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Information , abominable et dégoutant !

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Nicolas Ballerde
Information,abominable et dégoutant !

DEBUT:


Je viens d'avoir une information que l'état nationnal Français avait nommé
des fonctionnaires inutiles et assermentés par l'état qui ont pour rôle de
traquer sur le NET tous de forme de téléchargement de DivX normaux et MP3
dites "illégal" par les majors .

Explication :
"Le fonctionnaire télécharge un titre sur Kazaa sur une machine, reléve à
coté de la machine l'@IP du client qui posséde ce titre, il trace cette @IP
, et saisie justice et voilà le piége qui se referme à l'internaute qui à
partagé le titre car le provider à, sur décision de justice ,fournit l'@IP."
Fin de l'explication.

De plus au yeux de la société les fonctionnaires ne produisent pas, mais
n'en parlons pour
ces fonctionnaires qui font basculer la vie de quelques internautes qui
téléchargent de la musique et DivX et logiciels en les traquants.

Les fonctionnaires policiers c'est utile pour la société mais certainement
pas les fonctionnaires traqueurs de MP3 et DIVX qui ne sont ni et ne servant
rien et qui coute de l'argent à l'Etat que lui promettait de ne pas dépenser
1 euro de plus.

Mon opinion : C'est abonimable et dégoutant.
De plus on préferait que ces fonctionnaires traquent les contenues racistes
et pédophiles,nécrophilies au lieu de DivX et musique , là OK il se serait
beaucoup plus utile au yeux de la société !

Télécharger des contenues pédophile racisme ,nécrophilie c'est trés trés
grave et doit être réprimer.
Télécharger des contenus DIVX et musicaux ,logiciels ,pffffffff, c'est
tabou, cé pagrave du tout mais c'est illégal comme même car c'est les majors
l'ont demandé !.

En tout cas je suis fiers qu'il y aie en Frabce au moin 23 millions
d'internautes qui téléchargent des DivX,Mp3,logiciels car ce ne sont pas des
cybercriminel ! et n'ont aucun lien avec
Ai Kaïda.
Il faudrait qu'il y en aie plus de téléchargeur de MP3 Divx logiciel en
France et aussi au Etats-Unis et encore aussi ailleurs !

NOTE : On n'est pas tellement polie de déterminer l'@IP d'un client sur
Kazaa.

Il faut que ces internautes considérent que ces procés contre le piratage du
NET est en sorte un genre de cancer qui se soigne mal, comme on à du mal à
s'en tirer d'un procés pareille.

Solveur si la perte d'argent des majors serait du au piratage :
_Augmenter de 10 à 20 Euros les prix mensuels d'abonnement providers


Solution au sujet de l'information abominable et dégoutant : Subir "rien à
faire" et que les internautes qui téléchargent espérent qu'ils ne seront pas
dans la prochaine liste des poursuites pénales !.


FIN.

Merci d'avoir lut l'info qui va s'empirer d'avantage.

*****************
*****************
**Nicolas Ballerde***
*****************
*****************.

10 réponses

6 7 8 9 10
Avatar
JustMe
Brina wrote:

Dans l'article <409e6f5e$0$17909$, JustMe
a promptement déclamé ...


Brina wrote:



Là n'est pas la question : acceptes-tu qu'on te cambriole parce que tu
as ce que d'autres ne peuvent avoir ?



Vous amalgamez très chere, vous amalgamez....




Non, le fait que le piratage entraine ou non une baisse des ventes n'est
pas un argument pour qu'il soit légal



Une question :

Prennez l'industrie de l'édition : un livre est rentable à partir de
1000 ou 2000 exemplaires.

Pour les CDs on nous dit que c'est 100000 minimum alors que les couts de
production et de distribution sont beaucoup plus faibles.

Quant aux prix....

Vous croyez pas qu'il y a du foutage de gueule la dedans ????


Le vol en bande organisée (ie: les majors) est il moins condanable que
l'amateur ?

<<Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendrons blanc ou noir>>

Rien n'a changé depuis le 17eme :-(
Avatar
hmg
JustMe écrivait :
Non, le fait que le piratage entraine ou non une baisse des ventes n'est
pas un argument pour qu'il soit légal



Une question :
Prennez l'industrie de l'édition : un livre est rentable à partir de
1000 ou 2000 exemplaires.



