, c'est qu'ils galopent mal.



Pour qui, le problème ? Plus pour eux en tout cas.



Si, car la survie de l'espèce est liée à son utilité. Un cheval de selle
qu'on ne peut pas monter facilement ou agréablement va à la boucherie.
On ressuscite en ce moment des races en voie de disparition. Pour
certaines, il est presque trop tard. Quel gâchis.

Il faut donc les rééduquer



Tiens donc.



Hé oui, c'est leur sauver la vie. Je peux t'assurer qu'on a vite fait de
se fatiguer d'un cheval qui refuse absolument de galoper.
La propriétaire de Lorette est enchantée, elle redécouvre un cheval,
acheté sur un coup de tête, mais délaissé car ne galopant pas ou très mal.

Quand ils sont rééduqués, mais c'est long, c'est pour eux une nouvelle
joie car le cheval est galopeur par excellence et y prend un très grand
plaisir.





Si je comprends bien leur nature c'est de trotter, ce qu'ils finissent par
faire fort bien, et pour satisfaire ensuite ceux qui les ont achetés, leur
nature devient d'aimer le galop.
Cela s'appelle la nature à géométrie variable, et c'est presqu'aussi beau
que l'amour du cheval moi je trouve.



Si l'homme n'avait pas "conquis" le cheval, celui-ci n'existerait plus,
pourchassé par les prédateurs, dont l'homme, pour sa viande.
Le goût des courses de trot est principalement français. Il a permis le
développement d'une activité économique hippique où la France tient une
place prépondérante. La médaille a son revers : les trotteurs réformés
non rééducables finissent en saucissons.

GR
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Alf92
Dans <news:1iqgtuf.1tywn981ommxfcN%,
FiLH a écrit :


Tu pourais pas parler photo ?



doit-on s'arrêter sur l'ordre arbitraire de celui qui parle ?

--
Alf92
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Sylvain SF
Ghost Rider a écrit :
[...]



Si l'homme n'avait pas "conquis" le cheval, celui-ci n'existerait plus,
pourchassé par les prédateurs, dont l'homme, pour sa viande.



là non, l'anthropomorphisme est déplacé.
l'homme n'aurait pas conquis le cheval si l'homme n'avait pas
existé (ou suivi une toute autre évolution, ce qui serait une
spéculation plus hasardeuse encore), donc l'homme ne les aurait
pas tous bouffé, pas plus que d'autres prédateurs, à tout le
moins rien n'autorise cette spéculation - il existe encore des
zèbres malgré les lions, exemple déjà donné.

Sylvain.
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Ghost Rider
Sylvain SF a écrit :
Ghost Rider a écrit :
[...]



Si l'homme n'avait pas "conquis" le cheval, celui-ci n'existerait plus,
pourchassé par les prédateurs, dont l'homme, pour sa viande.



là non, l'anthropomorphisme est déplacé.
l'homme n'aurait pas conquis le cheval si l'homme n'avait pas
existé (ou suivi une toute autre évolution, ce qui serait une
spéculation plus hasardeuse encore), donc l'homme ne les aurait
pas tous bouffé, pas plus que d'autres prédateurs, à tout le
moins rien n'autorise cette spéculation - il existe encore des
zèbres malgré les lions, exemple déjà donné.



Alors, je rajoute "probablement", car d'autres animaux moins corvéables
et plus vulnérable, donc moins chanceux, ont disparu dans les estomacs
humains, les dodos, les bisons, les aurochs, et ne parlons pas des
baleines, massacrées au 19ème siècle et ça continue, jusqu'à quand ?
Mais heureusement, le cheval moderne, quasi création de l'homme, comme
le chien, l'âne, le chameau ou le boeuf, peut travailler dur, c'est ce
qui le sauve.

GR
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Sylvain SF
Ghost Rider a écrit :

Si l'homme n'avait pas "conquis" le cheval, celui-ci n'existerait plus,
pourchassé par les prédateurs, dont l'homme, pour sa viande.



là non, l'anthropomorphisme est déplacé.
l'homme n'aurait pas conquis le cheval si l'homme n'avait pas
existé (ou suivi une toute autre évolution, ce qui serait une
spéculation plus hasardeuse encore), donc l'homme ne les aurait
pas tous bouffé, pas plus que d'autres prédateurs, à tout le
moins rien n'autorise cette spéculation - il existe encore des
zèbres malgré les lions, exemple déjà donné.



Alors, je rajoute "probablement", car d'autres animaux moins corvéables
et plus vulnérable, donc moins chanceux, ont disparu dans les estomacs
humains, les dodos, les bisons, les aurochs, et ne parlons pas des
baleines, massacrées au 19ème siècle et ça continue, jusqu'à quand ?
Mais heureusement, le cheval moderne, quasi création de l'homme, comme
le chien, l'âne, le chameau ou le boeuf, peut travailler dur, c'est ce
qui le sauve.



d'accord sur le fond, mais hormi les baleines exterminées à travers
tous les océans, les autres espèces étaient endémiques ce qui a aidé à
leur disparition, ce n'est pas le cas du cheval pour lequel différentes
espèces / races existent sur plusieurs continents - ceci à contribuer
à sa survie ... enfin jusqu'au début du 20ième, depuis, on extermine
à tour de bras (directement ou indirectement) et toutes projections
sur la pérennité d'une espèce me semble aujourd'hui impossible.

Sylvain.