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Les indécrottables barons du REF-Union

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(leplatpays)
Les procès d'intention ça va bien !

Que reprochez vous Ó l'URC qui a demandé il y plusieurs mois une réunion qu'elle n'a pas obtenue et qui ne fait que la réitirer pour éviter que ne se reproduise la siutation actuelle?

Amoins que vous n'apprécier le climat dans lequel vit actuellement le monde amateur français grâce Ó l'admnistration et au REF-Uion!

VOus reprochez Ó l'URC de faire ce que d'autres devraient faire!

Ce sont des faux-semblant et des arguties qui n'ont d'égales que la bassesse de leurs auteurs.

Dès le mois de juillet et sans attendre, l'administration pouvait prendre un texte provisoire ert dès lors qu'il eut été entendu comme tel, personne n'aurait eu Ó redire.
Osez sur ce simple point me contredire!

Au lieu de cela l'ART pond avec un retard inadmissible un texte boiteux qui plus est!

Dans quel but?

Quel intêrêt aurait l'URC Ó faire différer l'accès aux décas pour la classe 2 CEPT alors qu'elle se bat pour cela depuis des années? Vous êtes en plein délire...

Il n'y a rien qui tienne la route dans vos propos diffamatoires.



8 mois pour prendre la décision 04 316 et qui plus est avec une faute de droit si énorme que l'on ne peut qu'être convaicu qu'elle a été commise volontairement ou alors c'est de l'incompétence majuscule! Dans les 2 cas ce sont les radioamateurs qui en font les frais!







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Sent via SPRACI - http://www.spraci.net/ - Parties,Raves,Clubs,Festivals

3 réponses

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no-span-pse
Bonjour Didier,

On Tue, 20 Apr 2004 22:23:05 +0200, Didier a écrit :

...une bonne analyse de la situation. ;-)
Félicitations pour le "background" !


:> Et bien nous sommes d'accord !



:Houlà! pas si vite.



:-)))

: Nous sommes d'accord à propos de la tutelle, mais c'est une évidence.
:Mais l'état actuel des choses arrange pas mal de monde. Plus de possibilité de sanction,
:on peut faire n'importe quoi sur les bandes sans risque de sanction.



En fait, non. On ne peut pas faire n'importe quoi.
Si l'ART ne peut pas sanctionner "d'elle-même", la justice "ordinaire"
peut agir et se substituer aux lacunes administratives. Seulement,
pour qu'elle agisse, il faut qu'elle soit saisie et pour cela il faut
qu'une personne physique ou morale (une association, par exemple)
s'adresse à la juridiction compétente, civile ou pénale. Par exemple,
et récemment, un individu a été condamné pour émissions non autorisées
sur la fréquence d'entrée d'un relais amateur, après une plainte d'une
association départementale.


: On aussi faire du
:"third-party" entre le packet et internet sans risque, du moins pour l'instant.



Il y a des degrés dans les excès : l'illégalité devient pénible
lorsqu'elle est manifestement visible, durable et perturbatrice. La
connexion amateur-réseau externe a la plupart du temps été tolérée,
semble-t-il, lorsqu'il s'agissait de permettre d'établir de manière
discrète, exceptionnelle et responsable un lien sans lequel le système
ne marcherait pas, un tuyau quasiment indispensable. Mais du jour où
cette pratique se généralise et/ou que le système mis en place sert à
tout et n'importe quoi en ce qui concerne le contenu, qui doit
normalement respecter les obligations propres au service amateur,
l'illégalité revient sur le devant de la scène.


:> Elles peuvent être vendues au privé au bon vouloir de
:> l'ART, et l'on peut se faire virer à tout moment.



Pour cette remarque de ton interlocuteur :
Ce n'est pas une nouveauté, et là encore il ne faut pas lire QUE les
textes qui semblent donner des droits aux radioamateurs. Le mot
"vendues" est inapproprié, il s'agit d'une concession, en gros une
location précaire. Et les services amateurs n'échappent pas à la règle
commune. Alors oui, "on peut se faire virer à tout moment" et le
minimum que nous pouvons faire c'est de nous comporter de telle sorte
qu'on n'ait rien à nous reprocher au sujet de nos utilisations des
bandes, rien d'un point de vue technique, rien d'un point de vue
opérationnel. C'est le préalable à toute discussion sur les textes
réglementaires.