D'où sortent vos chiffres ?

C'était sans-doutes avant la possibilité de faire de la publicité pour
ces oeuvres et sans tenir compte d'une quelconque rémunération de
l'auteur. "Un livre rentable à partir de..." cela veut dire qu'il couvre
avec sa marge juste les frais fixes.

Maintenant qu'il est possible de faire de la publicité pour la presse et
les livres, les maisons d'éditions ne s'en privent pas.

Pour les CDs on nous dit que c'est 100000 minimum alors que les couts de
production et de distribution sont beaucoup plus faibles.



Coût de production d'un disque = création des chansons (corrections,
relectures), création des musiques, heures de studios d'enregistrement
pour plusieurs personnes (chanteur(s), choristes, musiciens,
techniciens...), création de la couverture, pressage...

Coût de production d'un livre = écriture de l'ouvrage (corrections,
relectures), création de la couverture, impression...

Coût de distribution = avec la possiblité de faire de la publicité pour
les livres, les coûts deviennent proches.

Quant aux prix....
Vous croyez pas qu'il y a du foutage de gueule la dedans ????



Quels livres achetez-vous ?
Si vous prenez des livres en première édition brochée, les prix ne sont
pas bien différents des prix des CD (ils sont même plus cher).

Maintenant, si vous achetez des livres en seconde édition (édités des
mois après l'édition brochée), le prix est moins cher (de même que quand
on vous propose des albums au rabais quelques mois après).

Le vol en bande organisée (ie: les majors) est il moins condanable que
l'amateur ?



Et l'aveuglement organisé ne l'est-il pas moins ?

- HMG -
Avatar
sdavid
"GraphSeb" a écrit dans le message de news:

La mutualisation du /risque/ délictuel, voilà bien une idée saugrenue ! A
quand la taxe sur le détournement de fond, le deal, le viol, l'assassinat ?
La /déresponsabilisation/ pénale *massive*, voilà une idée dangereuse et
anti démocratique au possible, il me semble également.



Peut-être pas si "saugrenue" que ça l'idée...
On pourrait commencer par mutualiser le viol, non... ?
de toutes façons, avec la pilule et les capotes !
Avatar
sdavid
"JustMe" a écrit dans le message de news: 409f4780$0$17906$

Brina wrote:
>>>Là n'est pas la question : acceptes-tu qu'on te cambriole parce que tu
>>>as ce que d'autres ne peuvent avoir ?
>>



Au fait, c'est vrai qu'il y a des localités (Paris ?) où la police n'enregistre même plus les vols de portables ?
Avatar
grokub
JmG wrote:

Du coup, face à un prix articiellement gonflé, pour un produit dont la
qualité est très en baisse par ailleurs, ils ne voient pas pourquoi -eux
aussi- ne pas se gaver gratos.



Les tomates sont pas mûres et trop chères, donc j'ai le droit de voler
les tomates.

Je comprends parfaitement que les gens loadent gratos un "truc" qui ne
vaut pas plus que l'emballage qui le revêt donc.



Ça ne tient pas debout. Si on s'approprie, c'est qu'on accorde une
valeur. Sinon, on laisserait sur le réseau. Et cette valeur est non
nulle.

Et c'est vraiment dommage car j'étais content d'aller m'acheter le
dernier album de tel ou tel de mes groupes favoris lorsqu'il sortait.



Ces groupes n'existent plus?

Le consommateur a un goût musical, et je pense que ce goût change peu,
même si on s'ouvre à des genres différents.

Je suis de la génération rock et pop, j'ai beaucoup de ce genre. J'ai
aussi du jazz. Mais je n'aurai jamais de rap. Et ce que j'ai dans ma
discothèque est peu lié à l'effet de mode, donc toujours écoutable.
C'est sans doute transposable à d'autres tranches d'âge et genres
musicaux. Un rapeur écoutera du rap à 40 ans, pas Laurie.

Ce qui fait que l'industrie du disque a du mal à m'avoir pour client.
Elle ne *peut* pas, et j'insiste sur ce peut car c'est une
impossibilité, engendrer de l'intérêt.

L'industrie musicale ignore cette réalité, car cette réalité impose une
limite au marché. Elle tente, au contraire, de façonner les goûts musi-
caux pour se garantir des revenus programmés. Comme beaucoup
d'industries, elle crée une demande artificielle.

