OVH Cloud OVH Cloud

interview : "Michael Jackson un bâtisseur de son" (1995)

43 réponses
Avatar
Martin Hamant
Bonjour,

Il y a quelques temps, durant une écoute de "stranger in moscow" de MJ,
j'ai eu envie de rechercher ce numéro de Keyboards, que j'ai trouvé dans
un carton ! Au menu une interview complète de David Paich et Steve
Porcaro, 2 collaborateurs très proches de MJ au moment de la création de
l'album "HIStory". J'ai pris la peine de le retranscrire complètement
avec quelques agrémentation personnelles en sus :) Je voulais vous faire
partager un peu cet interview assez technique ( c'est le mag qui veut ca
) , cela me rappelle de bons souvenirs, j'espère que ca aura le même
effet pour vous !

sur mon site perso : http://calim.net
N'hésitez pas à partager vos commentaires directement depuis le site ou
ici même si vous en avez envie.

PS: vous vous apercevrez en parcourant le site que je suis très amateur
de MJ de façon générale ;)

Martin

10 réponses

1 2 3 4 5
Avatar
Jean-Philippe Caruana
La Fred a écrit :

Le mercredi 8 septembre 2004, voici ce qu'écrivait Jean-Philippe Caruana:


et comment retrouve-t-on cette référence svp ?
désolé de passer pour un ignare, mais là, je crois qu'un google link
aurait été de meilleure augure (parce que du coup, je ne sais pas ce que
tu as dit dans <e6pd8hbpz5ds$.1wzlzti7wakor$ ...)




Ben, normalement, un lecteur de news devrait te donner le message tout
simplement si tu cliques sur le lien. Je ne sais pas comment fonctionne le
tiens sur ce coup là, (apparemment Mozilla, ou Thunderbird) mais chez moi,
avec Dialog, je clique sur <e6pd8hbpz5ds$.1wzlzti7wakor$
et je vois apparaître le message que j'ai posté sur ce forum, aujourd'hui à
7h32.08 dans ce même fil !!



thunderbird sous windoze
qd je clique, ca m'ouvre une fenetre de réponse...

--
jpc
http://www.enstimac.fr/~caruana/
Avatar
daniel.patin
François Polloli wrote:

je n'ai, pour ma part, jamais compris les raisons de cet usage... quelqu'un
serait-il capable les expliquer ?... je croyais en outre qu'il s'appliquait
aux contributeurs des forums et non à des personnes "publiques" comme le
sont M. Jackson ou J. Brahms.


amha, je pense que l'usage a été instauré pour les personnes
susceptibes d'etre mises en cause, ou intervenant sur un forum. parler
d'un artiste n'est pas génant, c'est un personage public, si on ne parle
pas de ses moeurs. et on ne va pas spammer mozart.
mais mettre "gérald" dans une entente ou "polloli", je serais le premier
à raler, car ce sera souvent pour une altercation.


tiens, une petit image pour rire... <http://cjoint.com/?jiofRx2Img>



euh, dans ce cas, il faut mettre dans l'entete "MJ avant" ou "MJ apres"
pour situer l'époque.

--
daniel.patin et non pas marcel.dugenou
(quoique, il y a des jours, je me demande....)
Avatar
Gerald
oragoun wrote:

Tu n'es pas un tout petit peu restrictif sur ce coup-là Gerald? Je me
permet de te rappeler que le MIDI n'est pas le seul moyen de traiter de
l'audio par l'intermediaire d'un ordinateur ;o)



Tu as évidemment raison ! Pan sur le bec ! Mais 1/ fut un temps où
c'était totalement vrai (compte tenu des technologies accessibles) et 2/
ce dont tu parles n'est quand même pas ce vers quoi voulait nous emmener
Martin.
Je n'ose évidemment pas dire que c'était "pour faire court" sous peine
de me faire assassiner à juste titre :-)
--
Gérald
Avatar
François Polloli
Le 7/09/04 21:54, dans 1gjrhw6.zy9ao49mj5ekN%,
« Gerald » a écrit :

Lezbou avait fait une série de conférence passionnantes (et sorties en
cassettes par Radio-France à l'époque) il y a quinze ans sur le "Temps
Musical", dont la ré-écoute est incroyablement d'actualité. À partir de
quelle rapidité d'exécution une suite de note cesse-t-elle d'être une
mélodie pour devenir un cluster (ou un accord ? ou un timbre ?).




