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JPG modifié puis sauvegardé sans perte !

221 réponses
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Alf92
Saviez vous qu'il est possible de modifier un fichier JPG,
et de le sauvegarder en conservant sa qualité ?
--
Cordialement,
Alf92

10 réponses

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Covadis
Aimable :
Si vous faites enrégistre ou bien enrégistrer sous , il vous demande
le
taux de compressiobn ainsi que le chemin, nom de fichier, or avec la
croix NON !


il applique quel taux de compression alors ?
De toute façon il sera recompressé sauf qu'on aura pas eu le choix ....

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Philippe LAGARDE

Peut être existe t'il un soft qui compare les deux images, conserve
tout ce qui est parfaitement identique par principe et ne traite que
les différences. NE connaissant pas le principe logiciel du jpeg,
j'ignore si cela est enviseageable.


Le JPEG travaille sur des matrices 8x8. Donc si tu changes un pixel, une
seule matrice sera recalculée, et le reste ne sera pas changé (si tu restes
à la même compression bien évidemment).
Sur l'image globale : pour de la luminosité, ça pourrait peut-être marcher,
je demande à voir. Pour du contratse, c'est sur que non.

Cordialement,

--
Philippe LAGARDE
www.mise-en-lumiere.org

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aimable
Jacques VALLOIS a couché sur son écran :
Mitucci a formulé ce jeudi :
Mais c'est pas vrai! Tu le fais exprès ou quoi?


Si je peux me permettre, ou j'ai raté un épisode, ou personne n'a pris la
peine d'expliquer à Aimable en quoi il se trompait !

Si dans mes cours, je me contentais de dire à un élève qu'il se trompe parce
qu'il n'applique pas le Théorème de Pythagore sans même lui expliquer ce que
c'est, je risqurais fort peu de le faire progresser !


Bonjour
Tout à fait exacte, je ne dis pas que je suis infaillible, j'exprimais
ma façon de voir la chose et j'ajoute que je l'ai faits à maintes
reprises avant le tirage définitif sans avoir de problèmes sur mes
tirages !
je veux biebn être en tort, et reconnaître mes torts, mais comme vous
dites aucune explication, ni technique, ni pratique, ni logique !
Merci

--


Cordialement,
http://www.maurice-photo.com
2004 année de la Tolérance ? Pourquoi pas !
Maurice


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Philippe LAGARDE

Maurice répond à Sieur Alf92 :
Saviez vous qu'il est possible de modifier un fichier JPG,
et de le sauvegarder en conservant sa qualité ?


Bonjour
Oui, tout à fait
Vous ouvrez votre photo xxx*jpg vous retouchez, vous fermez, le
panneau s'affiche "voulez vous enrégistrer les modification" OK et
c'est fait !


AImable, ne le prenez pas mal; mais qu'est-ce ce qui vous permet de dire
que la qualité est conservée? (Je ne parle pas du taux de compression, mais
de la qualité)

Cordialement,

--
Philippe LAGARDE
www.mise-en-lumiere.org


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Fred
Jacques VALLOIS wrote:

Mitucci a formulé ce jeudi :

Mais c'est pas vrai! Tu le fais exprès ou quoi?



Si je peux me permettre, ou j'ai raté un épisode, ou personne n'a pris
la peine d'expliquer à Aimable en quoi il se trompait !

Si dans mes cours, je me contentais de dire à un élève qu'il se trompe
parce qu'il n'applique pas le Théorème de Pythagore sans même lui
expliquer ce que c'est, je risqurais fort peu de le faire progresser !



Le 22/04/2004, aimable a supposé :
J'ouvre une photo xxx.jpg laquelle j'ai enrégistrée avec photoszhop
ou nikon View en trés haute qualité !
Je modifie par exemple le contrast, la luminosité etc...
Mais, là je ne fais pas "enrégistrer" NON ! Je clique en haut à gauche
sur la petite croix de fermeture du fichier et pas besoin de taux de
compression la photo s'enrégistre automatiquement sans pertes de
qualité !!!!!
CQFD
Lisez bien avant de répondre n'importe quoi !


Vous faites quoi ? J'avais un prof qui disait dans ces cas la "ce que
vous racontez est tellement faux que je ne peux meme pas dire vous dire
pourquoi !". On en est pas loin AMHA...

--

Frédéric


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Jean-Claude Ghislain

Suppose que tu ne modifies qu'une portion de l'image. Il est
peut-etre (je dis bien peut-etre et j'ai du mal a y croire tant que
je ne l'aurais pas vu de mes propres yeux,


Allez bon, c'est reparti pour un tour... Et merci à Gerard Guenin dont
je me suis inspiré pour la première partie de ce post.

- La compression JPEG travaille sur des blocs de 8 x 8 pixels en Y,Cb,Cr
(Par rapport au RVB cela permet déjà une diminution des infos de couleur
pratiquement invisible)

Phase 1:
- Les 3 x 64 éléments subissent une transformation mathématique (cosinus
discret) qui produit 3 x 64 coefficients.