Pour information :

Communication au SIRCOM de 1994, Ministère de l'industrie.
«
[...]
Compte tenu de la situation de rareté de la ressource hertzienne [...]
il faut réfléchir à une nouvelle organisation plus moderne, plus
efficace et plus prospective. [...] Enfin se pose le problème
économique du coût d'utilisation des fréquences.
[...]
Introduire une logique économique dans la gestion du spectre :
Les fréquences sont une ressource rare. L'usage de cette ressource,
qui fait partie du domaine public de l'Etat, a un coût pour la
collectivité. Elle devrait donc avoir un prix pour celui qui en
bénéficie.
»

Conclusion :
Lorsqu'une ressource n'est plus inépuisable, la logique (et la
responsabilité ) veut qu'on organise sa gestion.
Les services amateurs se voient concéder des bandes mais il dépend
d'abord des radioamateurs de démontrer qu'ils en ont besoin et en font
bon usage, dans le respect des objectifs et des règles qui sont fixés
pour cette utilisation.
Les bandes amateurs n'ont jamais été attribuées pour jouer au
cibiste, même "à la radioamateur". 40 canaux ont été attibués
officiellement à cette dernière activité et c'est tout.
Comme dans d'autres domaines, un faible pourcentage d'excès ou
dérapages est tolérable, mais évoluer vers une constance de ces excès
ne peut que conduire à une remise en cause du statut.
Comment faire pour que les radioamateurs français actuels ne
confondent pas les genres ? N'est-ce pas d'abord un problème
d'éducation individuelle ?


:> Voilà une raison de plus de sortir de cet imbroglio et de réclamer une
:> tutelle ministérielle.



Le seul motif pertinent pour changer de tutelle est de chercher à
rattacher le service amateur à une tutelle qui comprend comment
fonctionne ce service et pour quelles raisons il existe.
C'est évident que les radioamateurs seraient mieux compris par une
administration utilisatrice de communications radio et non de
diffusion de programmes pour les masses. En fait, il faudrait
peut-être que les services amateurs descendent d'un cran dans la
hiérarchie des radiocommunications et soient rattachés à un service
incontournable en matières de communications et disposant de pouvoir.

:tu réclames maintenant de conserver des bandes que nous
:n'utilisons pas. Si nous nous les faisons "piquer" ce sera bien de notre faute.



C'est exactement çà. Il suffit de parcourir les revues amateur de ces
25 dernières années au moins pour constater que certains se sont
bloqués sur des guerres de tranchées juridico-administratives alors
qu'il aurait été peut-être plus efficace de travailler sur le terrain
pour développer des utilisations honorables des bandes en question.
La nature a horreur du vide ! Notre seul étonnement devrait
normalement résulter du temps particulièrement long qu'il aura fallu à
d'autres utilisateurs potentiels pour lorgner sérieusement sur ces
bandes amateurs si peu utilisées.
Pendant ce temps là, les "amateurs-radio" formés au radioamateurisme
par des stages intensifs de huit jours payants dans les années 80
n'ont retenu qu'un morceau de phrase : "Il faut occuper les bandes
!", mais ils ont oublié l'essentiel : il ne s'agissait pas d'aller
s'agglutiner dans les bandes décamétriques en SSB ou en SSTV, en
diffusant des contenus inappropriés. C'est comme pour la cuisine : il
y a le MacTruc cuit en deux minutes qu'il faut mettre à la benne dès
qu'il est froid et il a la vraie cuisine. Malheureusement, la France
est bien meilleure en cuisine qu'en radioamateurisme.


:Hormis 400 ou 500 illuminés qui construisent encore pour trafiquer sur ces bandes, la



Tant que çà ? Excellent !
Et suffisant pour transmettre le virus du radioamateurisme.
:-))

Nous disons donc 500 ...
Ajoutons 500 pour les bricoleurs en HF, et je suis généreux, soit un
total de 1000...

:grande majorité des "OM's" new-radioamateurs se concentrent sur le déca, la culture d'une
:autre activité radio antérieure étant tenace, ou la motivation et/ou les compétences
:insuffisantes.



C'est à dire 18000 - 1000 = 17000 communicateurs de loisirs "P,P &P".
94,4% de clients potentiels pour le matériel, les associations et les
imprimeurs de QSL et de dipômes sans valeur, humm...

Bien entendu, tous ne sont pas forcément "actifs", disons 50%, et les
chiffres changent un peu : il reste 8500 communicateurs de loisirs
"P,P &P" soit tout de même 8500/9500 = 89,5%.

Toutefois, dans le lot, il y a d'excellents opérateurs : ils ne savent
peut-être faire que çà, mais ils le font assez bien. Allez, disons
500. Il reste maintenant 8000 communicateurs de loisirs "P,P &P" soit
tout de même 8000/9500 = 84,2%.

Allez, on résume : 15% justifient le radioamateurisme et 85% sèment le
brin dans la salle de jeu. Je savais bien que la règle générale des
20/80 n'était pas loin ! :-))


:Alors ne faisons pas les pucelles effarouchées: on ne peut pas faire du recrutement "de
:masse" dans un vivier qui n'a qu'un lointain rapport avec l'activité radioamateur d'une
:part, et, d'autre part, se plaindre que l'on nous chasse de bandes que nous n'utilisons
:pas, celles qui ne sont pas PPP (Pay, Plug and Play).