je ne connais pas ces conférences dont tu parles... mais cette intérogation
date de plus de quinze ans. L'initiateur en a été (je crois) Stokhausen dans
son célèbre artikel "Wie die Zeit vergeht" qui doit bien dater de la fin des
années 50. Son hypothèse, si je ne me trompe, était de montrer que le rythme
c'est du timbre, et que le timbre, c'est du rythme... bon.

ensuite, tout le monde s'est engouffré dans cette voie de recherche. J'ai
relu récemment un article que Ligeti a pondu sur le sujet en... 1980 dans
"Neuf essais sur la musique" (Contrechamps). Il y dresse un panorama clair
et complet depuis les travaux de Koenig (1957). Il donne une "mesure" de ce
seuil dont tu parles, et le situe à quelques dizaines de ms.

--

François - HS
Avatar
Gerald
Martin Hamant wrote:

De plus, pourquoi parles tu de "bricolages de studio" ( 1995 je rappelle
), je veux dire pourquoi insistes tu à donner un caractère à tendance
négative sur ses façon de faire ? Es-tu d'une expérience assez
conséquente pour nous parler de ces bricolages, et éventuellement ce
qu'il y aurait de mieux ? J'ai l'impression que tu veux dire quelque
chose alors ne t'empeches pas.



Désolé de radoter pour ceux qui ont déjà lu ça :

Je parle matériel (HS) puisque je connais le problème, mais
c'est aussi valable pour le logiciel naturellement : il faut
environ 8 ans entre une découverte théorique importante et la mise
en vente du produit commercial achevé correspondant. Et il
faudrait encore quinze ans pour tirer parti *musicalement* des
capacités originales de ce produit.

Prenons le DX7 : le brevet de la synthèse FM a été déposé par
l'Ircam et Chowning en 1975, acheté par Yamaha je pense en 79,
déduit dans un premier produit non programmable (le GS1 dont il
est question dans ton article), puis un deuxième (le PF10, piano
numérique) (avec GS2 et PF15) associés, et enfin dans le DX7 en
1983. Cet appareil est doté de capacités de programmation
colossales, donnant accès à des timbres réellement nouveaux et à
de nouvelles manières de piloter le son (contrôle de souffle,
after-touch, modulations multiples, vélocité), mais évidemment il
n'existe alors aucune musique capable d'en tirer parti puisque ces
possibilités sont "nouvelles".

L'attitude des "artistes" est alors en général de ne pas en
tenir compte et d'exploiter la partie la plus triviale de
l'instrument : un son de Fender à pas cher. Et c'est logique :
combien d'années a-t-il fallu pour que les possibilités des orgues
Hammond (frein de roues phoniques etc.) ou du piano Fender Rhodes
ou du Clavinet E7 soient exploitées de manière ORIGINALE par des
Louiss, Coréa ou Wonder ?

Il en résulte que les "artistes" (dans le meilleur des cas et
sauf liens particuliers avec les éditeurs et constructeurs) ont
toujours au moins 25 ans de retard dans l'exploitation des
possibilités d'un instrument ou d'un logiciel créatif, qu'ils
"bricolent" effectivement en studio dans une optique productiviste
à court terme et qu'ils sont incapables d'investir le temps
nécessaire à l'apprentissage de nouvelles techniques d'une part et
à la création d'une musique qui en tienne compte d'autre part.

Mais alors QUI ne bricole pas ? Ceux qui ont le TEMPS de
chercher d'une part, soit parce qu'ils sont payés pour, soit parce
qu'ils ont décidé de le prendre (et je n' ai pas dit mon dernier
mot !), et surtout (d'autre part) qui se tiennent au courant de ce
qui se passe dans les unités de recherche ou qui y travaillent.
Les compagnons de route de Chowning à l'Ircam à la fin des années
70 (ou à Stanford ensuite), étaient évidemment aux premières loges
pour réfléchir aux possibilités induites et étaient aussi
complètement dans les starting-blocks à la sortie du DX7 qui
n'était plus pour eux qu'un outil enfin disponible sous une forme
non "abstraite".

Ne pas oublier aussi qu'il y a une relation sinon directe du
moins proche entre le succès et la médiocrité (qui flatte le
cochon de payeur bien dans le sens du poil). "La lumière ne se
fait que sur les tombes" disait Ferré : il est rare qu'un
véritable novateur soit reconnu de son vivant *pour sa novation*,
et Gainsbourg d'ajouter dans une interview célèbre que la musique
de variété était un art "mineur" (par opposition aux arts
majeurs : sculpture, peinture ou musique symphonique...). Je
commencerai, pour ma part, à croire aux intentions créatrices
*musicales* d'un artiste de variété le jour où il pourra se passer
de nous imposer des images ridicules (violentes ou dénudées) dans
le cadre d'un "clip" pour pallier le manque de puissance
évocatrice de sa création "sonore" (à ne pas confondre avec le
pilotage d'images en temps réel, généralement abstraites,
désormais permis par des logiciels comme Max).