Phase 2:
- Les 3 x 64 coefficients subissent alors une opération de seuillage +
quantification. C'est à ce stade que s'effectue l'éventuelle dégradation
de l'image. Le but de l'opération est d'obtenir un maximum de
coefficients égaux à 0. L'image est donc transformée (et éventuellement
dégradée) mais occupe encore LA MÊME place que les blocs RVB d'origine !
Si, à partir de ces 3*64 coefficients ont applique la transformation
inverse, on retrouve les 64 pixels, mais transformé. Les phases de
seuillage et quantification n'ont pas pour but de compresser quoi que ce
soit, mais de préparer la futur compression en faisant apparaître un
maximum de coefficients nuls. Lorsqu'on choisit un taux de compression
dans son logiciel de retouche, ce sont en fait la valeur du seuil et la
précision de la quantification que l'on choisit.

Phase 3:
- Suit alors une COMPRESSION de type RLC et un codage de Huffman. Ces
deux dernières opérations sont COMPLÈTEMENT réversibles donc NON
destructrices. Le codage de huffman sert à améliorer la compression.
C'est un codage probabiliste à longueur variable. En gros on code sur un
petit nombre de bits les valeurs dont la probabilité d'apparition est
importante et sur un grand nombre de bits celles dont la probabilité
d'apparition est la plus faible. (un peu comme le morse qui code le E
avec un seul point et le Q avec une suite trait, trait, point, trait)

Le paradoxe de tout ça est que l'algorithme de compression utilisée dans
le JPEG est non destructeur, alors que l'ensemble du processus l'est (ou
peut l'être).

Aspect Pratique :

Si l'on regarde le fonctionnement de l'algo JPEG, on se rend compte que
pour une image donnée et un taux de compression donné, on peut
sauvegarder en .jpg une fois, dix fois, cent fois, mille fois, l'image
finale est toujours strictement identique à celle de départ. Les carrés
de 8x8 sur lesquels l'algo travaille auront le même contenu de départ,
et le résultat en sortie sera parfaitement identique. J'invite les
septiques a réaliser, comme moi, un petit script qui chargera et sauvera
la même image quelques centaines de fois et de comparer avec
l'originale. [ Pour les méticuleux, il y a une légère différence entre
la génération 1 et la 2 puis après... ]

Maintenant, si l'on touche à l'un des facteurs, soit l'image, soit la
compression, il y aura un "recalcul" et, éventuellement, une nouvelle
dégradation. Voici trois cas de figure représentatifs :

1 - Changement du taux de compression.
a. On compresse plus fort. Chacun sera d'accord, il va falloir éliminer
d'autres détails et perdre encore un peu de qualité.
b. On compresse moins fort. Super, mais on ne retrouvera jamais ce qui
avait déjà été supprimé.

2 - On ouvre l'image, on retouche une vilaine poussière et on resauve
avec le même soft et le même taux de compression. L'image est identique
à l'exception de quelques pixels (la poussière). Cette image resauvée
10, 100, 1000 fois sera identique à celle de départ sauf pour la zone de
la poussière.

3 - On ouvre l'image et on applique un filtre plus net ou on touche au
contraste ou au gamma ou à la colorimétrie, ici l'entièreté de l'image a
changé, si on la resauve en JPEG, l'entièreté de l'image sera recalculé
en fonction de ses nouvelles caractéristiques et induira, c'est
probable, une perte supplémentaire par rapport à l'originale. Une image
que l'on est en train de retoucher, ne doit pas être sauvée en .jpg
pendant les phases intermédiaires.

Un recadrage s'apparente au point 3 et équivaut à une nouvelle image
avec une nouvelle interprétation de l'algorithme JPEG, sauf (cas
hautement improbable) si le recadrage est pile poil un multiple de la
matrice JPEG. Autant ne pas spéculer sur cette hypothétique possibilité.
[ Sauf avec un soft prévu pour, comme "JPEGCrop"]

Pas mal d'infos intéressantes à cette adresse :
http://iphilgood.chez.tiscali.fr/Codage/Compressionjpeg.htm
Ou encore :
http://www.faqs.org/faqs/jpeg-faq/

Toutes ces considérations sont valables pour le JPEG traditionnel mais
pas pour le JPEG 2000 qui utilise une toute autre technologie.

--
Jean-Claude Ghislain
http://www.grimart.com

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Philippe LAGARDE

Jacques VALLOIS a couché sur son écran :
Mitucci a formulé ce jeudi :
Mais c'est pas vrai! Tu le fais exprès ou quoi?


Si je peux me permettre, ou j'ai raté un épisode, ou personne n'a pris la
peine d'expliquer à Aimable en quoi il se trompait !



Bonjour
Tout à fait exacte, je ne dis pas que je suis infaillible, j'exprimais
ma façon de voir la chose et j'ajoute que je l'ai faits à maintes
reprises avant le tirage définitif sans avoir de problèmes sur mes
tirages !
je veux biebn être en tort, et reconnaître mes torts, mais comme vous
dites aucune explication, ni technique, ni pratique, ni logique !