On la voit à l'oeuvre dans ces opérations de confection de succès, à
grand renfort de télévision. Des succès éphémères, qu'il faut renouveler
(acheter le disque) au rythme programmé par elle-même. Elle devient le
créateur, elle *est* le créateur.

Il y a perversion d'un mécanisme naturel ici. La création est exogène à
l'industrie musicale. La création détermine le goût musical. Le goût
musical fait vivre l'industrie du disque.

Nous sommes dans une situation paradoxale où l'industrie du disque
supplante la création, détermine les goûts qui la font vivre. Un circuit
fermé dont le seul but est d'asseoir sa puissance. Ce faisant, elle ne
satisfait plus ni les créateurs ni le public.


fu2 dont je suis pas très satisfait. On peut trouver mieux.

--
Jean-Yves Bernier
http://www.pescadoo.net/
Avatar
grokub
JustMe wrote:

Le vol en bande organisée (ie: les majors) est il moins condanable que
l'amateur ?



Il ne s'agit ni de nourriture, ni d'eau, ni de vêtements.

Vous n'êtes pas forcé d'acheter.

--
Jean-Yves Bernier
http://www.pescadoo.net/
Avatar
JustMe
hmg wrote:

JustMe écrivait :

Non, le fait que le piratage entraine ou non une baisse des ventes n'est
pas un argument pour qu'il soit légal



Une question :
Prennez l'industrie de l'édition : un livre est rentable à partir de
1000 ou 2000 exemplaires.




D'où sortent vos chiffres ?



De chez mon editeur ;-)


C'était sans-doutes avant la possibilité de faire de la publicité pour
ces oeuvres et sans tenir compte d'une quelconque rémunération de
l'auteur. "Un livre rentable à partir de..." cela veut dire qu'il couvre
avec sa marge juste les frais fixes.



Mon banquier n'a pas trouvé que je n'étais pas rémunéré

Sans compter les gains dérivés...


Maintenant qu'il est possible de faire de la publicité pour la presse et
les livres, les maisons d'éditions ne s'en privent pas.



et ?



Pour les CDs on nous dit que c'est 100000 minimum alors que les couts de
production et de distribution sont beaucoup plus faibles.




Coût de production d'un disque = création des chansons (corrections,
relectures), création des musiques, heures de studios d'enregistrement
pour plusieurs personnes (chanteur(s), choristes, musiciens,
techniciens...), création de la couverture, pressage...

Coût de production d'un livre = écriture de l'ouvrage (corrections,
relectures), création de la couverture, impression...

Coût de distribution = avec la possiblité de faire de la publicité pour
les livres, les coûts deviennent proches.



Les co^^uts peut etre... Les marges je ne pense pas :-(



Quant aux prix....
Vous croyez pas qu'il y a du foutage de gueule la dedans ????




Quels livres achetez-vous ?
Si vous prenez des livres en première édition brochée, les prix ne sont
pas bien différents des prix des CD (ils sont même plus cher).





Maintenant, si vous achetez des livres en seconde édition (édités des
mois après l'édition brochée), le prix est moins cher (de même que quand
on vous propose des albums au rabais quelques mois après).



La catalogue des "seconde éditions" de livres est infiniment plus riche
que celui des "secondes editions" de disques :-(



Le vol en bande organisée (ie: les majors) est il moins condanable que
l'amateur ?




Et l'aveuglement organisé ne l'est-il pas moins ?



cf. supra


- HMG -


Avatar
JmG
Brina wrote:

Dans l'article <1gdkffm.pt2wd01p08ynaN%, JmG
a promptement déclamé ...
> > > > Le piratage est un phénomène nouveau, qui est venu parasiter Internet,
> > > > en court-circuitant un secteur économique. Internet ne peut pas être
> > > > réduit à son parasite.
> > >
> > > Là, je ne suis pas d'accord.
> > >
> > > Le piratage de données informatiques diverses (données ou multi-médias)
> > > a toujours existé, depuis que l'informatique existe.
> >
> > oui, mais pas si massivement, accessible à tous et sans cout
>
> Ben quand même... tout possesseur d'informatique, ayant une connexion
> quelconque, et quelques mots de passe bien choisis, a toujours pu
> accéder, quasiment gratos, à des oeuvres (quelles qu'elles soient)
> intellectuelles.