Fort heureusement pour le retour en charte, les enjeux actuels
sont essentiellement logiciels. Hors Max/MSP qui reste ma grande
passion, je suis assez séduit en ce moment par les possibilités du
synthé granulaire de Reason (Malström) surtout depuis que Max
intègre un module Rewire permettant de communiquer avec, sans
parler d'AudioSculpt qui attendra mon année sabbatique ! Moi aussi
je bricole, comme tout le monde, mais je n'en fais pas un fromage
(et quand bien même : il ne serait pas moisi de quinze ans ! :-))

Et vous ? votre fromage ? :-)

--
Gérald
Avatar
Emmanuel Florac
Le Thu, 09 Sep 2004 08:02:33 +0200, Gerald a écrit :

et enfin dans le DX7 en
1983.



Si je peux me permettre d'enculer un tantinet les mouches, le DX9 (FM
4op) est sorti avant le DX7 (6 op) :)

--
Si ça a l'air facile, c'est difficile. Si ça a l'air difficile, c'est
carrément impossible. Si ça a l'air impossible, c'est un compilateur
Ada.
Théorème de Stockmayer.
Avatar
oragoun
(Gerald) ecrivait dans
news:1gjtjse.vipy303sn7m4N%:

Pan sur le bec !



On a les mêmes lectures à ce que je vois ;o)


1/ fut un temps où c'était totalement vrai (compte tenu des technologies
accessibles)



Tu ne m'en veux pas si je te reprends encore?
- Une des premières station d'edition audionumérique dont j'ai
malheureusement oublié le nom date de la fin 70, elle est française et un
exemplaire trainait encore il y a quelques années à la Muse en Circuit (tu
dois connaître). Ecran 13p monochrome (vert) affichant la forme d'onde,
clavier (mais pas de souris), une armoire pour les DSP, la RAM et les
disques, lecteur de bande 2p informatique (style grosse salle info dans les
vieux films) pour le stockage.

-le Synclavier, 1975. Plus assimilable à un sampler hard, mais il s'agit
déjà de traitement audionumérique.

-Digidesign à été fondée en 83. Je n'ai pas trouvé de date de sortie du
premier SoundDesigner et de la première carte Audiomédia mais cela ne doit
pas être beaucoup plus tard.

-Un petit peu plus tard, NoNoise (1987) puis SonicStudio (1988).


2/ ce dont tu parles n'est quand même pas ce vers quoi voulait nous
emmener Martin.



Tout à fait, c'était juste le comp.musique=MIDI qui m'a fait réagir.


Je n'ose évidemment pas dire que c'était "pour faire court" sous peine
de me faire assassiner à juste titre :-)



Ben pourquoi? ;o)

cordialement

oragoun

--

Effacez "_nospam_" si vous desirez me repondre en prive
Delete "_nospam_" for private answer
Le "Reply To" est valide
Avatar
Gerald
oragoun wrote:

Tu ne m'en veux pas si je te reprends encore?



Je t'en remercie : c'est du débat que nait la progression de la
connaissance (et la réduction de l'ignorance !), y compris pour moi
naturellement !

- Une des premières station d'edition audionumérique [...]
-le Synclavier [...]



De toutes façons il y avait tellement peu de gens qui y avaient accès
que ça ne risquait pas de faire débat sur un forum de discussion pour
des conseils d'utilisation :-)

-Digidesign à été fondée en 83. Je n'ai pas trouvé de date de sortie du
premier SoundDesigner et de la première carte Audiomédia mais cela ne doit
pas être beaucoup plus tard.



Il a dû falloir attendre le mac II pour enficher les cartes j'imagine...

c'était juste le comp.musique=MIDI qui m'a fait réagir.



Pour parler des vieilles lunes, je ne crois pas qu'il y ait eu un
quelconque lieu de discussion télématique avant Calvados/calvacom en
France, et PAN et le forum MIDI de CIS outre-atlantique. Ça nous met le
début des vrais débats à 1985 environ.

