Très intéressant ; à suivre. Pour ceux qui ne veulent pas voir leurs images indexées, passer par Flash ? L'horreur, non ? (amha)
charles
Sollicité au titre de mon organisation à auditionner devant la commission Lescure, une de mes contributions a été retenue et figure en bonne place dans les sujets traités par le ministère.
Il ne s'agissait pas spécialement d'images mais aussi de son. Mais la question globale pour les deux médias serait de récupérer les métadonnées des images (watermarks) ou des sons (finger prints) et d'automatiser la répartition de droits. Ce serait apparemment une façon de casser les droits, n'empêcherait pas les google et autres de diffuser. La discussion semble être au niveau d'une taxation, mais cela ne rémunèrerait les auteurs que de façon aveugle et pas en totalité, ce qu'on reproche déjà aux soci étés de droits sur leur opacité. D'où aussi un débat sur l'exception cultur elle pour protéger nos ressortissants. Exemple probant cité dans le dossier : celui du groupe coréen Psy p our Gangnam style dont on a calculé le nombre de diffusions évaluées à un milliard. Anecdote : Je suis aussi ce dossier auprès de Kantar média et Yacas t avec lesquels et en particulier Kantar m'a fait une démonstration probante en matière de son. Ces sociétés écoutent à n'importe q uel moment n'importe quelle radio, et disposent de logiciels d'automatisation des données. Ils peuvent sortir des statistiques sur l e respect des quotas de chanson francophone, le nombre de titres diffusés et lesquels. Les radios qui ne respectent pas le quota de 30% se prennent des mises en demeure du CSA... Sur la protection des droits, l'évolution du stockage sur des clouds faciliterait aussi ces opérations.
Très intéressant ; à suivre.
Pour ceux qui ne veulent pas voir leurs images indexées, passer par
Flash ? L'horreur, non ? (amha)
charles
Sollicité au titre de mon organisation à auditionner devant la
commission Lescure, une de mes contributions a été retenue et figure en
bonne place dans les sujets traités par le ministère.
Il ne s'agissait pas spécialement d'images mais aussi de son. Mais la
question globale pour les deux médias serait de récupérer les
métadonnées des images (watermarks) ou des sons (finger prints) et
d'automatiser la répartition de droits.
Ce serait apparemment une façon de casser les droits, n'empêcherait pas
les google et autres de diffuser. La discussion semble être au
niveau d'une taxation, mais cela ne rémunèrerait les auteurs que de
façon aveugle et pas en totalité, ce qu'on reproche déjà aux soci étés de
droits sur leur opacité. D'où aussi un débat sur l'exception cultur elle
pour protéger nos ressortissants.
Exemple probant cité dans le dossier : celui du groupe coréen Psy p our
Gangnam style dont on a calculé le nombre de diffusions évaluées à un
milliard.
Anecdote : Je suis aussi ce dossier auprès de Kantar média et Yacas t
avec lesquels et en particulier Kantar m'a fait une démonstration
probante en matière de son. Ces sociétés écoutent à n'importe q uel
moment n'importe quelle radio, et disposent de logiciels
d'automatisation des données. Ils peuvent sortir des statistiques sur l e
respect des quotas de chanson francophone, le nombre de titres diffusés
et lesquels. Les radios qui ne respectent pas le quota de 30% se
prennent des mises en demeure du CSA...
Sur la protection des droits, l'évolution du stockage sur des clouds
faciliterait aussi ces opérations.
Très intéressant ; à suivre. Pour ceux qui ne veulent pas voir leurs images indexées, passer par Flash ? L'horreur, non ? (amha)
charles
Sollicité au titre de mon organisation à auditionner devant la commission Lescure, une de mes contributions a été retenue et figure en bonne place dans les sujets traités par le ministère.
Il ne s'agissait pas spécialement d'images mais aussi de son. Mais la question globale pour les deux médias serait de récupérer les métadonnées des images (watermarks) ou des sons (finger prints) et d'automatiser la répartition de droits. Ce serait apparemment une façon de casser les droits, n'empêcherait pas les google et autres de diffuser. La discussion semble être au niveau d'une taxation, mais cela ne rémunèrerait les auteurs que de façon aveugle et pas en totalité, ce qu'on reproche déjà aux soci étés de droits sur leur opacité. D'où aussi un débat sur l'exception cultur elle pour protéger nos ressortissants. Exemple probant cité dans le dossier : celui du groupe coréen Psy p our Gangnam style dont on a calculé le nombre de diffusions évaluées à un milliard. Anecdote : Je suis aussi ce dossier auprès de Kantar média et Yacas t avec lesquels et en particulier Kantar m'a fait une démonstration probante en matière de son. Ces sociétés écoutent à n'importe q uel moment n'importe quelle radio, et disposent de logiciels d'automatisation des données. Ils peuvent sortir des statistiques sur l e respect des quotas de chanson francophone, le nombre de titres diffusés et lesquels. Les radios qui ne respectent pas le quota de 30% se prennent des mises en demeure du CSA... Sur la protection des droits, l'évolution du stockage sur des clouds faciliterait aussi ces opérations.