En fait, le problème ne se pose plus. Le soi-disant vivier n'existe
plus. Mais le recrutement de ces dernières 20 années a fait - et fait
encore - des dégats, tant dans la pratique du radioamateurisme que
dans la gestion des associations. C'est une époque révolue et les
excès se réguleront progressivement avec le temps.

Le problème actuel, c'est de ne pas faire la même erreur deux fois. La
qualité de l'homme a plus d'importance que son vernis d'utilisateur
immédiatement visible. Etre "passionné par" la radio n'est aucunement
un label de garantie pour la pratique du radioamateurisme. Mieux vaut
accueillir avec tolérance des candidats, à la tête bien faite et aux
comportements civiques, totalement incompétents en radio mais prêts à
comprendre et apprendre avec le temps nécessaire plutôt que de
récupérer des "je sais tout car j'ai joué à l'amateur-radio dans une
vie antérieure" pour faire du nombre. On a trop longtemps oublié que
la licence est le début d'une aventure et non la consécration de
quelques années d'activités illégales.


:Je préférerais voir les associations s'occuper de ce problème et promouvoir les bandes
:hautes que, pour des questions de principes abscons, demander l'autorisation de pratique
:de la CW par ceux qui ne la connaissent pas :-(



C'est un voeux pieux, au moins à court terme. Les associations
actuelles sont sinon administrées au moins encore constituées d'une
majorité de radioamateurs licenciés entre 1980 et 1995. Une bonne
partie de ceux-ci a des idées assez floues sur le radioamateurisme,
image brouillée par le mélange des genres évoqués ci-dessus.
Comment faire la promotion de la difficulté, c'est à dire de la
construction et du trafic sur des bandes difficiles alors que la
majorité est "passionnée" par le "déca" avec du P,P &P ?

:Malheureusement, j'ai constaté que certains dirigeants d'association ne sont pas capables
:d'effectuer une telle démarche :-)



Difficile de promouvoir la technique lorsque le seul livre de chevet
est le petit livre rouge de ... Dalloz. ;-)

73,
Francis
F6AWN
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no-span-pse
Bonjour Jack, ghi, urc & Co,


On Tue, 20 Apr 2004 23:20:34 +0200, "Jack" a écrit :

:Qui est à l'origine des FA1 : Le REF !
:Ne me dis pas le contraire, j'ai encore en ma possession les documents
:que la DTRE m'a remis à l'époque en 1982 en avant première de cette
:connerie.



Pour l'origine, c'est semble-t-il exact :
"[...] ...le REF-Union qui a été à l'origine de ces deux classes
novices destinées à faciliter l'accès à l'émission d'amateur pour tous
les débutants."
F3YP, (Compte rendu de concertation avec la DGPT, Radio-REF
septembre 1994).

Par contre, côté "compétences", l'AIR, futur membre de la CFRR comme
l'URC, avait de drôles de conception, elle a participé à la
concertation avec la DGPT en 1994 évoquée ci-dessus et a proposé,
tenez-vous bien :

"la suppression des classes A et B, **en partant du principe que les
épreuves qui y sont imposées sont pratiquement de la même complexité
que celles des classes C et E mais avec moins de chances de réussite
du fait du nombre de questions réduit à 10 au lieu de 30".

Quelle fameuse démonstration !

1 - la complexité du programme est identique entre les classes ?

2 - moins il y a de questions, plus c'est difficile. Donc en ne
gardant qu'une seule question à l'examen, le candidat a 50% de risque
d'échec ? Avec 500 questions, il serait presque sûr de réussir ? Et
avec aucune question alors ? Il a "tout bon" ?


:Moi, je ne suis pas aussi catégorique que toi !
:Il y a dans ce vivier des recrues de qualité même si, au passage on a
:pu "collecter" certains ""mal formés.""



Personne n'a dit le contraire. Il faut se garder de généraliser, dans
un sens ou dans l'autre.
Par contre, on peut peut-être partir du principe que les personnes de
qualité auraient aussi bien appris la radio en débutant chez les
radioamateurs plutôt que parmi les cibistes émancipés
"amateurs-radio".
Seule la facilité (matériel, réglementation, pas d'examen, pas de taxe
annuelle, etc.) a conduit les amateurs DE radio à fréquenter les
"amateurs-radio" plutôt que les radioamateurs. C'est vrai aussi que
ces derniers n'étaient pas toujours accueillants, mais il ne faut pas
non plus généraliser trop facilement. De plus peut-on paraître
accueillant lorsqu'on annonce que le jeu qui intéresse le candidat est
réglementé, encadré, nécessite un apprentissage un peu long, des
efforts, un examen, des taxes, du matériel couteux, etc. ? Peut-on
paraître accueillant lorsqu'un candidat manifeste sans cesse des
pratiques différentes et approximatives qu'on lui demande d'oublier ?
Ne vaut-il pas mieux apprendre directement le programme officiel et
les usages historiques plutôt que de devoir corriger très
difficilement des comportements anormaux déja bien ancrés dans les
habitudes ?