Depuis quelle date ?



Ca fait 20 ans que je suis dans l'informatique... ça existait déjà
alors.


Les connexions haut-débit entrainent ce phénomène.



Non. Elles ne font qu'augmenter le nombre d'octets téléchargés dans le
même temps, mais elle n'a pas augmenté -forcément- le nombre de voleurs.

C'est plutôt la démocratisation de l'informatique qui a augmenté le
nombre de pirates. Je te rappelle qu'avant qu'Internet ne soit en
haut-débit, ou même en RTC simple, les éditeurs de jeux vidéos hurlaient
au loup à cause des "salauds de jeunes" qui pompaient à qui mieux mieux
les jeux vidéos!
C'était bien avant le haut-débit!

Et aujourd'hui, ces même "salauds de jeunes" piratent la musique.
A cause du haut-débit?

Pfff!


> > > Internet n'est qu'un outil parmi d'autres pour ce faire.
> > > Le P2P n'est qu'un moyen parmi ceux-ci d'y arriver.
> >
> > Pas vraiment, avant internet/P2P, pour avoir une oeuvre piraté, il
> > fallait quand même savoir où avoir un revendeur et payer la copie
>
> Bien sûr que non.
> Les sites pirates ont toujours existé.

Ah ? Tu m'en donnes un en 1980 ?



1987, ça te va?
Abyss, sur systeme BBS FirstClass, hébergé aux USA.
Et y'en a un paquet d'autres dans le genre...
Beaucoup ne sont pas morts, et FirstClass existe toujours aujourd'hui.
Et y'en a un paquet d'autres, en plus, de softs propriétaires.


> Par contre,ils étaient moins accessibles au grand public, on est
> d'accord.
> Mais est-ce vraiment le grand public qui va pirater en P2P?

oui



Si tu le dis...


> Ou sont-ce toujours les même qui connaissaient les sites plus
> confidentiels et qui sont simplement passés au P2P aujourd'hui?
>
> Par ailleurs, quand j'étais moi-même à l'école, il y a maintenant pas
> mal de temps, ne s'échangeait-on pas telle ou telle cassette audio du
> dernier concert (pirate ou pas) de tel ou tel artiste?
> Ou tel ou tel bouquin?

artisanal



Ha bon?
Parce que c'était de l'analogique vs du numérique?


> > > Quand je vois (sur LCI) monsieur Nègre conspuer les petites gens qui
> > > "piratent", je me dis que l'hyppocrisie FR n'est pas une illusion.
> >
> > Là n'est pas la question :
>
> Moi, je pense que si, justement! C'est même *le* coeur du problème.

Non, même sans préjudice, un acte pénalement répréhensible reste
condamnable.



Oui, ça d'accord... mais encore faudrait-il que la Loi soit juste au
départ. Et là, je ne suis pas forcément d'accord...

Pour le coté civil, il est assez simple d'argumenter sur "une oeuvre
piratée = une oeuvre non achetée"



Oui, d'accord... mais il y a 20 ans, les homo n'avaient aucun droits.
Et pourtant, aujourd'hui, hein...
Ce que je veux dire, c'est qu'une Loi n'est pas un machin gravé dans le
marbre... elle a le droit d'évoluer, de changer, et même de disparaître
parfois.
Ce qui était un délit à une époque peut devenir "normalité" à une autre,
et vice-versa.

il semble que seuls les éditeurs de musique soient coulés dans le
bronze, là! :->



Les autres arguties politico-economo-démago n'ont pas leur place ici.



Je dis comme je veux, où je veux, vu qu'il y a bien un rapport avec la
charte du groupe.
Tu peux cesser de me lire si mon avis ne t'intéresse pas... c'est aussi
ça la liberté.


--
Le génie fait ce qu'il doit.
Le talent fait ce qu'il peut.
Avatar
grokub
JmG wrote:

Donc, j'ai remis ici, vu que c'est l'origine du fil et qu'en plus, le
fond du problème "musical" ne peut être dissocié de l'effet de mode du
piratage et donc de cette espèce d'illégalité inique et hyppocrite.