Bon, je m'y colles. Mais je ne suis pas un spécialiste. N'hésitez pas à me
corriger si je dis des bétises.
Dans un enregistrement JPEG il y a plusieurs phases. La première, de
découpage par matrices de 8x8. Ensuite, la moyenne des pixels est faite sur
la zone, et les différences à la moyenne calculée. Suivant le taux choisi,
les plus petites différences sont mises à zéro. Enfin, un algorythme de
compression non destructif est appliqué.

Donc quand on ouvre une image JEPG, tout cela est fait à l'envers. Si on
effectue une modification sur un pixel, seule la zone 8X8 le concernant
sera modifiée, et donc recalculée. Les autres vont revenir à l'état
initial. La qualité ne sera pas affectée, sauf dans une petite zone.

Si par contre on modifie l'ensemble de l'image (accentuation par exemple),
alors tout va être recalculé, écrêté de nouveau, et recompressé, d'où perte
de qualité globale (due au nouvel écrêtage).

Enfin, se pose la question des modifications globales du type Luminosité.
On pourrait penser qu'on ne fait que décaler les moyennes, et donc que le
nouvel écrêtage n'écrête rien. Je n'en sais rien, si quelqu'un est motivé
pour faire le test, je suis preneur.

Voilà, en espérant n'avoir pas trop dit de bétises,

--
Philippe LAGARDE
www.mise-en-lumiere.org



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christian Hatz
bonjour
regler la sauvegarde jpg à 0% de compression ou à 100% de qualité selon le
soft

"Alf92" <alf92[NO-SPAM]@freesurf.fr> a écrit dans le message de
news:4087841b$0$17598$
Saviez vous qu'il est possible de modifier un fichier JPG,
et de le sauvegarder en conservant sa qualité ?
--
Cordialement,
Alf92





---
Outgoing mail is certified Virus Free.
Checked by AVG anti-virus system (http://www.grisoft.com).
Version: 6.0.659 / Virus Database: 423 - Release Date: 15/04/04

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Philippe LAGARDE


Suppose que tu ne modifies qu'une portion de l'image. Il est
peut-etre (je dis bien peut-etre et j'ai du mal a y croire tant que
je ne l'aurais pas vu de mes propres yeux,


Allez bon, c'est reparti pour un tour... Et merci à Gerard Guenin dont
je me suis inspiré pour la première partie de ce post.


Mince, je viens de faire le même post en moins bien...

Phase 2:
- Les 3 x 64 coefficients subissent alors une opération de seuillage +
quantification. C'est à ce stade que s'effectue l'éventuelle dégradation
de l'image. Le but de l'opération est d'obtenir un maximum de
coefficients égaux à 0. L'image est donc transformée (et éventuellement
dégradée) mais occupe encore LA MÊME place que les blocs RVB d'origine !
Si, à partir de ces 3*64 coefficients ont applique la transformation
inverse, on retrouve les 64 pixels, mais transformé. Les phases de
seuillage et quantification n'ont pas pour but de compresser quoi que ce
soit, mais de préparer la futur compression en faisant apparaître un
maximum de coefficients nuls. Lorsqu'on choisit un taux de compression
dans son logiciel de retouche, ce sont en fait la valeur du seuil et la
précision de la quantification que l'on choisit.


Je vais revenir sur ce point...

Maintenant, si l'on touche à l'un des facteurs, soit l'image, soit la
compression, il y aura un "recalcul" et, éventuellement, une nouvelle
dégradation. Voici trois cas de figure représentatifs :

1 - Changement du taux de compression.
a. On compresse plus fort. Chacun sera d'accord, il va falloir éliminer
d'autres détails et perdre encore un peu de qualité.
b. On compresse moins fort. Super, mais on ne retrouvera jamais ce qui
avait déjà été supprimé.

2 - On ouvre l'image, on retouche une vilaine poussière et on resauve
avec le même soft et le même taux de compression. L'image est identique
à l'exception de quelques pixels (la poussière). Cette image resauvée
10, 100, 1000 fois sera identique à celle de départ sauf pour la zone de
la poussière.

3 - On ouvre l'image et on applique un filtre plus net ou on touche au
contraste ou au gamma ou à la colorimétrie, ici l'entièreté de l'image a
changé, si on la resauve en JPEG, l'entièreté de l'image sera recalculé
en fonction de ses nouvelles caractéristiques et induira, c'est
probable, une perte supplémentaire par rapport à l'originale. Une image
que l'on est en train de retoucher, ne doit pas être sauvée en .jpg
pendant les phases intermédiaires.

J'en propose un quatrième : on applique une transformation qui ne ferait

varier que la quantification (Par exemple Luminosité, et supposant qu'on a
de la marge aux frontières) le seuillage serait le même, donc on ne
dégraderait pas?

Cordialement,

--
Philippe LAGARDE
www.mise-en-lumiere.org


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Jacques VALLOIS
Vous faites quoi ? J'avais un prof qui disait dans ces cas la "ce que
vous racontez est tellement faux que je ne peux meme pas dire vous dire
pourquoi !". On en est pas loin AMHA...


Il me semble que pour le moment la meilleure réponse soit celle
de Philippe LAGARDE.

Amicalement,

--
Jacques VALLOIS
« Tu mangeras quand tu seras compétitif ! »
http://www.ccfd.asso.fr/dossier/souverainete/index.html