:Mais à qui la faute ? Lorsque ces ""new-radioamateurs"" comme tu dis
:se présentent dans un radio-club et qu'ils se font jeter comme des
:malpropres ...



Les torts sont partagés et vous le savez.
Lorsqu'on pousse la porte d'un endroit, quel qu'il soit, il y a
quelques règles de savoir-vivre à respecter, et en particulier de ne
pas arriver en voulant tout casser ou montrer qu'on sait tout, surtout
lorsque ce n'est absolument pas le cas. Il faut aussi un peu de
patience et quelques efforts pour passer les premiers obstacles.
N'importe quel radioamateur ayant oeuvré dans un radio-club peut
décrire ce qu'il a vécu pendant les années 80/95 et quel était le taux
de déchet (désolé pour le mot, mais il est adapté) en fin d'année du
contingent d'inscrit en début d'année, et pour quelles raisons.
En fait, c'est à l'arrivé dans un radio-club qu'il faudrait
sélectionner, pour ne faire perdre du temps à personne et pour ne pas
développer des mécontentements et inimitiés tenaces. On se remet plus
facilement d'un fin de non-recevoir que de plusieurs échecs ou d'une
éviction tardive.


: alors qu'au contraire il faudrait les prendre en main et
:les former,



Oui, mais ce n'est pas une démarche à sens unique. Même dans un
radio-club, ce n'est pas le lieu de l'enfant-roi ou de l'élève-roi.
C'est un travail en commun et il faut de la participation et de
l'intelligence des deux côtés. A force de dire aux gens qu'ils n'ont
que des droits, ils oublient leur part du boulot. Les radio-clubs
n'ont rien à vendre, sauf la sueur commune des membres.


:Des le début de la C.B. une majorité de ""vedettes"" ont méprisé ces
:nouveaux venus en les traitant comme des moins que rien,



... Qu'ils étaient parfois,sur le plan "comportement et éducation
générale".

La radio peut s'apprendre assez vite, mais pas assez vite pour bon
nombre des "amateurs-radio" de cette époque attirés par le
radioamateurisme réduit au trafic qui les faisait rêver.

De plus, les compétences nécessaire pour y parvenir, ne s'obtiennent
qu'avec un bagage personnel correct que beaucoup n'avaient pas (je
parle simplement du minimum vital et basique, et non d'un bac et plus)
et qui résulte tout simplement d'une éducation normale, scolaire et
sociale.


: faut pas
:pleurer ensuite...



Alors là, non !
Comment pouvait-on faire la séparation à priori ?

500 000 (?) individus qui se ruent sur les postes CB et développent un
pseudo-radioamateurisme aproximatif et parmi eux quelques milliers de
candidats au radioamateurisme officiel ? Comment les sortir de là
avant qu'ils aient pris goût au camping sauvage ?

Attirer les meilleurs pendant ces dix ou quinze ans d'agitation, oui,
mais comment repousser le reste sans froisser exagérément ?

: ... s'ils se sont formé, souvent mal, tout seul.



En général, on ne se forme bien que lorsqu'il y a des contraintes
et/ou des objectifs. En ayant laissé les cibistes devenir des
amateurs-radio, nous avons justement perverti le système qui obligeait
à priori les canditats au trafic radio et plus à passer par le seul
chemin autorisé : le radioamateurisme. Ils ont donc, puisqu'on les a
laissé faire, squatté les terrains peu occupés et ont développé des
pratiques approximatives alors que la voie normale était le
radioamateurisme. Puis est venu le moment où ils ont trouvé anormal de
ne pas faire partie d'un groupe aux activité similaires selon eux.

Les licences FA/FB sont arrivées trop tard. Elles auraient dûes être
mises en place dès le premier constat que la CB ne suffisait plus à
certains, afin de canaliser "les compétences". Pour cela, il aurait
aussi été nécessaire que l'administration ne faiblisse pas et continue
à sanctionner l'amateurisme-radio qui était illégal. Cibiste normal -
qu n'a rien d'honteux - ou radioamateur novice, il aurait fallu
choisir, sans autre possibilité "à la marge".
Au tout début, c'était bien çà : CB 40 canaux ou radioamateur. Ensuite
ce fut ... n'importe quoi.

Bien entendu, c'est facile de ré-écrire l'histoire à la lumière de
l'expérience. Il faut maintenant assumer ce passé et agir pour
améliorer l'avenir.


:Les radio-clubs ne remplissent plus leur rôle.



Que proposez-vous pour améliorer ce rôle ?