Bon. Vous en prenez la responsabilité :)

Une tomate, tu peux la voir, la tâter, la goûter même
Un album, non.
Et comme il n'y a plus d'émission de télé musicale



D'où toute l'importance du disquaire disparu, de la radio qui ne fait
plus son boulot de découvreur (car c'est la radio qui jouait ce rôle).

plein de gens ne font pas comme ça et ne loadent que des trucs
qu'ils ne trouvent plus dans le commerce, ou bien qu'ils aimeraient
découvrir aussi.



Qu'attendent les compagnies pour ouvrir des sites d'échantillons de tout
leur catalogue? Peut-être que la notion de "choix" leur a échappé, tant
elles sont déterminées à imposer le leur.

Le seul truc que je n'ai pas, c'est des marches miltaires: ça, j'ai
vraiment du mal, perso. :)



Personne n'est parfait (Marylin M.).

> L'industrie musicale ignore cette réalité, car cette réalité impose une
> limite au marché. Elle tente, au contraire, de façonner les goûts musi-
> caux pour se garantir des revenus programmés. Comme beaucoup
> d'industries, elle crée une demande artificielle.

Là, je suis absolument d'accord.
Et c'est pour cela que je peux trouver compréhensible le piratage (dans
une certaine mesure évidemment, je ne parle pas des truands qui
compilent et revendent ensuite) car il permet de découvrir d'autres
styles, d'autres groupes, d'autres horizons, parfois au hasard total,
donc, de ne pas entrer facilement dans le moule que voudrait nous
façonner les majors!



Je serais d'accord si tu parlais d'échantillons, pas des oeuvres
intégrales. Car une fois engrangées, il faut avoir une sacrée honnêteté
pour aller l'acheter, avouons-le.

Mais si cet usage est responsable du piratage, en toute logique, la mise
en ligne d'échantillons par les éditeurs eux-même devraient le faire
disparaître. En toute logique.

Et comme les jeunes n'ont évidemment pas la tune pour s'acheter tous les
albums de la terre, je trouve "salutaire" qu'ils puissent accéder, donc,
à ces morceaux en ligne.



Certes, mais il faut trouver un autre moyen que la contrefaçon.

Pour résumer, je vois Internet comme une bibliothèque: tu y vas et tu
peux y lire tout ce qui s'y trouve, pour te cultiver, quelque soit ton
niveau socio-économico-culturel.



La bibliothèque paie ses livres et tu payes un abonnement à la
bibliothèque, ou ta municipalité le subventionne. Tu ne dupliques pas le
livre, et on te demande de ne pas dupliquer le disque dans le cas d'une
discothèque.

La bibliothèque favorise l'accès à la culture sans dépouiller les
auteurs. Ce qu'elle offre s'apparente à une exécution (lecture,
audition). Pas la possession de l'oeuvre.

Ce qui change avec le numérique, c'est que exécution vaut possession.



--
Jean-Yves Bernier
http://www.pescadoo.net/
Avatar
JmG
Jean-Yves Bernier wrote:

> Une tomate, tu peux la voir, la tâter, la goûter même
> Un album, non.
> Et comme il n'y a plus d'émission de télé musicale

D'où toute l'importance du disquaire disparu, de la radio qui ne fait
plus son boulot de découvreur (car c'est la radio qui jouait ce rôle).



Absolument.
D'où, aussi, l'importance que les Majors devraient accorder au Web, qui
pourrait remplacer ce manque actuel.
Mais évidemment, en Franc en tous cas, elles ne semblent pas trop
pressées.
Elles semblent l'être bien plus à chercher des poux dans la tête des
gens du peuple, ou de taxer tout le monde sans discernement... ça doit
être plus facile évidemment!


> plein de gens ne font pas comme ça et ne loadent que des trucs
> qu'ils ne trouvent plus dans le commerce, ou bien qu'ils aimeraient
> découvrir aussi.

Qu'attendent les compagnies pour ouvrir des sites d'échantillons de tout
leur catalogue? Peut-être que la notion de "choix" leur a échappé, tant
elles sont déterminées à imposer le leur.



Exactement. On est d'accord...


> Le seul truc que je n'ai pas, c'est des marches miltaires: ça, j'ai
> vraiment du mal, perso. :)

Personne n'est parfait (Marylin M.).



Ouf! (© moi-même).