On a eu accès aux news US en lecture depuis Calva en 1990, et depuis
CIS-France un peu plus tard, mais PAN continuait de truster
l'information "utile". La hiérarchie .fr est apparue un peu après et je
crois que la séparation de "fcm" date d'encore bien plus tard : 1996 ou
1998 ? Dans l'intervalle certains d'entre nous avaient migré
provisoirement sur des BBS FirstClass et en particulier sur Ellis...
Pendant tout ce temps là on ne parlait exclusivement que de MIDI même
si, sur le plan théorique, on aurait pu parler d'autre chose. Les
samplers étaient "hard", on ne s'intéressait pas à leur partie
logicielle, mais on les traitait en MIDI comme des expandeurs
multitimbraux.

Quand, effectivement a-t-on pu parler d'audionumérique en forums,
c'est-à-dire quand les machines (puissance/coût) ont-elles permis à un
nombre suffisant d'interlocuteurs d'en discuter ? Je suis à peu près sûr
que c'est *après* la rédaction de la charte de fcm... même si celle-ci
était bien faite et prévoyait l'avenir... Qu'en penses-tu ?

--
Gérald
Avatar
oragoun
(Gerald) ecrivait dans
news:1gjueau.1hpeexc11xltusN%:

oragoun wrote:

- Une des premières station d'edition audionumérique [...]
-le Synclavier [...]



De toutes façons il y avait tellement peu de gens qui y avaient accès
que ça ne risquait pas de faire débat sur un forum de discussion pour
des conseils d'utilisation :-)



J'avoue que je n'en n'ai vu "en vrai" que recemment. Par contre le DD1000
Akai était déjà bien présent en broadcast. Il faudrait fouiller les
archives de rec.audio.pro pour en avoir une idée plus précise.


-Digidesign à été fondée en 83. Je n'ai pas trouvé de date de sortie
du premier SoundDesigner et de la première carte Audiomédia mais cela
ne doit pas être beaucoup plus tard.



Il a dû falloir attendre le mac II pour enficher les cartes
j'imagine...



Le IIfx plus exactement. SoundDesigner avec Audiomédia puis ProTools avec
la 442 et la VSync. 33MHz, 24Mo de Ram, les piles de disques 1Go à 11000
tours (10000frs pièce) à defragmenter tous les soirs, le graveur relié au
Mac par une bidouille MIDI/RC5... Souvenirs souvenirs...


Quand, effectivement a-t-on pu parler d'audionumérique en forums,
c'est-à-dire quand les machines (puissance/coût) ont-elles permis à un
nombre suffisant d'interlocuteurs d'en discuter ? Je suis à peu près
sûr que c'est *après* la rédaction de la charte de fcm... même si
celle-ci était bien faite et prévoyait l'avenir... Qu'en penses-tu ?



Que je suis d'accord. A part les studios pro, personne n'avait les moyens.
Pour le prix actuel d'un HDI 32 pistes bourré de plug-in, on avait un 4
pistes tout nu. Et même en studio on était tellement peu à en avoir qu'on
se téléphonait ou faxait les bidouilles et les petits trucs. C'était SCV
qui avait la license Digidesign, ils n'en savaient pas plus que nous, les
boss des studios hurlaient pour qu'on communique par fax et pas par
téléphone avec les USA quand on avait un problème sérieux. La première
station "grand public" (fortuné), ça a été Session8, ça tournait sous
Performa. Une m*rde infâme, il fallait y aller à coup de cutter sur la
carte pour que ça fonctionne à peu près, synchro MTC, etc... Bon, allez,
j'arrete, je vais passer pour un vieux c*n nostalgique ;o)

oragoun

--

Effacez "_nospam_" si vous desirez me repondre en prive
Delete "_nospam_" for private answer
Le "Reply To" est valide
Avatar
Emmanuel Florac
Le Thu, 09 Sep 2004 13:57:56 +0000, oragoun a écrit :


Le IIfx plus exactement. SoundDesigner avec Audiomédia puis ProTools avec
la 442 et la VSync. 33MHz, 24Mo de Ram, les piles de disques 1Go à 11000
tours (10000frs pièce) à defragmenter tous les soirs, le graveur relié au
Mac par une bidouille MIDI/RC5... Souvenirs souvenirs...



En 1991 là où je bossais on avait un Mac IIx (16Mhz) avec SDII... Par
contr pour les disques tu rêves, les premiers 10000rpm sont sortis en
1998... sur ce Mac on avait un disque 340Mo...

--
Ne pas savoir de quoi on parle est un avantage dont il ne faut pas
abuser.
R.Debray
1 2 3 4 5