: Il suffit pour s'en
:convaincre de regarder sur le site de l'ANFR le nombre de nouveaux
:indicatifs sur 3 mois :
:
:http://iis5.domicile.fr/anfr/Amat_annuaire/index.htm



Certes, il y a moins d'indicatifs attribués maintenant que par le
passé. Mais il faut se méfier des conclusions rapides :

1 - le radioamateurisme est une activité parmi beaucoup d'autres et la
concurrence avec l'informatique est rude.
2 - les candidats *motivés* sont moins nombreux. Cela déplait que l'on
parle d'effort, mais le radioamateurisme n'est pas un loisir facile,
sauf à ne plus être que du presse-boutons d'initiés.
3 - il y a eu de sérieux blocages dans les examens et certaines
saisines du Conseil d'Etat en sont probablement la cause.

4 - quelques chiffres datant de 1994, tirés du texte évoqué
précédemment :

De janvier à juillet 1994, soit 6 mois seulement, il y a eu 1060
candidats ayant passé l'examen et 760 admis soit 72% de reçus.

Le détail par classe est encore plus intéressant :

- 288 candidats pour la classe A (27%), avec parmi ceux-ci 55% de
reçus;
- 2 candidats (!) pour la classe B (0,2%), avec parmi ceux-ci 50% de
reçus;
- 528 candidats pour la classe C (50%), avec parmi ceux-ci 74% de
réussite;
- 90 candidats à la classe D (idem C plus télégraphie), avec parmi
ceux-ci 90% de réussite;
- 152 candidats pour la télégraphie seulement (14%), avec parmi
ceux-ci 81% de réussite. (ces deux dernières catégories peuvent donc
être réunies pour la représentation de ceux qui ont obtenu
l'équivalent de la classe 1, soit 242 ou 23%).

On constate :

- que la classe ayant le plus de candidats (50%) est la classe C, sans
télégraphie.
- que la classe ayant le moins de candidats est la classe B, avec
télégraphie mais novice pour le reste, 2 seulement !
- que la classe ayant les moins bons résultats en terme de réussite
est la classe A, pourtant le programme est le plus léger de tous et
sans la télégraphie. Erreur d'appréciation de ses propres compétences
ou travail insuffisant, même pour l'examen le plus simple ?
- que la classe ayant les meilleurs résultats en terme de réussite est
la classe D (90% de reçus), pourtant le programme est le plus lourd de
tous, avec la télégraphie.
- que juste après, en terme de réussite, c'est l'examen de la
télégraphie seule, pour passer de C à D, qui donne les meilleurs
résultats ( 81% de reçus).

On peut conclure, par exemple :

- que la facilité de l'examen n'est pas le meilleur critère pour avoir
des candidats (le plus grand nombre n'est pas en faveur de la licence
la plus facile);
- que la facilité de l'examen n'est pas en faveur du meilleur taux de
réussite, au contraire. C'est encore la licence FA qui détient le
score de la plus mauvaise réussite; la moitié des candidats trébuche.
- que la télégraphie n'est pas un obstacle pour ceux qui font des
efforts. Il est évident que des candidats (242/1060) se sont acharnés
pour arriver à la licence D (maintenant Classe 1), en une seule fois
ou en repassant la télégraphie ensuite. Et dans ce camp c'est 81% et
90% de réussite, alors qu'elle n'est que de 74% pour la classe C.

Même rébarbative, la télégraphie leur a peut-être permis de prendre le
temps de bien apprendre tout le programme des autres matières avec
application et aussi de ne pas apprendre totalement seuls. Peu importe
qu'il s'agisse de télégraphie, puisqu'elle est mal aimée actuellement,
mais c'est la démonstration que là comme ailleurs, l'ensemble des
matières d'examen a un rôle à jouer, y compris les matière "à effort",
même quand le candidat n'en comprend pas forcément toute la portée.
Pour deux examens identiques (C et D), le fait d'avoir été forcé
d'apprendre une matière supplémentaire difficile (?) fait passer le
taux de réussite de 74% à 90%.

Bien entendu, il ne s'agit que de chiffres et d'interprétation. Mais
tout de même, les conclusions sont assez proches de celles qu'on tire
généralement dans d'autres cursus d'apprentissage. Il y a peut-être
quelques radioamateurs ici qui sont profs expérimentés et qui
pourraient confirmer ou corriger mes propos. ;-)


:Les SHF exigent une formation et des connaissances que tu n'acquières
:pas tout seul sauf à être un professionnel. Autrefois, les anciens
:transmettaient leur savoir aux nouveaux par des cours dispensés dans
:les radio-clubs, ce n'est, sauf exception, plus le cas aujourd'hui.