> > L'industrie musicale ignore cette réalité, car cette réalité impose une
> > limite au marché. Elle tente, au contraire, de façonner les goûts musi-
> > caux pour se garantir des revenus programmés. Comme beaucoup
> > d'industries, elle crée une demande artificielle.
>
> Là, je suis absolument d'accord.
> Et c'est pour cela que je peux trouver compréhensible le piratage (dans
> une certaine mesure évidemment, je ne parle pas des truands qui
> compilent et revendent ensuite) car il permet de découvrir d'autres
> styles, d'autres groupes, d'autres horizons, parfois au hasard total,
> donc, de ne pas entrer facilement dans le moule que voudrait nous
> façonner les majors!

Je serais d'accord si tu parlais d'échantillons, pas des oeuvres
intégrales. Car une fois engrangées, il faut avoir une sacrée honnêteté
pour aller l'acheter, avouons-le.



Hummm, quand même... on se fait plaisir aussi, je trouve perso, à
découvrir un truc au hasard, puis ensuite à aller acheter le reste, bien
enregistré (bonne qualité), avec la pochette, etc...

Bon, je suis peut-être spécial de penser ça (ce n'est peut-être pas la
norme actuelle), mais je pense quand même que beaucoup de gens en font e
même.


Mais si cet usage est responsable du piratage, en toute logique, la mise
en ligne d'échantillons par les éditeurs eux-même devraient le faire
disparaître. En toute logique.



J'ai toujours pensé qu'elle ferait nettement baisser le piratage, en
tous cas. Mais évidemment, ce n'est pas seule mesure à prendre. Il faut
aussi baisser le prix du disque. Entre autres.

Mais évidemment, c'est tellement plus facile, tellement moins créatif de
poursuivre des pauvres gens en leur faisant peur, en les faisant passer
pour des voleurs (le monde à l'envers quand même ça) en les taxant tous
sous des prétextes fallacieux et flous... que les Majors préfèrent
s'engouffrer dans cette voie plutôt que de se remettre en question.
C'est dommage, ça ne sert à rien de toutes façons, car ce n'est pas en
faisant ainsi qu'elles arrêteront le piratage, c'est évident.


> Et comme les jeunes n'ont évidemment pas la tune pour s'acheter tous les
> albums de la terre, je trouve "salutaire" qu'ils puissent accéder, donc,
> à ces morceaux en ligne.

Certes, mais il faut trouver un autre moyen que la contrefaçon.



On pourrait aussi chercher d'autres pistes que celle de dire que loader
de la musique sur le Net est de la contrefaçon. Je ne sais pas. Je
n'aime pas cette idée que tout serait figé dans une espèce de
"politiquement correct" à la con...


> Pour résumer, je vois Internet comme une bibliothèque: tu y vas et tu
> peux y lire tout ce qui s'y trouve, pour te cultiver, quelque soit ton
> niveau socio-économico-culturel.

La bibliothèque paie ses livres et tu payes un abonnement à la
bibliothèque, ou ta municipalité le subventionne. Tu ne dupliques pas le
livre, et on te demande de ne pas dupliquer le disque dans le cas d'une
discothèque.



Certes... et tu ne le fais pas car -en effet- ce n'est pas cher, et que
tu veux continuer à profiter de ce service peu cher et varié.
Pourquoi cela ne pourrait-il être de même pour le Web et la musique?
Je suis sûr qu'il y aurait des pistes à creuser dans ce sens...
Encore faudrait-il que les Majors le désirent.


La bibliothèque favorise l'accès à la culture sans dépouiller les
auteurs. Ce qu'elle offre s'apparente à une exécution (lecture,
audition). Pas la possession de l'oeuvre.



C'est vrai... Mais d'un autre côté...


Ce qui change avec le numérique, c'est que exécution vaut possession.



... d'un autre côté donc... qui peut affirmer que 95% des titres loadés
sur le Net sont conservés ensuite? Ou bien écoutés "tout le temps"?

Un livre, tu le lis une ou deux fois maxi et puis zou, c'est bon.
Pour 95% de la prod musicale actuelle, c'est pareil!

Pourquoi faudrait-il payer si cher un CD dont seuls un ou deux morceaux
te plairaient au bout du compte, par exemple?

Autant le loader gratos sur le Net, en attendant que les éditeurs
comprennent l'intérêt de la vente en ligne, au titre, et pas trop cher,
merci! :)


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Le génie fait ce qu'il doit.
Le talent fait ce qu'il peut.
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