Hummm.... Les "anciens" d'aujourd'hui sont les jeunes d'hier. Si la
plupart des licenciés de ces 15/20 dernières années sont peu formés et
peu compétents en autre chose que du presse-bouton, que vont-ils bien
pouvoir transmettre aux jeunes qui arrivent, à part leur goût pour de
la CB de luxe avec indicatif officiel ? Et si vous et moi avons aussi
appris le radioamateurisme en écoutant de nombreux QSO, est-ce
toujours aussi efficace actuellement, avec le contenu et la tenue des
QSO actuel ? Il n'y a pas de miracles : si on veut de meilleurs
radioamateurs demain, il faut que ceux d'aujourd'hui s'améliorent.


:Tu parles de recrutement de masse, tu dois être mal informé ! Moins de
:17.000 indicativés aujourd'hui en France contre 70.000 en G.B. et
:100.000 en D.L.



Je suppose que Didier, parlait de "masse" par rapport aux chiffres qui
précédaient cette époque. Toutes proportions gardées, il y a bien eu
en France un recrutement relativement "de masse" entre 1985 et 1995
environ.

Il faut d'autre part tenir compte de la population des pays.
Il faut encore tenir compte du fait que nos discussions sur la qualité
du radioamateurisme actuel ne sont pas propres à la France, les autres
pays européens ayant aussi leurs lots de néo-radioamateurs très
"amateurs". Toutefois, il ne faut pas oublier non plus que la vague de
"l'amateurisme-radio", déviation de la CB officielle, a été mieux
contenue dans beaucoup de pays que chez nous et chez les italiens qui
nous ont d'ailleurs montré la voie (mais eux ils en ont fait un
commerce fleurissant !).

Quoiqu'il en soit la vieille Europe est loin d'être une référence en
matière de radioamateurisme, côté trafic : il suffit d'être en dehors
pour le constater sur les bandes.


:L'AIR qui était un excellent centre de formation,



En terme de résultats, çà c'est vrai : dans les années 80 ils étaient
omni-présents dans les salons, avec force étalage de leurs méthodes.
La vente de stages intensifs de quelques jours avec licence à la clé
(hors télégraphie !) était leur vaisseau amiral.
Si je me rappelle bien, Jacques, vous m'avez dit vous-même un jour que
l'AIR avait formé ainsi un millier de radioamateurs et que bon nombre
de ceux-ci faisait partie des administrateurs locaux ou nationaux ...
du REF-Union ! Nous avons peut-être maintenant les représentants que
l'AIR a formé.


: ...a du cesser ses
:activités à cause des conneries de l'ART et du REF.




Peut-être que certaines personnes ont pris conscience qu'il valait
mieux à nouveau privilégier la qualité à la quantité ?


:Qui est fautif dans tout ça ? Ceux qui veulent pérenniser le
:radioamateurisme au travers d'une réglementation et d'un affectataire
:qui tiennent la route ou ceux qui, pour des raisons d'hégémonie,
:ont tout fait et font encore pour nous faire classer en radio de
:loisir.



Je ne pense pas que ce dernier point soit encore d'actualité. Aucun
radioamateur sérieux, surtout adhérent au REF/IARU pour autre chose
que simplement expédier des QSL, ne souhaite que nous soyons classés
en radio de loisir. Seuls les individualistes qui ne sont membre de
rien et prêt à tout pour remplir leurs quotas de QSO annuels à tout
prix peuvent nous conduire à celà. De ce point de vue, je crois
sincèrement que ni l'URC, ni le REF-U ne peuvent être maintenant
opposés sur ce sujet. Par contre que l'ART ne soit pas forcément notre
meilleur allié, c'est possible. Nous sommes si peu de choses parmi
tout ce dont elle a à s'occuper. Mais cette agence est chargée de la
Régulation des Télécommunications, comme la FCC aux US et autres
organismes similaires ailleurs. Alors ...


:Regarde les attendus d'un commissaire du gouvernement au Conseil
:d'Etat, elle nous mettait dans la même catégorie que les cabines
:téléphoniques !



Si elle n'a disposé que de quelques minutes pour découvrir le
radioamateurisme avec un poste de radio, nous sommes un peu
responsables de ses conclusions. Elle n'était pas loin de la vérité.
:-(


:Conséquence inattendue mais bien réelle de la réglementation bâtarde
:soutenue par le REF !!!



Ce n'est pas en faisant de l'anti-REF que vous ferez avancer le
radioamateurisme. Vous vous trompez de cible. Il ne faut pas non plus
faire de l'anti-administration. Il faut faire avancer les choses, au
REF, comme ailleurs et pour avancer, il faut des petits pas
constructifs et non des agitations de femmes au bord de la crise de
nerfs. Mais certains sont tellement marqués par leurs "luttes" de
toujours qu'ils ne voient plus les bons chemins à utiliser. Sorry ...

Francis
F6AWN
Avatar
Didier
aWn a écrit :

Bonjour Francis,

....une bonne analyse de la situation. ;-)



merci, mais tu me forces à répondre :-)

Félicitations pour le "background" !


C'est le temps qui fait son oeuvre.
------
:Mais l'état actuel des choses arrange pas mal de monde. Plus de possibilité de sanction,
:on peut faire n'importe quoi sur les bandes sans risque de sanction.




En fait, non. On ne peut pas faire n'importe quoi.
Si l'ART ne peut pas sanctionner "d'elle-même", la justice "ordinaire"
peut agir et se substituer aux lacunes administratives.


Tout à fait. Je n'envisageais pas cette possibilité. J'étais resté à l'ancienne mode,
celle que nous avons connu à nos débuts :-(

Seulement,
pour qu'elle agisse, il faut qu'elle soit saisie et pour cela il faut
qu'une personne physique ou morale (une association, par exemple)
s'adresse à la juridiction compétente, civile ou pénale. Par exemple,
et récemment, un individu a été condamné pour émissions non autorisées
sur la fréquence d'entrée d'un relais amateur, après une plainte d'une
association départementale.


C'est là le rôle des associations effectivement. Mais en ce qui concerne les dérives en
phonie sur déca comme en VHF par des F1,F2,F3,F4,F5,F6,F8 ou F9, je ne les sens pas très
motivées. Ancien responsable de relais VHF, j'avais fait des "rappels à la
réglementation". Le président de l'association locale avait envoyé des recommandés pour
bien marquer le coup, mais rien n'y fit quoique ce soit.



: On aussi faire du
:"third-party" entre le packet et internet sans risque, du moins pour l'instant.




Il y a des degrés dans les excès : l'illégalité devient pénible
lorsqu'elle est manifestement visible, durable et perturbatrice. La
connexion amateur-réseau externe a la plupart du temps été tolérée,
semble-t-il, lorsqu'il s'agissait de permettre d'établir de manière
discrète, exceptionnelle et responsable un lien sans lequel le système
ne marcherait pas, un tuyau quasiment indispensable.



Non, je ne peux citer d'exemples publiquement, mais je puis t'assurer que non.
Il y a eu des "rappels au règlement" avant l'ART.

Mais du jour où
cette pratique se généralise et/ou que le système mis en place sert à
tout et n'importe quoi en ce qui concerne le contenu, qui doit
normalement respecter les obligations propres au service amateur,
l'illégalité revient sur le devant de la scène.



C'est aussi arrivé. Il y a eu un arrangement à l'amiable, car c'était réellement fait dans
un esprit OM.


Communication au SIRCOM de 1994, Ministère de l'industrie.
«
[...]
Compte tenu de la situation de rareté de la ressource hertzienne [...]
il faut réfléchir à une nouvelle organisation plus moderne, plus
efficace et plus prospective. [...] Enfin se pose le problème
économique du coût d'utilisation des fréquences.
[...]
Introduire une logique économique dans la gestion du spectre :
Les fréquences sont une ressource rare. L'usage de cette ressource,
qui fait partie du domaine public de l'Etat, a un coût pour la
collectivité. Elle devrait donc avoir un prix pour celui qui en
bénéficie.
»

Conclusion :
Lorsqu'une ressource n'est plus inépuisable, la logique (et la
responsabilité ) veut qu'on organise sa gestion.



Dans cette gestion nous sommes une "exception culturelle". Mais pour continuer à en
bénéficier, il faudrait que nous nous "bougions" un peu. Vu la tournure que prennent les
choses nous allons bientôt nous retrouver classés en "communication de loisirs" avec tout
ce qui en découle.

Les services amateurs se voient concéder des bandes mais il dépend
d'abord des radioamateurs de démontrer qu'ils en ont besoin et en font
bon usage, dans le respect des objectifs et des règles qui sont fixés
pour cette utilisation.



Difficile de démontrer qu'on a besoin des bandes déca pour contacter les châteaux,
moulins, préfectures ou bouches d'incendie :-( Nous bénéficions de bandes vastes en regard
du nombre d'utilisateurs et nous les gâchons allégrement. Nous nous faisons grignoter
petit à petit les bandes hautes sans que la plupart s'en émeuvent. Mais c'est vrai qu'un
équipement pour ces bandes n'est pas PPP. Il faut un minimum d'effort et d'investissement
personnel.

Les bandes amateurs n'ont jamais été attribuées pour jouer au
cibiste, même "à la radioamateur". 40 canaux ont été attibués
officiellement à cette dernière activité et c'est tout.


C'est pourtant dans cette direction que nous allons.
Comme dans d'autres domaines, un faible pourcentage d'excès ou
dérapages est tolérable, mais évoluer vers une constance de ces excès
ne peut que conduire à une remise en cause du statut.


Nous n'y couperons pas. Il y a 4 ou 5 ans, un fonctionnaire du service amateur me disait
qu'il était déjà trop tard :-( et les choses empirent et vont encore empirer, sous l'oeil
bienveillant des associations.

Comment faire pour que les radioamateurs français actuels ne
confondent pas les genres ?


Leur faire repasser le licence ( avec ou sans CW), mais avec un vrai niveau technique?
Sanctionner les abus les plus visibles ?
Nommer, comme aux USA, des OM's chargés de surveiller le trafic et leur donner pouvoir de
police ?

N'est-ce pas d'abord un problème
d'éducation individuelle ?


Encouragé par les pratiques actuelles.

-----

Pendant ce temps là, les "amateurs-radio" formés au radioamateurisme
par des stages intensifs de huit jours payants dans les années 80
n'ont retenu qu'un morceau de phrase : "Il faut occuper les bandes
!", mais ils ont oublié l'essentiel : il ne s'agissait pas d'aller
s'agglutiner dans les bandes décamétriques en SSB ou en SSTV, en
diffusant des contenus inappropriés.



effectivement, l'aguement d'"occupation des bandes" sert de pretexe à de
nombreuses derives et satisfait ceux qui ne savent que trafiquer.

:Hormis 400 ou 500 illuminés qui construisent encore pour trafiquer sur ces bandes, la



Tant que çà ? Excellent !


Non, certainement pas autant. J'ai forcé la dose pour me rassurer.

Et suffisant pour transmettre le virus du radioamateurisme.
:-))


Oui, mais à qui?

Nous disons donc 500 ...
Ajoutons 500 pour les bricoleurs en HF, et je suis généreux, soit un
total de 1000...
------------

Allez, on résume : 15% justifient le radioamateurisme et 85% sèment le
brin dans la salle de jeu. Je savais bien que la règle générale des
20/80 n'était pas loin ! :-))



Tu ne dois pas être bien loin du compte!



:Alors ne faisons pas les pucelles effarouchées: on ne peut pas faire du recrutement "de
:masse" dans un vivier qui n'a qu'un lointain rapport avec l'activité radioamateur d'une
:part, et, d'autre part, se plaindre que l'on nous chasse de bandes que nous n'utilisons
:pas, celles qui ne sont pas PPP (Pay, Plug and Play).




En fait, le problème ne se pose plus. Le soi-disant vivier n'existe
plus. Mais le recrutement de ces dernières 20 années a fait - et fait
encore - des dégats, tant dans la pratique du radioamateurisme que
dans la gestion des associations. C'est une époque révolue et les
excès se réguleront progressivement avec le temps.



Tu es optimiste. Il est vrai qu'il y a des bons éléments qui arrivent, mais quand
je vois que des châteaux sont encore "activés" avec l'indicatif des sections du REF,
pardon des ED, je reste perplexe. L'objectif d'instruction individuelle en
radioélectricité passe t il par l'obligation de contacter les châteaux de France et de
Navarre.
Au fait, je me suis aperçu que je pouvais "activer" un château à partir du QRA. Je suis
dans la limite de tolérance de distance.

Le problème actuel, c'est de ne pas faire la même erreur deux fois. La
qualité de l'homme a plus d'importance que son vernis d'utilisateur
immédiatement visible. Etre "passionné par" la radio n'est aucunement
un label de garantie pour la pratique du radioamateurisme.



C'est la aussi, l'argument "massue" donné par certains. Ils ont seulement regardé le
radioamateurisme par le petit bout de la lorgnette.
-----

:Malheureusement, j'ai constaté que certains dirigeants d'association ne sont pas capables
:d'effectuer une telle démarche :-)



Difficile de promouvoir la technique lorsque le seul livre de chevet
est le petit livre rouge de ... Dalloz. ;-)




Pour la petite histoire: un jour sur ce news group, un OM, ayant des responsabilites
nationales, demande de l'aide: son TX déca est en panne, il cherche la notice technique.
J'ai le meme TX et j'avais eu la meme panne. Le depannage m'avait pris une heure et demie,
recherche de la panne comprise. Je lui passe donc un mail pour lui expliquer le problème,
et fait les photocopies demandées. Pour cela j'ai dû déliasser mon exemplaire qui a une
drôle d'allure maintenant. Le document lui est transmis selon les règles OM's, c'est à
dire à mes frais. Je reçois un mail de remerciement poli, là pas de problème, et l'OM en
question m'avoue qu'il n'y connaît rien en technique et qu'il cherche quelqu'un pour
effectuer le dépannage selon mes indications... et il a du trouver, car peu de temps
après, j'ai vu son TX a vendre dans les occasions de radioamateur.org.

J'en ai déduit qu'avoir l'esprit OM revenir à écrire "bon" avec un "C" :-(
Alors, à partir de là, tout est possible... mais il ne faut pas trop compter sur ces OM's
pour soutenir les activités techniques.

3.1416,1.414,1.732 ... enfin les bons chiffres l'ami..

DF
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